dimanche 22 mai 2016

Petit clin d'oeil du dimanche soir...

Pour ne pas changer, je bosse ce soir mais j'ai préparé des billets pour cette semaine et j'avais envie de partager cette petite pub que vous connaissez sans doute mais qui me rappelle mes dimanches soirs quand j'étais petite.

Ma maman me préparait à manger quand je rentrais de chez mon papa... où j'avais déjà mangé évidemment.
Mais je ne voulais pas la décevoir ;^)





Bon début de semaine à vous tous !!! 


samedi 21 mai 2016

Blogcrossing d'avril et mai !!

Il y a deux mois, j'avais fait un petit billet pour vous parler des billets de mon autre blog.
Et puis avril et mai ont été bien chargés et c'est un peu passé à la trappe.

Revoilà donc un blog crossing avec mes billets préférés.
Tout mettre aurait été fastidieux, mais n'hésitez pas à aller vous y promener si cela vous tente d'en voir plus !

Sur Doudou, maman, papa et moi, il y a donc eu des billets sur plein de sujets :

De jolis livres :
















De jolis objets : 




















Et un test : 





Bon weekend !!! 





jeudi 19 mai 2016

D'après une histoire vraie de Delphine de Vigan { Prix Audiolib }

En essayant d'écrire ce billet, je me suis posée une question simple à laquelle j'ai bien du mal à répondre pourtant : Qu'ai-je pensé de ce roman ?  
Il me semble que le minimum syndical quand on écrit un billet sur un livre, c'est de savoir soi-même ce qu'on en a pensé. 
Et pourtant, parfois, cela m'échappe lorsque j'essaie de dépasser le simple 'j'ai plutôt aimé" pour rendre mon avis plus argumenté. 
Je n'ai pas détesté, loin de là, mais ce n'est pas l'amour fou et le coup de foudre que j'attendais. 
J'ai bien aimé, voilà, et c'est sans doute déjà pas mal. 

Delphine doit se remettre à écrire. 
Après le succès inattendu de son dernier roman, elle peine à se retrouver, elle a du mal à accepter cette main mise sur sa vie que ses lecteurs semblent s'autoriser. 
Un peu déprimée et surtout dépassée par la situation, elle ne trouve pas l'énergie de s'y remettre et ne trouve pas de sujet qui vaille la peine d'y passer du temps. 
Alors qu'elle est en train de tomber dans une déprime qui l'empêche même de toucher un stylo pour écrire quoi que ce soit, elle rencontre L., une femme de son âge, avenante, disponible, qui va prendre les choses en main...

Je trouve parfois que les éditeurs feraient mieux de ne pas survendre un livre, que tout le monde s'en porterait beaucoup mieux. 
C'est le cas ici où j'ai lu qu'il s'agissait d'un formidable thriller qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin. 
Publicité mensongère !! 
Et puis évidemment, les billets de blogs enthousiastes (ou beaucoup moins) publiés sur ce roman ont aussi contribué à ce qu'on en sache beaucoup sans même l'avoir lu. 
Pourtant, je n'ai pas l'impression d'avoir été "spoilée" (et j'espère ne pas le faire pour vous). 
J'ai découvert cette histoire et lu les aventures de Delphine avec une certaine tension, oui, mais pas non plus comme dans un thriller. 
De Vigan n'est pas Mary Higgins Clark (et c'est tant mieux) et si vous voulez lire un thriller, passez votre chemin. 

Une fois ce constat fait, vous pourrez savourer un livre qui parle d'écriture, de récit, de fiction, d'autofiction, du récit de soi et des autres, du travail de l'écrivain, du choix d'un sujet, de la relation avec les lecteurs, de ce qu'ils attendent ou pas, du lecteur modèle, de la satisfaction de l'attente du lecteur ou au contraire de son détournement, du dédoublement de l'auteur figure publique et de l'auteur qui écrit seul, de la dépossession du texte une fois publié (voire une fois envoyé à l'éditeur), de la puissance de l'inconscient d'un écrivain, de ce qui se dépose en lui et ressort sans qu'il s'en aperçoive vraiment, de la possession de l'auteur qui est habité par son art, de la nécessité vitale de passer à autre chose parfois, de la place de l'auteur dans la société, et puis encore de fiction et d'autoficton, de l'exigence des lecteurs... 
Et là aussi c'est déjà pas mal ! 

