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vendredi 29 juin 2018

Je te vois de Clare Mackintosh

Avant que le mois anglais ne se finisse, je viens vite vous parler de ce thriller addictif si british que j'ai écouté ces dernières semaines.

Depuis quelques années, les anglais nous abreuvent de petit thrillers où une héroïne se débat avec ses peurs réelles ou fantasmées. 
Il y a eu la fille du train, Avant d'aller dormir, La fille d'avant... 
J'ai toujours un peu peur que ce soit une réécriture d'un roman déjà lu alors j'essaie de bien choisir les histoires pour qu'elles soient quand même un peu originales. 
Et c'est le cas ici. 

Zoé prend le métro londonien tous les jours. 
Ce jour-là, en dépliant le journal, elle est sure de se reconnaitre sur la photo qui accompagne une petite annonce pour une agence de rencontre. 
La photo n'est pas parfaite, mais c'est une certitude ! 
Kelly aimerait changer d'unité. 
La brigade des pickpockets, ce n'est pas palpitant. 
Mais quand le pickpocket semble aussi visiter les maisons de ses victimes, ça devient un peu plus intéressant...

Disons le tout de suite, il ne faut pas attendre de ce roman une originalité folle. 
L'idée de départ est intéressante néanmoins et je ne l'avais jamais lu. 
Quelqu'un publie des photos de femmes sans leur consentement, à la manière d'une agence de rencontre où seulement l'une des deux parties est au courant. 
Évidemment, cela dérape et des pervers se servent du site pour repérer leur victime. 
C'est efficace, on a envie de savoir ce qu'il se passe et on ne repose pas le bouquin facilement ! 

La structure de la narration, en revanche, est très classique désormais. 
En alternant les chapitres qui racontent la vie de Zoé et la vie de Kelly, le récit est rythmé et sans temps mort. 
Comme Kelly intègre une nouvelle unité, on a aussi envie de savoir comment cela va se passer. 
De temps en temps, le coupable prend aussi la parole dans de petits chapitres disséminés dans le roman. 

La lecture de Marcha Van Boven est légèrement modulée en fonction des personnages, ce qui permet de bien se repérer dans son écoute. 
Les thrillers se prêtent souvent bien à la lecture audio mais le lecteur ne doit pas gâcher la montée de la tension. 
C'est bien mené ici, où le ton monte doucement mais sûrement, sans affolement. 
Un bon livre audio ! 

En résumé, c'est un bon petit thriller, classique mais qui s'appuie sur une idée originale et bien traitée. 
Après cette lecture, vous ne lirez plus le,journal de la même façon ! 
Et surtout, vous ne regarderez plus les inconnus du métro avec le même regard ! 








mardi 12 juin 2018

En sacrifice à Moloch de Åsa Larsson 🎧📘 [Prix Audiolib]

Voilà le dernier billet sur mes lectures pour le Prix Audiolib de cette année.
D'ordinaire, il y a un petit roman policier, mais cette année, il y en avait deux !
J'avoue que cela m'a bien plu parce que c'est un genre que j'affectionne particulièrement. 

Un ours s'est aventuré bien trop près des maisons pour qu'on le laisse en paix. 
Les chasseurs s'organisent pour le traquer. 
Mais quand on le ramène mort pour l'examiner, on découvre qu'il a dévoré un homme récemment. 
Quelques semaines plus tard, une femme est assassinée chez elle à Kiruna. 
Mais cette femme est la fille de l'homme dévoré par l'ours. 
La procureure Rebecka Martinsson fait le lien rapidement et même si un de ses collègues lui pique cette enquête, elle ne peut s'empêcher de chercher pourquoi quelqu'un tue les membres de cette famille les uns après les autres depuis 1914...

J'ai beaucoup aimé ce roman !
J'avais un peu de réserve en le commençant, j'avoue.
Les romans récompensés par des prix ne sont pas toujours si intéressants et le nombre exponentiel de romanciers suédois laisse présager qu'il y a du bon et du mauvais.
Je ne connaissais pas du tout Åsa Larsson, mais je me suis finalement laissée porter par ses mots, et j'ai bien fait.

Il y a d'abord ces personnages qu'elle construit et qui sont terriblement attachants.
Le petit Marcus qui n'a plus de famille, son aïeule, jeune institutrice étranglée dans sa salle de classe, et puis Rebecka un peu paumée qui maintient le cape coûte que coûte.
Ils ont une épaisseur, une profondeur psychologique.
Ce ne sont pas de simples personnages et on aimerait continuer à les côtoyer, demander de leurs nouvelles.

