vendredi 9 septembre 2011

La muse égarée de Brian Stableford


Je ne suis pas une fidèle de la littérature d’anticipation ou de science fiction, mais de temps en temps, j’aime lire un livre qui me dépayse.
J’ai aussi souvenir de ma lecture de Dune que j’ai littéralement dévoré.
Quand j’ai vu cette proposition de partenariat, je me suis dit que c’était une bonne idée de lecture pour les vacances.

Je dois d’abord dire quelques mots du livre lui-même.
Ne connaissant pas cet éditeur, je ne m’attendais à rien de particulier. Et j’ai été agréablement surprise. Les pages sont épaisses, le papier est doux, et j’ai eu la même impression qu’au toucher du papier Clairefontaine à la rentrée.
C’est peut-être bête, mais cela m’a fait bonne impression et j’ai abordé ce livre avec bienveillance.
Je dois dire ensuite qu’il s’agit de trois nouvelles qui se suivent et mettent en scène des personnages récurrents.

Axel Rathénius est un peintre célèbre dans tout le pays, très réputé pour son travail et un peu fantasque. Il refuse par exemple de se rendre sur le continent pour les expositions qui lui sont consacrées et n’a pas quitté son île depuis plus de 20 ans.
C’est une véritable curiosité sur cette île où la population est majoritairement composée d’artistes.
D’ailleurs, lorsque son rival Claudius Jaseph se rend sur cette île pour la saison estivale, il se doit de le rencontrer. On raconte aussi que Claudius Jaseph serait à l’origine du suicide de l’une de ses modèles, qui a aussi posé pour Rathénius. Ses tableaux voleraient l’âme du modèle.

Ce recueil est très bien construit.
Les nouvelles sont de taille inégale, mais j’ai beaucoup apprécié de pouvoir retrouver les personnages principaux d’une nouvelle à l’autre.
Le fantastique rode toujours, bien que tout s’explique généralement et si le lecteur accepte de se plier aux différentes croyances que lui impose l’auteur, tout fonctionne.
Ainsi, dans chaque nouvelle il est question de muses, de machine à rêve, mais j’ai trouvé que tout ceci s’intégrait bien au récit.

Le résumé ne porte que sur la première nouvelle, la plus courte. Il faut donc que je vous parle aussi des deux suivantes.
Dans la deuxième, un musicien est amoureux d’une harpiste sans retour de sa part. Il compose donc une pièce magnifique pour elle, mais comme elle se refuse aux hommes, il se fait passer pour mort pour la faire succomber.
La troisième nouvelle est plus ample, et c’est une amie proche de Rathénius qui voit revenir son ancien compagnon, ce qui fait resurgir en elle de nombreux souvenirs désagréables. Deux morts surgissent pendant la nuit, accentuant encore l’ambiance sombre de cette nouvelle.

L’originalité principale de ces histoires tient aussi à leur cadre. L’île en question appartient à un empire où César n’est pas mort assassiné et où la vie romaine s’est poursuivi. J’ai imaginé les personnages en toges et en sandales, et cet univers s’est construit de façon parfaitement cohérente.
Je me suis donc laissé emporter par ces petites histoires, avec une préférence marquée pour la première qui m’a vraiment touché.

Si vous cherchez le dépaysement, c’est parfait et quand on n’est pas familier du genre, c’est idéal pour s’y plonger !

Je remercie Bibliofolie et les éditions Rivière blanche pour cette lecture. 



mardi 6 septembre 2011

Jim Morrison & the doors d’Henry Diltz


En ce mardi, je vais vous parler d’un livre de photos.
Ce n’est pas fréquent, mais j’aime beaucoup feuilleter les albums, surtout quand il y a quelques explications qui accompagnent les photos.
Une contextualisation, une petite histoire sur la prise de vue me semblent donner quelque chose de plus vivant, une « plus value » par rapport à un livre qui ne présente que des photos.

