Choisir une nouvelle lecture dans la pile des livres qui m’attendent est toujours délicat, surtout après avoir beaucoup aimé le roman précédent.
Après avoir lu Taqawan, qui m’a vraiment beaucoup plu, j’ai hésité et puis j’ai choisi La soustraction des possibles sans trop savoir à quoi m’attendre. Malheureusement, je dois l’avouer, je n’ai pas vraiment accroché.
Aldo, docile, fait la navette entre Lyon et Genève et touche une petite commission au passage. Mais il en veut plus...
Il y a parfois des romans qui ne nous plaisent pas particulièrement, mais qu’on a quand même envie de terminer. C’était le cas pour celui-ci.
Dès les premières pages, je n’ai pas vraiment accroché. Le narrateur commente les vies d’Odile et Aldo sur un ton détaché et cynique. C’est dur, un peu trash et je n’ai pas vu l’utilité de cette histoire. Le cynisme, pourquoi pas, mais les thématiques abordées m’ont laissé de marbre et je n’ai pas réussi à réellement me passionner pour ces personnages, ni même avoir un peu d'empathie.
Les banques suisses, les échanges de capitaux pour les cacher dans les îles Caïman, la bourse, les problèmes de gigolo, ou ceux d’une banquière ambitieuse m’ont paru vains et sans intérêt.
J’ai néanmoins vaillamment poursuivi ma lecture (a vitesse rapide 🙈) parce que j’avais envie de savoir ce qui allait se passer comme une midinette qui lit Gala 😂.
Et je dois avouer que la fin est drôlement bien trouvé. L’auteur maîtrise le twist final avec brio (mais bon il faudrait soigner ce qui précède aussi 😆).
La version audio rend bien le cynisme de l'auteur.
Le choix de Damien Witeka est parfait et on a l'impression d'entendre l'auteur nous raconter une histoire.
Heureusement que je l'écoutais d'ailleurs, parce que sinon, j'aurais juste lu la fin !
Ce roman ne sera donc pas dans le top 5 de mon classement final mais si le sujet vous tente, n'hésitez pas !
J'ai aimé le lire, il m'avait passionné de bout en bout. Mais comme il est long, peut-être que cela passe moins en audio...
RépondreEffacerJe ne suis pas sûre. C'est plutôt le ton ironique et détaché qui m'a dérangé. L'audio renforce peut-être cet aspect mais en papier, je pense que j'aurais carrément abandonné.
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