mercredi 29 juillet 2015

Un amineko, deux aminekos...

En ce mercredi où le ciel n'en finit plus d'être gris (oui, je sais, je vous en parle à chaque fois, mais ça me mine le moral), j'ai eu envie de vous parler un peu de crochet.
Inspirée sans doute par Melo qui a créé son blog consacré à ses travaux d'aiguille récemment, j'avais envie de partager un peu ici pendant ces vacances les petites bricoles que je crochète ou que je tricote.

Comme ce blog est d'abord un blog de livre, j'ai joint les deux et voilà un livre de crochet pour faire des chats japonais :




Ce n'est pas la première fois que je vous en parle, et vous pourrez voir le premier chat que j'ai crocheté sur ce billet.




Depuis, j'en ai fait d'autres, le premier étant parti chez mon neveu.
J'en ai fait un petit gris et bleu, qui est devenu le doudou pour sortir de ma minette.
Un doudou, ça court le risque d'être perdu, alors autant pouvoir le refaire à volonté.
Le doudou en peluche pour la nuit, lui, il reste à la maison (il est malade en voiture, vous comprenez).




Et puis j'en ai fait un grand l'an dernier pendant mon séjour à l'hôpital.
C'était un peu l'attraction chez les aide-soignantes et les sage-femmes.
Tous les jours, j'avais droit à la question rituelle : "alors, il avance le chat ?"




Quand il a été fini, je l'ai gardé avec moi comme un talisman jusqu'à la sortie ^-^
Et quand j'étais en forme, je le prenais en photo sur son magnifiiiique siège orange sur lequel le papa de ma crêpe Suzette venait faire la sieste tous les jours.





Pour la partie pratique, ces doudous aminekos sont hyper facile à faire !




ça a l'air compliqué, mais en fait, il n'y a qu'une maille à apprendre : la maille serrée.
Une fois acquis, il faut apprendre les réductions et les augmentations (hyper facile) qui sont très bien expliquées dans ce livre : Mon nom est amineko de Nekoyama.




Car c'est l'un des avantages de ce livre.
Le modèle du chat est disponible gratuitement sur Internet, mais dans le livre, il y a en plus du modèle des indications sur les mailles, sur la broderie du visage, sur le montage des bras et des jambes.




 Il y a aussi des idées pour fabriquer des accessoires, comme un lit japonais, des vêtements...

 Et surtout, il y a le modèle pour le chat géant !!




Evidemment, il est plus long à faire que le petit, mais il est aussi beaucoup plus sympa !




Pour les infos pratiques, le grand doudou est réalisé en Drops Paris gris clair et gris foncé. 
J'ai utilisé au moins 9 pelotes de gris clair et 4 de gris foncé et il n'en restait vraiment pas beaucoup. 

N'hésitez pas si vous avez des questions.



lundi 27 juillet 2015

Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepulveda { Prix Audiolib }

J'ai lu ce roman il y a bien longtemps, conseillé dans une liste de lecture lorsque j'étais jeune étudiante (je me rappelle même de l'enseignante qui nous l'avait recommandé). 
Je l'avais d'ailleurs acheté plusieurs fois à quelques années d'intervalle, ayant sans doute déjà à l'époque un problème de PAL sans commune mesure avec ma PAL actuelle (mais mon appartement était beaucoup plus petit). 
Je ne me rappelais plus de la fin, mais j'avais souvenir d'un bon petit roman, plein de thématiques intéressantes. 
J'étais donc agréablement surprise de le voir dans la sélection du prix Audiolib. 

A Idilio, la vie se déroule simplement. 
Il y a les colons, les chercheurs d'or et le maire de la ville et dans la forêt, il y a les Indiens. 
Mais parfois, un grain de sable vient perturber le cours du fleuve. 
Ce jour là, alors que le dentiste assure sa permanence trimestrielle, les Indiens amènent à bord de leur pirogue le corps d'un homme. 
Ils l'ont trouvé dans la forêt et le rapporte en ville pour qu'il retourne chez lui, même dans une boite. 
Le maire les accuse aussitôt d'avoir tué le blanc ! 
Heureusement, Antonio Jose Bolivar est là et va intervenir en montrant immédiatement à ceux qui sont présents que le blanc n'a pas été tué par les Indiens. 
C'est une bête féroce qui l'a attaqué, un jaguar immense qui menace à présent toute la région... 