Ce livre est édité par un petit éditeur (une autre raison qui mérite que l’on en parle, il me semble) et se présente sous la forme d’un album 30 par 20 aux feuilles épaisses et mates. Ce format confortable et le choix du papier permettent de profiter pleinement des photos. Elles ne brillent pas trop, mais les couleurs sont vives, ce qui est très agréable pour un livre de ce type.

J’ai ainsi pu découvrir Jim Morisson et ses acolytes de près, en noir et blanc ou en couleur, avec ce grain si caractéristique de cette époque.
Car je ne vous l’ai pas encore dit, mais comme son titre l’indique, ce livre parle ou plutôt montre Jim Morisson et le groupe qui lui est généralement associé, The Doors, lors de prises de vue réalisées entre 1968 et 1971. C’est le photographe qui a fait ces prises de vue, Henry Diltz, qui a réalisé le livre et écrit les textes qui accompagnent les photos.

Pour tout vous dire, je n’ai pas tout à fait l’âge requis, et chez moi, on écoutait Maxime le Forestier, Serge Reggiani et les Beatles (oui, c’était éclectique).
Pourtant, adolescente, je me suis prise de passion pour les Doors. J’écoutais en boucle et je connaissais les chansons par cœur, ce qui surprenait toujours un peu, vu qu’à cette époque, on écoutait plutôt Nirvana (que j’avais aussi dans mon baladeur, évidemment).
Quand on m’a proposé de recevoir ce livre, j’ai donc tout de suite dit oui.
Je dois toutefois avouer que je ne connais finalement pas beaucoup Jim Morrison, et à part sa tombe au Père Lachaise et les quelques photos qui sont toujours reprises, je n’avais pas d’autre représentation en tête.

C’est là que ce livre devient intéressant.
Au long des 125 pages, Henry Diltz commente ses prises de vue. Il explique l’état d’esprit de ses modèles, les circonstances qui ont placé tel motif ou tel individu sur la photo, pourquoi un enfant s’est retrouvé là ou un homme d’un certain âge.
Il donne des indications par rapport aux lieux, à la destination des photos. Il donne beaucoup de détail, et on entre dans la prise de vue par l’œil et le ressenti du photographe. C’est très agréable.
J’ai également apprécié que les différentes vues soient déclinées en deux ou trois versions en petit ou en grand format. Le photographe a fait un choix, mais il montre aussi les versions noir et blanc et couleur, ce qui rend l’exercice plus intéressant.

Une belle surprise !

A recommander aux fans des Doors, évidemment, mais aussi aux autres, à ceux qui les écoutent de temps en temps, à ceux qui veulent connaitre un peu Jim Morisson, à ceux qui aiment les livres de photo, les portraits, à ceux qui veulent découvrir le travail du photographe.

Je remercie les agents littéraires (allez y faire un tour, c'est très sympa) et les éditions Prémium (qui ont d'autres beaux livres à leur actif). 







lundi 5 septembre 2011

* Jour de rentrée *



Aujourd’hui, comme pour beaucoup d’enfants, c’était ma première rentrée.
Enfin, pas vraiment la première, vous vous en doutez, mais la première dans mon nouveau poste.

Après plusieurs années de rentrées scolaires, de rentrées collégiennes puis lycéennes, il y a eu les rentrées universitaires où j’étais étudiante. Et puis il y a eu les rentrées en tant que doctorante, plus ambigüe puisque j’étais encore un peu étudiante et déjà enseignante (eh oui, les profs de fac sont aussi étudiants parfois).
Une fois docteure, il y a eu deux rentrées peu satisfaisantes, il faut le dire. Elles faisaient suite à des entretiens d’embauche non concluants, j’enchainais les années à mi temps avec le même emploi du temps, ce qui est pratique, mais peu motivant finalement.

