Un rocher peut-il être le héros d’un roman ?
Il peut en tout cas en être le titre et laisser le lecteur dans le doute face à l’histoire qui est racontée.
Mais est-ce réellement le rocher qui est au centre de ce récit ?
Il peut en tout cas en être le titre et laisser le lecteur dans le doute face à l’histoire qui est racontée.
Mais est-ce réellement le rocher qui est au centre de ce récit ?
Dans ce mini bus, il fait chaud et il est bien difficile de tenir une petite fille de 3 ans.
Mais l’écrivaine se débrouille comme elle peut à coup de dessin animé sur sa tablette et de lait d’amande trouvé dans les petites supérettes sur la route.
Si le pèlerinage jusqu’au rocher blanc est plus facile qu’autrefois, la route est tout de même longue pour traverser le pays, et cela lui permet de revenir sur sa vie et ce qui l’a amené ici…
Quel étrange roman !
Je n’avais lu que le résumé de présentation et je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre.
Je me suis fiée au nom de l’auteur dont les précédents romans ont reçu des avis généralement positifs et j’étais curieuse de la découvrir par moi-même.
Mais l’écrivaine se débrouille comme elle peut à coup de dessin animé sur sa tablette et de lait d’amande trouvé dans les petites supérettes sur la route.
Si le pèlerinage jusqu’au rocher blanc est plus facile qu’autrefois, la route est tout de même longue pour traverser le pays, et cela lui permet de revenir sur sa vie et ce qui l’a amené ici…
Quel étrange roman !
Je n’avais lu que le résumé de présentation et je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre.
Je me suis fiée au nom de l’auteur dont les précédents romans ont reçu des avis généralement positifs et j’étais curieuse de la découvrir par moi-même.
La structure choisie est désormais classique.
Quatre récits s’entrecroisent pour raconter des moments de vie.
D’ordinaire, les récits finissent par se confondre, ou les personnages ont un point commun.
Ici, c’est le point commun qui est original car il s’agit d’un rocher, le « rocher blanc » qui s’érige dans une baie du Mexique.
Quatre récits s’entrecroisent pour raconter des moments de vie.
D’ordinaire, les récits finissent par se confondre, ou les personnages ont un point commun.
Ici, c’est le point commun qui est original car il s’agit d’un rocher, le « rocher blanc » qui s’érige dans une baie du Mexique.
Les personnages, eux, vivent à des époques différentes mais se rendent tous vers ce rocher.
Ce sont ces voyages qui sont racontés.
L’écrivaine traverse le pays en 2020 pour remercier le rocher, le chanteur fait le trajet à pied depuis son hôtel en 1969, la fille est sur un bateau et a été déportée vers les plantations en 1907, tandis que le lieutenant monte dans une barque en 1775 avec un autre lieutenant pour tenter de lui sauver la vie.
Le défaut de ces croisements réside parfois dans l’inégalité des récits, mais ici, cela fonctionne parfaitement.
Chaque récit a sa place et n’empiète pas sur les autres.
Évidement, on préfère un personnage ou un autre et il serait faux de dire que j’ai tout aimé.
Mais cela ne m’a pas semblé être un défaut du texte.
La narration est douce, le récit coule même s’il est parfois violent.
Le rocher préside à ces vies qui passent sans se préoccuper des vivants.
On voudrait savoir ce qu’il se passe ensuite, ce que deviennent les personnages mais au fond, on le devine et le texte comporte des informations qui permettent de le deviner.
La lecture audio est chorale pour correspondre à chacun des récits.
Ce sont ces voyages qui sont racontés.
L’écrivaine traverse le pays en 2020 pour remercier le rocher, le chanteur fait le trajet à pied depuis son hôtel en 1969, la fille est sur un bateau et a été déportée vers les plantations en 1907, tandis que le lieutenant monte dans une barque en 1775 avec un autre lieutenant pour tenter de lui sauver la vie.
Le défaut de ces croisements réside parfois dans l’inégalité des récits, mais ici, cela fonctionne parfaitement.
Chaque récit a sa place et n’empiète pas sur les autres.
Évidement, on préfère un personnage ou un autre et il serait faux de dire que j’ai tout aimé.
Mais cela ne m’a pas semblé être un défaut du texte.
La narration est douce, le récit coule même s’il est parfois violent.
Le rocher préside à ces vies qui passent sans se préoccuper des vivants.
On voudrait savoir ce qu’il se passe ensuite, ce que deviennent les personnages mais au fond, on le devine et le texte comporte des informations qui permettent de le deviner.
La lecture audio est chorale pour correspondre à chacun des récits.
Pierre Lognay, Maxime Van Santfoort, Célia Torrens et Mélissa Windal alternent pour raconter les 4 histoires.
Chaque voix correspond bien à ce qu'elle raconte et permet de mieux cerner le caractère des personnages.
Cela participe aussi à cette douceur, à ce calme dans la tempête.
Chaque personnage se débat avec sa vie, contre un ennemi extérieur et contre lui-même.
Les lecteurs et lectrices ont su rendre ces récits multiples avec leurs doutes et leurs failles.
C’est très agréable à écouter.
C’est donc une jolie découverte et je lirai sûrement le roman précédent d’Anna Hope.
En attendant, je vous conseille celui-ci sans hésiter.
Chaque personnage se débat avec sa vie, contre un ennemi extérieur et contre lui-même.
Les lecteurs et lectrices ont su rendre ces récits multiples avec leurs doutes et leurs failles.
C’est très agréable à écouter.
C’est donc une jolie découverte et je lirai sûrement le roman précédent d’Anna Hope.
En attendant, je vous conseille celui-ci sans hésiter.