Ce roman aborde un grand nombre de thèmes dans une petite quantité de pages et ici, en quelques heures pour la version audio. 
Le thème principal est évidemment celui de l'écologie et de l'intrusion de l'homme blanc dans un environnement jusque là équilibré.
Les indiens maitrisent la forêt et la présence des animaux est normale pour eux. 
Ils vivent sur le même territoire en harmonie et en gérant la ressource de manière raisonnée. 
La figure du maire est emblématique de l'opposition entre ces hommes si bien intégrés et ce petit chef qui ne comprend pas l'environnement dans lequel il est projeté. 
Il est sans cesse dans l'incompréhension, dans l'agressivité, il ne sait pas comment réagir et se retrouve toujours dans des situations cocasses, parfois violentes ou même dangereuses. 
Bolivar, à l'inverse, a su s'intégrer en étant à l'écoute des indiens et en apprenant la vie dans la forêt. 

Cette opposition met aussi en valeur l'opposition entre le sauvage et le civilisé. 
Qui est le vrai sauvage quand celui qui se dit civilisé saccage tout ce qu'il touche ? 
Le colon ne sait pas se conduire, il gâche tout et ne comprend pas ce qui l'entoure et ce qui lui arrive. 
Le message n'est néanmoins pas simpliste et l'intégration, le respect de l'environnement ne garantissent pas la survie de l'individu. 
L'homme face à la nature est souvent rattrapé par celle-ci et le respect mutuel ne garantit pas d'avoir une longue vie. 

Et parmi tous les thèmes abordés, il y en a un qui tient forcément à coeur de tout lecteur. 
Comme le titre l'indique, Antonio Jose Bolivar lit. 
Mais il ne lit pas n'importe quoi, il lit des romans d'amour ! 
Il a même mis en place une petite filière d'approvisionnement qui lui garantit d'avoir régulièrement de nouveaux romans. 
A la lecture, ce thème assez peu présent peut paraître mineur, surtout quand on considère qu'il constitue le titre du roman. 
Mais il symbolise en réalité la relation de l'homme blanc à la forêt. 
Antonio Jose Bolivar lit un roman qui se passe à Venise, sans pouvoir identifier ce qu'est une gondole ou un baiser fougueux. 
Il devine tout de même à quoi cela peut correspondre et parvient à lire malgré ce petit déficit de compréhension. 
C'est exactement ce qu'il se passe pour l'homme blanc dans la forêt. 
Il plaque sur une réalité inconnu ce qu'il suppose être vrai. 
Il peut ainsi vivre et évoluer dans ce monde mais il ne comprend pas tout et s'appuie parfois sur des interprétations en décalage avec ce qu'il faudrait comprendre. 

Pour ce livre, je peux également comparer la lecture papier et la lecture audio. 
Les scènes dans la forêt m'ont marqué davantage ici où le lecteur les met en scène d'une façon magistrale. 
Feodor Atkin est un merveilleux lecteur à la voix grave qui capte l'attention. 
Il insiste un peu trop sur la prononciation du nom du personnage principal, mais c'est le seul reproche que je lui ferais. 
Pour un trajet en train ou en avion de quelques heures (voire même en voiture), ce livre sera parfait ! 

En bref, je vous conseille ce livre si vous avez envie d'un peu de dépaysement, si vous êtes en quête d'un roman un peu écologique, si vous aimez les vieux qui lisent des romans d'amour (et qui chasse les grosses bestioles dans la forêt). 
















dimanche 26 juillet 2015

Des livres avec des couleurs...

En cette fin de semaine toujours aussi grise (vive l'été normand), j'avais envie de mettre des couleurs sur ce blog et de vous parler de livres qui permettent justement aux enfants d'apprendre les couleurs.
J'en ai trouvé 6 dans notre bibliothèque, mais il y en a beaucoup d'autres et vous en connaissez sûrement vous aussi.

Tous ces livres ne connaissent pas un succès égale chez nous, mais certains nous plaisent vraiment beaucoup, et notamment le dernier, petit bijou précieux que je garde comme un trésor...




Après les petits trous de la semaine dernière, c'est donc parti pour une farandole de couleurs.



  • Devine les animaux



On commence avec un album très chouette, qui a beaucoup beaucoup de succès chez nous !
On n'a pas l'impression qu'il s'agit d'un album sur les couleurs au départ, mais en fait si.




Sur chaque double page, une question est posée sur fond d'une couleur.
La question est subtile, et au départ, je l'avoue, je demandais à ma fille "quel est l'animal qui est jaune / gris / vert..." et en ouvrant le premier volet, je disais "non, ce n'est pas ça" alors qu'en fait si.
Et là, je vous ai déjà perdu tellement mon explication est compliquée !