Le décor est aussi un personnage à lui seul.
La forêt, la neige, la ville en 1914 et aujourd'hui, tout ceci attire et emprisonne les personnages.
Une fois arrivés à Kiruna, ils ne peuvent plus en repartir.
Et d'ailleurs, on a l'impression que tout le village est convoqué dans cette histoire.
Depuis un siècle, les familles n'ont pas bougé, elles habitent toujours là et on retrouve les noms d'une époque à l'autre.
Je me suis parfois un peu perdue dans cette profusion de noms d'ailleurs, mais je ne pense pas avoir manqué grand chose.

Pour résumer, l'histoire de 1914 est passionnante, prenante, terriblement triste.
L'enquête actuelle l'est aussi, il n'y a pas de temps mort, on suit les évènements avec avidité, mais j'avoue une petite préférence pour le passé.

Odile Cohen qui lit la version audio modifie légèrement sa voix pour chaque histoire. 
C'est parfois utile mais je m'y suis habitué et je ne l'ai plus vraiment entendu, ce qui ne m'a pas gêné. 
On l'écoute avec plaisir et c'est une très jolie version ! 

Il neige beaucoup dans ce polar alors il sera sans doute parfait en hiver au coin du feu, mais pourquoi pas aussi sur la plage pour vous rafraichir un peu !!









vendredi 18 mai 2018

Quand sort la recluse de Fred Vargas 🎧📘 [Prix Audiolib]

C'est l'histoire d'une petite araignée. 
C'est l'histoire d'une petite araignée qui intéresse beaucoup le commissaire Adamsberg.
C'est l'histoire d'une petite araignée qui serait peut-être à l'origine de plusieurs morts suspectes. 
C'est l'histoire d'une lectrice arachnophobe qui n'avait pas lu Vargas depuis longtemps et qui a bien fait d'y retourner. 

Une femme vient d'être renversée par une voiture. 
Adamsberg rentre d'Islande et résout cette affaire en vitesse avant d'être intrigué par les recherches que mène l'un de ses hommes sur son ordinateur. 
Il semble qu'il s'intéresse à une petite araignée nommée "Recluse" qui peut parfois mordre et provoquer des blessures assez importantes. 
Il y aurait eu plusieurs morts chez des personnes âgées mordues par des Recluses du côté de Nîmes...

Évidemment, tout ce qui est un peu hors cadre intéresse le commissaire Adamsberg.
L'enquête officielle est vite expédiée pour qu'il puisse s'intéresser à cette affaire d'araignée, malgré les risques encourus.
Sa hiérarchie ne semble pas d'accord pour qu'il enquête, tout comme une partie de ses hommes, dont Danglard le fidèle compagnon qui va se révéler ici un adversaire retors.

L'histoire est bien menée, on suit les péripéties de l'enquête avec délectation.
J'avais un peu deviné, mais pas vraiment et pas pourquoi, et c'est toujours un gage de qualité pour moi.
 Les rappels historiques sont toujours intéressants et bien amenés, et les personnages ont une véritable épaisseur.
Il y a tout de même quelques petites imprécisions, comme ce commissaire parisien qui va enquêter en province juste parce qu'il en a envie, mais ce n'est pas si important et on pardonne à Fred Vargas sans hésiter.


J'avais quitté Adamsberg dans sa 5e ou 6e aventure.
Ne sachant plus trop où j'en étais, cela me décourageait d'avance de reprendre cette série que j'apprécie pourtant beaucoup.
La présence de ce nouvel opus dans la sélection du Prix Audiolib m'a un peu forcé la main, et je pense que je vais reprendre la série en plein milieu, et tant pis pour ce qu'il me manquera.
Je complèterai au fur et à mesure.

La version audio est vive et bien équilibrée.
Thierry Janssen offre sa voix grave pour raconter cette histoire un peu sombre et c'est un vrai plaisir de l'écouter. 

En bref, voilà un Vargas de très bonne facture, un très bon cru qui pourrait vous enchanter l'été prochain !






jeudi 3 mai 2018

Le piège de verre d'Eric Fouassier

Dans ma tablette, il y a des romans qui attendent depuis longtemps.
Pourtant, ils ne sont pas mauvais, c'est juste qu'il faut trouver le bon moment pour les lire.
Celui-ci a attendu quelques temps avant d’être enfin ouvert.
Il m'a séduite par son sujet qui tourne autour des maitres verriers et du travail du vitrail.

1503. Héloïse Sanglar dirige son apothicairerie avec attention et compétence. 
Son père lui a légué son commerce à sa mort et elle travaille dur pour être à la hauteur de sa réputation. 
Quand un homme vient la convier à une entrevue avec la reine Anne de Bretagne, elle se demande ce qu'on peut bien lui vouloir. 
Trois alchimistes ont été retrouvés assassinés et une menace plane sur le trône. 
La reine souhaite qu’Héloïse mène l’enquête avec un de ses hommes de confiance, le baron de Comballec...  

