mercredi 23 janvier 2013

De briques et de sang de Hautière & François


Une petite bande dessinée du mercredi, ça vous dit ?
J’en ai quelques unes en réserve et je me suis dit que j’allais vous en parler, même succinctement, même dans un billet assez court, histoire de ne pas les oublier et de (peut-être) vous donner envie d’aller les découvrir.

Les billets trop courts me laissent parfois un peu sur ma faim, mais pas de billet du tout me frustre encore davantage alors allons-y pour cette nouvelle version de billets BD.

Et je commence avec ce livre un peu noir, sombre mais pas inintéressant.

Un meurtre a eu lieu au Familistère de Guise.
Ce lieu emblématique d’une organisation sociale non hiérarchisée est pourtant réputé pour la paix social qui y règne.
Dans cette ambiance si particulière où la discussion doit primer sur la violence, comment un assassinat a-t-il put se produire ?
Évidemment, les habitants songent plutôt à un rodeur, mais quand un second meurtre survient, il faut se rendre à l’évidence.
Il y a un assassin au Familistère !

Je dois d’abord confesser une fascination personnelle pour ce lieu tellement avant-gardiste et si moderne pour l’époque.
Le familistère témoignait d’une confiance en la nature humaine de la part de son concepteur qui me semble excessive mais vraiment belle (d’ailleurs, l’expérience n’a pas su perdurer).
J’avais donc repéré cette BD depuis longtemps et j’ai été ravie de la trouver dans ma bibliothèque, car elle me semblait assez atypique et originale.

Comme vous pouvez le voir sur les quelques images qui sont dans ce billet, l’atmosphère est très sombre.
Les tonalités sont toujours sépia ou bleue nuit, les aplats de noir sont nombreux et bien qu’il ne fasse pas toujours nuit, le lecteur se trouve enfermé dans un environnement obscur.
C’est très bien fait et assez esthétique, de même que le trait du dessinateur qui s’attache à rendre un peu de ce lieu si étonnant.

Néanmoins pourquoi tant d’obscurité ?
C’est peut-être le caractère industriel du lieu qui est mis en valeur ainsi.
On a souvent l’impression que les usines étaient forcément entourées de lieux noircis, que chacun devait être malheureux d’y travailler et que l’atmosphère ne pouvait pas y être gaie.
Ou le climat de suspicion lié au meurtre se doit d’être accompagné de cette ambiance.
Soit, mais le familistère n’est pas réputé pour avoir été un lieu triste ou obscur.
Cela ne correspond donc pas à cette atmosphère.
D’ailleurs, j’ai trouvé qu’il n’y avait pas assez d’information sur ce lieu, sur la vie que les habitants y mènent.
L’histoire est un peu accessoire, le coupable n’est pas identifiable par le lecteur et le familistère semble être un décor pas vraiment investi.

C’est dommage. Cela aurait pu faire un très beau livre pour le découvrir.
Mais ne fuyez pas ! C'est une BD qui se lit aussi très bien et qui permet de connaître un pan de cette histoire si particulière qu'est celle du familistère ;)


Je reprends ma participation à la BD du mercredi de MangJ















mardi 22 janvier 2013

Adieu 2012... Bonjour 2013


Je suis un peu en retard pour ce bilan, mais après tout, si l'on peut souhaiter la bonne année toute le mois de janvier, on doit pouvoir faire le bilan de l'année précédente tout le mois également, non ?
Et puis cela me plait de savoir combien de livres j'ai lu pendant une année.

En 2012, donc, j'ai dévoré 49 romans et 10 bandes dessinées et mangas. 

C'est moins que l'an dernier, signe sans doute d'une année emplie de tâches professionnelles diverses et de ma première année complète à temps plein.
J'ai aussi lu moins de livres marquants, même s'il y a eu quelques réussites.




Si je devais retenir les meilleures lectures, je noterais :


ça ne fait pas beaucoup et c'est bien dommage.

Pour 2013, je vais essayer de faire mieux.
On verra, mais je pense revenir aux classiques, m'éloigner des partenariats et reprendre le siphonage de ma PAL.

Pour le moment, en ce début de mois de janvier, j'essaie de terminer les trois livres en cours, et d'écrire tous les billets à l'abandon depuis trop longtemps.
Ce sera déjà pas mal.

