mardi 11 août 2020

L'homme qui savait la langue des serpents de Andrus Kivirähk 🎧📘 [Prix Audiolib]

Connaissez-vous la littérature estonienne ? 

J'avoue ma méconnaissance complète avant de lire ce roman et je pense que c'est le premier que je lisais ayant cette origine géographique ! 

Et L'homme qui savait la langue des serpents n'est pas exactement le genre de roman que j'aurais choisi spontanément à la librairie. 



Leemet connait la langue des serpents. A la mort de son père, sa mère est retournée dans la forêt pour élever son fils dans la tradition et Leemet a pu apprendre la langue des serpents avec son oncle. Mais la forêt se dépeuple et petit à petit, les maisons se vident et voient leurs habitants partir pour le village. Les esprits des bois n'ont plus personne pour les prier et Leemet peut passer des journées entières avec ses amis les serpents sans voir personne... 

Ce roman est vraiment étonnant. 

Le sujet est original et peut surprendre au premier abord et quand je l'ai vu dans la sélection du Prix Audiolib, j'ai mis le livre de côté en me demandant ce qu'il faisait là. Mais comme souvent dans ce prix, j'ai été très agréablement surprise ! 

Le récit se déroule à une période indéterminée que l'on devine se situant dans le haut Moyen Âge. Les habitants du village sont récemment christianisés et des chevaliers étrangers colonisent la région. L'auteur se sert de cette période historique pour proposer un conte allégorique qui exprime le désarroi d'une partie des habitants de la forêt face aux racines qui disparaissent, face à ce que l'on peut nommer "barbarie" bien que cela soit plus vivable que la "civilisation" et la "modernité". 

Leemet est l'ancien monde qui se fracasse au nouveau avec lucidité. Il dénonce avec un humour parfois grinçant les travers de cette société de l'asservissement au nom de la modernité, de la dépendance aux objets, l'oubli de soi et de son individualité au profit d'un conformisme qui rend esclave. Il est aussi dans une position difficile, entre fidélité aux anciens et volonté de rompre avec l'ancien monde pour construire le sien. Tout ceci résonne forcément beaucoup avec l'actualité de l'Estonie et plus largement avec l'évolution de la société contemporaine. 

L'écriture d'Andrus Kivirähk est fluide, vivante, on se prend d'affection pour les personnages que l'on a l'impression de bien connaître. Et les descriptions de la forêt donnent vraiment envie d'aller prendre un bol de verdure. 

La version audio est lu par Emmanuel Deconinck et on ne peut que se laisser emporter par son timbre chaud qui est si facile à suivre. Les différents personnages sont faciles à reconnaitre et l'histoire coule toute seule ! 

Quant à moi, je ne regarderai plus jamais les serpents de la même façon ! 








dimanche 9 août 2020

Juillet des petites fins



Fin d'année, fin de maternelle, fin de cycle / Petit cadeau pour maitresse peu présente et surtout pour deuxième maitresse et atsem / Petit anniversaire de grandes copines / Dire au revoir et se tourner vers le CP / Mal au dos, encore, mal aux dents, toujours / Le dernier Zoom enfin / La première "vraie" liste de fourniture / Maman solo dans le rayon (et j'ai bien fait...) / LE cahier travaux pratiques 17-22 grds carreaux introuvable !! / Le plastique pour couvrir les livres oublié / Maman elle a pris des feutres qui sentent bon !!! / Nouveau kiné trop bavard / Piscine fermée tout l'été / La plage le weekend du 14 juillet... mauvaise idée / Paris pour la première fois / Le train pour la première fois / Le métro pour la première fois / Et tu sais, maman, dans son bureau, elle a des bonbons ! / Visite du Quai Branly / Celle qui parlait avec tout le monde dans le bus / Le rdv tant attendu / L'enfant trop gâtée toute la journée / Train en retard, tu ne m'avais pas manqué / Le mc Do du retour / La journée parfaite ! / Le dentiste, enfin / 5h en ville avec mon petit / Celui qui était sage comme une image / Beau cartable / Belle trousse / Belle boite à bon point / Jolies étiquettes dont on s'occupera un peu avant la rentrée pour se mettre dans le bain / Un petit Agatha Raisin pour la gourmandise / Fatiguée, énervée, même en vacances / Nuages, 18°, pluie, nuages, 14°, éclaircie, crachin, averse, 20° puis... 14° ! / Wifi disparu, wifi revenu avec changement de nom et de mot de passe mais pas par nous, wifi intermittent... / 3 tout petits billets en juillet / Mini Lego avec ma mini moi / Finir des petits bidules / Se défouler dans le jardin / La fin du mois à 100 lieues du début...
