J'aime beaucoup l'univers du vitrail au Moyen Âge et je ne pouvais que céder à la tentation en voyant ce roman.
Je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'un second tome mais on peut le lire sans connaitre le premier.

L'écriture d'Eric Fouassier est simple mais efficace.
L'histoire est bien construite, elle défile sans temps mort et nous emporte à la suite d'Héloïse.
Les personnages sont bien construits, on a peur pour eux et on les suit avec enthousiasme.
Héloïse est forcément le personnage auquel on s'identifie puisqu'elle est au cœur de cette aventure, mais les personnages secondaires sont tout aussi attachants.

Comme c'est une suite, il serait peut-être plus sympa de commencer par le premier.
Il met en scène et Héloïse et le chevalier Bayard qui est au second plan dans ce deuxième tome.

Si vous aimez les histoires de maitre verrier, si vous aimez les romans policiers qui se passent au Moyen Age, celui-ci pourrait vous plaire.






jeudi 26 avril 2018

Minuit sur le canal San Boldo de Donna Leon

De temps en temps, un petit Brunetti ça distrait.
Ils ne sont pas tous bons, mais on passe toujours de bons moments dans ses enquêtes, surtout quand l'heure du dîner arrive. 
Et oui ! Moi, quand je lis Brunetti, je veux me régaler au moins avec les yeux. 
Chez Brunetti, c'est son épouse Paola qui fait la cuisine (mais il va aussi parfois au restaurant) et l'évocation des plats qu'elle prépare me met toujours l'eau à la bouche. 
Parfois, cela me rappelle des souvenirs de mes jeunes années et de mon long séjour à Turin, parfois je ne connais pas du tout et j'ai une furieuse envie de découvrir. 
Il y a surtout des plats de pâtes mais pas seulement. 
Rien que pour ces évocations culinaires, je me plonge dans ces pages avec délice et dans ce volumes, je n'ai pas été déçue. 

Brunetti assiste à un dîner un peu particulier pour faire plaisir à sa belle-mère. 
Celle-ci accueille chez elle une vieille amie qui a invité de futurs donateurs pour sa fondation de sauvegarde de Venise. 
Mais après le dîner, la vielle femme lui demande d'enquêter sur un accident survenu à sa petite fille plusieurs années auparavant. 
La jeune femme qui a très peur de l'eau a été retrouvée inconsciente dans un canal. 
Depuis lors, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même...

Comme d'habitude, Brunetti mène son enquête tranquillement. 
Pas de bousculade, les choses se mettent en place doucement et les fils se dénouent presque sans qu'on s'en aperçoive. 

Donna Léon nous offre ici une histoire qui parle un peu des circuits de financement des fondations de sauvegarde de la ville. 
Elle évoque les donateurs malhonnêtes qui ne souhaitent qu'un peu de prestige en insistant sur leur hypocrisie. 
Les aristocrates de la ville semblent obligés de les côtoyer pour faire vivre leur œuvre de bienfaisance et la critique porte finalement sur les deux parties. 

L'écriture est efficace, pas de fioritures si ce n'est dans la description de la cuisine de Paola. 
On assiste aussi à quelques petits moments de la vie privée du commissaire, ce qui est toujours sympa quand on suit des personnages depuis si longtemps. 

En bref, c'est donc plutôt un bon cru. 
Si vous ne connaissez pas du tout, ce n'est peut-être pas celui-ci qu'il faut lire en premier mais si vous aimez cette série, vous devriez apprécier cette enquête.



mercredi 24 janvier 2018

La fille d'avant de JP Delaney 🎧📘

Un petit thriller !
Ça faisait longtemps !!
J'ai pioché le mois dernier ce roman à suspense dans ma Pile à écouter un peu sans conviction, mais avec envie quand même.
On l'a pas mal vu à sa sortie papier et le résumé me tentait bien.

La vie de Jane n'est pas enviable ces temps-ci. 
Elle doit déménager et ses petits moyens ne lui permettent pas de trouver un logement qui lui plairait réellement. 
Et puis elle découvre la maison du 1, Folgate street, une maison blanche, spartiate, minimaliste. 
Le loyer est dérisoire mais en échange, l'occupant doit se plier à une sélection drastique, puis à un règlement très strict sur ce qu'il est permis de faire et ce qui est interdit. 
Jane se lance et accepte de vivre selon des principes qui ne tolèrent pas la moindre assiette sale qui traine.
Et sa vie change du tout au tout, jusqu'au jour où elle découvre ce qui est arrivée à la précédente locataire de la maison... 