La journée d’aujourd’hui a donc été particulière à plus d’un titre.
D’abord, c’est ma première rentrée en tant que maître de conférences. Si j’en doutais encore un peu ce matin, j’ai entendu mon nom associé à cette qualification toute la journée pendant les réunions de pré rentrée, et ça commence à rentrer. J’ai aussi dû me présenter à plein de monde (dont je ne me rappelle pas le quart des prénoms) et répéter ma fonction, ce qui n’était pas pour me déplaire, il faut l’avouer.
Je ne me vante pas, mais je l’ai attendu longtemps ce poste et j’ai sué devant mon ordinateur pendant de longues heures pour pouvoir l’obtenir. Une journée pour en profiter, cela me semble raisonnable. 
C’est aussi une journée qui inaugure une longue lignée d’aller-retour en train qui me donneront 1 h 20 pour lire matin et soir plusieurs fois par semaine.
C’est enfin un vrai travail dans lequel j’ai envie de m’investir, même si mon goût pour la procrastination et mon intérêt pour toutes sortes de choses me poussent toujours vers des contrées plus confortables.

Pour la petite histoire, j’ai même remis une pile dans mon horloge de salle de bain qui ne servait plus depuis un an !

Vous vous demandez sans doute pourquoi je vous raconte tout ça.
C’est un blog de lecture ici, n’est-ce pas ?
C’est que ce nouveau travail va également changer l’ordre des choses sur ce blog. Comme je viens de vous l’écrire, mon travail ne me donnait plus vraiment d’entrain ces derniers mois, et il me plaisait davantage d’écrire sur d’autres choses.
Rassurez-vous, je vais continuer à venir parler de livre, mais il y aura sans doute des périodes où je me ferai plus rare comme les semaines passées. Il se pourrait aussi qu’il y ait plus de billet, écrits dans le train et publiés pendant la pause déjeuner par exemple.
Qui vivra verra, comme on dit chez moi.

Ce nouveau travail change aussi les choses pour ma PAL.
Sur le trajet qui mène à la station de métro, soit à deux pas de mon bureau, il y a deux magnifiques librairies : L’écume des pages et la Hune.
Ce ne sont pas les seules du quartier (ô tentation !) mais ce sont les plus proches et dès ce midi, j’ai cédé à mon démon lecteur qui m’a poussé à aller me détendre une demi heure en allant visiter l’une de ces librairies.
Qui dit visite, dit achat, sans quoi la détente ne serait pas totale.
Je m’étais fixé un petit budget, et je l’ai tenu car figurez-vous que l’Ecume des pages a un tout petit rayon poche.
J’ai donc « juste » acheté Connaissez-vous Paris de Queneau et un livre de cuisine sur les burgers.
Avouez que j’ai été raisonnable !





Et pour me contredire dès la première semaine, il y aura des billets de lecture quasiment tous les jours, car j’ai eu des services presses cet été dont je peux enfin vous parler…



dimanche 4 septembre 2011

Alice dans l’île au trésor de Caroline Quine



Pendant l’été, il y a souvent des petits challenges rigolos qui apparaissent. J’ai participé aux Harlequinades l’an dernier et ça m’a bien fait rire, et cette année je me suis laissée tentée par le challenge Le club des 5 de George.



Je dois vous avouer que quand j’étais petite, je ne lisais pas le Club des 5. J’ai lu les comtesse de Ségur (pas tous, d’ailleurs), quelques publications plus récentes à la bibliothèque rose comme les Jumelles de San Valley et en faisant des recherches, j’ai même retrouvé des livres lus dont je n’avais aucun souvenir, comme les TKKG, une bande de copains du même type que le club des 5, mais qui correspondait plus à mon époque.
Chez ma grand-mère, dans la bibliothèque où se trouvaient les bibliothèques roses (de ma maman), il y avait aussi des bibliothèques vertes qui ne m’ont pas tous attirés.
Je retiens néanmoins les Patins d’argent, un roman que j’avais adoré, mais allez savoir pourquoi, j’étais passée complètement à côté des Alice. Ma maman les gardait sans doute jalousement, ou l’étagère du dessus m’avait déjà fait de l’œil, puisque j’ai enchainé ensuite avec tous les Agatha Christie qu’elle contenait, puis le Comte de Monte-Cristo et les Trois Mousquetaires.
Cette bibliothèque n’était pas très grande, mais elle contenait des trésors !

