Que diriez-vous d’une petite plongée dans la révolution ?
Juin 1789, l’Ancien Monde bascule. Les Villemort forment une longue lignée d’aristocrates, un clan soudé par l’idée ancestrale de leur sang pur, un sang dont précisément cette famille se délecte. Les Villemort, ces « talons rouges », sont aussi des vampires. Deux d’entre eux veulent renoncer au sang de la race pour se fondre dans la communauté des égaux. Ils sont les héros de ce roman oscillant entre le fantastique et le réel des journées révolutionnaires. Voici William, l’oncle revenu d’Amérique, qui a pris là-bas le goût de la liberté et épouse la cause des esclaves affranchis, s’entourant d’une garde couleur ébène. Voici Louis, le neveu exalté, beau, précipité dans l’action révolutionnaire, épris de Marie de Méricourt jusqu’à lui donner la vie éternelle. Comment échapper à la malédiction venue du fond des âges ?
Des vampires pendant la révolution française !
C’était un sacré pari de la part de l’auteur de miser sur ce croisement digne des plus grands romans fantastiques et… malheureusement… la mayonnaise ne m’a pas semblé assez prise.
J’avais envie d’aimer, vraiment, mais mettre des vampires dans un roman, cela ne fait pas tout.
On voit bien l’intérêt de la métaphore du sang pur, qui est d’ailleurs souvent exploité.
Néanmoins, vu le nombre de morts pendant la révolution, je ne suis pas sure qu’il soit vraiment nécessaire d’appuyer davantage sur ce point en utilisant la métaphore des vampires.
Celle-ci semble d’ailleurs un peu prétexte, puisqu’il n’y a pas de reprise réelle des codes du roman de vampire, et qu’il n’y a aucune mention de l’aspect fantastique du récit.
En revanche, la galerie de personnages développée ici est conséquente.
Vous trouverez très probablement une figure qui vous plait !
Le style ne rattrape pas vraiment cette déception.
C’est simple, assez plat finalement.
J’y ai néanmoins trouvé de nombreuses informations historiques intéressantes.
L’auteur est apparemment prof d’histoire.
On croise des personnages ayant réellement existé, cela remet la période en perspective.
C’est donc une lecture intéressante d’un point de vue historique, distrayante avec ces vampires et ces personnages hauts en couleurs, mais un peu décevante avec un gout de trop peu de style et de vampires.
C’était un sacré pari de la part de l’auteur de miser sur ce croisement digne des plus grands romans fantastiques et… malheureusement… la mayonnaise ne m’a pas semblé assez prise.
J’avais envie d’aimer, vraiment, mais mettre des vampires dans un roman, cela ne fait pas tout.
On voit bien l’intérêt de la métaphore du sang pur, qui est d’ailleurs souvent exploité.
Néanmoins, vu le nombre de morts pendant la révolution, je ne suis pas sure qu’il soit vraiment nécessaire d’appuyer davantage sur ce point en utilisant la métaphore des vampires.
Celle-ci semble d’ailleurs un peu prétexte, puisqu’il n’y a pas de reprise réelle des codes du roman de vampire, et qu’il n’y a aucune mention de l’aspect fantastique du récit.
En revanche, la galerie de personnages développée ici est conséquente.
Vous trouverez très probablement une figure qui vous plait !
Le style ne rattrape pas vraiment cette déception.
C’est simple, assez plat finalement.
J’y ai néanmoins trouvé de nombreuses informations historiques intéressantes.
L’auteur est apparemment prof d’histoire.
On croise des personnages ayant réellement existé, cela remet la période en perspective.
C’est donc une lecture intéressante d’un point de vue historique, distrayante avec ces vampires et ces personnages hauts en couleurs, mais un peu décevante avec un gout de trop peu de style et de vampires.
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