jeudi 11 mai 2023

Sa Préférée de Sarah Jollien-Fardel 🎧 📘 [Prix audiolib 2023]

Parfois, la lecture, c'est comme une mauvaise pioche ! 

On ouvre un livre, mais c'est bof, on ne sait pas trop ce qu'on va en faire. 

Mais lorsque j’écoute la sélection du Prix Audiolib, j’aime bien qu’il y ait des romans que j’apprécie moins, cela me permet de faire plus facilement mon classement 😆.




L’enfance de Jeanne la suit comme une ombre malsaine.
Petite, elle a connu la pauvreté dans son petit village des montagnes suisses.
Elle a aussi connu la violence quand son père s’en prenait à sa mère, à elle ou à sa soeur.
Dès qu’elle le peut, Jeanne fuit, trouvant son salut dans l’internat de l’école normale de Lausanne où elle étudie pour devenir enseignante.
Mais le passé est tenace et la rattrape bien vite… 
 
Ce roman de Sarah Jollien-Fardel explore la reconstruction et ses difficultés, le deuil qu’il faut faire d’une enfance « normale » parfois parce que cela n’existera jamais.
Elle évoque la souffrance de Jeanne, ses difficultés à vivre, ses relations avec les autres toujours difficiles malgré le passage des années.
Jeanne avance dans la vie sans pouvoir se détacher de ce qu’elle a vécu, sans pardonner.
Si elle trouve parfois des dérivatifs à sa douleur, elle y revient toujours et gâche ce qu’elle pourrait vivre en le regardant par le biais de ce qu’il y a eu avant.
La spirale dans laquelle elle se trouve semble sans fin et donne l’impression qu’elle ne pourra pas jamais être heureuse.

Ce récit traumatique est bien écrit, le texte est soigné mais je suis malheureusement restée trop loin de ces personnages.
On suit l’histoire de Jeanne comme une spectatrice ou un spectateur des évènements sans vraiment s’impliquer.
C’est une sorte de psychothérapie publique et je dois dire que je n'apprécie pas spécialement ce genre de texte.
J’ai toujours un sentiment de voyeurisme, et je ne vois pas la finalité du processus.
J’avoue néanmoins ne pas avoir cherché à savoir si c’est l’histoire de l’autrice qui est raconté ou s’il s’agit d’une fiction mais il m’a manqué quelque chose. 
 
J’ai également trouvé que plusieurs fils n’étaient pas assez tissés.
La narratrice, par exemple, évoque l’eau comme un lieu de repos mental, de renaissance aussi.
C’est un peu un motif récurrent de la littérature mais pourquoi pas.
Puis elle annonce soudain qu’elle ne se baignait plus et voilà, on n’en parle plus. 
 
Heureusement, le texte est bien lu paLola Naymark qui prête sa voix pour nous conduire dans cette histoire.
Le ton est juste, sans emphase excessive.
Cela permet de suivre le récit et de l’interpréter comme on le souhaite. 
 
Ce n’est donc pas, pour moi, un roman qui restera dans ma mémoire mais n’hésitez pas à aller voir sur les blogs de mes copines du jury Audiolib, il y en a plusieurs qui ont beaucoup aimé.




 
 
 
 
 





 

lundi 8 mai 2023

Sunday mood d'un lundi férié... 🌥️☕️🫖✂️🧶

Après une petite pause par ici, je reviens doucement, et une petite série de billets devrait être publié par ici dans les prochains jours.  
J'ai beaucoup lu ces derniers temps et j'ai de jolis livres à partager mais je vais le faire à mon rythme. 
Je suis fatiguée par ces dernières semaines, alors que mai avance et que juin s'annonce, deux mois particulièrement chargés.
Il y a deux semaines, j'ai perdu ma grand-mère et si je vais plutôt bien, je n'arrive pas à récupérer après les jours d'attente, les papiers à faire, l'enterrement. 
J'aimerais penser que cela va passer dans les prochains jours, mais je n'en suis vraiment pas sûre. 