Delphine de Vigan insiste beaucoup sur la distance entre le texte et la réalité, sur le choix de la fiction, même si le réel est là, tout au fond (elle se répète un peu trop parfois en insistant lourdement sur ce sujet). 
Elle mène son lecteur où elle le souhaite assez facilement, et même si vous n'êtes pas dupe, il reste la réflexion sur le récit qui me parait essentielle. 
Elle donne des clés d'interprétation de son livre (et des précédents sans doute aussi) tout en laissant le loisir à son lecteur de se laisser aller à ce que l'on nomme l'illusion référentielle. 
Etant moi-même en train d'écrire (difficilement) un texte (mais scientifique), j'avais l'impression d'entendre chez L. cette petite voix qui m'habite ces temps-ci, qui me reproche des trucs, qui essaie de me motiver. 
(et d'ailleurs, à la fin du roman, comme Delphine, je me suis remise à écrire 😝)

Evidemment, la version audio renforçait ce sentiment d'entendre L. 
La lectrice Marianne Epin est la même que dans le livre précédent Rien ne s'oppose à la nuit.
Sa lecture est toujours aussi fluide et expressive, même si je trouve parfois sa voix faussement juvénile, et l'interview de l'auteur à la fin du livre audio rend la voix de de Vigan presque intrusive, comme si celle de Marianne Epin devait être celle du texte. 
Comme d'habitude, j'ai particulièrement apprécié la présence de cette interview. 
Je trouve que cela apporte toujours un petit plus au texte, des clés de lecture ou une meilleure connaissance de l'auteur (enfin, parfois, cela peut le desservir). 

C'est donc un roman très intéressant pour s'interroger sur le récit, sur la fiction, sur le lecteur et l'auteur. 
Si vous avez envie de cogiter un peu en lisant une jolie histoire (un peu amusante parfois quand même), c'est le roman idéal. 
Pour un thriller, passez votre chemin. 











mardi 17 mai 2016

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee { Prix Audiolib }

J'imagine qu'en arrivant face à ce texte, vous vous dites "encore ce roman!" 
Il me semble que beaucoup de choses ont déjà été dites et que je n'ai pas grand chose à vous apprendre.
Mais il fait parti des sélectionnés pour le prix Audiolib  et vient de sortir en livre audio chez Audiolib.
Du coup, j’ai pu le lire (ou plutôt l’écouter) et je vais pouvoir le sortir des tréfonds de ma PAL pour mettre le volume papier dans l'étagère des romans lus !


De 6 à 8 ans, Scout raconte sa vie faite de cabanes et de mauvaises blagues de gamins.
Elle est obnubilée par son invisible voisin Boo Radley qui vit cloîtré chez ses parents depuis de nombreuses années.
Cette obsession lui fait faire des bêtises de gamins avec son frère et leur ami Dill sous le regard bienveillant des adultes du quartier.
La vie semble tranquille et coule toute seule.
Et puis Aticus le père de Scout, avocat, est chargé de la défense d'un homme noir accusé du viol d'une jeune femme blanche.
La vie de Scout va alors changer progressivement bien que son père fasse tout ce qu'il peut pour la préserver.
A l'époque du récit, dans les années 1930, les hommes noirs n'ont jamais gain de cause dans les affaires de justice.

L'atout majeur de ce livre, c'est évidemment le point de vue que l'auteur a choisi.
Le regard de Scout est un peu naïf, frais et centré sur sa propre vie avant de l'être sur le procès et ses conséquences.
C'est néanmoins un regard qui semble davantage celui d'une adolescente qui se tourne vers son passé pour le raconter.
Le style est simple, parfois naïf (mais faussement naïf), le regard cru et tendre de Scout permettant d’évoquer des réalités bien cruelles.
Le procès de Tom Robinson suscite dans la ville un clivage entre les communautés qui donne à réfléchir à la petite fille qui ne saisit pas tout.
Elle observe, tente d’interpréter et fait ce qu’elle peut avec l’aide de son frère.
Comme il est plus âgé, il peut aussi lui expliquer ce qui se déroule sous leurs yeux parfois.