Voilà un thriller efficace, bien fichu, même si quelques petits défauts viennent parfois gâcher un peu le plaisir (c'est le cas de le dire...).
L'auteur a choisi d'alterner les points de vue en mêlant les chapitres intitulés "maintenant Jane" et "avant Emma" (la précédente locataire).
On suit ainsi l'installation de Jane, son adaptation à la maison, et en alternance, l'installation d'Emma, son changement de vie également et ce qui va leur arriver ensuite.
Ce n'est plus très innovant, c'est un procédé très utilisé aujourd'hui, mais ça fonctionne très bien.

Le choix de centrer l'intrigue sur la maison est, en revanche, un peu plus original.
J'avoue une passion pour l'architecture contemporaine, alors forcément, les quelques pages sur ce sujet m'ont bien plu.
Mais rassurez-vous, c'est très rapide et on passe bien vite à autre chose.
Ce que l'on retient, c'est surtout l'aspect lisse des murs, le blanc, l'hermétisme de cette habitation où ces femmes se sentent pourtant très bien.
La maison envoie des questionnaires réguliers pour connaitre le mode de pensée des habitants et on se questionne forcément sur cette intrusion dans notre vie privée.
Jusqu'à quel point, en effet, peut-on laisser son propriétaire agir sur notre vie privée ? La maison est à lui, mais a-t-il un droit sur la façon dont on l'utilise ?
Cela questionne forcément un peu.

Mais si j'ai bien aimé, j'ai quand même noté des petites choses agaçantes.
L'auteur a ajouté des petits moments "50 nuances de Grey" que j'ai trouvé parfaitement superflus.
Cela n'apporte pas grand chose à l'intrigue et ce n'est pas vraiment exploité.
Les héroïnes cèdent sans réserve au premier venu avec force détails et c'est un peu dommage.
La dernière partie manque un peu de subtilité également.
Les rebondissements sont franchement grossiers et là encore, on aurait sans doute pu s'en passer.

La version audio est vraiment bien lue, très agréable à écouter. 
Les 95 plages de lecture font un peu peur, mais en réalité, ça s'écoute sans y penser et ça passe tout seul. 
J'ai un peu regretté que les deux voix des deux lectrices ne soient pas plus distinctes, j'ai eu du mal au début, mais c'est un défaut auquel on s'habitue très vite. 

Pour les soirées d'hiver, pour ceux et celles qui cherchent un appartement, pour ceux qui aiment les maisons minimalistes et ceux qui les détestent, pour celles et ceux qui cherchent un bon thriller, n'hésitez pas.
Par contre, si vous êtes enceinte et avez dépassé le 7e mois de grossesse, attendez un peu 😅




Merci Audiolib


mardi 31 octobre 2017

Lectures d'Halloween 😱💀👻🎃

Ce soir, c'est LE grand soir, celui où on se fait peur !
Avez-vous mis votre citrouille devant votre fenêtre ?

Chez nous, j'avoue, on a un peu négligé l'affaire et c'est ma demoiselle qui m'a rappelé que c'était Halloween.
Elle ne comprend pas tout, mais apparemment, il en a été question à l'école et elle aimerait bien le fêter.
Alors ce soir, c'est soupe de courge, purée de potimarron et tarte à la citrouille !!




Pour les grands

Et en attendant, que diriez-vous d'une petite sélection de livre pour avoir peur ?
Je me suis aperçue que je faisais un petit billet de ce genre chaque année.
C'est une bonne habitude et je vois qu'il y a quelques classiques que je reprend chaque fois.
Si vous voulez voir les autres billets, c'est par là.






On commence avec des lectures de "grands" (voire de très grands...).
Dans mes Classiques préférés, il y a Le Moine de Lewis.
Je suis une inconditionnelle, j'adore ce roman !
Si vous avez envie de vous faire un peu peur, il y a des extraits lus par Galliene par ici (c'est mon programme pour ce soir...).

J'avais beaucoup aimé le petit roman de Dumas intitulé La Dame pâle lu il y a quelques années.
C'est un petit texte, il ne faut pas trop en attendre mais c'est bien tourné.

Et puis il y a deux romans qui me font envie différemment.
Le Bradbury est une découverte.
J'ai aimé cet auteur dans mon adolescence et il faudrait que je le relise pour voir.
Quant à Ann Radcliffe, je l'avais lu pendant mes études et j'en garde un très bon souvenir, un peu glauque, gothique, dans la veine du moine.
Vous les avez lu ?


Et pour les petits !

Mais oui, eux aussi ont le droit de se faire peur ! 