Pour le challenge de George, j’ai d’abord cru que je n’aurai pas le temps d’aller piocher dans ce stock familial, et j’ai acheté un volume des sœurs Parker chez le bouquiniste que je vous ai montré ici.
Et puis finalement, j’ai pu récupérer quelques Alice. Je trouvais quand même cela plus amusant de lire ces livres que j’avais à peine regardé quand j’étais plus jeune.
Je suis donc repartie avec Alice dans l’île au trésor, et Alice et la maison hantée.
Ce que je n’avais pas prévu, c’est que je me préparais là à un rude choix ! Entre une maison hantée et une île au trésor, difficile de choisir ;)
Finalement, j’ai choisi le premier, où il est aussi question de maison hantée.


Alice Roy reçoit la visite d’Ellen, une connaissance de sa gouvernante Sarah.
Sur les conseils de Sarah, Ellen vient demander son avis à Alice car elle se voit proposer un emploi qui l’inquiète un peu.
Étudiante dans une école de chant, Ellen ne peut payer sa scolarité. Son père est handicapé suite à un accident, et la famille a du mal à subvenir à ses besoins. Elle souhaite donc travailler et a trouvé un emploi de professeur de chant et de pianos chez Mme Chatham. La fille de celle-ci, Trixie, est plutôt dissipée et mal-élevée, mais c’est surtout la maison et son atmosphère qui inquiète Ellen. Alice décide donc de l’accompagner pour son premier entretien.
Alors qu’elle visite le parc avec la petite Trixie, elle aperçoit un pavillon de musique dans lequel la petite fille refuse d’entrer, prétextant qu’il est hanté. Alice, téméraire, entre tout de même et se retrouve face à un individu étrange qui la menace.
L’individu ayant disparu, elle retrouve Ellen qui l’invite chez elle pour la remercier d’être venue. Là, le père d’Ellen raconte sa vie à Alice et lui parle d’une carte au trésor dont il possèderait une moitié, la seconde étant en possession de son frère jumeau, disparu quand ils étaient enfant…

J’ai été agréablement surprise par ce livre.
L’histoire se tient, les évènements s’enchainent à un rythme parfois un peu trop soutenu (Trixie disparaît trois fois de suite), mais cela reste vraisemblable. Alice est présentée comme une détective qui a déjà plusieurs mystères résolus à son actif, et une réputation régionale qui justifie que l’on vienne lui demander conseil.
Il faut dire qu’Alice n’est plus une enfant, elle conduit et même si son âge n’est pas précisé, je pense qu’elle a environ 18 ans. Elle a un petit ami (cela reste non-dit), et deux amies dont les rôles m’ont semblé secondaires. Il semble que Bess et Marion soit toujours là mais leur importance dans l’action dépend des romans.
Elle est aussi indépendante, prend l’avion, voyage, se déplace sans demander de permission. Son père l’aide beaucoup tout en lui laissant une grande liberté. Elle est aussi volontaire et ne se laisse pas faire. D’ailleurs, elle n’a jamais besoin de personne.

Alice découvre une pièce secrète...
J’ai beaucoup apprécié les illustrations également.
Elles sont bien placées, pas envahissantes mais agréables et illustrent bien le récit.