J'ai néanmoins eu parfois l'impression de lire plutôt un roman d'ado, comme Valérie d'ailleurs.
Ce n’est pas une vraie critique, mais je l’ai trouvé tout de même un peu simple tout en étant efficace.
Mais cette impression est peut-être due au début du roman qui m’a un peu déstabilisée.
Comme on parle souvent de l’histoire de la ségrégation raciale quand on parle de ce roman, je pensais à tort que c’était ce qui était le plus présent dans le texte.
Or, cela n’arrive qu’après une longue première partie.
Cela en fait plutôt une chronique campagnarde d’une petite ville des Etats-Unis vue par une enfant de 6 à 8 ans.
Sa naïveté est forcément touchante, elle dit et fait des choses en pensant bien faire sans y parvenir à chaque fois.
Elle est attendrissante, et permet surtout à l’auteure de dire des choses difficiles en employant un moyen efficace.
Elle évoque notamment les écoles réservées aux blancs, l’analphabétisme induit, les églises différentes pour les deux communautés.
C’est effrayant et très instructif.

La version audio est plutôt bien fichue. 
Elle est vivante et bien jouée, et la voix de Cachou Kirsch rend parfaitement l’âge supposé de Scout et les voix des différents personnages.
On passe un excellent moment avec ces personnages qui m’ont accompagné dans le train, le métro, le bus et c’était parfait !

On peut dire que c’est un livre très original, qui se lit avec enthousiasme.
Il touche le lecteur à des niveaux très différents et sa simplicité permet de le lire très tôt.
Quant à moi, je lirai la suite sans hésiter.













dimanche 15 mai 2016

La photo du mois #20 : Infini

Le thème de ce mois-ci nous a été soumis par Christophe du blog Blogueries Ferrovipathes avec qui je partage une petite fascination pour les trains ^-^.
Il nous a demandé de plancher sur le mot Infini. 

J'ai eu bien du mal à fixer ma pensée, je l'avoue.
Comme souvent, plusieurs choses me sont venues.
L'infini, c'est ce qui n'est pas fini, ce qui est incomplet.
Mais cela ne fait pas pour autant une belle photo.
Et puis j'ai voulu faire une photo des yeux bleus de ma fille en pensant à une citation (mais de qui ?) sur le bleu de ses yeux qui inspirait un amour infini.
Il y a aussi la mer et la ligne d'horizon évidemment, ou le ciel nocturne et ses étoiles, vraiment infini !

Mais comme souvent aussi, rien ne me plaisait vraiment.
Et puis je suis tombée sur cette photo prise pendant un séjour au Cambodge.
Je voulais vous montrer un bas-relief avec le barattage de la mer de lait dans Angkor Vat, mais celle-ci me parait plus proche du thème imposé.

Je l'ai prise en posant un petit kaleidoscope devant l'objectif de mon appareil photo.
Pas de filtre, pas de modification !
Je crois que le temple est à Siem Reap.







Un infini d'autres photos par ici :

AF News, Akaieric, Alban, Alexinparis, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Champagne, Chat bleu, Chiffons and Co, Chloé, Christophe, Claire's Blog, Cricriyom from Paris, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dom-Aufildesvues, E, El Padawan, Estelle, Eurydice, Eva INside-EXpat, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Giselle 43, Guillaume, Homeos-tasie, J'habite à Waterford, Je suis partie voyager, Josette, Julie, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, Lair_co, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Les Bazos en Goguette, Loulou, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamysoren, MauriceMonAmour, Milla la galerie, Mimireliton, Mireille, Mirovinben, Mon Album Photo, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Pat, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Pixeline, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sinuaisons, Sous mon arbre, Tambour Major, Testinaute, Tuxana, Voyager en photo, Woocares, Xoliv'.

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