Et s'il y a bien un livre qui fait peur à ma fille, c'est Cornebidouille !!!
Oui, je sais, c'est un classique, mais c'est comme ça, elle a vraiment peur à chaque fois.
On le lit avec la lumière allumée ou le jour, en faisant un calin et pas trop vite.
Oui, on le lit quand même, c'est rigolo de se faire peur.




Et puis comme pour les livres de grands, il y a quelques tentations dans ma sélection.
La Maison hantée était un classique de mon enfance qui vient de ressortir.
Chic ! Il nous le faut !
Peppa est un impondérable à la maison.
Elle nous permettra de mieux voir ce qu'est la fête d'Halloween et de bien comprendre.
Quant au dernier, cet album est commandé et on devrait le recevoir dans peu de temps.
Je vous en reparlerai donc parce qu'il a l'air absolument fabuleux !!!



Il y a aussi les albums qu'on ne range jamais, même quand ce n'est pas Halloween.
Je peux donc vous conseiller sans hésiter la série "Au secours ! ..." (ici un fantôme, mais il y a aussi une sorcière, un dragon...) et l'album pop-up Le Manoir hanté qui sont tous les deux absolument parfaits.
Ma minette de 3 ans et demi adore.
On pourrait les lire, les relire encore et encore sans qu'elle se lasse (moi moins, évidemment).




Et pendant que j'étais en train de chercher des nouveautés, j'ai dégoté ces deux là.
Ce sera pour l'année prochain ou les suivantes, mais si vous avez des enfants plus grands, c'est top.
Le premier est un "cherche et trouve" mais avec une lampe magique qui permet de faire apparaitre ce qu'on cherche.
Le deuxième est un livre dont j'aime toujours le principe, plein d'énigmes et d'images à observer.
Il sera sans doute parfait vers 8-9 ans.


Et vous ? 
Vous allez lire quoi pour vous faire peur ce soir ? 

Joyeux Halloween !!  👻🎃








vendredi 22 septembre 2017

Agatha Raisin enquête : La quiche fatale de M.C. Beaton

Il y a bien longtemps que l’on voit Agatha Raisin sur les blogs, notamment pendant le mois anglais en juin.
Avant même que ses aventures ne soient traduites en français, certaines lectrices les dévoraient déjà en anglais, ce que je ne crois pas être capable de faire.
Mais ce n’est pas grave puisqu’on peut désormais trouver les 7 tomes de ses aventures en français.

Les deux premiers trainaient dans ma PAL, et cet été m’a paru parfait pour découvrir le premier.

Agatha a décidé de se mettre au vert.
Elle a vendu son agence de communication, acheté une maison dans les Cotswolds, un endroit dont elle rêvait depuis toute petite, et elle quitte Londres pour changer de vie et prendre sa retraite tant qu’elle peut en profiter.
Elle a trouvé un petit cottage typique qu’elle a fait décorer par un professionnel et tout est prêt.
Mais ce qu’elle avait oublié, c’est l’ennui de cette nouvelle vie.
Elle ne cuisine pas, ce n’est pas une fée du logis, elle n’est pas douée pour les relations avec ses voisins, et ne sait pas trop comment apprivoiser les habitants du coin.
Elle tente alors de participer au concours de la meilleure quiche pour montrer qui elle est.
Mais tout ne va pas se passer exactement comme prévu…

Autant le dire tout de suite, je me suis beaucoup amusée avec Agatha.
Elle est un peu désagréable, pas sympa du tout au début du roman, mais c’est drôle et on voit bien quel genre de femme elle peut être.
Et puis les habitants du village où elle s’installe le lui rendent bien.
Evidemment, il y en a qui sont plus accueillants que d’autres, mais l’auteur n’oublie pas de nous montrer l’hypocrisie qui peut exister dans ces relations un peu obligatoires entre voisins.

L’enquête est intéressante, quoiqu’un peu secondaire.
La découverte du village est plus amusante, et j’aime bien ces romans où les personnages se construisent pour initier une série.
On découvre leur caractère, leurs relations, on a envie de les suivre et de les retrouver.
Je dois néanmoins avouer que je n’avais pas trouvé le coupable, ce qui est pour moi un gage de qualité.

Je ne dirais pas grand chose sur le style, sans intérêt particulier mais on enfile les pages comme une gourmandise et c’est déjà pas mal.

Fuyez la série télé par contre.
J’avais enregistré les épisodes et en regardant le premier, j’avoue ne pas avoir compris pourquoi les scénaristes se sont autant éloignés du roman.
Le cottage d’Agatha, par exemple, est censé être une petite maison meublée traditionnellement par un décorateur qu’elle va redécorer parce qu’on lui dit que c’est moche.
Dans la série, c’est une maison plutôt grande et meublée design qui se fait cambrioler !!!
Sans compter les personnages qui apparaissent sans prévenir et sans raison alors que ce n’est pas le cas à l’origine.

