dimanche 25 février 2018

Sunday mood de la nouvelle vie

12 jours !
Voilà 12 jours que notre vie a changé.





Après une journée bien remplie mardi, je pensais passer une bonne nuit et aller vaillamment à mon rendez-vous de contrôle le lendemain. 
Je me demandais si je rentrerai chez moi, mais j'avais prévu un bouquin et mon tricot en cours pour le finir dans la voiture pendant le trajet. 
Et puis finalement, vers 1h30, ma fille a décidé de réveiller tout le monde en hurlant dans son sommeil, et quand je me suis recouchée, mon petit poisson a décidé d'enlever le bouchon de sa piscine et je n'ai plus dormi plus de trois heures depuis ce moment (j'avais déjà pu remarquer leur synchronisation pour ce genre de chose...). 




Evidemment, il avait neigé et la route était blanche dans mon village. 
Il faut dire que cela faisait deux semaines que la neige allait et venait. 
C'était couru d'avance. 
Mais on a fait le trajet beaucoup plus vite que d'habitude ! 
C'est fou comme les rues sont dégagées à 2h du matin ! 
Pour le reste, tout s'est passé très classiquement, mis à part la dernière partie pour cause de bébé en siège. 
Mais ma crevette de 3 kg est sortie sans problème, comme sa sœur l'avait fait aussi (les sièges, ma spécialité !). 

Et depuis le 14 février, nous sommes 4. 

On s'apprivoise, on apprend à se connaitre, on s'organise, on fait de la place pour chacun. 
J'ai repris le grand tri de la maison, je jette, je fais des cartons, je donne. 
Ça fait un bien fou après plus de six mois d'entassement. 
Je finis plein de choses aussi comme les trois romans et la BD finis à la maternité, et le bonnet et les chaussons pour mon bébé. 




Et mon petit bonhomme est une crème. 
Il dort de minuit à 3h, puis de 3h30 à 6h ou 7h, il fait une sieste le matin, il est tout gentil et s'arrête même de téter quand il voit qu'il me fait mal. 
Parfois, il dort tellement bien que je finis par m'inquiéter (ne cherchez pas, je n'ai aucune logique). 
On est rentré depuis une semaine pile poil et après avoir installé son lit et sa table à langer, il nous a semblé qu'il avait toujours été là.

On me dit souvent que c'est un beau cadeau de st Valentin.
Je me demande alors pour qui, pour monsieur ou pour moi ?
Mais je crois que c'est un cadeau que je me suis fait à moi-même, un petit garçon qui aimera toujours sa maman quoi qu'il arrive 😁




Les vacances sont arrivées chez nous alors le rythme devrait être plus cool sans les aller-retour à l'école, mais comme ma demoiselle est à la maison, ce n'est pas sûr. 
J'ai des billets à écrire, mais peut-être vais-je les publier tout doucement. 
J'espère que vous ne m'en voudrez pas. 

Bonne semaine ! 





mercredi 14 février 2018

Arrête avec tes mensonges de Philippe Besson 🎧📘 [Prix Audiolib]

* attention : billet peut-être un peu dur *
Maintenant que je vous ai averti, je vais essayer de ne pas me lâcher trop quand même.
Je n'ai vraiment pas adoré ce roman, mais j'en ai lu de bien plus mauvais.
Ce serait donc dommage de l'assassiner complètement.

Depuis son adolescence, il est resté fasciné par son camarade Thomas. 
Un amour de jeunesse dont il ne s'est jamais détaché, voyant dans les passants le dos de cet être aimé et sublimé. 
Et puis il raconte la découverte sans heurt de son homosexualité, son adolescence, l'amour caché, l'éveil de la sensualité... 

Bon, j'aime pas les bios. 
Voilà, c'est dit. 
J'essaye, je me dis que cette fois-ci, ça va le faire, et puis finalement non. 
Je craque.
Ça me lasse.
La vie des gens ne me semble que rarement intéressante quand il s'agit de regarder son petit nombril.
Et ici, c'est exactement ce que fait l'auteur.
Le style est travaillé, le texte est plutôt beau et se lit bien.
Mais j'ai l'impression d'être un psychanalyste qui écoute son patient.
L'avantage de cette lecture, c'est que je me suis rendue compte que j'en ai un peu marre de ces auteurs qui se racontent sous couvert d'un narrateur qui serait eux sans être eux (fausse prudence qui m'agace), qui regardent leur petit nombril et nous disent combien leur adolescence a été difficile / dure / insignifiante / fondatrice pour leur avenir... 
Je n'y trouve pas cette universalité qui caractérise certains bons romans sur le même sujet. 
C'est trop autocentré et cela me touche peu. 
J'ai l'impression d'être un déversoir à mal-être, un réceptacle à souvenirs à digérer, mais je ne suis pas psy et cela ne devrait pas être au lecteur de servir de défouloir. 