Je reprends.
On a donc un petit rond et un cri, et donc "qui est gris et fait pouet pouet ?"
Et vient une première réponse : "non, ce n'est pas une souris qui fait la fête"
Et la deuxième réponse : "c'est l'éléphant !"




Nous on adore les volets grands formats, les dessins adorables, la reprise des petits animaux avec les grands et la possibilité d'utiliser ce livre longtemps.
On a commencé avec les animaux, puis il y a les couleurs, puis les petits et les grands animaux...
C'est génial !



  • Couleurs surprises




On continue avec un autre titre dans la même collection.
Celui-ci nous enthousiasme un peu moins, je l'avoue, mais il est parfait pour les couleurs.
Sur chaque double-page, il y a plusieurs petits volets à soulever.




Le principe est de s'interroger sur ce qui est vert / rouge / bleu / violet /...
Sur chaque volet, il y a des objets dessinés dans la couleur de la double-page.
En soulevant les volets, on vérifie si les pommes sont bien rouges, si l'arc-en ciel est rouge...





Ce qui me gêne dans ce livre, c'est qu'il est difficile pour un tout petit de comprendre pourquoi un objet n'est pas dans la couleur en question puisqu'il est dessiné dans cette couleur.
Ici les coquelicots sont dessinés en vert, donc ils sont verts non ?
C'est un peu du Magritte, mais pour un tout petit, dissocier la réalité de l'image qu'il voit n'est pas simple.




C'est donc un livre à réserver pour plus tard, sans doute vers 3-4 ans, ce que confirme les nombreux volets qui ont besoin de petits doigts agiles pour ne pas trop souffrir.






  • Mon premier imagier avec rabats : les couleurs 




Voilà ensuite un livre dont j'ai déjà parlé il y a quelques temps plus en détail (billet ici).




Ce grand album est lui aussi fait avec des pages cartonnées pleines de petits volets à soulever.
C'est toujours sympa de voir ce qu'il y a dessous, surtout quand l'image est belle et incite à aller voir comme pour ces petits wagons qui cachent des animaux.




J'aime tout particulièrement cette double-page avec les mélanges de couleurs.
En soulevant les rabats, on découvre le résultat du mélange.






  • Le livre d'éveil de T'choupi





T'choupi, grand classique des bibliothèques jeunesse, nous a réservé une belle surprise avec ce livre très complet !
Intitulé "livre d'éveil", il balaye de nombreux domaines, permettant aux enfants de multiplier les apprentissages.




Les différentes parties sont bien identifiables, ce qui permet de choisir les pages qui vont convenir à l'enfant à un moment donné.
Il y a les imagiers en couleur, les formes, les lettres et chaque partie peut aussi donner lieu à des questions sur les formes, les couleurs et les noms des choses dessinées.




Les dessins sont simples mais clairs, T'choupi est égal à lui-même, parfois maladroit, espiègle et souvent drole.
Ce n'est pas un album avec une histoire, il nécessite la lecture en binome avec les parents, mais si vos enfants lisent seuls tout le temps, vous avez de la chance.
Ma minette à moi prend un livre et me le tend pour que je le lise ou dit "un autre" pour que j'en change ^-^




Ma fille a 16 mois et est encore un peu jeune pour ce livre, je l'avoue.
On lit les pages de l'imagier mais beaucoup d'images ne lui disent rien.
Par contre, je pense que dans 6 mois elle sera plus intéressée et lors de la découverte de la graphie, ce sera aussi un très bon outil.





  • Mon Pop-up des couleurs 




Petit livre qui ne paye pas de mine mais qui est très joli, ce pop-up des couleurs est plutôt bien fait et réserve de jolies surprises.
Les images sont assez différentes de l'une à l'autre et les couleurs sont un peu un prétexte, mais ça fonctionne bien quand même.




Et ce qui fait sa force, c'est tout de même cette magie du livre qui prend du volume quand on l'ouvre et qui réserve une surprise différente à chaque page.
Une dominante de couleur guide chaque double-page avec un motif central en relief.
Le motif se révèle quand le livre est posé bien à plat et complètement ouvert.

C'est assez enchanteur !!





  • Balthazar et les couleurs de la vie et des rêves aussi



Comme je vous l'ai dit au début de ce billet fleuve, j'ai gardé le meilleur pour la fin !!