Mais laissons tomber ces divagations télévisuelles.
Si vous avez envie d’un roman léger et sympa pour la rentrée, un petit policier rigolo qui ne se prend pas au sérieux, n’hésitez plus !







jeudi 23 mars 2017

Un avion sans elle de Michel Bussi

Voilà un roman que vous n'avez sans doute pas manqué à sa parution, et encore moins quand il est sorti en poche. 
La publicité pour les livres étant désormais autorisée, il y a des auteurs que l'on retrouve souvent sur les panneaux publicitaires. 
Michel Bussi est de ceux-là avec quelques uns de ses camarades en tête des ventes de romans. 
Je dois néanmoins confesser que ce n'est pas pour cela que je connais Michel Bussi et que j'ai eu envie de le lire. 
Il se trouve que j'ai travaillé plusieurs années dans le bureau voisin du sien et que j'ai lu ses tout premiers romans dans leurs éditions originales.
Je n'ai jamais demandé d'exemplaire dédicacé, cela me semblait un peu bête, c'était un collègue qui écrivait des petits (gros quand même) polars régionaux pendant ses vacances et c'était très bien comme ça. 
J'aurais peut-être dû finalement... 
Enfin bref, je vous raconte ma petite vie parce que je pense que mon jugement est un peu biaisé par tout ça. 
Bussi a pour moi cette image d'universitaire qui a un passe-temps rigolo et je n'étais pas sûre d'arriver à le prendre au sérieux dans ce roman. 

Je vais néanmoins avouer tout de suite que j'ai fini par m'y laisser prendre, un peu tard à mon goût mais tout de même.  

Le 23 décembre 1980, le vol Istanbul-Paris s'écrase sur le mont Terrible. 

Il n'y a aucun survivant, à part un bébé de trois mois qui est immédiatement conduit à l'hôpital. 
Mais l'enfant n'était pas le seul bébé à bord de l'avion et deux familles se disputent cette petite fille qui démarre bien mal sa petite vie. 
18 ans plus tard, l'identité de l'enfant n'est toujours pas connue. 
Lily a grandit avec un prénom conjuguant ceux de ses deux identités supposées : Émilie et Lyse-Rose. 
Le détective qui a cherché toutes ces années l'identité de l'enfant n'a rien trouvé, malgré 18 ans d'acharnement.
La veille des 18 ans de la jeune femme, il lui transmet un cahier avec toutes ses recherches...  

Bon, je me suis laissée prendre, mais ce fut tout de même laborieux. 
Le volume est épais (ou plutôt, il est long en version audio) et il faut attendre bien longtemps avant qu'il se passe quelque chose de vraiment palpitant. 
Et puis j'ai été agacée par des trucs qui me paraissaient évidents ou par d'autres qui n'arrivaient pas assez vite. 
Je comprends qu'en 1980, les analyses ADN n'existaient pas, mais depuis 18 ans, il y avait largement la possibilité de les faire ces analyses. 
Bussi explique, bien sûr, que cela n'ait pas été fait, il trouve une bonne justification, mais là, j'ai flairé le twist final à 10 kilomètres (comme il y en a deux, tout n'était néanmoins pas perdu, rassurez-vous). 

J'ai donc eu du mal à me mettre dedans pendant tout le premier tiers du roman. 
C'est un peu répétitif, on tourne pas mal en rond. 
Ça s'améliore ensuite et on a forcément envie de savoir comment l'auteur va s'en sortir, ce qu'il a prévu pour nous embobiner. 
Le dernier tiers retombe un peu dans les défauts du premier. 
Il y a beaucoup de digressions, notamment sur Lily et sa grand-mère. 
Et puis les péripéties de la fin m'ont semblé vraiment de trop. 
J'imagine que cela fera un super téléfilm, avec un dernier épisode palpitant, mais moi, j'en avais un peu marre. 

La version audio, par contre, est intéressante. 
Le comédien François Hatt a su donner une voix à chaque personnage. 
C'est parfois un peu too much mais on se repère bien dans l'histoire. 

En bref, je dirais que c'est tout de même un thriller efficace, qu'on se laisse prendre au jeu, que je n'avais pas vu venir l'un des retournements de situation de la fin, mais j'en ai lu de plus palpitants. 
(Mais c'est quand même beaucoup mieux que les premiers de l'auteur).





La fiche du livre audio

Merci Audiolib 


mercredi 15 mars 2017

Agatha es-tu là ? de Perge et Rivière

Il y a quelques semaines, je vous parlais d'un roman qui racontait la disparition d'Agatha Christie pendant 10 jours en 1926. 
Cet épisode doit être à la mode, car voici un autre roman complètement différent qui vient de sortir sur ce sujet. 
D'une tonalité vraiment différente, il imagine une disparition beaucoup plus agitée pour la romancière.

