mardi 21 juillet 2015

Trois mille chevaux vapeur d'Antonin Varenne { Prix Audiolib }

Au mois de mai, j'ai fait plusieurs billets sur les livres audio sélectionnés pour le prix Audiolib que j'ai pu écouter. 
Mais je n'avais pas tout publié (et pas tout écrit) et il me reste trois livres dont je dois vous parler. 
Comme ils sont plutôt bons, je vais le faire avec enthousiasme, rassurez-vous. 

Le premier est celui qui m'a pris le plus de temps à l'écoute 
J'ai l'impression que les livres audio font partie de deux catégories : les courts qui durent 4-5 heures et les (très) longs qui durent plus de 15 heures. 
Celui-ci fait partie de la seconde catégorie avec 18 heures d'écoute. 
Et je dois tout de même dire que c'était long, très long. 

Le sergent Bowman attend le combat de pied ferme à bord du bateau de la compagnie où il observe les côtes birmanes depuis plusieurs semaines.
Les hommes s'échauffent, le temps s'étire. 
Au milieu du calme, Bowman est convoqué par ses supérieurs. 
Il doit choisir 10 soldats pour mener une mission secrète sur le fleuve Irrawady et préparer l'assaut...

Pas facile de résumer ce roman !
Les quelques lignes qui précèdent représentent le tout début de ce roman de plus 500 pages et trois parties. 
De la Birmanie à l'Amérique en passant par Londres, Antonin Varenne nous entraine dans le récit de la vie de Bowman, une vie bien remplie et pleine de rebondissements. 
Soldat en Birmanie, il y est fait prisonnier puis revient à Londres où sa vie n'est pas très réjouissante, jusqu'au jour où un évènement la fait basculer.

Je ne vous en dit pas plus sur l'histoire, je ne voudrais pas trop en dire sur ce récit qui se dévoile petit à petit. 
Il commence comme un récit d'aventure, se poursuit comme un roman policier pour passer ensuite au western qui occupe la deuxième moitié du roman. 
Trois romans en un dans un récit fleuve qui emporte son lecteur de la Birmanie aux grandes plaines de l'Amérique de la conquête de l'ouest. 

J'ai beaucoup aimé cette histoire où on a vraiment le temps de bien connaitre les personnages (c'est le moins qu'on puisse dire). 
Bowman est un homme complexe, guidé par une quête qui lui impose de toujours avancer. 
Il tente de se trouver lui-même, de comprendre qui il est. 
Il essaie de supporter les séquelles de ce qu'il a vécu en Birmanie, pris dans un syndrome post-traumatique qui ne disait pas son nom. 
J'ai passé du temps dans ce roman, mais je ne voulais vraiment pas l'abandonner, et je ne regrette pas de m'être accroché. 

Et pourtant, c'est long, c'est très long !! 
Il y a énormément de détails dans l'écriture d'Antonin Varenne. 
Chaque geste des personnages est décrit, chaque scène se dessine très visuellement sous l'oeil (ou l'oreille ici) du lecteur. 
J'ai parfois (souvent) eu envie que cela aille un peu plus vite, qu'il y ait moins de détail, mais paradoxalement, l'histoire est vive et pleine d'actions, sans ralentissement. 
C'est là tout le talent de cet auteur je suppose, mais c'est sans doute aussi ce qui entraine une fin un peu rapide. 

Etant donné la longueur de ce livre, je l'avoue, je pense que la lecture audio m'a permis d'aller jusqu'au bout. 
J'aurais sans doute abandonné un pavé en papier dès les 50 premières pages. 
Le lecteur Philippe Allard est vraiment très bon, il donne du rythme, distingue les différentes voix sans en faire trop. 
C'est un vrai plus quand il faut "tenir" plus de 18h. 
Il attire l'attention, son timbre permet de l'écouter sans fatigue et de ne pas décrocher. 
L'entretien avec l'auteur à la fin du roman permet d'en apprendre un peu plus sur le projet et sur la nature du roman. 
Il revendique la référence au western, ce qui est vraiment visible dans le roman. 
Et puis surtout, il annonce une suite autour de deux personnages qui apparaissent à la fin. 
Je ne sais pas si je la lirai (ou plutôt si je l'écouterai) si c'est aussi long, car c'est vraiment quelque chose qui m'a gêné, mais je suis quand même bien tentée. 

En bref, c'est un roman très (trop) détaillé, mais passionnant et qui emporte son lecteur. 
Je comprends tout à fait qu'il ait reçu le Goncourt des lycéens (même si je suis impressionnée par le fait qu'il ait été lu jusqu'au bout). 

dimanche 19 juillet 2015

Banana bread au chocolat du dimanche

A vous qui subissez la canicule, je vous envoie l'air frais de mon ciel normand tout gris...