J'ai découvert Balthazar et Pépin il y a quelques mois et j'aime beaucoup ces livres.
C'est souvent fin, délicat, avec de belles illustrations aquarellées.
En plus, comme tous les volumes de la série Balthazar, les illustrations et l'histoire sont basées sur la pédagogie Montessori et sont censés respecter les principe pédagogique de cette approche (du genre permettre à l'enfant de faire des expériences et pas seulement lui montrer).




Comme vous le voyez par le nombre de photos pour ce livre, je le trouve juste magnifique !
Il y a énormément de volets, de tirettes, de trucs à tripoter, tourner, manipuler.
C'est un livre extrêmement riche, avec des doubles pages pour présenter les couleurs primaires, puis des pages pour les mélanges.




Une fois qu'on a appris le nom des couleurs en regardant le gros rond à gauche et l'image à droite, on découvre des ronds qui se dédoublent pour permettre à l'enfant de mélanger les couleurs lui-même et de voir ce qu'il se passe.
Ces ronds sont en plastique épais et tournent autour de la petite charnière blanche.




C'est vraiment très astucieux, parce que la compréhension des couleurs et de leurs mélanges ne sont pas forcément faciles à comprendre.
Du coup dans ce livre, il y a à la fois les images simples et la manipulation pour la découverte personnelle.
A la fin du livre, il y a aussi des petites consignes pour guider les parents.




 Voilà, c'est un album génial et beau, ce qui ne gâche rien.
 Pour le moment, je l'avoue, il est rangé, trop fragile à 16 mois, mais dans quelques semaines, je le sortirai.


Tintin !! Super Balthazar !! 

N'hésitez pas à m'indiquer d'autres titres si vous en connaissez. 

Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine 
pour des livres avec des animaux, 
ou des images animées, ou autre chose... 



Autres billets:





Merci Usborne pour le livre "mon premier livre à rabats des couleurs"
 et Nathan pour les livres T'Choupi, Couleurs surprises et Devine les animaux. 








mardi 21 juillet 2015

Trois mille chevaux vapeur d'Antonin Varenne { Prix Audiolib }

Au mois de mai, j'ai fait plusieurs billets sur les livres audio sélectionnés pour le prix Audiolib que j'ai pu écouter. 
Mais je n'avais pas tout publié (et pas tout écrit) et il me reste trois livres dont je dois vous parler. 
Comme ils sont plutôt bons, je vais le faire avec enthousiasme, rassurez-vous. 

Le premier est celui qui m'a pris le plus de temps à l'écoute 
J'ai l'impression que les livres audio font partie de deux catégories : les courts qui durent 4-5 heures et les (très) longs qui durent plus de 15 heures. 
Celui-ci fait partie de la seconde catégorie avec 18 heures d'écoute. 
Et je dois tout de même dire que c'était long, très long. 

Le sergent Bowman attend le combat de pied ferme à bord du bateau de la compagnie où il observe les côtes birmanes depuis plusieurs semaines.
Les hommes s'échauffent, le temps s'étire. 
Au milieu du calme, Bowman est convoqué par ses supérieurs. 
Il doit choisir 10 soldats pour mener une mission secrète sur le fleuve Irrawady et préparer l'assaut...

Pas facile de résumer ce roman !
Les quelques lignes qui précèdent représentent le tout début de ce roman de plus 500 pages et trois parties. 
De la Birmanie à l'Amérique en passant par Londres, Antonin Varenne nous entraine dans le récit de la vie de Bowman, une vie bien remplie et pleine de rebondissements. 
Soldat en Birmanie, il y est fait prisonnier puis revient à Londres où sa vie n'est pas très réjouissante, jusqu'au jour où un évènement la fait basculer.

Je ne vous en dit pas plus sur l'histoire, je ne voudrais pas trop en dire sur ce récit qui se dévoile petit à petit. 
Il commence comme un récit d'aventure, se poursuit comme un roman policier pour passer ensuite au western qui occupe la deuxième moitié du roman. 
Trois romans en un dans un récit fleuve qui emporte son lecteur de la Birmanie aux grandes plaines de l'Amérique de la conquête de l'ouest. 

J'ai beaucoup aimé cette histoire où on a vraiment le temps de bien connaitre les personnages (c'est le moins qu'on puisse dire). 
Bowman est un homme complexe, guidé par une quête qui lui impose de toujours avancer. 
Il tente de se trouver lui-même, de comprendre qui il est. 
Il essaie de supporter les séquelles de ce qu'il a vécu en Birmanie, pris dans un syndrome post-traumatique qui ne disait pas son nom. 
J'ai passé du temps dans ce roman, mais je ne voulais vraiment pas l'abandonner, et je ne regrette pas de m'être accroché. 

