mercredi 21 novembre 2018

L'adoption de Arno Monin et Zidrou

Depuis la rentrée, j'ai lu quelques jolies bandes dessinées.
J'en profite donc pour retrouver la BD du mercredi avec une petite série en deux tomes.
J'aime bien les séries courtes parce que j'oublie de lire les derniers tomes quand elles sont plus longues. 
J'ai attendu que les deux tomes soient sortis et quand ils sont apparus sur les rayonnages de ma bibliothèque, je les ai empruntés ! 

Gabriel doit se faire à l'idée que son fils a adopté une petite fille péruvienne. 
Ce n'est pas simple, surtout qu'il a déjà du mal à digérer que sa boucherie ne soit pas restée dans la famille. 
Il garde pourtant souvent Qinaya et leur relation évolue doucement. 
Mais la vie n'est jamais simple et réserve de biens mauvaises surprises...

Je savais que le premier tome finissait mal pour l'avoir lu sur un blog, et dès le début, le lecteur est prévenu. 
Ce n'est pas un conte de fée. 
Il n'est pas question de faire l'apologie de l'adoption internationale et de proposer un feel good book en bande dessinée. 
Il s'agit plutôt de susciter un questionnement sur ce qui fait qu'on s'attache aux gens, sur les rapports familiaux, sur l'acceptation des choix de ses enfants et la compréhension des mauvais choix des autres. 
L'histoire est prévisible, mais ne tombe pas dans la facilité et j'ai trouvé cela vraiment intéressant. 

Le dessin est assez classique mais avec de jolies couleurs et des paysages qui dépaysent. 
C'est doux, comme l'histoire qui est raconté et Qinaya est adorable avec de petites expressions trognonnes.

Une BD que je vous conseille donc sans hésiter ! 











dimanche 18 novembre 2018

Sunday mood organisationnel 🎒✈️🏕

Vous connaissez le concept des vacances à l'arrache ?
Sinon je viens de l'inventer 😆. 
On avait prévu de partir en Andalousie en avion pour nos premières vacances à quatre à Noël. 
Un petit séjour tranquille de deux semaines entre Séville et Grenade dans des petits apparts sympa. 




Et puis on a traîné, et puis il n'y avait plus d'avion à des prix raisonnables, et puis et puis... 
Résultat, on va descendre en voiture en sachant que nos enfants ne supportent pas plus d'une heure de route, on n'a trouvé que des chambres chez l'habitant à Grenade, on ne sera pas à Séville un lundi, jour où tout est gratuit, et l'Alhambra est complet, on devra se contenter des jardins. 
MAIS on passe le jour de l'an à Madrid, on devrait aller à la mer pendant le séjour à Séville, l'Alcazar, lui, est libre, et on a trouvé de jolis apparts partout ailleurs ! 
Pour de premières vacances à 4, c'est quand même pas mal et sinon on improvisera 😊




Si vous avez des suggestions de roman policier ou de bande dessinée qui se passe en Andalousie ou à Madrid, n'hésitez pas à partager. 
J'adore lire un bouquin qui se passe là où je suis en vacances (même si je ne me fais pas d'illusion sur mon temps de lecture).
Et en attendant les vacances, j'ai de quoi m'occuper : des copies à corriger, la maison dont le désencombrement se poursuit lentement mais sûrement pour pouvoir commencer l'année à venir sereinement, plein de billets de lecture à terminer et publier, des cadeaux à crocheter pour Noël. 
Pas sûre d'arriver au bout de tout, mais je vais quand même essayer de publier un peu plus par ici. 
Il y a d'ailleurs eu un billet par ici cette semaine. 
J'ai aussi lu l'Adoption (très attendrissant), la Daronne (c'est très drôle) et j'ai fini Le nouveau nom, le tome 2 de l'Amie prodigieuse. 
Je n'ai pas pu résister, j'ai déjà télécharger le tome 3 🙈





Allez, je vous laisse, j'ai une compote de coings et des crêpes qui m'attendent 😋

Bonne semaine !! 








mercredi 14 novembre 2018

Et si vous respiriez un peu mieux ? L'art de vivre Aïki de J.-P. Desbordes

Avez-vous déjà pensé à respirer ?
C'est un truc qui nous semble banal, auquel on ne pense quasiment jamais. 
pourtant l'auteur de ce livre nous propose de nous intéresser à l'air qui entre et sort de nos poumons et aux mouvements que cela implique.

Le Aïki est l'art du souffle. 
Comme un art martial, il sert justement d'appui à des arts martiaux qui nous sont plus habituels comme le,karaté ou le judo. 
C'est une discipline à la fois simple et complexe qui demande de lâcher prise et d'être attentif à soi-même. 

Jean-Philippe Desbordes nous invite donc à nous poser et à regarder ce qu'il se passe dans nos corps. 
Il raconte la prise de conscience de certains de ses élèves, comment il a lui-même progressé et indique l'effet produit sur chacun de ceux qui sont venus le solliciter. 
Il alterne ces récits avec des propositions d'exercices simples qui se complexifient petit à petit. 
Cela produit un effet particulier, et j'avoue avoir parfois été un peu perdue. 
Je ne savais plus si je lisais un récit ou un exercice. 
Mais bon, on finit par s'y faire et les récits de vie sont parfois des miroirs tendus au lecteur qui vont lui permettre une prise de conscience. 