En ce dimanche digne d'un mois de septembre (voire d'octobre puisqu'il fait souvent beau en septembre), j'ai eu une soudaine envie de chocolat, de gras, de réconfortant, de gouter doudou ! 
Pas de promenade possible quand on voit ce ciel tout gris qui laisse penser que la pluie arrive, pas de jeux dans le jardin, pas d'installation sur la terrasse.




Mais ce n'est pas une raison pour se laisser aller et je me suis dit qu'un banana bread, ça pourrait être pas mal pour le gouter. 
Comme j'avais aussi envie de chocolat, j'ai mixé les deux et on obtient... un fabuleux cake au chocolat encore plus moelleux avec ses bananes et un peu croquant avec ses noix ! 





Pour un cake (j'en ai fait 1 normal et 4 minis avec ces quantités) : 

  • 300g de farine
  • 1cc de bicarbonate ou de levure chimique
  • 1/2 ce de sel fin
  • 150 g de beurre
  • 150 g de sucre
  • 2 œufs
  • 150 ml de lait
  • 2 ou 3 bananes bien mûres 
  • 50 g de cerneaux de noix ou de noisettes
  • 60 g de pépites de chocolat
  • 100 g de chocolat
  • 4 cs de cacao en poudre

Préchauffer le four à 180°.
Dans un verre doseur mélanger la farine, le bicarbonate, le sel, le cacao.  
Faire fondre le chocolat.
Dans un saladier mélanger le beurre coupé en dés, le sucre. 
Fouetter pour obtenir un mélange homogène puis ajouter le chocolat puis les œufs. 
Ajouter le mélange farine - levure, mélanger, ajouter le lait, mélanger. 
Écraser grossièrement les bananes et les mélanger à la pâte, puis ajouter les noix et les pépites de chocolat. 
Faire cuire 45 à 60 minutes en fonction de votre four et de la cuisson que vous préférez.




Sur la photo, mon cake est cuit 45 minutes, il y a donc encore de la pâte un peu "compacte". 
Si vous préférez une pâte plus "cake", vous pouvez faire cuire le cake plus longtemps et vérifier la cuisson avec un couteau. 

Et si cela vous semble trop chocolaté, il y a la recette du banana bread simple ici !





vendredi 17 juillet 2015

Des livres avec des trous...

Alors que je me demandais quel livre j'allais vous montrer en ce vendredi estival (mais pluvieux) (je vends du rêve à certains d'entre vous n'est-ce pas ?), ma fille m'a sorti plein de livres avec des animaux (sa passion du moment) et je me suis dit que cela pourrait être marrant de faire des billets à thème pour cet été.

Fort logiquement, je ne commence donc pas avec les livres sur les animaux, mais... ceux avec des trous !

Et ce n'est pas si fréquent que ça en fait.
En voilà tout de même quelques uns que j'ai pioché dans le panier à livre et la bibliothèque de ma crêpe Suzette :




Certains d'entre eux, et surtout un, vous disent peut-être quelque chose, d'autres sont tout nouveaux, mais tous sont très utilisés ici, parfois à leurs risques et périls.


Vous pouvez cliquer sur les photos pour voir en plus grand. 


  • Et on commence avec un classique : 





Quand j'étais petite, j'empruntais cet album à la bibliothèque.
Les dessins sont vraiment très particuliers, mais je le trouve beau et quand je l'ai sorti la semaine dernière, ma fille a voulu le lire, le relire et le relire encore.
Depuis, c'est le livre du soir, celui qui permet de se calmer avant de se coucher.




Son intérêt réside bien évidemment dans ces pages avec des petits trous qui augmentent et permettent d'apprendre à compter.
La petite chenille a dormi et a très faim, elle mange, elle mange, elle mange...
Je dois compter, nommer les dessins, et ma fille met son petit doigt dans les trous les uns après les autres.
ça fonctionne vraiment super bien et quand elle comptera, ce sera encore mieux.





  • On continue avec un livre reçu il y a peu de temps mais qui me dit quelque chose. 

Il devait y en avoir un similaire quand j'étais petite, ou sur le même principe du trou de plus en plus petit.





En tout cas, c'est un livre qui a lui aussi eu un succès immédiat !
Quand je l'ai sorti, ma minette s'est jeté dessus et a passé de longues minutes à tourner les pages.
Depuis plusieurs semaines, cet intérêt ne s'est pas éteint et elle aime toujours autant.




Les dessins ont des couleurs vives, les animaux sont très variés et comme les cris des animaux sont notre passion du moment, c'est parfait !




