mercredi 1 juillet 2015

De juin à juillet...

Passons l'éponge sur le mois de juin et ses échecs livresques dont je vous parlais hier, pour aborder le mois de juillet avec enthousiasme. 

Les universitaires ne sont plus ce qu'ils étaient et les vacances n'arriveront pas avant le 12 juillet (et la rentrée en octobre, c'est fini aussi évidemment !). 
Mais ce que je ne vous ai pas dit, c'est que nous nous sommes octroyés quelques jours de pause au soleil. 
Au mois de juin, il y a donc eu... 

Un mois difficile plein de travail qui tombe en cascade. 
Des copies corrigées.
Des rendez-vous pour rassurer des étudiants. 
Des dizaines de mails pour motiver les troupes et les pousser à finir leurs mémoires. 
Des surveillances d'examen. 




La maladie qui se faufile encore et n'épargne personne.
Les collègues qui râlent pour rien et sont un peu fatigants parfois.
Le train qui ne part pas ou n'arrive pas un peu trop souvent.




Le soleil du matin sur les Tuileries.
Le trajet en bus qui met de belle humeur même si parfois il faut marcher pour arriver à l'heure. 




Le petit détour par le quartier des Halles.
Les achats de laine (j'avais promis d'arrêter) pour avoir des provisions pour l'été (j'ai un stock monstrueux) dans ce magnifique passage couvert (et pour mettre du baume au coeur).




La plage pleine de monde du dimanche et la plage vide de juin. 
Une eau à 21° c ! 
L'air à 31° c ! 
L'eau qui appelle et qui invite à faire une pause. 
L'eau qui console et qui apaise. 




Un petit passage par le col d'Ibardin et ses boutiques détaxées.
Un stock de chocolat qu'on aimerait bien trouver aussi dans nos rayons.




Les fêtes de la Saint-Jean et toute la ville habillée en noir et rouge. 
La première baignade de ma crêpe Suzette. 
Les trois autres baignades enthousiastes de ma crêpe Suzette !




La fuite de ma crêpe Suzette sur la plage.




Un bébé qui grandit, qui grandit, qui va bientôt marcher.
Un bébé qui parle, qui parle, qui dit plein de nouveaux mots comme gateau !
Un bébé qui est de moins en moins un bébé...





mardi 30 juin 2015

Nancy Mittford, je te hais !

Voilà, le mois anglais s'achève ce soir sur les blogs de lecture et mon bilan est franchement
pitoyable. 
MAIS je connais la coupable ! 

Au début de ce mois de juin, je vous annonçais des billets, une avalanche de billets. 
J'avais réuni une petite pile de livres enthousiasmants, j'avais pris de l'avance au mois de mai en lisant un petit roman policier de P.D. James, j'étais prête et motivée.




Et patatra ! 
Au moment de choisir le deuxième roman de ce mois anglais, j'ai commis une erreur irréparable. 
J'ai hésité, j'ai sorti plusieurs romans, je me suis demandé s'il fallait se tourner vers une valeur sûre ou vers l'inconnu, et puis finalement, je me suis décidée pour... Tir au pigeons de Nancy Mittford. 


GROSSIÈRE ERREUR !!!

Ce roman est creux, vide et confus ! 

Je me suis entêtée, j'ai cru qu'il allait se passer quelque chose mais non. 
Et le mois anglais filait, filait sans que j'arrive à trouver le temps de lire autre chose.

Et puis parrallèlement à cette lecture boulet, je trainais un livre audio pour le prix audiolib, j'ai nommé Trois mille chevaux vapeur !
Le pire, c'est que lui aussi pouvait rentrer dans le mois anglais !

Cumul de boulets : 



Et voilà, nous sommes le 30 !

Finalement, ce mois anglais aura été placé sous le signe de la cuisine et des livres pour enfants, mes deux passions du moment. 
Si vous avez une petite faim, vous pourrez vous jeter sur des mini scones ou sur un crumble à la rhubarbe bien croustillant :


http://lirerelire.blogspot.fr/2015/06/mini-scones-pour-le-british-month.htmlhttp://lirerelire.blogspot.fr/2015/06/crumble-la-rhubarbe-et-petites-astuces.html


Et si vous avez un tout petit à gâter, voilà deux imagiers magnifiques pour apprendre l'anglais, deux petits livres pour apprendre à compter et apprendre les animaux, et deux jolies comptines illustrées.

http://lirerelire.blogspot.fr/2015/06/max-elephant-et-mister-peekaboo.html
http://lirerelire.blogspot.fr/2015/06/des-imagiers-so-british.htmlhttp://lirerelire.blogspot.fr/2014/10/des-livres-en-anglais-pour-compter-et.html


 Mais j'allais oublier tout de même la grande Virginia Woolf qui est restée vaillamment présente dans mon mois anglais !
Merci à elle et à PD James qui m'ont sauvé du déshonneur.


http://lirerelire.blogspot.fr/2015/06/sur-les-inconvenients-de-ne-pas-parler.html




Sur ce bilan désastreux, 
je m'en vais noyer mon chagrin dans le cherry et le gin en espérant faire bien mieux l'an prochain !! 


