J’ai mis du temps à écrire ce billet comme j’ai mis du temps à lire ce roman !
Le succès a été énorme autour de ce texte, mais je dois malheureusement avouer que je fais partie du petit groupe de lecteurs et lectrices qui n’ont pas vraiment accroché.
Pourtant, je l’ai fini ! (À mon grand étonnement et c’est très probablement grâce à la version audio car le pavé « papier » serait resté dans les limbes de ma bibliothèque.
Betty est née dans une famille pauvre où la survie est parfois un combat de tous les jours.
Avec ses frères et soeurs, elle mène sa vie entre l’école, les déménagements, le potager.
Sa mère et son père, chacun à leur manière, maintiennent la famille hors de l’eau malgré les évènements qui s’acharnent sur eux…
Ce roman est un immense pavé qui vous mènera de Charibe en Scylla !
L’histoire de Betty et de sa famille est tragique, les évènements s’acharnent, tous plus cruels les uns que les autres !
La famille est métisse, le père de Betty étant indien et sa mère d’origine européenne.
Dans leur vie quotidienne, ils subissent la discrimination, la peur des voisins, les coups, les moqueries contre les enfants, les difficultés à trouver du travail, le rejet social.
La famille vit des deuils, des accidents, des tempêtes sans cesse et sans répit.
Les espoirs sont tous déçus et en écrivant ce billet, je ressens à nouveau cet océan de malheur.
Le portrait du père de Betty, cet homme qui tente de protéger ses enfants de la méchanceté du monde, est néanmoins magnifique.
La résilience de Betty est admirable et j’ai bien conscience que son histoire est tirée de celle de la mère de l’écrivaine mais quelle complaisance dans le malheur !
Je sais que la plupart des lecteurs et lectrices de ce roman ne seront pas d’accord avec moi mais certains évènements sont décrits encore et encore sur des pages et des pages comme s’il fallait s’en repaitre.
On a l’impression que cela ne va jamais s’arrêter.
J’ai eu envie de hurler, de crier « stop, n’en jetez plus » et j’ai fait plusieurs pauses dans cette écoute.
La version audio permet d’accélérer la vitesse d’écoute et j’en ai allégement profité.
La lectrice Audrey d’Hulstère donne au texte une espièglerie parfois, une gravité à d’autres moments qui permettent de suivre cette histoire et les émotions qu’elle suscite.
Et comme je l’ai dit plus haut, sans cette version audio, je n’aurais pas terminé.
Mon avis est loin d’être partagé, je le sais, alors n’hésitez pas à aller voir chez d’autres lectrices si le leur est plus enthousiaste !
Quel dommage. C'est une lecture que j'avais beaucoup aimée.
RépondreEffacerLes avis positifs sont très nombreux mais on est quelques unes à ne pas avoir aimé. J'ai l'impression que c'est tout ou rien. soit ça passe, soit c'est non 😅
EffacerJe te comprends c'est un livre très très dur qui m'a beaucoup marquée mais je l'ai beaucoup aimé et trouvé bouleversant. Il faut être solide pour le terminer. Belle chronique tu expliques bien ton ressenti et c'est le principal on ne peut pas tous aimer les mêmes choses, heureusement, sinon on s'ennuierait
RépondreEffacerJe l'ai terminé, je voulais savoir ce qui leur arrivait, mais en version papier, je ne l'aurais jamais fini!
EffacerC'est un livre très dur c'est bien vrai que j'ai beaucoup aimé. Mais je peux comprendre que pour d'autres personnes cela ne passe pas. Je suis en train de lire son dernier roman "l'été où tout a fondu" très dérangeant aussi...Bonnes lectures
RépondreEffacerJe n'avais pas vu qu'elle avait publié un autre roman. Je vais aller voir mais je ne suis pas sûre de retenter l'expérience.
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