jeudi 1 août 2013

Ma PAL en juin et juillet a-t-elle fondu au soleil ?


Oups !
Pas vraiment !

Cela ne veut pas dire que je n'ai rien lu, mais ces livres ne venaient pas tous de ma PAL, loin de là.

En juin, j'ai tout de même sorti 5 romans des tréfonds de ma PAL. Merci le mois anglais :  





En juillet, j'ai lu ... 1 roman issu de ma PAL :
  • L'auberge de la Jamaïque de Daphné du Maurier (billet toujours à venir mais pour la semaine prochaine)



    Mais j'ai également lu 2 romans, 2 romans graphiques, 3 BD, 5 mangas :

    • La petite fille de M. Linh
    • Les évaporés
    • Olympe de Gouges
    • Chroniques de Jerusalem
    • Voyage aux ombres
    • Les 2 tomes du chineur
    • Les 5 tomes de Thermae Romae














    Ce n'était pas un bon mois pour ma PAL, 
    mais c'était tout de même un bon mois de lecture :)




    mercredi 31 juillet 2013

    Thermae Romae de Mari Yamazaki tomes 1-5

    Ma bibliothécaire sait mettre en valeur les livres intéressants.
    Dans la vitrine de la bibliothèque, il y avait les 5 premiers tomes de cette série qui en compte 6.
    Alors que je sortais les bras déjà bien chargés, mon regard est tombé sur la petite pile formée par ces mangas qui m’avaient déjà fait de l’œil sur plusieurs blogs.
    J’ai donc été obligée de rentrer à nouveau pour les emprunter :D

    Lucius Modestus est architecte de bains romains.
    Dans la société romaine du 1er siècle, il est chargé de concevoir et de construire ces lieux au centre de la vie quotidienne.
    Chaque jour, des centaines de personnes fréquentent les thermes.
    Mais le problème de Lucius, c’est de se renouveler et de proposer des bains originaux, qui auront plus de succès que les autres.
    Et ce n’est pas facile. Il vient d’ailleurs de se faire renvoyer d’un chantier.
    Un peu désœuvré, il décide d’aller se détendre aux bains, mais alors qu’il va sous l’eau pour observer l’évacuation du bassin, il est aspiré dans la conduite.
    Il finit par ressortir du bassin, mais il n’est plus dans un bain romain !
    L’établissement où il se trouve est un bain japonais du 20e siècle...

    Cette situation rocambolesque va bien évidemment entrainer pas mal de quiproquos.  
    Lucius ne comprend pas où il se trouve, ni à quel époque.
    Il voit assez vite qu’il est dans un autre pays, mais n’imagine même pas qu’il ait pu aussi voyager dans le temps.
    Cela pourrait sembler incohérent, et pourtant, ça passe.
    Dans les premiers chapitres, Lucius ne sort pas des bains, ce qui permet à l’auteur de limiter ses découvertes.
    On finit ainsi par croire à cette histoire et par guetter les passages de Lucius d’une époque à l’autre.




    L’histoire est d’ailleurs bien conçue.
    À chaque chapitre, Lucius a un problème, une commande à remplir pour laquelle il n’a pas d’idée.
    Jusqu’au tome 3, son passage au 20e siècle lui permet de découvrir un type de bain japonais qui l’inspire et lui permet de résoudre ses difficultés.
    Évidemment, il acquiert une belle renommée et son travail est demandé au plus haut de l’état.
    Sa fierté de Romain est un peu froissée chaque fois qu’il a l’impression d’être surpassé par ceux qu’il appelle les « visages plats », ce qui le motive à faire mieux.

    À partir du tome 4, la structure change, ce qui est vraiment bien venu.
    La répétition de petits chapitres présentant un problème, une visite au Japon, puis une solution finit par être un peu lassante, et on se dit qu’un quatrième tome risque bien d’être de trop.
    Mais l’auteure envoie Lucius au Japon pour un séjour beaucoup plus long qui dure 2 tomes entiers !
    On le suit alors différemment, dans une histoire où il prend un peu d’épaisseur, mais surtout dans des pages qui permettent de découvrir le Japon et sa culture ancestrale.
    C’est bien fait et très agréable à lire.




