dimanche 14 juin 2020

Sunday mood et chouquettes au chocolat 🍪☕

Comment allez-vous ? 

Ici ça va ça vient. 
Il y a plus de bas que de haut alors je passe moins de temps sur les réseaux sociaux et je ne prends pas le temps de venir publier des billets par ici. 
Il n'y a eu que 2 petits billets en un mois !! 
L'école n'est toujours pas rouverte, mais on a reçu un mail pour une ouverture possible à partir du 22. 
Il ne restera plus que 2 semaines d'école mais cela pourrait être une petite pause salutaire avant les mois d'été. 
Ma fille semble d'avis mitigé à l'idée de retourner en maternelle. 
Elle s'est faite à l'idée qu'elle n'irait plus. 
De mon côté, je l'avoue, je ne supporte plus les cris, les demandes incessantes, l'impossibilité de réfléchir dans le calme et de pouvoir passer plus de 5 minutes sur une tâche avant 22h ! 
Je deviens une furie hurlante, j'ai envie de les frapper ou de les enfermer. 
Je les laisse parfois devant la télé pendant plusieurs heures pour souffler mais les soirées sont infernales quand on fait ça. 
Il n'y a pas de bonne solution, juste le temps qui file et mon travail qui ne se fait pas. 
Sans compter l'école à la maison qui devient vraiment très compliquée. 




Alors pour compenser, je refais un peu la cuisine ! 
Et hier, j'ai eu envie de chouquettes 🙈. 
C'est le mois anglais, j'aurais pu faire des scones, un lemon cake, un carrot cake... 
Mais non, j'avais envie de chouquettes ! 
J'ai mis plein de pépites de chocolat pour que mes enfants en mangent, mais... gros ratage ! 
Ils n'ont même pas voulu goûter ! 
C'est très rare, surtout qu'ils mangeaient à peu près tous mes gâteaux il y a quelques temps mais apparemment, ils n'aiment plus que le Savane au chocolat de Papy Brossard 😅!




Si cela vous tente, c'est très facile de faire des chouquettes. 
Voilà la recette pioché dans le livre toujours aussi fiable "Les gâteaux de mamie". 


Pour une douzaine de chouquettes : 
  • 50g de beurre 
  • 20 cl d'eau
  • 75g de farine
  • 2 oeufs
  • 40g de pépites de chocolat

Préchauffer le four à 160°
Dans une casserole, faire chauffer le beurre et l'eau. 
Quand le mélange commence à bouillir, retirer du feu et mettre la farine en une fois. 
Mélanger jusqu'à l'obtention d'une boule de pâte qui se détache des parois de la casserole. 
Ajouter les oeufs un par un et bien mélanger. 
Quand le mélange est lisse, ajouter les pépites de chocolat. 
Sur une feuille de papier sulfurisé ou sur une plaque de cuisson, déposer des boules de pâte en les espaçant. 
Cuire 30 à 35 minutes, les choux doivent être bien dorés. 




Mes petits trucs : si vous sortez les choux et qu'ils retombent, remettez les au four ! 
Dans le livre, il est dit qu'il faut saupoudrer les choux de sucre ou de pépites après la cuisson. 
ça me paraissait bizarre et j'avais raison puisque les pépites ne tiennent pas si on attend. 
Il vaut mieux les mettre avant.
Attendez un peu avant de décoller les choux de la plaque. 
Ce sera plus facile. 
(et je vous montre le résultat en mettant les pépites avant 😂)



Et je crois que nous avons une nouvelle petite addiction à la maison... 
Les animaux Schleich sont vraiment super bien faits avec leurs empreintes sous leurs pattes. 




Et voilà ! 
Régalez-vous ! 
Et bonne semaine !!! 








mercredi 10 juin 2020

Le detection club de Jean Harambat [BD]

Le mois anglais est commencé depuis 10 jours maintenant et je n'ai toujours pas eu le temps de faire un billet pour en parler. 
On va dire que ce n'est plus la peine désormais 😆😂 et on va enchainer avec des petits billets so british si ça vous va ! 
Et on commence avec une jolie BD : Le Detection Club




Pendant le confinement, toutes les BD du prix du Polar SNCF étaient disponibles gratuitement. 
Je n'ai pas tout lu mais celle-ci me tentait beaucoup alors ça tombait bien ! 

