jeudi 23 mai 2013

Un peu de paix...

Je voulais vous écrire aujourd'hui, mais voyez-vous, je suis fatiguée.

Après 6 jours de boulot intensif pour cause de gros retard (procrastination je te hais), j'ai passé ma journée à ne rien faire, rangeant un peu ma maison et trainant sur Internet.

Le temps ne m'aide pas (vous avez vu à quel point les Français aiment parler de la météo ? C'est encore pire en ce moment ^-^), même si le soleil a montré le bout de son nez ce midi.
Le manque de vitamine D se fait sentir (ou le manque de fer, mon médecin me le dira), j'ai encore des tas de copies à corriger et un gros paquet de dossiers d'étudiants.

Je suis aussi le fil des débats sur la loi de modification de l'enseignement supérieur.
On nous prend pour des imbéciles avec cette histoire de cours en anglais (la loi est tellement plus complexe que cela), et la communauté des enseignants chercheurs est un peu désabusée.
Il y a donc de bien mauvaises choses dans cette loi, mais on la laissera passer.
Tant pis pour les générations à venir !

Pour me consoler, je fais du crochet et je prépare le mois anglais.
Emma de Jane Austen est au programme de ce weekend, et ça, ça fait du bien !

Je vous fais des bises ! 

je ne vous promets pas de billet pour demain, 
je suis en suivi de stage toute la journée. 









6 commentaires:

  1. Tu pourrais nous en dire plus sur cette loi?

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    1. C'est très compliqué pour le grand public. Il y a des choses sur les réunions d'université, par exemple, qui n'aurait aucune audience à la télé. Mais en ce qui concerne les étudiants, basiquement, il y des choses qui vont changer. La première année, par exemple, sera une année où on pourra faire n'importe quoi et mélanger les matières (elle ne servira donc à rien). La spécialisation se fera au fur et à mesure, tirant le niveau vers le bas. Pour les études de médecine, les étudiants seront sélectionnés en fin de licence. Ils auront un diplome, mais s'ils n'ont pas le concours, ils ne pourront rien en faire (le numerus closus ne changera pas). Les diplomes ne seront plus nationaux, mais chaque université pourra faire ce qu'elle veut. Sympa pour les étudiants à petit moyen qui sont obligés d'aller à coté de chez eux. Quant aux chercheurs, ils ne seront plus évalués par des extérieurs mais par des collègues ( et si tu descends tes voisins, tu peux récupérer leur budget). Pour l'anglais, il faudra désormais faire une partie des cours en anglais et des enseignants anglophones seront embauchés pour cela. Il y a pourtant des centaines de jeunes docteurs français et francophones qui cherchent des postes.
      Voilà quelques éléments sur cette loi dont on ne parle malheureusement pas assez.

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  2. comme c'hab, tout est préparé en vitesse, et au final, c'est ni fait, ni à faire...du grand n'importe quoi tout ces projets de loi !

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    1. La ministre affirme que la réforme répond aux attentes des universitaires qui émergées pendant les assises de l'enseignement supérieur. Le problème, c'est qu'il ne s'est rien dit pendant ces assises. En réalité, le ministère du budget supervise toutes les réformes qui touchent la fonction publique (si ce n'est les autres) et tout est fait pour faire des économies. Mais ce qui est le plus agaçant, c'est la façon de faire : discréditer les interlocuteurs compétents pour les faire passer pour des idiots. C'est comme ça qu'ils font pour tout, et adieu la discussion !

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  3. Je suis la première à dire qu'il faut intégrer l'anglais aux études supérieures ou du moins revoir la manière dont il est enseigné mais à te lire je me rends compte que l'on passe encore à côté des vrais problèmes et que plus le temps passe et plus la France est à la ramasse...Même rafistoler on ne sait pas faire !
    Bref, et aucun rapport mais ton voyage au Laos tu vas en parler par ici ?!

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    1. Oui, l'anglais n'est pas vraiment un point important en réalité, et cela pose plein de problèmes. Les étudiants sont également franchement incapables de suivre des cours en anglais. Occupons-nous d'abord de stopper la baisse de niveau et on en rediscutera. Il faut aussi lutter contre l'hégémonie de l'anglais. Je suis d'accord avec toi dans le sens où les jeunes français à l'étranger qui n'alignent pas trois mots d'anglais me dépriment. Mais pourquoi que l'anglais ? Il y a des étudiants qui veulent aller dans des pays non anglophones, et on peut aussi souhaiter attirer les étudiants des pays hispanophones. Quant à la recherche, elle est asphyxiée partout par les revues anglophones qui font autorité et qui se permettent de choisir ce qu'il faut chercher. C'est vrai qu'on aimerait être capable de rédiger des articles en anglais (mais on ne nous donne pas de formation pour le faire), mais on ne veut pas que la recherche en français soit discréditée. Tu me diras que les étudiants pourront être formés, eux. Et je te répondrais qu'ils n'ont pas de cours d'anglais une année sur deux. Alors comment avoir un niveau assez élevé pour comprendre en cours quand tu n'as pas de cours d'anglais pour pratiquer ?
      Et pour le Laos, c'est prévu, j'ai même des brouillons d'articles par ville. ça viendra sûrement le mois prochain ;D

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