C'est donc un livre qui peut vous aider à retrouver le chemin de votre souffle, à reprendre le contrôle de votre vie en prenant conscience de ce qu'il se passe à l'intérieur. 
Penser le souffle, c'est aussi penser la vie, comment elle circule en nous et comment l'améliorer au sens propre et figuré. 

Je dois néanmoins avouer que je ne sais pas trop comment conseiller ce livre. 
Si vous ne pratiquez pas le yoga, la méditation ou une activité de ce type, l'observation de votre respiration pourra vous paraître bizarre mais c'est sans doute à vous que s'adresse Jean-Philippe Desbordes.
Quand on en fait déjà, on sait observer son souffle, le calmer et le diriger. 
Du coup, beaucoup d'exercices m'ont paru répétitifs, je l'avoue. 

Mais si vous sentez que vous avez besoin d'être un peu guidé pour vous y mettre, cela peut être une lecture intéressante. 



Merci NetGalley 
et First Editions




dimanche 11 novembre 2018

Sunday mood commémoratif 🇫🇷🥁🙏



Ce matin, jour de commémoration, j'ai emmené ma fille au cinéma sans trop y penser.
Et puis en rentrant, on a croisé mes voisins âgés dont le monsieur est porte-drapeau à chaque commémoration.
Et puis je n'y ai plus pensé.
Et puis Enna a posté une photo sur son compte Instagram parce que son fils a participé aux célébrations.
Et puis en fin d'après-midi, alors que je regardais jouer mes enfants dans le jardin, j'ai soudain pensé qu'on avait quand même de la chance de vivre à notre époque.
On peut s'interroger un peu égoïstement sur l'intérêt de vacciner ou non nos enfants, l'école est gratuite, l'eau potable coule à foison du robinet, il y a à manger dans les supermarchés, on peut circuler et même voyager quasiment partout, on peut espérer vivre sans guerre puisque la menace de la bombe H est sensée nous protéger de toute agression.
Mon tout petit n'ira jamais faire son service militaire, il ne sera jamais sous la menace d'une conscription.
Et j'espère qu'ils n'auront jamais à courir sous des bombes ou à fuir face à un ennemi quel qu'il soit.
La menace n'est plus la même et depuis quelques années, elle est diffuse et peut surgir n'importe où, mais il faut bien avouer que cela n'a rien à voir.




Alors j'ai fait un gros câlin à mes enfants et j'ai envoyé une petite prière à je ne sais qui pour que cela continue, que notre seule menace soit climatique (ce qui est déjà pas mal quand même) et qu'ils n'aient jamais à se soucier de ration de survie et d'abri anti atomique.
On n'a souvent pas conscience de la chance que l'on a et il est bon, de temps en temps, de relativiser et de mesurer à quel point ce n'était pas mieux avant (et ce n'est pas toujours mieux ailleurs).
Cela remet les idées en place.




Sur cet humeur du dimanche faussement moralisatrice, je vais aller préparer ma soupe, le cartable de ma fille, fermer les volets, et profiter des miens...

Et je vous souhaite de pouvoir en faire autant...

Bonne semaine et des bises sur vos deux joues...






vendredi 9 novembre 2018

La somme de nos folies de Shih-Li Kow

Cette année, pour les matchs de la Rentrée littéraire de Rakuten, la liste de livres proposés ne m'inspirait pas, je l'avoue.
Nos marraines avaient pourtant bien fait les choses et les titres étaient très variés.
Je me suis quand même décidé pour trois titres, et j'ai obtenu le dernier de la liste.
Heureusement, c'était une belle surprise.

Dans la petite ville de Lubok Sayong, les crues sont fréquentes, mais celle-ci est particulièrement longue et chacun s'adapte et tente de patienter paisiblement jusqu'à la décrue. 
Auyong circule dans la ville et va voir ceux qu'il connait pour prendre des nouvelles... 

Il s'ensuit une chronique cocasse de la vie des habitants de cette ville et de leur capacité d'adaptation à la situation.
Beevi, qui devient vite le personnage le plus important de cette histoire, est une vieille dame qui a un poisson caractériel pour animal de compagnie, tandis que la jeune fille qu'elle recueille s'appelle Mary-Anne parce que les filles de l'orphelinat d'où elle vient s'appellent toutes Mary quelque chose.
Auyong, qui raconte en alternance avec Mary-Anne, est un vieux monsieur acariâtre mais avec un bon fond.
Les pérégrinations du vieil homme dans la ville inondée et le regard de l'enfant permettent de croquer la vie d'une petite ville tout en donnant une image de ce pays qui peut nous paraître si lointain.
Mêlant la modernité et la tradition, cette communauté n'est pas si éloignée de nos petites villes même si bien des usages s'en éloignent.

Et finalement, on se laisse porter par les mots de Shih-Li Kow qui raconte si bien.
On est happé par les récits multiples, par les portraits qu'elle nous offre et par les péripéties à la fois joyeuses et tragiques qui marquent ces personnages.
Le ton est gai, faussement léger pour évoquer des thèmes qui touchent forcément comme l'amitié, l'épanouissement personnel, la solidarité, l'acceptation de l'autre ou la religion.

C'est une jolie façon de découvrir la littérature malaisienne que je vous conseille sans hésiter !!






Merci Decitre et Rakuten
#Lasommedenosfolies #shihlikow #MRL18 #Rakuten




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