Du coup, je ne sais pas trop comment vous parler de ce livre parce que je ne voudrais pas l'assassiner (c'est moi qui n'aime pas les bios, ce n'est pas de la faute du livre sans doute) mais je n'ai pas passé  un super moment dans cette histoire. 
Pour tout vous dire, ce livre m'a rappelé celui d'Edouard Louis, mais en beaucoup moins violent, ce qui n'est pas négligeable ! 
(Ça, c'est un bon point) 
L'histoire est un peu similaire, un jeune homme nous raconte comment il a vécu son adolescence dans un environnement pas franchement gay friendly (mais pas non plus hyper hostile) mais il s'en est sorti quand même.
(Là, ce n'est pas forcément un bon point, j'avais l'impression d'avoir déjà entendu la même chose en plus trash). 
Et finalement, c'est peut-être ce qui m'a empêché d'avoir un vrai avis finalement.

C'est tiède, un récit sans aspérité.
C'est même carrément gnangnan par moment. 

La version audio est lue par Antoine Leiris dont vous connaissez sans doute le nom. 
Il a un petit tic de langage dans la prononciation, mais on s'y fait et sa voix va plutôt bien avec le texte. 
Il n'en fait pas trop tout en donnant du relief au récit. 
Un bon point donc ! 

Vous l'aurez compris, ce livre ne figurera pas dans mon top 5 pour le prix Audiolib.
Cela ne doit néanmoins pas vous arrêter si vous avez envie de le lire.
Mon avis est clairement très personnel. 






lundi 12 février 2018

Petit manège

« Mais quest-ce que… »

En arrivant ce matin dans son antre, Julie se demandait justement ce qui allait encore la surprendre.
Chaque lundi matin, il y avait une nouvelle « surprise ».
Bonne ou mauvaise, cela dépendait sans doute de lhumour douteux de celui ou celle qui lui laissait ces « cadeaux ».
Elle s’était lassée, il faut bien lavouer.
Au début, cela la surprenait, c’était amusant, elle arrivait le lundi en cherchant où était la nouveauté.
Avait-on déplacé des livres ? Ou déposé quelque chose sur son bureau ? Ou mis une décoration rigolote ?
Et puis les surprises étaient devenues plus discrètes (ou plus difficiles à trouver).
Les livres étaient mélangés, une étagère entière retournée, ou des livres manquaient.
Là, ça lavait beaucoup moins amusé.
Elle passait plusieurs minutes à trouver ce quil fallait quelle remette en place et c’était devenu pénible.
Et puis on avait viré dans le franchement désagréable.
Les déjections de souris et autre détritus artistiquement disposés sur une table, franchement, ça lavait vraiment énervé.

Elle avait mené son enquête, cherché qui avait accès au CDI, qui avait demandé les clés, mais elle navait pas trouvé.
Et depuis plusieurs mois que ce petit manège durait, personne ne s’était manifesté.
Pourquoi faire tout cela si ce n’était pour la surprendre, la séduire, la dégoûter, ou au moins profiter de leffet de tout cela ?
Certains lundi matin, elle avait guetté qui était dans le couloir quand elle arrivait, si quelquun pouvait la voir par la fenêtre et profiter de ce petit manège, mais elle ne voyait rien.

Bizarrement, cest cette pile de romans sur son bureau ce matin qui lui parut le summum de ce quelle pouvait supporter.
Cette fois-ci, elle nen pouvait plus !
Elle navait jamais vu ces livres, doù sortaient-ils ?
Et puis le choix du titre était signifiant !
Cela lui parut une attaque directe à ses compétences professionnelles.
Elle sentait une bouffée de colère monter sans pouvoir la réprimer.
Quand elle entendit la porte souvrir, elle se retourna et hurla après sa collègue qui venait dentrer.
Ça y est !! Elle allait enfin savoir qui la harcelait depuis tout ce temps !

Quelques heures plus tard, alors que Julie avait été emmenée par les pompiers, sa collègue en pleurs répétait dans la salle des profs quelle ne comprenait pas, quelle avait juste déposé une pile de romans quelle avait trouvé dans larmoire de sa salle de cours.

Julie ne revint pas, et on se demande encore pourquoi, chaque année, les profs doc ne restent que quelques mois



Un petit clin d'oeil à mes copines profs docs (qui, je l'espère, ne subissent pas cela évidemment 🙈) et à ce métier que j'aurais pu faire pour ce texte du lundi (j'ai même eu mon capes 😁).
J'ai tenté le registre un peu amusant, mais le texte file comme il l'entend quand je l'écris. 


