lundi 23 décembre 2013

C'est lundi, c'est ravioli !

Le titre de mon billet me fait penser qu'il y a bien longtemps que je n'ai pas mangé des raviolis.
Mais des bons, hein, pas des trucs en boite de chez Panzani.

Et voilà ! J'ai maintenant une grosse envie de vrais bons raviolis au pesto ou aux champignons nappés de crème onctueuse...

Bon, ce n'est pas le sujet du jour vous me direz, mais après tout, la nourriture est toujours un sujet.
D'ailleurs, cela me fait penser aussi qu'il n'y a déjà plus de pain d'épices de Noël dont je vous ai donné la recette samedi dernier.
Il va être temps de refaire des biscuits... des financiers peut-être.
On verra demain :)

Pour aujourd'hui, c'est lundi et que lit-on le lundi ? 
Eh bien toujours la même chose que les semaines précédentes.
J'ai avancé mais je n'ai rien terminé.
Je suis donc toujours en train de lire les Nouveaux Contes de Noël d'Anne Perry, parfaitement de saison avec de la neige et de la tempête, et j'avoue ne pas arriver à finir L'Italienne dont la dernière partie ne me passionne pas.
Voilà ce que c'est de ne plus prendre le train pour aller travailler... Je perds du temps de lecture ^-^.




Lorsque j'aurai terminé, ce qui doit se faire dans les prochains jours, je reprendrai sans doute la lecture de la Longue attente de l'ange.
Je n'oublie pas ma résolution de 2013 qui était de terminer les livres en cours et d'écrire les billets en retard.
J'ai très très légèrement avancé sur ces deux points, mais cela devrait pouvoir se résoudre dans les prochaines semaines.




Pour 2014, je sais déjà que ces deux résolutions seront reprises en essayant de les atteindre très rapidement.
J'ajouterai la résolution suivante : terminer aussi les ouvrages au crochet et au tricot en cours.
J'aime bien commencer de nouveaux trucs, et du coup j'ai un peu du mal à finir.
Cela a toujours été comme ça, mais j'essaye de me corriger.

Pour le moment, sur mes aiguilles et mon crochet, il y a : 


  • un dragon de Lalylala (que vous avez aperçu hier et qui a bien avancé depuis, mais mon homme a trouvé qu'il lui manquait quelque chose)
  • un porte-monnaie poisson
  • un snood


Et dans les prévisions :

  • un éléphant
  • un Totoro
  • un snood en laine de Yak
  • un gros chat
  • peut-être un autre dragon


Il y a du boulot...

Bons préparatifs de Noël, 
N'oubliez pas les derniers cadeaux.





dimanche 22 décembre 2013

Un dimanche...

Un dimanche tranquille avant Noël... 
Un dimanche au chaud à côté de la cheminée... 
Un dimanche à s'occuper les mains pour ne pas penser à celle qui est partie il y a 17 ans, 
celle qui n'avait que 19 ans, 
celle qui rend douloureux les débats actuels sur l'euthanasie... 





Essayer de penser plutôt à celle qui arrive dans 5 mois... 
Sans oublier celle qui n'est plus là. 



samedi 21 décembre 2013

✻ Pain d'épices de Noël aux cranberries ✻

C'est samedi, le weekend s'annonce froid et pluvieux.
Il faut donc prendre soin de soi et se préparer un petit goûter bien réconfortant.

Comme c'est aussi le début des vacances pour les enfants (et pour certains d'entre nous), ça se fête !

Pour cela, je vous propose une recette de pain d'épices qui a fait ses preuves chez moi et qui est un incontournable de l'hiver depuis plusieurs années.
Ce pain d'épices est garantie sans additif (vous maitrisez tout ce que vous mettez dedans), il se conserve longtemps, et vous pouvez le personnaliser à volonté.

La recette n'est pas de moi, je l'avoue, et pour une fois, je n'y ai rien changé.
Vous trouverez l'originale ici.

Je précise néanmoins que la recette d'origine est prévue pour un moule énorme car cela déborde d'un moule à cake à la française.
Je vous livre ci-dessous les quantités diminuées de moitié.


Pour un pain d'épices de la taille d'un petit moule à cake : 

  • 150 g de farine
  • 25 g de sucre roux
  • 1cc d'épices à pain d'épices
  • 1/2 cc de levure chimique
  • 1/2 cc de bicarbonate
  • 60 ml d'eau très chaude
  • 60 ml de miel 
  • 30 g de beurre fondu
  • 100 g de bonne marmelade d'orange ou d'agrumes (avec des morceaux)
  • 70 g de cranberries




Préchauffer le four à 150°c.

Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre, les épices, la levure, le bicarbonate.
Dans un autre récipient, diluer le miel dans l'eau chaude. Ajouter la confiture puis le beurre fondu.

Ajouter le mélange miel-eau-confiture au mélange farine-sucre et bien mélanger pour que la pâte soit homogène.
Ajouter les cranberries.

Verser la pâte dans un moule à cake. S'il n'est pas en silicone ou en téflon, il sera nécessaire de le chemiser avec du papier sulfurisé (c'est-à-dire recouvrir les parois de papier sulfurisé).
Vous pouvez recouvrir la pâte de cranberries pour obtenir un bel effet final.
Si vous le faites, recouvrez le pain d'une feuille d'alu pour que les cranberries ne grillent pas.

Cuire pendant 45 minutes et vérifier la cuisson avec un couteau.
Lorsque le pain est doré et que le couteau ressort sec, c'est cuit.

Servez-vous une tasse de thé et dégustez !!




Petites astuces : 

  • Lorsque vous choisissez la confiture, si vous prenez une marmelade avec morceaux, vous les retrouverez dans le pain d'épices. 
  • La confiture sert à donner du moelleux au pain. Les quantités peuvent paraitre importantes, mais elle sert aussi à sucrer. 
  • N'hésitez pas à tester de nouvelles choses comme l'ajout de chocolat blanc dans la pâte. 




Bon appétit !!


Hier, la ronde passait chez Yeude qui crochète des bonnets, et demain, on va chez SKTV pour un billet lecture.

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mercredi 18 décembre 2013

✻ DIY : Un photophore pour votre table de noël ✻

Noël et le jour de l'an approchent dangereusement, et il est plus que temps de penser aux cadeaux si vous ne l'avez pas encore fait.
Mais il est aussi temps de penser à la décoration de votre maison et / ou de votre table de fête.

Je vous l'avoue, ces repas de fête se font très rarement chez moi.
Ces deux dernières années, d'ailleurs, ils ne se faisaient pas du tout pour moi puisque cette période était celle de nos vacances en Asie.
On se permettait donc un petit extra le 24 et le 31 décembre, histoire de marquer le coup, mais en Inde puis au Laos, les restaurants ne prévoyaient rien de particulier pour ces fêtes qui ne signifient pas grand chose dans ces contrées lointaines.

Cette année, pas de voyage, et nous revenons à la tradition de la fête familiale.
Pour se mettre dans l'ambiance, j'ai ressorti mes décos de Noël et j'en ai mis un peu partout dans la maison.
Je pense aussi au repas du 24 que nous prendrons tranquillement à la maison en amoureux.
Ce diner se doit de ne pas être comme les autres, et pas seulement dans l'assiette.
Je réfléchis donc à la couleur de ma table, à ce que je vais y mettre pour la rendre festive et qu'elle reste dans nos mémoires.

En farfouillant dans mes tiroirs, j'ai retrouvé un vieux Marie-Claire Idées de décembre 1996 !
(Ainsi que ceux des années suivantes évidemment)




En feuilletant les numéros de cette époque, je me suis dit que ce magazine perdait un peu de son intérêt ces temps-ci en donnant moins d'idées percutantes qu'à l'époque, car ce numéro est bourré de bonnes idées.
Mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui.

Revenons donc à notre déco de table avec cette idée de photophore hyper simple à réaliser et qui fait un bel effet sur la table.




Comme vous le voyez sur la photo, il s'agit de réaliser un petit hôtel particulier à la française puis d'y placer une bougie.


Pour cela, il vous faut : 

  • du bristol blanc ou de la cartonnette la plus lisse possible
  • de l'encre de Chine
  • du papier calque
  • 1 cutter (et 1 paire de ciseaux)
  • 1 crayon
  • 1 pinceau fin


Dans le bristol, couper un rectangle de 62 cm x 40 cm.
Marquer les pliures verticales en passant le crayon sur l'envers du bristol comme sur le schéma suivant :




Cela vous permettra de plier le bristol en deux dans le sens de la largeur et en quatre pour obtenir les quatre cotés du photophore. Les deux centimètres servent à fermer le volume.
Sur les faces extérieures du photophore, dessiner les façades comme il vous plait à l'encre de Chine puis découper les fenêtres dans les deux épaisseurs.
Coller un morceau de calque derrière les fenêtres de chaque façade, rabattre et coller les deux épaisseurs de bristol.




Si vous le souhaitez, sur un morceau de bristol, dessiner quatre pots à feu (ou deux ou trois comme moi) en prévoyant une languette pour les coller, et les fixer en haut de chaque façade.
Fermer le photophore et coller la languette de 2 cm.