Le papa de ma minette est également très content parce que les cris sont écris à côté des animaux, ce qui n'est souvent pas le cas.
Et puis le trou devient de plus en plus petit, ce qui permet d'appréhender la notion de taille et de voir qu'on a de moins en moins de place pour mettre le doigt.






  • Le suivant est encore un livre pour apprendre à compter. 





C'est apparemment très fréquent d'utiliser les trous pour apprendre à compter.
Cela permet effectivement à l'enfant de toucher les trous pour les compter, ce qui est plus facile à concevoir pour lui qu'une image à regarder.


Dans ce livre, les enfants mettent les doigts dans les trous, c'est fait pour ça !
Les dessins et les légendes prévoient les doigts qui vont venir s'insérer comme un élément du décor qui bouge.
Evidemment, au début, c'est au parent de mettre ses doigts (les trous sont assez gros), mais progressivement, l'enfant fait pareil et c'est rigolo de voir ses petits boudins qui apparaissent.




J'ai un peu détourné le livre en regardant ma fille à travers les trous.
Voir mes yeux apparaitre la fait se tordre de rire !
Par contre, mis à part sur la dernière illustration, les trous de la page de gauche sont rarement utilisés et sont un peu là pour rien.
C'est perturbant (mais pas si grave).


Pas facile de mettre ses dix doigts dans les trous :)



  • Voilà ensuite deux petits livres qui fonctionnent plutôt comme des puzzles. 




Là encore, le principe est simple.
Les pages sont creusées à l'emplacement de la souris ou de l'oiseau et pendant la lecture, l'enfant peut suivre en déplaçant la souris.




Les illustrations sont douces, avec d'autres animaux, plein de petites choses à regarder et des petits détails.
On ne lit pas forcément l'histoire, mais la petite souris qui parcours le livre ou le petit oiseau qui vole de page en page, ça nous éclate.


Oh ! un éléphant ! 



  •  Et deux livres avec plein plein de belles illustrations et de trucs à toucher. 


Dans ces deux livres, il y a un peu de tout : des trous, des volets à soulever, des formes à toucher et même de la musique !




 Ces deux livres fonctionnent de la même façon.
Les double-pages très colorées sont parsemées de formes qui se découpent dans l'épaisseur des pages, ou de volets à soulever.
Dans le grand livre, les sons reprennent les dessins des pages et on les trouve facilement.
Ce sont des petites musiques à chaque fois qui viennent ponctuer l'observation des pages.




 C'est plein de surprises et de petites choses à observer ou à toucher.
Les pages sont très riches, avec des thèmes très différents comme la neige, l'espace, le jardin...
Cette collection "Avec mon doigt" est d'ailleurs très riche, et je vous en reparlerai.
Avec différents formats, on trouve toujours le livre dont on a besoin à un moment donné et la musique apporte vraiment un plus. 




 Et puis il y a un éléphant, et moi ça me fait fondre !


ça brille !! 


  • Et on finit avec un petit classique tout simple qui se décline dans plusieurs versions. 

Chez nous, c'est la coccinelle qui a les honneurs.




C'est un petit livre tout bête, avec un trou toujours au même endroit, pour faire passer la tête de la coccinelle.
Il suffit ensuite de mettre son doigt dans la coccinelle au dos du livre pour l'animer et faire rire les petits.



Le principe est simple, mais ça fonctionne à chaque fois !


Si vous êtes allé au bout de ce billet fleuve, je vous félicite ! 

Et si vous avez d'autres idées de livres à trou, n'hésitez pas à commenter, on adore et la collection peut s'agrandir. 

Et la semaine prochaine, des livres avec des couleurs...



Autres billets:




Merci Usborne pour les livres "avec mon doigt"

 et Nathan pour les livres puzzle, les petits doigts et les cris des animaux. 










mercredi 15 juillet 2015

La photo du mois #10 : Soyez créatifs à la maison

Pas facile le thème de ce mois-ci.
Autant j'ai aimé le thème du flou il y a deux mois, autant celui-ci (pourtant beaucoup moins technique) m'a peu inspiré.

Fanfan Racoon nous a en effet proposé de plancher sur notre chez nous :

Pour le mois de juillet je vous propose d'être créatif à la maison. 
Le challenge sera de nous faire découvrir notre chez nous 
sous un angle insolite, un cadrage inattendu, une lumière imprévue. 
Alors déambulez à la maison votre appareil photo à la main,
 laissez entrer la lumière et soyez créatifs.


J'ai retenu les mots "lumière", "créatif" et j'ai cherché ce qui pouvait symboliser mon chez moi.
Comme d'habitude, je voulais aussi une photo jolie, cadrée, pensée, mais dans son environnement quotidien, ce n'est pas facile de faire original.