Et surtout, je m'en vais jeter Nancy Mittford aux oubliettes, aux orties, aux ronces et autres joyeusetées ! 

Nancy, je te hais ! Je l'écris bien fort en faisant raisonner les touches de mon clavier : 
JE TE HAIS !!!!!





Et pour les curieux, je vous reparlerai de tir aux pigeons la semaine prochaine. ^-^

edit : le billet sur Tir aux pigeons est là




dimanche 28 juin 2015

☕ Mini-scones pour le british month !! ☕

Quoi de plus emblématique que des scones pour fêter le mois anglais ?

C'est ce que je me suis dit dès le début de ce mois so british et comme j'ai un livre de cuisine dédié au goûter anglais, il fallait vraiment que je teste cette recette !


Un petit thé pour accompagner les scones ? 


J'ai pris l'habitude de préparer mes scones avec une pâte en poudre toute prête où il fallait seulement ajouter du lait.
Ils étaient parfaits, un peu sableux mais bien fermes.
Malheureusement, mon supermarché ne la vend plus, et puis je dois bien avouer que la pâte en poudre, ce n'est pas trop mon truc.
Je préfère le faire moi-même et savoir ce qu'il y a dedans.




Je me suis donc remonté les manches en ce dimanche après-midi ensoleillé, j'ai mis le replay d'Inspecteur Lewis sur Pluzz (il faut rester dans l'esprit et j'adore cette série), j'ai mis ma fille dans sa chaise haute pour tenter de la maitriser, et hop, en route !

Je pensais que la recette serait plus compliquée, je l'avoue.
J'ai découvert une petite recette simplissime, rapide et efficace.
Les scones sont bien moelleux, épais, dorés.
Une réussite !





Pour environ 15 scones de petite taille :

  • 55g de beurre doux en dés
  • 250g de farine (+ pour saupoudrer)
  • 1 cuillère à soupe de levure chimique
  • 1 cuillère à soupe de sucre
  • 1 grosse pincée de sel
  • 150 ml de lait (avec un peu de jus de citron ou du lait ribot)
  • 1 oeuf battu 

Préchauffer le four à 200°c.
Tamiser la farine dans un saladier et ajouter la levure, le sucre et le sel puis mélanger.
Ajouter le beurre et malaxer à la main pour obtenir une pâte sableuse.
faire un puit au centre et verser le lait.
Mélanger grossièrement la pâte (j'ai utilisé une maryse).
Fariner un plan de travail, étaler la pâte sur une épaisseur de 2-3 cm et découper de petits cercles (il ne faut surtout pas malaxer la pâte).
Déposer les cercles sur une plaque à patisserie beurrée ou une feuille de cuisson.
Badigeonner d'oeuf battu.
Cuire 10 minutes au four jusqu'à ce que les scones soient dorés.


Recette validée par ma crêpe Suzette !


Je mets un peu de jus de citron dans le lait pour le faire cailler.
Je ne suis pas sure que ça marche, mais c'est sensé remplacer le lait ribot (qui n'est pas dans la recette mais qui est utilisé par les Anglais).

Je vous conseille aussi le malaxage à la main dans la farine fraichement tamisée, c'est divin ^-^

On peut aussi envisager des versions aux raisins, au chocolat (ma prochaine fournée sans hésiter).

Ici, il en reste pour le petit déjeuner de demain, et je suis impatiente.

Bon appétit !!










♥ Max the elephant et Mister Peekaboo ♥

Le mois anglais file, file, sa fin approche à l'horizon (déjà).
Comme chaque année, il reste des tas de livres à lire, beaucoup de billets à écrire, de gâteaux à cuisiner, de lieux à évoquer...
Mais il faudra en garder un peu pour l'an prochain et la version 2016 du british month !
(en espérant qu'il sera pour moi plus productif)

En attendant, et pour finir ce "British month 2015", je voulais vous parler de ces deux petits livres avant qu'il ne soit trop tard.




J'ai repéré ces deux albums il y a quelques temps, notamment sur des blogs où les livres pour enfant fleurissent.
Ils m'ont tout de suite fait de l'oeil parce qu'ils sont à la fois simples et bien fichus.

Les illustrations sont originales, simples et belles, avec cette bande d'herbe qui court sur les pages portant les personnages.
Et puis le premier parle d'un éléphant, et moi, quand il y a un éléphant, je craque !




Le principe des deux albums est la même : ils illustrent une comptine que l'on peut aussi écouter en flashant le QR code qui est sur les livres.

ATTENTION : ces comptines sont hautement addictives pour les enfants et elles resteront dans votre tête pendant des heures !!

(surtout si vous avez un petit modèle comme le mien qui réclame encore et encore et encore et encore...)