Trouver un bel emplacement sur la table, ajouter une bougie chauffe-plat et voilà !

C'est un peu long, mais c'est très simple, et les dessins géométriques sont à la portée du dessinateur le moins doué ;)





Hier, la ronde passait chez Maider qui nous a régalé avec de bons biscuits au chocolat, et demain, on va chez Odrey pour des conseils make up de Noël.

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mardi 17 décembre 2013

La Garçonnière d’Hélène Gremillon

Voilà encore un roman de la rentrée littéraire 2013 et encore un roman qui me laisse une impression très mitigée.
Après avoir tourné sa dernière page, j'avoue ne pas pouvoir me décider quant à mon sentiment.
Ce ne sera pas pour moi un grand moment de lecture, ce n'est pas non plus une grande déception.
Il m'est également difficile de dire précisément pourquoi je n'ai pas un avis plus tranché.
Il s'agit davantage d'un sentiment diffus ou d'une déception peut-être.

Lisandra entre dans le cabinet de Vittorio Puig, psychanalyste, et dès ce moment, il sait qu'il l'aime et qu'il lui faudra la revoir.
Sans doute inconsciemment, il la pousse à quitter brusquement son cabinet.
N'ayant pas entamé formellement la thérapie de la jeune femme et poussé par son désir, il s'autorise à tenter de la retrouver sur la base d'un indice, ses chaussures de tango.
Rapidement, il la retrouve et l'épouse peu de temps après.
Mais sept ans plus tard, alors que Vittorio rentre du cinéma, il retrouve son appartement retourné et voit sa femme morte sur le trottoir cinq étages plus bas.
Immédiatement, les soupçons s'orientent vers lui et la police l'arrête pour le meurtre de Lisandra.
Mais une de ses patientes, Eva Maria, ne croit pas à cette version et va tout faire pour le sortir de prison...

C'est le résumé de ce roman qui m'a poussé à le lire.
Une telle histoire ne pouvait que me tenter : un meurtre, un accusé à tort, de la psychanalyse, mais surtout Buenos Aires, l'Argentine et le tango !
J'ai une fascination pour les chaussures de tango, je dois le préciser (non, je ne suis pas fétichiste, je vous rassure), alors quand j'ai lu qu'il était question de tango, je n'ai pas hésité.
Oui, mais voilà, ce n'est vraiment pas le cœur du sujet.
Ce n’était pas une déception, je me doutais que cela ne parlait pas que de tango, mais du coup, je me suis demandée de quoi cela parlait.

Et là, je l’avoue, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de thèmes abordés (beaucoup trop ?).
Au cours de ses séances de psychanalyse, Vittorio a suivi des gens très différents.
Il a entendu à la fois les victimes et les bourreaux de la junte argentine, il a entendu des histoires d’amour, de perte et d’abandon.
L’histoire de l’Argentine est sous-jacente à ces histoires individuelles et les traverse.
On apprend ainsi que les nazis allemands et français se cachaient là-bas peu après la guerre sous le couvert de la CIA.
Le pays a ainsi pu « bénéficier » de leur science de la torture.
Mais il m’a paru difficile de voir où l’auteure voulait nous amener.

Mais un autre aspect m’a un peu gênée.
Le roman parle régulièrement de sexe, ce qui peut se comprendre vu qu’on est dans le domaine de la psychanalyse, Freud et tout ça.
Néanmoins, j’ai parfois été un peu lassée par les précisions données.
Là encore, comme je ne voyais pas l’intérêt de ces détails et la direction que prenait le roman, j’ai eu bien du mal à me sentir concernée.
 
Mis à part ces critiques, le style est agréable et on apprend pas mal de choses sur l’Argentine.
La figure du bourreau traverse le roman et l’histoire permet de montrer que les juntes ne sont pas les seules à engendrer des monstres.
Toutes les sociétés en hébergent et le bourreau de Lisandra comme celui de Miguel sont condamnables.
Les figures d’Alicia, d’Eva Marie ou de Lisandra sont toutes en souffrance et leur salut semble lier à la perte de leur bourreau.
Mais les choses ne se passent jamais comme prévu et beaucoup de fils tirés par l’auteure ne sont pas tissés jusqu’au bout.
Je suis donc un peu restée sur ma faim je crois.

Comme d’habitude, je tiens à préciser qu’il s’agit là d’un avis très personnel.
D’autres avis sont plus positifs sur certains blogs, alors n’hésitez pas à le lire tout de même si vous aimez l’Argentine et la psychanalyse.





Merci à Oliver et Price Minister pour cette lecture. 




  

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