Décembre 1926, Agatha Christie a disparu !
Malgré les recherches, elle reste introuvable. 
Sa voiture a été abandonnée près de l'étang de Silent Pool à quelques kilomètres de chez elle, mais les sondages dans l'étang n'ont rien donné. 
De nombreuses personnalités se sont mêlés à l'affaire, comme Arthur Conan Doyle qui enquête autour de Sunningdale où la romancière habite. 
Les jours passent sans aucune avancée dans cette affaire... 

Comme dans la vraie vie, Agatha Christie est invisible pendant un bon premier tiers de ce roman ! 
Les chapitres s'enchaînent, très courts, et portent chacun sur un personnage différent. 
Il y a Arthur Conan Doyle qui s'est lancé à la recherche de sa confrère, un journaliste de la BBC, une paparazzi de l'époque ou des malfrats en goguette. 
Chaque chapitre est titré du lieu et de l'heure où il se déroule, ce qui permet de se repérer et de suivre en parallèle les différents récits et les aventures de chacun. 
Certains récits mont paru exagérément détaillés au début du roman, mais cela permet de mieux connaître les personnages. 
L'impression foisonnante du début du livre s'estompe ensuite quand on commence à repérer les personnages, et vous vous en doutez, les différents fils se rejoignent en partie, ce qui simplifie le récit dans le dernier tiers du livre. 

Mais l'histoire imaginée ici est très rocambolesque. 
Chantage, enlèvement, assassinat, espionnage, l'auteur s'est clairement amusé à imaginer une disparition très agitée pour cette pauvre Agatha Christie. 
Elle n'a pas beaucoup de répit et doit faire face au danger pour se sortir de cette situation qu'elle n'attendait pas. 
La dépression qu'on lui suppose pendant les 6 premiers jours de sa disparition est passée sous silence (sans doute est-elle jugée peu intéressante) pour s'intéresser aux derniers jours supposément agités de son séjour à Harrogate. 
L'hôtel à Harrogate
C'est amusant à lire, mais cela ne m'a pas vraiment convaincu. 
Il y a beaucoup trop de monde impliqué pour qu'une telle affaire soit restée secrète si longtemps. 
Certains n'auraient pas pu s'empêcher de parler, cela semble naturel. 
Mais c'est tout de même très sympathique. 

Si cet épisode de la vie d'Agatha Christie vous intéresse, si vous avez envie de lire un petit roman rigolo sur la romancière, si vous voulez tout lire sur elle, si vous allez à Harrogate en vacances, ce roman pourrait bien vous plaire.

Cette couverture est superbe, non ? (tout est dans le reflet...)



Merci aux éditions du Masque
 et à Net Galley




lundi 6 mars 2017

La carrière du mal de Robert Galbraith

Je crois qu'on ne présente plus Robert Galbraith. 
Après trois tomes consacrés aux aventures de Cormoran Strike, le talent de J.K. Rowling pour changer de genre n'est plus à démontrer. 
Si Une place à prendre est encore dans ma PAL, j'ai dévoré les tomes de la série Cormoran Strike les uns après les autres, les gardant chaque fois comme des gourmandises pour les moments où je peux en profiter. 
Et la Carrière du mal ne m'a pas déçu, même si j'ai mis plusieurs semaines pour publier ce billet. 

Lorsque Robin Ellacott reçoit ce jour-là un mystérieux colis, elle est loin de se douter de la vision d’horreur qui l’attend : la jambe tranchée d’une femme.
Son patron, le détective privé Cormoran Strike, est moins surpris qu’elle, mais tout aussi inquiet. Qui est l’expéditeur de ce paquet macabre ? Quatre noms viennent aussitôt à l’esprit de Strike, surgis de son propre passé. Quatre individus capables les uns comme les autres, il le sait, des plus violentes atrocités.
Les enquêteurs de la police en charge du dossier ne tardent pas à choisir leur suspect idéal – mais Strike, persuadé qu’ils font fausse route, décide de prendre lui-même les choses en main. Avec l’aide de Robin, il plonge dans le monde pervers et ténébreux des trois autres coupables potentiels. Mais le temps leur est compté, car de nouveaux crimes font bientôt surface, toujours plus terrifiants…


Encore une fois, l'intrigue est bien ficelée. 
Rowling a le don de construire de belles histoires qui tiennent le lecteur en haleine. 
Au bout de quelques pages seulement, on a peur pour Robin, on la suit avec anxiété en espérant qu'elle va échapper à l'assassin. 
L'enquête n'est pas particulièrement originale mais on y croit, on cherche avec Cormoran qui pourrait être le coupable parmi ses connaissances, on scrute les hommes qu'il croise en se demandant si cela ne pourrait pas être celui-ci ou celui-là. 
J'avais de lourds soupçons envers l'assassin, mais une série de détours m'avait fait changer d'avis, et ce n'est pas le plus important finalement. 