lundi 20 juillet 2020

L'archipel des larmes de Camilla Grebe

Les polars du Nord de l'Europe, cette valeur sûre ! 
Je ne connaissais pas cette auteure mais elle a apparemment reçu plusieurs prix. 
Ce n'est néanmoins pas ce qui m'a tenté mais plutôt cette histoire de femmes qui est au coeur de l'intrigue. 





A Stockholm, en 1944, l'assassin des bas-fonds tue une femme et s'attaque à une policière venue enquêter. 
Dans les années 1970, il refait surface et recommence, puis dans les années 80, on le retrouve encore. 
Ce n'est que plus tard, alors qu'une de ses victimes est retrouvée par hasard, que les indices commencent enfin à parler. 
Qui était Elsie, sa deuxième victime ? Et quelle lien avait-elle avec la policière qui enquêtait dans les années 1970 ? 
L'assassin se dérobe, se cache, fait peur, mais jamais la police ne s'approche... 
Pour une fois, je n'avais rien vu, rien deviné avant les toutes dernières lignes du récit ! 
Camilla Grebe mène son intrigue avec brio, sans temps mort malgré la longueur du livre. 
Elle enchaineles époques en faisant de larges ellipses, et se sert du passage des saisons pour montrer le temps qui passe. 
Elle en profite pour décrire Stockholm sous la pluie, sous la neige ou le soleil et on a forcément envie d'aller voir nous même. 
Elle change de personnage en leur donnant chaque fois une vraie épaisseur psychologique. 
On a l'impression d'avoir rencontré toutes ces femmes (ce qui rend leurs disparitions chaque fois plus touchante). 

Elle en profite pour aborder des thèmes qui permettent de mieux comprendre la société suédoise et son évolution. 
La place de la femme, le lien à la maternité, le congé paternité, les relations homme-femme au travail sont au coeur du récit et permettent d'aller au delà du simple récit policier. 
L'auteure fait une petite critique sous-jacente de ces hommes qui ne veulent pas voir les femmes travailler et affirme la nécessité que toute la société veille sur l'équilibre des relations. 

La version audio est agréable, la voix de la comédienne est modulée en fonction des personnages et on suit parfaitement. 

Si vous avez envie d'une petite (enfin plutôt longue) enquête psychologique, ça pourrait bien vous plaire... 