    Si vous étiez fasciné par les thermes romains quand vous étiez petit, si le Japon vous fait de l’œil, si vous cherchez un petit manga sympa à lire, celui-ci pourrait vous plaire.

    Il comporte 6 tomes en tout, ce qui en fait une petite série.
    Les 5 premiers sont parus, le 6 devait l’être le mois dernier mais apparemment, il faudra attendre septembre.

    Il y a aussi une petite série télé dont les Romains ont bizarrement les yeux bridés ^-^











    Et hop, une BD du mercredi empruntée à la bibliothèque et un billet en retard en moins !







    mardi 30 juillet 2013

    Le diable dans la ville blanche d'Erik Larson

    Ce n’est pas sans une certaine émotion que j’écris ce billet, car cela marque pour moi la fin d’une lecture qui m’a parut interminable.
    Et si elle m’a paru aussi longue, c’est qu’elle l’a été !

    J’ai mis plusieurs mois à en arriver au bout tant il ne m’a pas passionnée.
    Pourquoi le terminer alors ?
    D’abord parce qu’un roman non terminé est un petit caillou dans ma chaussure.
    Je n’aime pas cela et j’ai l’impression de le traîner jusqu’à ce qu’il soit terminé.
    J’ai donc préféré le finir.
    Ensuite, parce que j’espérais que cela s’améliore, mais non !

     En 1891, à Chicago, la ville postule pour organiser la prochaine exposition universelle.
    Celle-ci doit être magnifique, grandiose, pour surpasser celle de Paris qui a eu tant de succès.
    Le pays la désigne pour accueillir une exposition colombienne, célébrant la découverte de l’Amérique.
    Le délai est très court, deux ans seulement, mais Daniel H. Burnham, architecte en vue à l’époque, choisi de relever le défi.
    L’événement transformera la ville.
    Pendant ce temps, le docteur HH Holmes s’organise aussi.
    Il a fait construire un bâtiment immense destiné à accueillir les jeunes femmes seules venues à Chicago pour y trouver du travail…

    Le problème principal de ce roman, pour moi, réside dans sa quatrième de couverture.
    Comme cela arrive parfois, cette 4e annonce un contenu qui n’est pas celui du roman.
    Elle présente essentiellement l’histoire du Dr H.H. Holmes, en oubliant la narration de la vie de l’exposition universelle.
    Dr H.H. Holmes
    C’est vraiment dommage, car le lecteur qui se jette sur ce roman pour l’histoire de ce tueur en série est vraiment frustré en ne trouvant pas ce qu’il est venu chercher.
    Ce décalage a gâché ma lecture en me faisant attendre inutilement des pages circonstanciées sur l’histoire de Holmes.
    A la place, j’ai lu quelques pages isolées présentant quelques étapes marquantes de son histoire et une dernière partie de 40 pages.
    On ne sait plus quelle est l’histoire cadre, tant l’exposition est omniprésente.

    Homes castle
    L’exposition est effectivement au centre de ce roman.
    L’auteur raconte sa genèse, puis sa vie et sa disparition avec un luxe de détail qui réjouira les passionnés.
    Pendant 500 pages, il explore les difficultés de ses concepteurs, de ses gestionnaires, de ses architectes, pour aboutir à un événement majestueux qui a marqué la ville de Chicago.
    Cet aspect documentaire est très bien écrit, émaillé de citations et de portraits des principaux instigateurs de cet événement.
    L’exposition colombienne de Chicago prend forme sous les yeux du lecteur dans ses bons et ses mauvais moments.