Dans cet album, Max the elephant is walking on the road... Euh pardon, la musique m'a emportée ^-^
Je reprends... Max marche donc dans la rue et croise plein d'amis qui lui demande de les emmener.
Mais à un moment, il va se passer quelque chose que je vous laisse découvrir.




La bonne idée de ces albums est d'avoir mis une petite traduction dans le bas de chaque page pour les papas et les mamans qui ne maitrisent pas l'anglais.
La chanson enregistrée permet de palier aux accents défaillants et la traduction permet de savoir de quoi on parle.
Vous n'aurez donc aucune excuse !





 Dans le second album, Mister Peekaboo répond à un petit oiseau qui lui demande comment il va.
Mister Peekaboo répond en fonction de la météo (ce qui permet de réviser le vocabulaire de la météo).




Les comptines sont chantés par des anglophones dont l'accent est plus ou moins marqués.
Les chansons sont néanmoins très claires, les mots sont facilement reconnaissables et le rythme est très entrainant.
Aucune excuse pour ne pas chanter !




Vous l'aurez compris, je suis totalement séduite par cette collection !
Elle permet d'aborder l'anglais avec un tout petit et de chanter avec lui en anglais tout en douceur.
On acquiert aussi du vocabulaire, celui des animaux, celui de la météo, et la chanson permet de bien retenir ces quelques mots.
Ma crêpe suzette danse et réclame les chansons, mais elle commence à bien parler.
Je pense qu'à partir de deux ans, ce doit être parfait.




Des extraits des comptines sur le site de l'éditeur Cépages










Merci aux éditions Cépages et à la collection Blooming pour cet envoi. 









mardi 23 juin 2015

A visage couvert de P.D. James

Il y a quelques mois, j'ai terminé Le Phare du même auteur, un roman de 500 pages que j'avais laissé en plan en plein milieu pour cause de petit coup de mou dans l'histoire et d'arrivée de bébé.
Du coup, mon avis était un peu mitigé.
Mais depuis cette lecture, j'y repensais souvent et l'atmosphère de cette histoire, le caractère des personnages étaient si bien construits que cela me manquait.
Comme Le Phare était aussi le 7e tome de la série des Dalgliesh, j'ai logiquement repris la série au début et j'ai lu ce premier tome plus raisonnable de 250 pages. 

Chez les Maxie, on prépare activement la kermesse annuelle qui a lieu dans les jardins du domaine. 
Les jardins sont ravagés chaque année, cela cause des désagréments innombrables, mais personne ne songerait à annuler cette habitude prise il y a très longtemps.
Pourtant, à Martingale, Mrs Maxie a d'autres soucis. 
Elle doit s'occuper de Mr Maxie dont l'état de santé est très mauvais, et une nouvelle femme de chambre est arrivée sans faire l'unanimité. 
Sally Jupp vient du foyer pour jeunes femmes ayant fauté qui se trouve à quelques kilomètres. 
Arrivée avec son bébé, elle horripile Martha la cuisinière qui préside la maisonnée depuis des dizaines d'années et choque un peu les invités avec ses regards francs. 
Tandis que Stephen Maxie défend Sally, sa soeur Deborah ne la supporte pas et elle le lui rend bien... 

Evidemment, la fête passée, le drame arrivera, suscitant la stupeur de toute la maisonnée, et même du village tout entier.
L'image de la tranquille campagne britannique est bouleversée, les notables sont soupçonnés et se soupçonnent entre eux. 
Et c'est d'ailleurs là que réside tout le talent de P.D. James. 
Si on se doute dès les premières pages de l'identité du futur mort (et le résumé de 4e de couverture ne laisse aucun doute !), je n'ai pas soupçonné une minute le coupable de cet assassinat. 
Pourtant, c'est tout à fait logique et c'est même le coupable le plus logique ! 
Mais il est bien dissimulé tout en ne l'étant pas. 
Comme dans Le Phare, j'ai aimé l'atmosphère de huis clos qui se dégage du roman. 
Plus court, il m'a paru moins souffrir de ce "ventre mou" qui est tout de même le défaut de cette auteure. 
Les personnages sont encore une fois bien construits, on a l'impression de les connaitre quand on a fini le roman et on voudrait les retrouver dans un futur roman. 
Il faut dire que la structure aide bien, puisque l'inspecteur Dalgliesh mène d'abord une série d'entretiens avec presque tous les personnages, ce qui permet de les découvrir pendant une bonne moitié du roman. 

Mon bémol ira néanmoins à la traduction pour ce roman. 
J'avais une vieille édition et je ne sais pas si cela a été actualisé, mais j'ai noté quatre ou cinq termes impropres qui m'ont gêné. 
Il y a par exemple l'un des personnages qui mange du "poisson et des chips", ce qui me parait être un menu bien particulier. 

Mais c'est un bémol qui ne concerne pas le roman lui-même.

Si vous cherchez un petit roman policier bien typique, bien britannique, celui-ci pourrait vous plaire. 
J'ajoute que la phrase finale du roman m'a enchantée et je n'ai plus qu'une envie : lire la suite !










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