Le Detection Club était un club réunissant les premiers grands auteurs de romans policiers dans les années 1930. 
On y trouvait Agatha Christie, Chesterton, Dorothy Sayers...
Les membres du club avaient fixé 10 règles à suivre pour écrire un bon roman policier (règles qu'ils se permettaient de transgresser à loisir !). 
Pour la petite histoire, j'avais découvert ces règles en rédigeant ma thèse de doctorat il y a quelques années. 
J'ai même un exemplaire du magasine dans lequel elles ont été publiées en français pour la première fois. 
Du coup, cette BD m'a vraiment intriguée. 


La bande dessinée débute par une présentation de ce club et de ces membres. 
Tout le groupe est invité par un milliardaire, Roderick Ghyll, sur une petite île pour passer la nuit. 
7 d'entre eux vont accepter l'invitation. 
La soirée va être animée par une démonstration organisée par le milliardaire. 
Il présente à ses convives un robot capable, d'après lui, de résoudre les énigmes de n'importe quel roman policier. 
Il suffirait de lui faire un résumé en quelques mots clés... 


Le style du dessin de cette bande dessinée n'est pas banal. 
Le trait est fin, vif et très élégant. 
Les visages sont à la fois marqués par des traits accentués tout en gardant leur finesse. 
La maison du milliardaire est aussi mise en valeur dans quelques scènes où les cases débordent la grille classique.   
L'intrigue est intelligente, parfois un peu lente mais comme le sont les detective novel quelques fois. 
On y retrouve la plupart des règles édictées par le club de façon détournée ainsi qu'un hommage appuyé à Edgar Allan Poe qui est cité plusieurs fois. 


C'est donc une jolie lecture qui m'a rappelé des souvenirs de doctorat 😆. 

Alors ? Vous êtes tenté ? 








mardi 12 mai 2020

Ici n'est plus ici de Tommy Orange 🎧📘 [Prix Audiolib]

Depuis sa sortie, j’ai vu passer ce roman sur quelques blogs sans trop savoir quoi en penser.
Je trouve la couverture un peu clinquante, je l’avoue et avoir choisi un fond orange vif pour un auteur qui s’appelle Orange… comment dire… voilà quoi.
Audiolib n’y est pour rien, c’est la couverture originale.
Mais du coup, quand je l’ai vu dans la sélection du Prix Audiolib, j’étais intriguée et en même temps dubitative.
Et j’ai… adoré !

Edwin ne connaît pas son père et ne vit plus que sur Internet en habitant chez sa mère.
Dene a reçu en héritage une caméra et un projet de film documentaire sur les Indiens.
Orvil, 14 ans, va témoigner pour pouvoir acheter un vélo à son petit frère Loney avec l’argent touché.  
Tony souffre d’un syndrome d’alcoolisation fœtale.
Et puis il y a Octavio et sa bande qui veulent braquer le pow wow…

12 personnages se croisent dans ce roman et 12 fils de vie se tissent et s’entrecroisent.
L’objectif de chacun est le même : assister au grand pow wow, mais chacun y va pour son propre compte avec des intentions très personnelles.
Ces lignes qui convergent permettent de parler de sujets très différents mais qui se complètent si bien ici comme l’adoption, la quête d’identité, la difficulté à se construire quand on ne connaît pas ses racines.
Ces Indiens sont tous Cheyennes mais certains sont métis, d’autres ont été adoptés, d’autres encore ne savent rien de leurs ancêtres.