 
J'ai donc profité de ce weekend à rallonge pour me reposer.
J'écoute Notre part de nuit de Mariana Enriquez et j'essaie de finir des petites choses au crochet. 
Comme c'est rapide, c'est plus facile car je vois que j'avance. 
 
 
 
 
Mes petites boites Haribo attendaient depuis longtemps que je me décide à les remplir. 
Je me suis enfin lancée avec des bananes, des fraises, des crocodiles. 
Il y aura aussi des bouteilles de coca, des oursons, des soucoupes, des œufs au plat...  

Il y a aussi des petites figurines qui attendent, un chat, deux dragons. 
Le dragon vert n'a plus qu'une aile manquante !! 
La couture, c'est toujours le plus long. 
J'adore les créatrices qui pensent à limiter les coutures au maximum !
 
 
 
 
Mais il y a aussi ce loup que j'adore mais qui attend toujours sa seconde jambe 🫣. 
Il va falloir que je me décide cas en une soirée, cela peut être terminé.




 
Bientôt, il faudra penser également aux cadeaux de fin d'année pour les enseignants des enfants, pour la prof de musique. 
En attendant, je réfléchis à ce que nous allons faire. 
J'aime bien que les enfants participent. 
L'an dernier, on avait fait des personnages en fil de kraft
Parfois, je fais vite et je m'en tiens au chocolat, et puis parfois j'ai envie de faire plus. 
On verra... 
 
Je vous souhaite une bonne semaine raccourcie !!! 
 
 
 

 
 
 

lundi 17 avril 2023

Witch club de Cardona et Mayen

Une petite histoire de diable et de sorcière, ça vous dit ? 
 
 

 
Norah n’a aucun pourvoir magique.
Au sein de son école de sorciers, elle est souvent moquée par ses camarades de classe.
Pourtant, quand sa tante la Bruja, puissante sorcière doyenne du Conseil, disparaît, elle décide de la retrouver.
Alors qu’elle entre dans le manoir de la Bruja, elle se retrouve face au diable invoqué par un petit esprit domestique de sa tante…

La quête de Norah ne va pas être sans danger, vous vous en doutez.
Elle se retrouve accompagnée par le diable qui est venu sans ses jambes et qu’il faut porter !!
Deux quêtes se mêlent alors.
Tandis que Norah cherche sa tante, le diable qui n’est plus sur son trône pour diriger ses troupes doit faire face à une machination destinée à lui voler sa place !
Le récit est trépidant, les péripéties s’enchaînent et l’histoire nous entraine de l’Enfer à la ville des sorciers sans interruption.
Il faut néanmoins rester attentif car les personnages sont très nombreux (peut-être un peu trop), les changements de lieu parfois un peu rapides et il faut suivre le rythme.

Le dessin de Sandra Cardona est original.
Les visages sont pointus, les décors foisonnants.
La ville des sorciers et l’Enfer sont faits d’enchevêtrements ou l’œil se perd en tentant de suivre les chemins qui n’existent pas.
Les créatures familières des sorciers ont des dizaines de formes et on sent que le dessinateur s’est fait plaisir en les inventant.
Le choix des couleurs mise sur le lilas, les verts éteints alors qu’en enfer, les couleurs sont plus vives. 
C'est original et ça colle bien avec l'histoire. 
 
En bref, c'est donc une jolie découverte que je vous conseille pour passer un petit moment sympathique. 









dimanche 16 avril 2023

Bentos à la mode japonaise 🍚🍱🇯🇵

 Ce mois-ci, Hilde et Lou nous proposent de partir au Japon. 
Je n'aurai pas le temps de lire un roman japonais mais j'avais envie de republier par ici quelques photos d'une période lointaine où j'avais un blog de... BENTO !!! 

 


C'était vraiment sympa, et on avait une petite communauté réduite mais fidèle. 
D'ailleurs, je suis toujours en contact avec plusieurs blogueuses (et UN blogueur) qui cuisinaient des bentos magnifiques, ce qui, après tant d'années, montre bien que c'était des gens très chouettes !
 