Finalement, voilà mon choix.
Il y a un peu de tout ce qui fait mon chez moi en ce moment :
- un mobile Montessori pour le côté "créatif" (c'est moi qui l'ai fait !) (je suis en plein dans les écrits de Maria Montessori pour le boulot en ce moment) ;
- du rangement avec le petit panier home-made qu'on voit par terre (je suis passionnée par le rangement rationnel depuis deux ans et je commence à en venir à bout) ;
- des doudous et le lit d'une demoiselle qui a envahie notre espace d'une façon incroyable (nous on avait toujours dit qu'il n'y aurait pas de jouets dans la cuisine chez nous !!).

La lumière n'était pas top et évidemment, ça bouge un mobile, mais avec une pose plus longue, on s'en sort.





D'autres photos de nos chez nous chez mes camarades de publication :

A chaque jour sa photo, A'icha, Akaieric, Alban, Alexinparis, Arwen, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Blue Edel, Calamonique, Canaghanette, Cara, Carole en Australie, Champagne, Chat bleu, Christophe, Cocazzz, Cricriyom from Paris, CécileP, Céline in Paris, Dame Skarlette, DelphineF, Dom-Aufildesvues, Dr. CaSo, El Padawan, Estelle, Eva INside-EXpat, Fanfan Raccoon, François le Niçois, Frédéric, Félicie, Galéa, Gilsoub, Giselle 43, Guillaume, Homeos-tasie, Iris, Isaquarel, J'habite à Waterford, Josette, Julia, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lecturissime, Les bonheurs d'Anne & Alex, Les Filles du Web, Loqman, Loulou, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamysoren, MauriceMonAmour, Memories from anywhere, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Pixeline, princesse Emalia, ratonreal, Renepaulhenry, Rosa, Rythme Indigo, Sinuaisons, Suki, Tambour Major, Testinaute, Thalie, Tuxana, Un jour, une vie, Utopique-Lily, Woocares, Xelou, Xoliv'.





mardi 14 juillet 2015

Le Paris de Dumas de Claude Schopp

Lors d'une des dernières opérations Masse Critique de Babelio, j'ai reçu un petit livre intitulé Le Paris de Dumas, vaste programme alléchant qui me laissait entrevoir de belles ballades dans la capitale avec en tête les textes du grand écrivain.

Ce petit livre de 89 pages nous propose en effet de découvrir le parcours d'Alexandre Dumas dans la capitale, et en quelques pages le parcours de quelques uns de ses personnages.
Constitué de trois parties, il présente d'abord la découverte de Paris de l'auteur. 
Il effectua plusieurs petits séjours avant de s'installer et on suit ainsi ses premiers contacts. 
La deuxième partie montre comment il a "voyagé" dans la capitale de quartier en quartier. 
Dans la troisième partie, ce sont les mousquetaires, le comte de Monte-Cristo et les mohicans de Paris qui ont été choisis pour évoquer la présence de Paris dans les romans. 
Une biographie très rapide, une bibliographie et un index des rues citées viennent compléter ces trois parties. 

Je m'attendais à une série de citations, mais ce n'est pas l'essentiel dans ce livre. 
S'il y en a quelques unes, notamment issues de la correspondance de Dumas, elles sont insérées dans un texte écrit par Claude Schopp pour nous présenter les pérégrinations de l'auteur des Trois mousquetaires. 
C'est très complet de ce point de vue et les différents logements de l'auteur, les visites, les séjours temporaires sont cités. 
Les lieux sont éclectiques, Paris est arpentée et on connaît aussi les déplacements de mme Dumas. 

La 3ème partie est intéressante également, et en grande fan de Monte-Cristo, j'ai lu avec plaisir les pages qui lui sont consacrées. 
J'ai néanmoins regretté qu'il n'y ait que ces trois romans qui soient cités.
Il y en a d'autres il me semble qui se déroulent à Paris et qui auraient sans doute mérités d'être cités. 
C'est sans doute la nécessité du format qui fait loi et le choix était indispensable pour tenir dans ce petit ouvrage. 

Et puis le titre est assez explicite. 
C'est le Paris de Dumas qui est annoncé et non celui de ses personnages. 
Ce livre fait d'ailleurs partie d'une collection qui s'intitule "le Paris des écrivains" (et pas celui de leurs personnages donc).
Vous y trouverez Modiano (Galea c'est pour toi), Cocteau, Duras...



Je regrette juste l'absence d'une carte dans le livre qui permettrait au lecteur de se repérer parmi tous ces lieux.

C'est néanmoins une petite collection bien sympathique, et un livre très instructif.
Si vous êtes fan de Dumas ou d'un des auteurs de la collection, cela pourrait vous plaire.




tous les livres sur Babelio.com



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