vendredi 23 mars 2018

Porto en quelques mots...

Un pasteis de nata par jour (au moins) 
Une toux persistante 
Deux bleus, une bosse 
Visiter tous les toboggans de Porto
Un ciel bleu, limpide tout le séjour, sans un nuage




Le décalage horaire d'une heure, c'est bizarre
Couchés tôt le 31 décembre, levés tôt le 1er janvier et découvrir Porto vide sous le soleil qui se lève
Monter des marches, descendre des marches
Monter des rues, descendre des rues, monter des rues, descendre des rues...
Sur le grand pont, j'ai eu envie de traverser et puis j'ai regardé mes pieds, j'ai vu le vide dans les trous du tablier et j'ai traversé à la vitesse de l'éclair
Mais il a fallut retraverser pour rentrer




La mer, c'est toujours beau
Les rochers, le sable, les petits, tout petits galets et les baigneurs du 1er janvier 
13 kilos sur le dos à Porto = 1kg sur le dos à Katmandou 
Ma fille a des plaisirs simples : prendre le bus pour aller à la mer 
On a attendu le tram, il n'est jamais venu 




Des azuléjos bleus, blancs, jaunes, verts, marrons, rouges...
Des églises, encore des églises, une dernière petite église
Des façades vides où il ne reste que la façade
Un joli marché 




Un appartement kitsch mais beau et surtout très bien situé 
Le souplex c'est pas pour nous, même si ça peut être sympa. 
Le take away dans les restos, c'est chouette ! 
Du pain sans sel 
Un peu de bacalao 
Des croissants tout sucrés 
Des souvenirs en chêne liége, des coqs, des magnets azulejos, des cartes postales en chêne Liège




Arriver enfin à ne plus dire gracias mais obrigado 
Je ne comprends vraiment rien dans ce pays ! Le portugais m'est totalement inconnu ! Je suis toute perdue
Faire peu de photos mais ouvrir grand les yeux
Le matin, il fait frisquet quand même 

Et garder ce voyage dans un petit coin pour les jours de moins bien...




mercredi 21 mars 2018

Portugal de Pedrosa

Voilà enfin mon billet sur cette BD ! 
Il y a plusieurs mois que je l'ai lu mais je ne me décidais pas à écrire un billet. 
Peut-être parce que j'aimerais retourner au Portugal et que cette lecture est liée à mon séjour là-bas l'an dernier. 
Je ne sais pas vraiment, mais j'en garde un souvenir très clair, ce qui est bon signe en général (de la Bd mais aussi du voyage 😉).

Simon n'a pas vraiment de motivation ces temps-ci. 
Auteur de BD, il gagne sa vie en animant un atelier dans une école, passe ses journées à attendre l'inspiration et exaspère sa compagne par sa mollesse et son manque de réaction face à la situation. 
Une invitation au Portugal pour parler de ses livres va le secouer et le faire sortir de cette petite déprime. 
Sa vie va aussi être toute chamboulée et au fil des pages, il va retrouver le souffle qui lui manquait... 

Je n'aime pas trop les récits de déprime d'habitude, mais ici, il s'agit plutôt du récit des retrouvailles de Simon avec lui-même, avec une part de lui-même qu'il avait enfoui très loin, avec son enfance et ses origines.
Comme on le sait, les racines sont importantes dans la vie, elles permettent d'être plus stable, plus sûr de soi, de pouvoir avancer.
Et c'est précisément ce qui va amener Simon à reconstruire sa vie.
En retrouvant le berceau de sa famille, il comprend qui il est et sort petit à petit de sa léthargie.
Cela ne se fait pas sans pots cassés mais c'est sans doute ainsi qu'on peut évoluer parfois.

L'album n'est toutefois pas trop idyllique et cette évolution ne se fait pas en quelques pages.
Les différentes parties permettent de voir le personnage changer, en découvrant petit à petit différentes parties de sa vie. 
Les premières pages racontent le basculement de la vie du personnage. 
Il n'est pas heureux, il ne sait pas vraiment pourquoi, il sent juste que ça ne va pas. 
Comme c'est souvent le cas dans la vraie vie, il faut un évènement spécial pour forcer les grands changements et c'est le cas ici. 
Et puis il y a l'épisode de la fête de famille, et le retour aux sources au Portugal.

Le dessin est assez original, tout comme le choix des couleurs.
Les pages sont souvent teintées d'une dominante jaune, rouge, verte, qui change en fonction de ce qui est raconté.
Le trait est vif, parfois stylisé, et si c'est un peu désappointant parfois, c'est très original et finalement très beau (comme sur la troisième planche que je vous mets en bas où les personnes qui passent dans la rue sont transparentes).

Comme le titre de la BD est Portugal, c'est quand même surtout pour ça que j'avais envie de le lire, notamment pendant mon séjour à Porto (même si l'histoire se passe plutôt à Lisbonne.
Et comme je m'y attendais, ce sont les pages qui portent sur ce pays qui m'ont plus davantage. 
On découvre les habitants, leur façon de se comporter avec un invité ou un étranger, quelques habitudes portugaises. 
Ce n'est pas anecdotique mais cela fait vraiment partie de l'évolution du personnage. 
Au fil des pages, il se trouve et finit par rentrer chez lui, mais apaisé et recentré. 