On lit aussi un roman militant qui dénonce la difficulté à trouver sa place quand on est Indien, place qu’on ne vous accorde pas facilement dans cette société WASP.
Le narrateur se réserve quelques chapitres pour parler de l’histoire des Indiens d’Amérique, de leur massacre, des réserves, de la migration vers les villes et de l’intégration dans la société moderne.
L’alcoolisme et le nombre très élevé de suicides dans cette communauté  est abordé plusieurs fois, mais on découvre d’autres difficultés qui ne sont pas toujours propres à cette communauté.
C’est éclairant et cela permet de mieux envisager le reste du roman.

La lecture audio mêle une voix féminine et une voix masculine en fonction du personnage qui est le sujet du chapitre.
Les comédiens lisent à merveille et sans pathos des descriptions épiques qui pourraient basculer facilement dans le tragique appuyé mais ne le font jamais.
C’est un vrai plaisir d’écouter ce texte ciselé et vraiment bien écrit.
Il m’a peut-être manqué une liste des personnages pour m’y retrouver mais elle aurait dévoilé trop d’informations sans doute et les noms des chapitres m’ont permis de compenser.
Mais il faut quand même être très attentif pour ne pas se perdre et le livre audio n'est pas forcément la meilleure forme de lecture pour ce texte, à moins d'avoir envie de le lire plusieurs fois. 

Je vous conseille de lire ce roman d’une traite, sans attendre trop longtemps entre les chapitres, ou l’enchaînement des personnages et l’enchevêtrement de leurs histoires risquent d’être difficile à suivre.
Mais si vous suivez, c’est un réel plaisir de le lire.
Voir ces histoires se croiser, se réunir, des familles se dessiner et suivre ces routes qui convergent toutes à la fin relève d’une fine mécanique que l’auteur maitrise à merveille.
Je me suis régalée.








dimanche 10 mai 2020

Sunday mood de déconfinement

Et voilà, c'est terminé !
Ce grand confinement que certains comparent à une guerre (non mais franchement, on ne se prend pas de bombes sur la tête, on a des supermarchés remplis !) s'achève officiellement demain !
On ne sait pas pour combien de temps, et franchement, chez nous, cette fin officielle de déconfinement ne va pas changer grand chose...
Demain, on recommencera comme la semaine dernière avec encore plus de travail car l'école restant fermée jusqu'en septembre, la maitresse ne donne plus de révision mais du "vrai" travail et a donc doublé le travail envoyé.
ça tombe bien dis donc !
J'ai plein de copies à corriger et monsieur va aller travailler au moins deux jours ! (ah bah si, ça ça change).




Ça c'est passé comment chez vous ?

Chez nous, il y a souvent eu des larmes (le vendredi et le samedi en général), des tensions (quand j'ai du travail surtout), des cris, des dizaines et des dizaines de mails dont beaucoup auraient pu être évités, deux réunions Zoom (avant qu'on nous interdise Zoom),
Il y a aussi eu des calins, des bisous, quelques nuits sans réveil entre 1h et 2h, des jeux de société, des livres lus (dont quelques uns par ma fille seule), des heures au soleil dans le jardin, un apprentissage de la soupe de gadoue (et du deuil d'insecte tué par l'enfant 😱), des dizaines de dessins et de coloriages, des pages de graphie, de phonologie et de math...
Mon bureau a changé, mon imprimante y a trouvé sa place, la plastifieuse est enfin sortie de sa boite (achetée il y a au moins 2 ans et demi...), et j'ai fait de la place pour que ma fille puisse travailler à côté de moi.




Comme beaucoup d'entre nous, j'ai aussi pris le temps de faire des choses que je remettais à plus tard comme une frise temporelle plastifiée pour ma fille, sortir enfin un kit de broderie de ma réserve, faire ce cadre qui représente notre famille en Lego, repriser des chaussettes...



Pour l'anniversaire confiné de ma fille, j'ai fait une piñata en carton en 3 soirées, le lapin de Pâques est passé deux fois (ça occupe deux dimanches).
Il y a aussi des projets qui sont nés pendant ce confinement et qui ont été menés à bien comme ce coquillage en crochet qu'on a vu sur plein de compte, des chenilles en papier, des fleurs en papier vitrail pour les fenêtres (tout cela pas encore photographié mais bientôt).
J'ai eu besoin de quelques heures le soir pour me retrouver avec moi-même et produire quelque chose avec mes mains.