    Hélas, cette débauche de détails m’a souvent lassée et j’ai lu en diagonale de nombre
    ux passages, notamment sur les aspects financiers.
    Les noms sont très nombreux et il faut s’y retrouver, les descriptions sont trop générales et cette débauche de détail ne correspondait pas à ce à quoi je m’attendais.

    Si vous êtes passionnés par les expositions universelles et par l’architecture, ce livre pourrait vous plaire.

    Si vous vous intéressez à la vie de H.H. Holmes, attendez peut-être le film qui doit se faire avec Leonardo di Caprio, ce sera plus rapide.


    L'exposition de Chicago




    lundi 29 juillet 2013

    En retard, en retard, toujours en retard... [défi inside]

    Depuis la fin de l'année dernière, j'ai accumulé plusieurs billets qui traine dans mon carnet et ne s'écrivent pas tout seuls. 
    Il faut donc que je m'y mette et que j'arrive à écrire ces billets. 

    Pour me motiver, je me lance donc dans un petit défi : écrire ces billets !

    Je ne le ferai pas intégralement au mois d'août, je pense, mais je vais essayer d'en rédiger au moins la moitié. 
    Je me laisse ensuite jusqu'à la fin de l'année pour arriver au bout de ce retard. 

    Voici la liste de ces billets qui regroupe des romans comme des bandes dessinées : 

    Si vous avez aussi quelques billets qui trainent, n'hésitez pas à m'accompagner. 
    Je ferai un point au milieu du mois et un autre fin août. 

    C'est aussi une liste évolutive puisque je ne m'arrête pas de lire, mais l'idée générale, c'est de ne plus avoir ces vieux billets qui trainent à moitié commencés et surtout risquant à tout moment d'être oubliés. 

    Alors à nos claviers :)

    Des volontaires ? 






    dimanche 28 juillet 2013

    Jardin après la pluie

    Les cartes météos du journal télé ne parlent pas souvent de la Normandie.
    Et pourtant, depuis quelques jours, les orages ne nous ont pas épargnés.
    Celui d'hier a été particulièrement violent, projetant des branches dans tout le jardin.

    Les éclairs tombaient les uns après les autres, le tonnerre grondait comme une bête en colère.
    Le vent s'est levé, a soufflé pendant 10 minutes avant de céder la place à des trombes d'eau.

    Le peur des orages m'impose de me terrer chez moi en attendant que les choses se calment.
    Mais lorsqu'il n'y a plus aucun risque, je dégaine mon appareil photo et je pars en quête de LA photo dont je rêve depuis longtemps, celle dont je soupçonne la non existence, celle qui ne peut qu'être le fait d'un excellent photographe ou d'une manip sous photoshop.
    Je l'ai tenté plusieurs fois, j'ai multiplié les clichés sans y parvenir.

    Et cette fois, après une grosse pluie, j'y suis parvenue ! 

    Vous voyez cette goutte d'eau sur la première photo ?
    Il y a mon jardin en vue inversée à l'intérieur (la deuxième photo) !
    La troisième est floue, mais j'y suis encore arrivée sur la suivante !

    Je serais bien incapable de vous expliquer comment j'ai fait.
    Il me semble que cela tient à la taille des gouttes d'eau. J'ai aussi réglé mon appareil avec une vitesse rapide de prise de vue, une mise au point centrale faite sur la goutte d'eau et une petite focale (f 5,6 je crois).

    Et pour les suivantes, j'ai traqué les gouttes d'eau et les butineuses ^-^



    (Pour mieux voir les photos, cliquez sur une d'entre elles)





    Non non, ce n'est pas photoshopé !









    Et hop ! Deux à la fois ! 





    Les plantes grasses gardent les gouttes d'eau



    Allez au travail ! 



    Butineuse en approche !



    Agapanthes douchées



    C'était une grosse pluie.



    Dans l'eau / sous l'eau









    A quand le prochain orage ? 



    Les dimanche en photo c'est aussi chez 
    et qui d'autres ? 


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