En bref, une BD que je vous conseille sans hésiter pour vous plonger dans une jolie histoire et un beau pays ! 




La BD de la semaine est chez Stephie aujourd'hui






lundi 19 mars 2018

Des livres pour... aller au Portugal !

En me promenant sur les blogs des copines, je suis tombée il y a quelques temps sur un billet de Moka Milla qui parlait de livres parfaits pour un voyage au Portugal. 
Et là, je me suis souvenue que j'en avais écrit un aussi mais que je n'avais jamais trouvé l'occasion de le publier. 
Et puis chez Cristie, il y a un challenge "Portugal". 
Pour relancer l'activité de ce petit blog, cela me paraissait pas mal d'en profiter pour vous parler de notre voyage de l'an dernier en discutant livres et BD. 

Vous allez donc avoir une petite semaine "spécial Portugal" avec trois billets sur le sujet. 

Décollage immédiat... 




Le Portugal, je ne connaissais pas du tout mais j'avais très envie d'y aller.
J'imaginais un peu de chaleur (on a eu beaucoup de soleil), beaucoup de pavés (surtout des marches), des churros (c'était bon) et des pasteis de nata (au moins un par jour), des églises (par dizaines), une gare (magnifique), une librairie (tout ce que j'aime mais trop de monde), de jolies journées (elles étaient superbes), de belles soirées (courtes, mais de belles matinées), un tramway (pris en photo mais en panne le jour où on a voulu le prendre), des côtes et des descentes (aïe mes cuisses), de beaux souvenirs (plein, ils sont magnifiques)...




Évidemment, je ne pouvais pas m'empêcher d'emporter dans ma valise quelques livres qui se déroulent à Porto, au Portugal ou d'auteurs portugais.
Je trouve ça toujours chouette de pouvoir lire en synchronisation avec le lieu où je suis.
Je garderai toujours, je crois, le souvenir de ma lecture de Compartiment pour dames dans un hôtel de Katmandou au fond de mon lit douillet tard dans la nuit.

Mais j'ai rencontré un problème de taille pour cette destination littéraire : je n'avais aucune connaissance sur les auteurs portugais !
J'ai donc fait un petit appel sur Facebook et j'ai regardé chez Babelio.
Voilà les résultats de mes pérégrinations.




Dans ma valise, il y avait trois livres (que je n'ai pas lu, j'ai préféré profiter de la ville !).
Une belle BD (lue depuis) Portugal de Pedrosa, un roman policier et un roman qui a l'air lui aussi d'un policier mais qui n'en est pas tout à fait un.
Ils sont restés en haut de ma PAL et je les lirai pour me replonger dans l'ambiance.

Mais j'ai découvert tellement d'autres livres que je me devais de partager avec vous.




Alors en premier lieu, bien sûr, il y a cette chère Linda !
Il me semble qu'on ne peut pas passer à côté quand on a plus de 35 ans !
Non, j'rigole ! Rassurez-vous 😁
Je vais plutôt vous parler de ces auteurs peu connus qui m'attirent beaucoup depuis que je les ai découverts.
Il y a d'abord Antonio Lobo antunes qui écrit apparemment magnifiquement mais ces textes me paraissent un peu compliqués pour moi en ce moment.
Il y a aussi Pessoa.
J'ai un peu honte parce que je le connaissais mais je n'y ai pas pensé.
Il y a plein de choses, plein de poésie, et ça a l'air vraiment beau.




Et puis il y a ces quelques romans que je garde pour plus tard, dont un qui m'obsède particulièrement.

Il y a d'abord La couverture du soldat.
C'est une histoire de fille sans père, qui grandit en fantasmant celui qu'elle ne connait pas mais dont elle garde les souvenirs précieusement.
Intrigant.

Il y a ensuite La Sybille.
Une femme forte dans le nord du Portugal reprend le domaine et règne sur sa propriété en maitresse femme.
Elle vieillit seule et se prend d'amitié pour un jeune garçon.
Féministe et instructif.

Il y a aussi 202, Champs Elysées.
Conseillé par Delphine, cette histoire d'un jeune homme captif de la technologie de la fin du 19e qui fuit pour vivre plus simplement me parait raisonner étrangement de nos jours.
Etonnant.

Et enfin, ce roman qui n'a plus l'air édité, Fanny Owen.
Celui-là, je sais qu'il va rejoindre ma bibliothèque.
Deux jeunes hommes aiment une jeune femme qui correspond avec un autre homme.
Elle épouse l'un de ses prétendants qui décide de ne jamais la toucher.
Elle en meurt de désespoir.
Evidemment, cela ne s'arrête pas là...


Tout ceci n'arrange pas ma PAL, vous vous en doutez.
Mais pour le moment, je n'ai pas cédé à la tentation au delà du raisonnable (néanmoins, si vous avez Fanny Owen ou le Queiroz, je prends !).