Et pour aérer un peu le blog, je fais du ménage, du rangement et je prépare une petite bannière pour les prochains jours (si mon PC veut bien se stabiliser). 



dimanche 20 janvier 2013

Me revoilà !

Noi Bai airport- Hanoi (l'ennui mortel pendant 9h)
Après plus d'un mois d'abandon de ma maison, j'ai réintégré mes pénates (glaciales d'ailleurs) jeudi dernier, juste avant que les pistes de Roissy ne soient à moitié fermées.

Et là, je vois déjà certains d'entre vous me dire "mais pourquoi rentrer alors qu'il faisait 35° ?"
Eh bien je vous réponds tout net : je m'ennuyais de mon lit, de ma maison, de mon ordinateur (oui, je sais, ce n'est pas bien, mais j'aime ma pomme), de mon train train quotidien !
J'en avais marre de vivre à l'hôtel, d'entendre les voisins claquer les portes, de manger épicé, de boire du mauvais thé, je ne savais plus quoi choisir au resto, je voulais du fromage, du saucisson, des yaourts !
Et surtout, surtout, je n'avais PLUS RIEN A LIRE !

Floating market - Bangkok
Evidemment, je ne me doutais tout de même pas qu'il allait faire aussi froid, et les vacances, c'était très bien quand même ce petit périple laotien.
Mais je vous en reparlerai...

En attendant, la vie a continué par ici, et j'ai pu lire vos commentaires avec grand plaisir chaque fois que j'ai croisé une borne wifi, sans pouvoir vous répondre malheureusement.
J'ai souvent essayé, mais blogger ne semble pas trop apprécier les tablettes. Il faudra que je tire ça au clair.

Quant à ces vacances, si je les résume en quelques chiffres, cela donne ce petit bilan :
  • 39 jours de vacances
  • 6 livres lus
  • 1 livre gratuit sur la méditation de plus dans ma PAL
  • 4 livres échangés chez les bookshops
  • 2926 actualités chez Hellocoton
  • 1790 nouveaux billets dans mon reader
  • 5 kilos perdus (qui seront vite repris)
  • 24 kilos de bagages
  • Shrimp fried rice le long du Mekong
  • 4° dans ma maison quand j'y suis rentrée
Je retiens évidemment ce chiffre incroyable de 6 LIVRES LUS car je n'ai jamais lu autant pendant un mois de vacances.
D'ailleurs, j'étais partie avec 4 livres, en laissant finalement un ici, et je l'ai bien regretté quand j'ai vu arriver la fin de mon stock dès la troisième semaine !
Heureusement, nous étions à Luang Prabang où les Bookshops sont légions et j'ai pu échanger.
Mais mon stock est à nouveau arrivé à un seuil critique une semaine plus tard et là, le libraire francophone de Vientiane est venu à mon secours, avant d'avoir recours au bouquiniste de Bangkok à la fin du séjour.

Verdict : n'hésitez surtout pas à revendre / échanger / déposer vos livres en cours de voyage.
Cela servira toujours à un lecteur imprévoyant comme moi ^-^


Mon hamac adoré - Don Kone/Mekong

lundi 14 janvier 2013

C'est lundi à Bangkok...


Hier, si tout s'est passé comme prévu et que la fin du monde nous a épargné (ça, ça fait un peu revival 2012), nous sommes rentrés à Bangkok.

Je dis toujours "rentrer", parce que j'y suis un peu chez moi, avec mes habitudes, mes boutiques, ma chambre d'hôtel et même mes librairies au cas où je n'aurais plus rien à lire !
C'est aussi l'étape préalable avant que je retrouve vraiment mon chez moi, mais ça, ce sera pour dans quelques jours.

En attendant, l'heure de la sieste est souvent consacré à un bon bouquin et en cette fin de voyage, il y a de grandes chances pour que je lise le troisième volet des aventures de l'inspecteur Chen !

Et si je l'ai déjà dévoré, je lis Le Maitre de thé.




A bientôt en direct ! 



Je rentre dans quelques jours alors n'hésitez pas à laisser des commentaires ^-^


vendredi 11 janvier 2013

… une liseuse, un ereader, un livre électronique !

