C’est mercredi, c’est BD J Pendant les vacances, j’ai ressorti de mon étagère une des séries BD que j’adorais quand j’étais petite : Yoko Tsuno.
Elle me rappelle plein de souvenirs, comme le séjour à l’hôpital pour cause d’appendicite où l’infirmière venait me rappeler qu’il fallait éteindre la lumière car il était tard. Mais même à 8 ans, je lisais tard, c’est une vieille habitude.
Cette série est composée de 25 tomes à ce jour, auxquels s’ajoutent deux romans graphiques, L’Écume de l’aube et le Pic des ténèbres. Ma collection n’est pas complète, il me manque les 6 derniers, ce qui est une bonne nouvelle car j’ai encore des choses à découvrir.
La trame de Yoko Tsuno est double. Elle est Japonaise, ingénieur en électronique et est accompagnée de deux amis, Vic Vidéo, réalisateur de reportages télé qui a un faible pour Yoko, et Pol Pitron, technicien gaffeur.
Les choses se compliquent ensuite.
Une partie des albums se déroule sur terre, faisant intervenir la science et la médecine pour expliquer de façon rationnelle ce qui arrive aux différents personnages.
L’autre partie a lieu sur Vinéa, une planète extraterrestre où Yoko a aussi des amis et où il se déroule toujours des choses assez passionnantes.
Ce n’est pas pour autant de la science-fiction pure et dure. Il s’agit plutôt d’offrir un champ plus large pour faire évoluer l’héroïne. Et l’imagination de l’auteur est débordante ! J’aime beaucoup les dessins de vaisseaux, de costumes, de paysages qui sont présents dans ces albums « vinéens ». Il s’en dégage une atmosphère particulière qui permet de donner du rythme à cette série et de proposer des albums vraiment variés.
Une série de personnages récurrents amène aussi un fil conducteur et des surprises au lecteur qui voit se croiser les différents fils d’intrigues passées.
Le dessin est typiquement franco-belge à la manière traditionnelle. Pas de gros nez, mais des décors soignés.
Je viens de relire mon album préféré, le tome 7, ce qui m’a donné envie de faire ce billet. Dans la Frontière de la vie, Yoko est appelée par le frère d’Ingrid (déjà rencontrée dans un autre album) car elle est victime d’une maladie mystérieuse qui la laisse sans forces.
Elle se rend à Rothenburg où vit Ingrid, avec Pol et Vic.
La petite ville allemande est calme et tranquille, et Yoko fait la connaissance de ses habitants.
Elle mène aussi son enquête et finit par découvrir que chaque nuit, un mystérieux vampire vient voler le sang d’Ingrid avant de s’enfuir dans les rues de la ville…
En cherchant des illustrations pour cet article, j’ai découvert que ce tome était considéré comme l’un des chefs d’œuvre de l’histoire de la bande dessinée.
Je suis bien d’accord et je pourrais le relire cent fois sans me lasser (je dois d’ailleurs en être à 20 fois au moins).
Si cette série vous tente, elle est actuellement rééditée en gros volumes qui réunissent plusieurs tomes.
Ces volumes présentent des dessins et des dossiers sur la genèse des albums qui sont très bien faits.