D'autres textes chez Leiloona... 





samedi 10 février 2018

Sur le chemin #2018Projet52 #6 📸

Le thème de cette semaine pour le projet 52 est "sur le chemin".
Evidemment, cette semaine, la tentation était grande de faire une photo de mon jardin sous la neige.
Mais voyez-vous, je n'aime pas la neige !
Si je peux rester chez moi, bon, je la supporte mais en ce moment, je préfère largement pouvoir circuler alors la neige et moi, on est un peu fâchées.
Si vous voulez aller voir de la neige, il y en a chez George.

Ici, ce sera plutôt "annonce du printemps".
Sur le chemin dans mon jardin, il y a des Hellebores.
Ma fille a découvert qu'il y a certaines fleurs qui fleurissent en hiver et depuis, elle les regarde attentivement tous les jours.

Alors voilà mes Hellebores mais sous la neige fondue !






La semaine prochaine, on parle de Rouge... 


Toutes les photos en cliquant sur le logo... 



mercredi 7 février 2018

Quatre soeurs de Malika Ferdjoukh et Cati Baur (tome 1,2 et 3)

Un seul billet pour trois BD d'un coup, ce n'est pas dans mes habitudes, mais ces BD là, quand on les commence, on n'a pas trop envie de lire autre chose avant d'avoir terminé ! 
Il manque néanmoins le tome 4 qui vient de sortir, et qui n'est pas encore disponible dans ma petite bibliothèque. 
Je ne doute pas qu'il y arrive bientôt et que je puisse finir cette série rapidement. 
En attendant, voilà les tomes intitulés Enid, Hortense et Bettina




Dans la Vill'Hervé, cinq soeurs se débrouillent pour vivre aussi bien que possible. 
Charlie, 23 ans, s'occupe de tout le monde et essaie de maintenir le navire à flot, mais ce n'est pas facile. 
L'argent ne coule pas à flot, la chaudière fait des siennes, l'orage cause parfois des dégâts imprévus, et il faut bien manger. 
Enid, 9 ans, la plus petite, fait sa petite vie dans le jardin où elle s'occupe des animaux. 
Hortense, 11 ans, la plus timide, tente de lutter contre ces rougeurs qui montent parfois et l'empêchent de parler en public. 
Bettina, 14 ans, la plus coquette, essaie de se débrouiller avec ses affaires de coeur. 
Geneviève, 16 ans, aimerait garder un jardin secret mais ce n'est pas simple. 
Et la vie s'écoule à la Vill'Hervé avec son lot de joies et de peines... 

L'histoire est celle des romans de Malika Ferdjoukh intitulés Quatre soeurs (et oui, il y a bien 5 soeurs mais chacune a quatre soeurs, d'où le titre).
J'y ai retrouvé beaucoup de questionnements de mon adolescence, je l'avoue, et les romans doivent être chouettes pour les ados.
La multiplication des personnalités permet forcément de s'identifier à l'une des soeurs ou à l'un des évènements qui leur arrive et cela doit être réconfortant quand on est en plein dans ces questionnements.
Affaire de coeur, timidité, découverte de la maladie, difficulté à trouver sa place, relations entre amis... tous ces thèmes sont parlants quand on a 12 ou 14 ans.
On comprend donc parfaitement le succès de cette série.

La version BD met bien en valeur ces thèmes (mais sans doute moins finement que les romans).
Chaque tome correspond à un volume des romans et concerne une des soeurs, sans vraiment négliger les autres.
Je dois néanmoins avouer que j'ai été un peu déstabilisée par le changement graphique qui se produit au fil des albums.
On le devine sur les couvertures (et encore plus dans le tome 4 qui vient de sortir apparemment), le trait s'allège et les couleurs sont plus flashys.
Evidemment, cela correspond aussi au passage des saisons dans les albums, mais si j'ai aimé le trait précis et néanmoins tendre du tome 1, j'ai moins apprécié le coup de crayon plus rapide (et parfois un peu moche) du tome 3.
Cati Baur évolue dans son métier, c'est normal, mais pour une série, je trouve que cela manque d'unité.
Du coup, après avoir dévoré le tome 1, les 20 premières pages du tome 2, je me suis arrêtée... avant de me décider à les lire quand même, il fallait bien que je les ramène à la bibliothèque et j'ai très bien fait parce que j'ai vraiment beaucoup aimé finalement.

Et comme la série est complète, c'est le moment parfait pour la découvrir si vous ne l'avez pas encore lu !







La BD de la semaine est chez Moka !






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