Et pourtant, c'est long, c'est très long !! 
Il y a énormément de détails dans l'écriture d'Antonin Varenne. 
Chaque geste des personnages est décrit, chaque scène se dessine très visuellement sous l'oeil (ou l'oreille ici) du lecteur. 
J'ai parfois (souvent) eu envie que cela aille un peu plus vite, qu'il y ait moins de détail, mais paradoxalement, l'histoire est vive et pleine d'actions, sans ralentissement. 
C'est là tout le talent de cet auteur je suppose, mais c'est sans doute aussi ce qui entraine une fin un peu rapide. 

Etant donné la longueur de ce livre, je l'avoue, je pense que la lecture audio m'a permis d'aller jusqu'au bout. 
J'aurais sans doute abandonné un pavé en papier dès les 50 premières pages. 
Le lecteur Philippe Allard est vraiment très bon, il donne du rythme, distingue les différentes voix sans en faire trop. 
C'est un vrai plus quand il faut "tenir" plus de 18h. 
Il attire l'attention, son timbre permet de l'écouter sans fatigue et de ne pas décrocher. 
L'entretien avec l'auteur à la fin du roman permet d'en apprendre un peu plus sur le projet et sur la nature du roman. 
Il revendique la référence au western, ce qui est vraiment visible dans le roman. 
Et puis surtout, il annonce une suite autour de deux personnages qui apparaissent à la fin. 
Je ne sais pas si je la lirai (ou plutôt si je l'écouterai) si c'est aussi long, car c'est vraiment quelque chose qui m'a gêné, mais je suis quand même bien tentée. 

En bref, c'est un roman très (trop) détaillé, mais passionnant et qui emporte son lecteur. 
Je comprends tout à fait qu'il ait reçu le Goncourt des lycéens (même si je suis impressionnée par le fait qu'il ait été lu jusqu'au bout). 

dimanche 19 juillet 2015

Banana bread au chocolat du dimanche

A vous qui subissez la canicule, je vous envoie l'air frais de mon ciel normand tout gris...

En ce dimanche digne d'un mois de septembre (voire d'octobre puisqu'il fait souvent beau en septembre), j'ai eu une soudaine envie de chocolat, de gras, de réconfortant, de gouter doudou ! 
Pas de promenade possible quand on voit ce ciel tout gris qui laisse penser que la pluie arrive, pas de jeux dans le jardin, pas d'installation sur la terrasse.




Mais ce n'est pas une raison pour se laisser aller et je me suis dit qu'un banana bread, ça pourrait être pas mal pour le gouter. 
Comme j'avais aussi envie de chocolat, j'ai mixé les deux et on obtient... un fabuleux cake au chocolat encore plus moelleux avec ses bananes et un peu croquant avec ses noix ! 





Pour un cake (j'en ai fait 1 normal et 4 minis avec ces quantités) : 

  • 300g de farine
  • 1cc de bicarbonate ou de levure chimique
  • 1/2 ce de sel fin
  • 150 g de beurre
  • 150 g de sucre
  • 2 œufs
  • 150 ml de lait
  • 2 ou 3 bananes bien mûres 
  • 50 g de cerneaux de noix ou de noisettes
  • 60 g de pépites de chocolat
  • 100 g de chocolat
  • 4 cs de cacao en poudre

Préchauffer le four à 180°.
Dans un verre doseur mélanger la farine, le bicarbonate, le sel, le cacao.  
Faire fondre le chocolat.
Dans un saladier mélanger le beurre coupé en dés, le sucre. 
Fouetter pour obtenir un mélange homogène puis ajouter le chocolat puis les œufs. 
Ajouter le mélange farine - levure, mélanger, ajouter le lait, mélanger. 
Écraser grossièrement les bananes et les mélanger à la pâte, puis ajouter les noix et les pépites de chocolat. 
Faire cuire 45 à 60 minutes en fonction de votre four et de la cuisson que vous préférez.




Sur la photo, mon cake est cuit 45 minutes, il y a donc encore de la pâte un peu "compacte". 
Si vous préférez une pâte plus "cake", vous pouvez faire cuire le cake plus longtemps et vérifier la cuisson avec un couteau. 

Et si cela vous semble trop chocolaté, il y a la recette du banana bread simple ici !





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