Je lis peu de romans « feel good » ou de livres de développement personnel mais de temps en temps, il y a un livre qui arrive au bon moment.
C’est le cas d’ « Hiverner », que j’ai découvert au mois de décembre, au moment où le froid s’est installé.
C’est le cas d’ « Hiverner », que j’ai découvert au mois de décembre, au moment où le froid s’est installé.
Katherine May a dû affronter un burn out, puis son mari est tombé gravement malade, et elle a elle-même dû s’occuper de son corps pour se soigner.
Elle raconte dans ces pages comment elle s’est repliée sur elle-même pendant tout un hiver, hivernant à la fois socialement et physiquement.
Cette période difficile a ainsi fait suite à une lente remontée vers la vie…
J’ai commencé ce livre en ayant un gros doute.
Allais-je aimé ? Était-ce le bon moment pour le lire ?
Le développement personnel, ça va 5 minutes, et si, en plus, il s’agit de parler de périodes tristes, pas faciles à passer, cela m’enthousiasmait assez peu au moment où j’ai envisagé de l’écouter.
Mais bon, un livre qui s’intitule Hiverner est sans doute plutôt fait pour être lu l’hiver (en vrai, pas seulement mais j’y reviendrai).
Et effectivement, ce livre est parfait pour l’hiver car l’autrice y décrit un hiver de sa vie en nommant ses chapitres du nom des mois de l’année.
Elle raconte comment elle a repris le contrôle de sa vie, de son corps, en abandonnant sa vie, en hivernant.
Les évènements qui ont donné l’impulsion pour écrire ce livre sont simplement évoqués au début du récit, ce qui permet de se concentrer sur la reconstruction et de ne pas tomber dans le tragique, comme on aurait pu le penser.
Elle alterne les récits de souvenirs, les actions qu’elle a mis en place, et les commentaires pour expliquer comment cela lui a permis de mieux vivre.
Elle décrit ainsi le processus qui lui a permis d’hiberner, pourquoi c’est indispensable à l’être humain et montre que nous le faisons naturellement.
Et on ne peut s’empêcher de regarder sa propre vie en cherchant ces périodes où, effectivement, nous nous retirons plus ou moins de la marche du monde.
J’ai beaucoup aimé les deux premières parties de ce livre car elles ont résonné en moi à un moment où j’avais moi-même besoin de me replier sur moi-même et d’en profiter.
C’était vraiment très agréable d’entendre une confirmation de ce que je ressentais et j’y ai trouvé plusieurs synchronicités (elle faisait de l’alto, instrument assez rare que pratique ma fille par exemple).
L’autrice a également le même travail que moi et je me suis beaucoup retrouvée dans ses propos.
Ce livre a aussi un avantage très intéressant.
Vous pouvez le lire d’une traite ou en suivant les mois qui sont indiqués.
Vous pourrez ainsi suivre le fil de la progression de l’autrice et le vivre vous-même, ou le découvrir en une fois et laisser poser ces mots jusqu’à ce qu’ils infusent en vous.
J’avoue, en revanche, m’être un peu lassée de la succession de digressions.
C’est intéressant, mais les liens entre le sujet et les digressions est parfois très ténu et cela m’a donné l’impression de suivre le fil d’une pensée vagabonde.
Il y a eu quelques passages où j’ai manqué de cohérence et il me fallait beaucoup d’attention pour comprendre s’il s’agissait d’un souvenir, ou d’une digression qui devait être interprétée comme une image signifiante.
Heureusement, avant la fin du livre, j’ai retrouvé le fil.
La version audio est lue par Marie Gamory.
Je trouve ce format parfait pour ce genre de livre car on a l’impression que l’autrice nous parle, qu’elle nous explique son propos.
La voix de la lectrice est comme une amie qui vous raconte ses errances vers la guérison pour vous inciter à suivre votre propre chemin.
C’est aussi un bon mode d’accès à ce texte destiné à des lectrices et lecteurs qui vont peut-être moyennement bien et qui pourront l’écouter avec moins d’effort qu’une lecture.
C’est donc un texte que je vous conseille si vous êtes dans une période de fatigue, ou si vous allez bien, mais êtes intéressé par un texte ouvrant la porte à un peu de repos, à une mise en retrait salutaire pour revenir plus fort ensuite.
Vous pouvez le lire d’une traite ou en suivant les mois qui sont indiqués.
Vous pourrez ainsi suivre le fil de la progression de l’autrice et le vivre vous-même, ou le découvrir en une fois et laisser poser ces mots jusqu’à ce qu’ils infusent en vous.
J’avoue, en revanche, m’être un peu lassée de la succession de digressions.
C’est intéressant, mais les liens entre le sujet et les digressions est parfois très ténu et cela m’a donné l’impression de suivre le fil d’une pensée vagabonde.
Il y a eu quelques passages où j’ai manqué de cohérence et il me fallait beaucoup d’attention pour comprendre s’il s’agissait d’un souvenir, ou d’une digression qui devait être interprétée comme une image signifiante.
Heureusement, avant la fin du livre, j’ai retrouvé le fil.
La version audio est lue par Marie Gamory.
Je trouve ce format parfait pour ce genre de livre car on a l’impression que l’autrice nous parle, qu’elle nous explique son propos.
La voix de la lectrice est comme une amie qui vous raconte ses errances vers la guérison pour vous inciter à suivre votre propre chemin.
C’est aussi un bon mode d’accès à ce texte destiné à des lectrices et lecteurs qui vont peut-être moyennement bien et qui pourront l’écouter avec moins d’effort qu’une lecture.
C’est donc un texte que je vous conseille si vous êtes dans une période de fatigue, ou si vous allez bien, mais êtes intéressé par un texte ouvrant la porte à un peu de repos, à une mise en retrait salutaire pour revenir plus fort ensuite.