vendredi 10 juillet 2020

Juin à vive allure


Bye bye mai, on ne te regrettera pas / Petite virée à la ville seule pendant 5 heures ! / Craquage en librairie / Gros rhume (après être allée chez le médecin...) / Réunion zoom oubliée mais sieste réparatrice effectuée / Radio complète pour enfant sage / Emplois du temps, maquette, brochure, modalités de contrôle des connaissances, contrôle continu... puis hybridation, emplois du temps annulés, brochure à compléter, contrôle à modifier... prévenir, prévoir, adapter... / La mercière qui me trouvait trop exigeante (elle n'avait pas la couleur souhaitée...) / Boulot - Dodo - plus de métro / Trop de zoom nuit à la santé mentale / Fleur de lotus complète / Petit lapin de demoiselle brodé tout en douceur / Encore un drive à la librairie / Faire couper les petits cheveux de mon petit monsieur / Jolies lectures Holmésiennes du mois anglais / Crochet détente très tard le soir / Vous pleurez aussi à la fin de chaque épisode de This is us ? / Retrouver les cheveux courts pour maman aussi / Le soleil et la pluie / Yoga du jardin et salutations à la lune / L'école... que pour 8 jours... mais 8 jours qui feront du bien / Potager arrosé naturellement = temps gagné ! ☔ / Retrouver Agatha R. plutôt qu'Agatha C. pour le mois anglais / Petites tomates en approche / La première salade du jardin pour cette année / Carottes, radis, patates... / Zorro perd du terrain, Pat Patrouille l'a détrôné, Balthazar garde sa place / Achat de jouets sur Vinted plutôt que sur Amazon (je m'épate moi-même) / Celle qui avait appris son livre par coeur à force de le lire toute seule / Zoom toulousain plutôt qu'escapade toulousaine / Préparer des choses pour les petites demoiselles qui vont naitre bientôt dont une déjà là / Maitresse absente une journée -_- / Celui qui fait des phrases complètes, qui dénombre jusqu'à 3 et compte jusqu'à 8 (maman fière comme un paon 😂quand tata l'a constaté) / Dernière invitation pour un anniversaire pour la maternelle / Deux jours de canicule / Jeux d'eau dans le jardin / Les Playmobils ne flottent toujours pas / Acheter un pantalon léger en urgence pour une demoiselle qui a beaucoup grandi / Celle qui me lit un livre le soir / Lumbago, j'en ai plein le dos / L'aiguille qui démange mais les petites choses à finir avant / Cette espionne royale si attachante / Gris gris, le ciel est gris souris / Le délai inespéré / Bye bye juin, tu n'étais pas reposant... 





































dimanche 5 juillet 2020

Sunday mood de grandes vacances presque déconfinées...

Youpi ! Ça y est ! L'école est finie ! 


Accident en pleine mer... et personne n'a son constat ! 


Bon, en vrai, c'est ironique msieurs dames ! 
Chez nous, l'école n'avait repris que depuis deux toutes petites semaines et j'avoue ne pas avoir eu assez de journées calmes et paisibles pour me replonger aussi rapidement dans les cris, les "maman" toutes les 5 minutes et les bouderies incessantes. 
Il me reste environ 10 jours de travail pour avoir fini ce qui était prévu et anticipé un peu sur la rentrée qui sera bien complexe à gérer cette année et j'ai vraiment du mal à avancer le soir quand j'ai passé ma journée avec deux enfants surexcités. 
Alors forcément, l'activité par ici s'en ressent, même si j'ai publié quelques petits billets pour participer au mois anglais. 






Il y a deux semaines, je me suis coincée le dos, illustrant à merveille l'expression "j'en ai plein le dos". 
Mon ostéo a fait des merveilles mais il me reste un jambe récalcitrante que je tente de calmer en marchant. 
1h30 dans les champs avec les enfants aujourd'hui ! 
Espérons au moins qu'ils dorment tôt !
Mon ostéopathe m'a aussi conseillé une cure de magnésium pour éviter de me transformer en furie hurlante. 
Je teste et on verra bien. 
Il faut dire que les cris suraigus de mon fils qui pince et mord également me mettent hors de moi (oui, c'est un enfant absolument adorable... en photo). 

Mais je crois que c'est surtout la fin de l'année qui m'a vraiment chamboulé. 
L'adieu à l'école maternelle, l'adieu à mes étudiants de 5e année sans les revoir, le petit deuil de la rentrée normale, la fatigue, le temps gris... 
Bon, espérons que cela passe dans les prochains jours (magnésium, je te fais une confiance aveugle !). 

En attendant que le vent tourne, je lis et ça, c'est déjà une bonne nouvelle !! 

Je vous envoie des bises de loin, 
Bonne semaine !!! 







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