Et puis voilà, c'est fini sans être fini et cela me laisse une drôle d'impression.
On a le droit de sortir mais tout le monde nous promet une deuxième vague.
On va donc rester chez nous, mais je nous pensais casaniers, nous qui restons souvent dans notre jardin et ce confinement n'aurait donc pas dû nous peser beaucoup.
Et finalement, on sort quand même pas mal à partir du printemps.
Et l'école, c'est quand même une sacré bouffée d'oxygène !
Et là, la perspective de continuer encore 4 mois sur ce rythme, de ne pas revoir les copains une dernière fois pour ma fille, de ne pas faire sa dernière kermesse, son dernier spectacle de maternelle, de ne plus aller à la musique, pas de cinéma, pas de plage, pas de bibliothèque... Je suis tellement déçue pour elle (et pour moi, j'aime bien aussi).
Si je regarde les choses de manière positive, je n'ai pas fait tout ce que j'avais envie, mais il me reste 4 mois avant une hypothétique reprise et nous ne partons pas cet été.
Alors faisons ça plutôt !




A la fin de ce confinement, j'avoue, j'ai aussi craqué et j'ai explosé mon budget "commande sur Internet".
La semaine prochaine, la factrice nous apportera donc des t-shirts pour les enfants qui grandissent trop vite, une robe pour moi parce que j'avais trop envie, des dragons Playmobil et des petits Sylvanian (il faut bien fêter le passage en CP), et mon homme va passer à la librairie chercher un énorme drive pour les enfants 🙈 !
Ma fille veut aller au mc do mais c'est juste pour des nuggets alors on va tâcher d'en trouver qui lui plaise au supermarché  (elle n'aime pas les miens...).




Allez, bon déconfinement à vous !!









mardi 5 mai 2020

Dans la forêt de Jean Hegland 🎧📘 [Prix Audiolib]

Dans la sélection 2020 du Prix Audiolib, il y a ce roman Dans la forêt que j’ai lu il y a quelques mois et beaucoup aimé.
Vous l’avez sans doute vu passer sur plusieurs blogs car l’éditeur a fait une bonne campagne de pub et la couverture est vraiment très réussie.
Audiolib a bien fait de garder la même d’ailleurs pour qu’on puisse repérer directement de quel roman il s’agit.

Mon premier billet est par là et plusieurs mois plus tard, je peux dire que je garde un souvenir très net du roman, ce qui est généralement un gage de qualité.
L’histoire de ces deux jeunes femmes s’est ancrée en moi et décante petit à petit pour laisser affleurer l’idée qu’il faut arrêter d’être aussi dépendant de la modernité, qu’elle ne signifie pas forcément le progrès et qu’il faut apprendre à nos enfants à savoir faire sans.
On ne va pas forcément devoir vivre demain sans le confort moderne mais qui sait ?
Et avec le confinement, les pénuries inattendues dans les supermarchés, on redécouvre forcément l'intérêt de savoir se débrouiller ! 
Et puis sans être catastrophiste, revenir à la terre, à l’artisanat, au manuel, ça ne peut pas faire de mal.

Mais dans ce roman, il y a aussi une ode à la famille, à la relation entre sœurs, à l’entraide.
Ce sont les relations humaines qui se déroulent sous un nouveau jour.
Il n’y a plus de filtre, on ne peut plus se cacher et tout est plus brutal, violent et primaire.
On désire quelque chose et on le prend.

Dans la forêt de Jean Hegland a été publié il y a plusieurs années mais sa traduction est très récente.
On se demande pourquoi parce que cette histoire est vraiment d’actualité.

La version audio sert magnifiquement le roman.
Maia Baran lit en alliant douceur et fermeté.
Les moments de tension ne sont pas surjoués, c'est un vrai plaisir pour les oreilles ! 

Alors ? Toujours pas convaincu ?













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