Car ce qui est sympa dans cette série, c'est surtout de suivre les aventures de Cormoran et Robin. 
Depuis le premier tome, Cormoran est très attiré par Robin, qui est elle-même fiancée avec Matthew. 
Cela paraît être un classique triangle amoureux qui finalement ne se résout jamais, et de tome en tome, on se demande si quelque chose va enfin se passer en espérant que l'histoire traîne le plus longtemps possible pour qu'il y ait encore plein de tomes à lire. 
Et puis la relation entre Matthew et Robin est houleuse et les deux tomes précédents ont montré que leur mariage est loin d'être certain, ce qui relance chaque fois l'histoire qui sous tend tous les volumes. 
Ce n'est toutefois pas un roman sentimental. 
Cette intrigue secondaire ne prend pas le pas sur l'enquête policière mais s'y mêle et le résultat est toujours très harmonieux. 

Si vous ne connaissez pas cette série, je vous conseille de commencer par le tome 1 et de les lire dans l'ordre, c'est plus amusant.
Et si vous avez lu les deux premiers, qu'est-ce que vous attendez pour lire celui-ci ?
Quant à moi, j'attend avec impatience le tome 4 !!!


Mon billet sur le tome 1 et celui sur le tome 2








mercredi 22 février 2017

La princesse des glaces de Bischoff et Bocquet

Les adaptations de roman au cinéma, ce n'est pas trop mon truc. 
Je n'y vais pas souvent et j'ai toujours l'impression que le roman à été trahi. 
Passer 500 pages en 1h30, c'est toujours périlleux. 
Les BD, par contre, ça me convient mieux. 
Je suis sans doute plus sensible aux partis pris des auteurs, aux choix esthétiques qu'ils ont fait pour rendre l'atmosphère du texte. 
Évidemment, il y a des exceptions, mais en général, ça me plait davantage. 

Vous l'aurez deviné, on va donc parler aujourd'hui d'une adaptation en BD du roman de Camilla Läckberg : La princesse des glaces.
Erica vient de perdre ses parents et il faut vider leur maison de Fjallbacka. 
Sa sœur ne viendra pas l'aider et la tâche s'annonce difficile. 
Alors qu'elle retrouve les repères de son enfance dans ce petit village, elle voit une porte ouverte dans la maison de son amie d'enfance qu'elle n'a pas vu depuis plusieurs années. 
Elle entre et découvre le corps sans vie de son amie dans la baignoire... 

J'ai lu le roman il y a pas mal de temps et j'avais besoin d'un petit rafraîchissement pour pouvoir lire le deuxième tome de la série. 
Mission accomplie avec cette épaisse bande dessinée qui reprend l'essentiel de l'intrigue du livre. 
On suit le cheminement de la pensée d'Erica, les divagations de l'enquête, les rebondissements. 

Le format, par contre, empêche de donner autant d'épaisseur aux personnages. 
Ils sont présentés dans les deux premières pages sous forme de vignettes avec leur description. 
C'est plus rapide, mais cela ne permet pas de les découvrir dans toute leur complexité, ce qui m'avait paru plus simple dans le roman. 
J'ai aussi eu l'impression d'être moins touchée par le suspense. 
Comme je connaissais déjà l'assassin et la trame de l'histoire, je ne suis peut-être pas objective sur ce point. 

Le choix des couleurs, à l'inverse, est très symbolique et marque évidemment plus que dans le roman. 
L'histoire qui commence dans le froid de l'hiver est dominée par des tons bleus qui rendent bien l'atmosphère glaciale.
Ils s'opposent au rouge des peintures de l'un des personnages et aux tons plus chauds des intérieurs ou des souvenirs d'enfance très vifs. 
Cela crée un cadre étonnant pour cette histoire, assez expressif et jouant sur les impressions du lecteur. 
Les dessins sont parfois heurtés, les visages des personnages peuvent être déformés ou paraître peu soignés. 
Ce style singulier est un peu dérangeant au départ et puis on s'habitue. 

C'est donc un album parfait pour se replonger dans cette histoire, mais pas forcément pour découvrir la série de Camilla Läkberg. 
Les romans sont des pavés, mais j'aurais plutôt tendance à vous les conseiller avant de lire cette BD. 

Il y a aussi une jolie petite série télé qui m'avait permis de découvrir Ericka et d'avoir envie de lire les romans. 






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