Voilà le dernier billet sur mes lectures pour le Prix Audiolib de cette année.
D'ordinaire, il y a un petit roman policier, mais cette année, il y en avait deux !
J'avoue que cela m'a bien plu parce que c'est un genre que j'affectionne particulièrement.
Un ours s'est aventuré bien trop près des maisons pour qu'on le laisse en paix.
Les chasseurs s'organisent pour le traquer.
Mais quand on le ramène mort pour l'examiner, on découvre qu'il a dévoré un homme récemment.
Quelques semaines plus tard, une femme est assassinée chez elle à Kiruna.
Mais cette femme est la fille de l'homme dévoré par l'ours.
La procureure Rebecka Martinsson fait le lien rapidement et même si un de ses collègues lui pique cette enquête, elle ne peut s'empêcher de chercher pourquoi quelqu'un tue les membres de cette famille les uns après les autres depuis 1914...
J'ai beaucoup aimé ce roman !
J'avais un peu de réserve en le commençant, j'avoue.
Les romans récompensés par des prix ne sont pas toujours si intéressants et le nombre exponentiel de romanciers suédois laisse présager qu'il y a du bon et du mauvais.
Je ne connaissais pas du tout Åsa Larsson, mais je me suis finalement laissée porter par ses mots, et j'ai bien fait.
Il y a d'abord ces personnages qu'elle construit et qui sont terriblement attachants.
Le petit Marcus qui n'a plus de famille, son aïeule, jeune institutrice étranglée dans sa salle de classe, et puis Rebecka un peu paumée qui maintient le cape coûte que coûte.
Ils ont une épaisseur, une profondeur psychologique.
Ce ne sont pas de simples personnages et on aimerait continuer à les côtoyer, demander de leurs nouvelles.
Le décor est aussi un personnage à lui seul.
La forêt, la neige, la ville en 1914 et aujourd'hui, tout ceci attire et emprisonne les personnages.
Une fois arrivés à Kiruna, ils ne peuvent plus en repartir.
Et d'ailleurs, on a l'impression que tout le village est convoqué dans cette histoire.
Depuis un siècle, les familles n'ont pas bougé, elles habitent toujours là et on retrouve les noms d'une époque à l'autre.
Je me suis parfois un peu perdue dans cette profusion de noms d'ailleurs, mais je ne pense pas avoir manqué grand chose.
Pour résumer, l'histoire de 1914 est passionnante, prenante, terriblement triste.
L'enquête actuelle l'est aussi, il n'y a pas de temps mort, on suit les évènements avec avidité, mais j'avoue une petite préférence pour le passé.
Odile Cohen qui lit la version audio modifie légèrement sa voix pour chaque histoire.
C'est parfois utile mais je m'y suis habitué et je ne l'ai plus vraiment entendu, ce qui ne m'a pas gêné.
On l'écoute avec plaisir et c'est une très jolie version !
Il neige beaucoup dans ce polar alors il sera sans doute parfait en hiver au coin du feu, mais pourquoi pas aussi sur la plage pour vous rafraichir un peu !!
D'ordinaire, il y a un petit roman policier, mais cette année, il y en avait deux !
J'avoue que cela m'a bien plu parce que c'est un genre que j'affectionne particulièrement.
Un ours s'est aventuré bien trop près des maisons pour qu'on le laisse en paix.
Les chasseurs s'organisent pour le traquer.
Mais quand on le ramène mort pour l'examiner, on découvre qu'il a dévoré un homme récemment.
Quelques semaines plus tard, une femme est assassinée chez elle à Kiruna.
Mais cette femme est la fille de l'homme dévoré par l'ours.
La procureure Rebecka Martinsson fait le lien rapidement et même si un de ses collègues lui pique cette enquête, elle ne peut s'empêcher de chercher pourquoi quelqu'un tue les membres de cette famille les uns après les autres depuis 1914...
J'ai beaucoup aimé ce roman !
J'avais un peu de réserve en le commençant, j'avoue.
Les romans récompensés par des prix ne sont pas toujours si intéressants et le nombre exponentiel de romanciers suédois laisse présager qu'il y a du bon et du mauvais.
Je ne connaissais pas du tout Åsa Larsson, mais je me suis finalement laissée porter par ses mots, et j'ai bien fait.
Il y a d'abord ces personnages qu'elle construit et qui sont terriblement attachants.
Le petit Marcus qui n'a plus de famille, son aïeule, jeune institutrice étranglée dans sa salle de classe, et puis Rebecka un peu paumée qui maintient le cape coûte que coûte.
Ils ont une épaisseur, une profondeur psychologique.
Ce ne sont pas de simples personnages et on aimerait continuer à les côtoyer, demander de leurs nouvelles.
Le décor est aussi un personnage à lui seul.
La forêt, la neige, la ville en 1914 et aujourd'hui, tout ceci attire et emprisonne les personnages.
Une fois arrivés à Kiruna, ils ne peuvent plus en repartir.
Et d'ailleurs, on a l'impression que tout le village est convoqué dans cette histoire.
Depuis un siècle, les familles n'ont pas bougé, elles habitent toujours là et on retrouve les noms d'une époque à l'autre.
Je me suis parfois un peu perdue dans cette profusion de noms d'ailleurs, mais je ne pense pas avoir manqué grand chose.
Pour résumer, l'histoire de 1914 est passionnante, prenante, terriblement triste.
L'enquête actuelle l'est aussi, il n'y a pas de temps mort, on suit les évènements avec avidité, mais j'avoue une petite préférence pour le passé.
Odile Cohen qui lit la version audio modifie légèrement sa voix pour chaque histoire.
C'est parfois utile mais je m'y suis habitué et je ne l'ai plus vraiment entendu, ce qui ne m'a pas gêné.
On l'écoute avec plaisir et c'est une très jolie version !
Il neige beaucoup dans ce polar alors il sera sans doute parfait en hiver au coin du feu, mais pourquoi pas aussi sur la plage pour vous rafraichir un peu !!