Avant-hier, je vous avouais mon addiction récente.

J’ai donc cédé à la tentation et j’ai acheté une Sony PRS-650 sans wifi. 

J’ai eu la chance de pouvoir disposer d’une tablette pc et d’une liseuse en même temps.
Du coup, je peux répondre catégoriquement à la première question posée hier : une tablette et une liseuse ce n’est pas la même chose !
Honnêtement, moi qui n’ai pas vraiment de fatigue oculaire sur l’écran de mon ordinateur, je fatigue très vite quand je lis sur la tablette le soir.
La tablette est aussi plus lourde que la liseuse (et la mienne est une 8.9 qui est plus petite qu’un ipad).

Ensuite, pour le wifi, cela me manque parfois. J’aimerais bien, quand je suis au Starbuck à coté de la gare, pouvoir télécharger un bouquin en vitesse. Je le fais sur mon ordinateur, mais il faut ensuite que je me promène avec mon câble ET mon ordi. Pas pratique.
Par contre, à l’inverse, je ne peux pas vous dire si cela est facile de télécharger des livres. En passant par l’ordinateur et par Calibre, c’est très simple.

Pour les marques, Sony a l’air d’être la plus fiable. Mais en fonction des options qui vous plaisent, vous choisirez peut-être autre chose.
La taille de l’écran est aussi suffisante, elle ressemble à un livre de poche. C’est donc parfait, et on a ainsi l’impression de tourner vite les pages ^-^.
Pour les équipements, j’ai le lecteur de carte SD et le lecteur MP3 que je n’utilise pas vraiment. La mémoire interne est suffisante, et j’ai toujours mon ipod avec moi. Par contre, l’écran tactile me paraît indispensable.
Comme il y a un stylet, je l’utilise et quand j’ai besoin de prendre des notes (ce que je fais souvent), je le sort sans hésiter.

Passons maintenant aux sujets qui fâchent.

Je n’ai pas fait le calcul exact, mais j’ai reçu 4 services presses en epub que je n’aurais pas eu sans ma liseuse. Elle est donc déjà à moitié rentabilisée.
J’ai aussi téléchargé un type d’ouvrage bien particulier dont je suis fan absolue et que l’on trouve difficilement : les romans feuilletons populaires du 19e siècle.
Vu le nombre dont je dispose déjà (et il y en a plein d’autres sur Feedbooks, dont la Porteuse de pain !! J’adore !), je pense que ma liseuse est quasiment rentabilisée au bout de deux mois, mais comme vous le voyez, cela correspond à des besoins très précis.

Concernant l’aspect économique et écologique, j’ai fait quelques recherches sur Internet, et il se trouve que les utilisateurs de liseuses sont le plus souvent de grands lecteurs. Ce changement de forme n’a donc pas vraiment d’impact, d’autant plus que nous achetons des ouvrages chez de nouveaux éditeurs, comme Feedbooks ou Numeriklivre, ce qui finance une autre économie du livre.
En revanche, j’ai bien conscience que le fond rentable des éditeurs papiers fonctionne sur les classiques, ceux justement que nous pouvons télécharger gratuitement.
J’essaie donc de ne pas en abuser.

Pour conclure tout cela, je vais faire simple.
Delphine a dû se séparer momentanément de sa liseuse, ce qui m’a incité à me poser la question de mon propre usage.
Et là, je vous le dit franchement, si ma liseuse me lâchait, j’en achèterais bien vite une autre !
Cela allège considérablement mon cartable chaque jour, je dispose de nombreux livres et je ne me préoccupe plus de leur format ou de leur poids. En plus, quand j’en ai terminé un, j’en ai plein d’autres qui m’attendent.
Le seul inconvénient, c’est le métro parisien où il me paraît plus facile de sortir un livre (à l’inverse du bus bizarrement), mais je ne le prends quasiment jamais.

Alors pourquoi se priver ?






Mon périple au Laos se poursuit, et je suis sans doute du côté de Champasak en ce moment. 
Je vous fais des bises et je vous lis dès qu'une connexion Internet (stable) se présente. N'hésitez donc pas à discuter dans les commentaires. 


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