Certaines choses m’ont quand même fait sourire.
La traduction des prénoms et des noms d’abord. Celui de l’auteur est Carolyn Keene à l’origine, tandis que celui d’Alice Roy est Nancy drew. Je trouve ce patronyme plus piquant, mais sans doute était-ce nécessaire de franciser tout cela à l’époque de la publication.
Il y a aussi quelques petites phrases que j’ai notées.
Au milieu du roman, l’auteur écrit : « Alice était très riche ». Bah oui, d’ailleurs elle a un yacht, une belle maison et une belle voiture. Ce qui met plutôt mal à l’aise face à Ellen qui doit travailler pour étudier… En revanche, c’est un atout pour l’auteur qui ne se soucie pas de trouver un bateau ou de l’argent pour payer un voyage à New York. C’est donc très pratique.

Mais parlons-en de l’auteur. J’ai découvert que sous le pseudonyme de Caroline Quine se cache un consortium d’auteurs qui travaillent depuis 1930 à ses aventures. Une jeune femme aussi indépendante, c’est surprenant pour l’époque, surtout que le roman que j’ai lu est seulement le 15e à avoir été publié.
Qui dit consortium dit inégalité. Je pense qu’il faut donc veiller à la qualité du roman choisi, mais celui-ci est passionnant.

J’ai été bien bavarde sur ce roman et vous aurez compris qu’il m’a plu, tout en sachant qu’il s’agit d’un roman pour ado d’un autre temps.
Néanmoins, il me semble qu’il a très bien vieilli et qu’il pourrait encore facilement plaire à une lectrice de 10-12 ans. Il montre l’image d’une jeune femme positive, volontaire mais respectueuse et à l’écoute des autres. Rien n’est daté ou démodé, c’est assez intemporel.
Pour ceux qui souhaitent se replonger dans leurs jeunes années, c’est pas mal aussi ;)



Au passage, je précise qu’au fil de mes recherches, je me suis aperçue que la bibliothèque verte ne ressemble plus du tout à ce qu’elle était il y a encore quelques années, mais les choses changent apparemment. 


et voilà un challenge rondement mené, pour lequel j'atteins le niveau Annie sur le fil du dernier jour (merci d'ailleurs pour le délai ;) ) 


jeudi 1 septembre 2011

Au programme en septembre (et un livre gratuit)


Le mois d'août a été un peu chaotique, pour mes lectures.
Du boulot, des services presse, de la peinture et de la couture à faire chez moi (je vous en reparle bientôt), bref, pas beaucoup de temps pour lire.
Il me reste aussi quelques billets à publier (et à écrire) qui viendront ce mois-ci.
J'ai donc préféré faire un billet sous forme de programme (non, non, pas d'élections par ici, je vous rassure), car comme vous allez le voir, j'ai plein de choses à vous raconter.

Au mois de septembre, vous verrez donc sur ce blog les billets suivants :

  • Visa pour Shanghai de Qiu Xiaolong (dernière lecture de mes vacances d'avril)
  • Le maître du jardin de Valère Staraselski 
  • Héritage de Nicholas shakespeare
  • Mammon de Robert Alexis
  • Proust Fiction de Robert Juan Cantavella
  • Le mandala de Sherlock Holmes (que j'espère finir)
  • La muse égarée de Brian Stabelford










Puis, si je m'y tiens mieux que les dernières, deux lectures communes :

  • Tokyo de Mo Hayder (pour le 15)
  • Le goût des pépins de pomme de Katharina Hagena (pour le 20)

Et également, deux livres voyageurs qui devraient passer prochainement par chez moi :

  • Rose de Tatiana de Rosnay
  • Les Vestiges de l'aube de David S.Khara

Il y aura enfin deux ou trois BD pour finir en beauté le challenge PAL sèche.

Un beau programme, non ?

Une petite information pour les blogueurs, avant de terminer. 


Si le coeur vous en dit, Price minister a fait une sélection des livres de la rentrée littéraire, et vous pouvez demander par ici un de ces livres, en vous engageant à parler de votre lecture sur votre blog. 
La liste est extrêmement variée, et une fois que vous avez fait votre demande, vous pouvez devenir parrain ou marraine et recevoir un autre livre. 
Si vous cherchez une marraine, n'hésitez pas à me le dire, je vous enverrai mon nom en mp :)




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