 
 
 
 
On avait pris l'habitude de faire des challenges,  on arrivait à faire des partenariats avec des boutiques d'accessoires, et il y avait souvent des concours. 
Cela nous permettait de progresser en essayant de proposer des choses un peu plus aboutie à chaque fois. 
 
J'ai mis du temps à me décider à faire mes photos au reflex, ce qui fait qu'une partie de mes bentos sont photographiés un peu à l'ancienne. 
L'avantage, c'est que cela ne prenait pas autant de temps, ce qui, pour un repas, est quand même plus pratique.  




Souvent, ces bentos avec de jolis dessins n'étaient pas prévus pour être transportés mais à l'époque, je n'avais pas d'enfant (et donc j'avais du temps 😆), et cela me permettait de me motiver pour manger le midi quand je travaillais seule à la maison.
C'est d'ailleurs un peu idiot d'avoir arrêté parce que maintenant, j'ai des enfants qui pourraient en profiter. 
Il faudra que je m'y remette... mais c'est assez chronophage. 
 


 
Les bentos, c'est aussi quelques principes de base (que je ne respectais pas souvent). 
Il faut les remplir de façon équilibrée, avec des pourcentages à respecter entre les féculents, les légumes, les protéines, les fruits, les laitages... 
Dans les miens, pas trop d'algue nori mais on peut aussi en utiliser pour faire des séparations évidemment. 





Si cela vous tente, vous trouverez plein de jolis livres de cuisine sur le sujet. 
Ceux de Laure Kié sont généralement très bien faits !

Bonne semaine !!




















 

 

 

 

 

 

 

 

Allons voir chez Isablle ce que mes copinautes ont préparé !! 

 


 

samedi 15 avril 2023

Tête de pioche, Les bébêtes du Bayou de Brrémaud et Rigano

Voilà une petite BD sympathique qui conviendra autant aux jeunes qu'aux plus grands ! 





Tête de Pioche est une petite fille espiègle.  

Elle vit chez sa grand-mère dans la montagne au milieu de la forêt et parle avec les oiseaux et les petits animaux qu’elle essaie d’aider quand ils ont un problème. 

Sa grande sœur, quant à elle, se promène de ville en ville au grès des différents emplois qu’elle trouve. 

Dans sa dernière lettre, elle annonce qu’elle donnera un concert à la Nouvelle Orléans. 

Quand un prospectus annonçant le concert tombe de l’enveloppe, il n’en faut pas plus à Tête de pioche pour avoir très envie d’aller écoûter sa sœur qu’elle n’a pas vu depuis longtemps… 


Si le début de cette histoire parait triste avec cette petite fille orpheline, le ton du récit ne l’est pas du tout. 

La peine de Tête de pioche est évoquée sobrement puis l’aventure prend le dessus et le lecteur est emporté dans un tourbillon d’évènements. 

Les pages se tournent sans qu’on s’en aperçoive et on termine la lecture dans un souffle. 

Il faut dire que les évènements ont de quoi intriguer et on ne peut qu’avoir envie de savoir comment tout cela va se finir ! 


Le trait de Giovani Rigano est tout rond et les visages sont dessinés avec de bonnes joues et une joie de vivre qui donne envie d’aller goûter les gâteaux de la mamie de Tête de pioche. 

On ressent toute la chaleur de cette petite maison et la tendresse de sa propriétaire et de la fillette. 

Les couleurs vives renforcent l’impression de luxuriance dans le bayou et tous ces petits animaux mignons ne pourront que plaire aux jeunes lecteurs. 

D’ailleurs, ma fille de 9 ans a partagé ma lecture et a beaucoup aimé. 


C’est donc une BD jeunesse très chouette que je vous conseille sans réserve, que vous ayez 9 ans ou beaucoup plus !

 

 

 


 

 


 

 

 

 

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