Mercredi, on sera encore au Portugal puisque je vous parlerai de Portugal  et vendredi, ce sera un petit billet sur Porto, pour vous donner des idées de vacances peut-être 😊.









lundi 12 mars 2018

Sunday mood overbooké

En ce moment, je me pose une grande question : comment je faisais avant d'avoir deux enfants ?
Depuis que je suis rentrée de la maternité, soit trois semaines, j'ai l'impression d'avoir vécu trois mois. 




Tous les jours, j'ai tellement de trucs sur ma liste de choses à faire que je ne souffle pas une seconde.
Il y a la vaisselle, les machines à laver (au moins une tous les jours !!!), s'occuper de ma grande, nourrir mon petit, les repas pour le reste de la famille, ranger ma maison, trier le linge, les placards où le bazar est un peu revenu en 8 mois d'abandon, réorganiser le salon, trier les jouets et les livres de bébé, faire les courses, passer à la pharmacie, sortir faire du toboggan, jouer à cache cache ou 123 soleil, me gaver de mon tout petit et l'admirer, câliner ma grande qui pâtit souvent de ma fatigue et de la nécessité de faire tout vite avant la prochaine tétée, ce bouton à recoudre depuis plusieurs semaines, le bébé qui doit être changé, les livres à ramener à la bibliothèque, les cadeaux d'anniversaire à choisir, faire un gateau au chocolat, jouer aux Sylvanian...
On est tout de même allé se promener aujourd'hui, volant un peu de temps pour ne penser à rien d'autre qu'à nous, et ça nous a fait un bien fou.  




Le blog passe un peu en dernier, je l'avoue (d'ailleurs, là, il est très tard).
Je suis beaucoup mieux organisée que pour ma fille. 
Mon petit garçon fait aussi des nuits pas trop hachées, ce qui donne un peu plus d'énergie. 
Mais je crois que je remplis trop mes journées.
Il va falloir que je ralentisse un peu sans doute. 




En attendant, je lis un petit Brunetti pas mal du tout, j'ai commencé le dernier Vargas en audio et ca me plait bien aussi et je lis un roman un peu sentimental qui se lit tout seul et est bien agréable. 
C'est réconfortant de lire tant de bons livres. 
Je pense finir Brunetti dans la semaine, les tétées permettent de lire, surtout avec la liseuse, plus facile à tenir qu'un livre avec une seule main. 
Par contre, je cherche encore un moyen de crocheter et tricoter en allaitant.




Et puis demain, c'est la rentrée ! 
Yes ! Quelques heures de tranquillité ! 

Allez, je vous laisse, je vais dormir trois heures avant le prochain réveil de mon petit bonhomme. 

Et bonne semaine !!! 





Publicités mensongères


Ah ! Rome ! Enfin !
Il y a tellement longtemps que je n’étais pas partie… enfin, qu’ « on » n’était pas partis…
Et ce soleil, c’est incroyable.
J’ai l’impression que je ne l’avais pas vu depuis des années dans mon Nord si gris.
Bien sûr, j’exagère, il y a du soleil de temps en temps, mais bon, ici, c’est quand même plus sympa.
Et puis ces rues, ces vieux immeubles, ces fontaines…
J’adore !

Tiens, je vais faire une photo pour les copines.
Evidemment, il ne veut pas me prendre en photo.
De toute façon, il n’a pas envie d’être là, ça se voit.
C’est facile pour lui, il voyage tout le temps pour son boulot.
Berlin, Palerme, Londres, et même Bordeaux ou Aix, c’est bien gentil de me ramener des gâteaux et des chocolats, de m’envoyer des cartes postales, mais moi aussi j’aimerais bien aller me promener plus souvent.
Le weekend, il est « fatigué », il veut « squatter le canapé ».
Il ne comprend pas pourquoi je ne veux pas « profiter de la maison en famille ».
Mais moi, la maison, je la vois toute la journée, tous les jours, j’ai envie de voir autre chose, de sortir, de voir du pays.

Quand je l’ai connu, il me parlait de ses voyages, de pays exotiques, de destinations lointaines.
Et j’y ai cru.
Moi qui rêvais d’expatriation, de changer d’air tous les deux ans, de vivre libre et légère, c’est plutôt raté !
De la publicité mensongère ! Voilà ce qu’il est !
C’est facile de faire rêver les jeunettes et de les laisser à la maison ensuite.

Bon, je la fais cette photo ?
Qu’est-ce que je vais écrire comme légende ?
« Rome éternelle »… trop bateau… « Gros kiffe du jour »… mouais, j’ai plus quinze ans…
« l’homme fait encore la tronche »… ça ne fait pas trop rêver !
Je vais faire simple, ce sera aussi bien.
« Devinez où je suis pour ce fabuleux weekend en amoureux ? »


Si je n’atteins pas les mille likes et les 100 commentaires avec ça, je ferme mon compte IG !



Je vous laisse décider de la morale de cette histoire... 


D'autres textes chez Leiloona... 





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