dimanche 14 avril 2019

Faisselle aux fraises et crêpes dentelles 🍓🍫

Ça y est, elles sont là, elles sont revenues !!!
Les fraises sont enfin de nouveau dans les rayons (mais celles qui ont du goût, pas celles qui font des milliers de kilomètres).
Et cette semaine, fort surprise, j'ai vu apparaitre dans mes "achats réguliers" de mon panier drive les barquettes de gariguettes et les faisselles qui avaient disparu pendant l'hiver.
Pour les fraises, je comprends, mais j'ai trouvé cela très amusant que les faisselles réapparaissent aussi parce que je les mange justement ensemble.
(ou alors c'est super flippant parce que Le---rc sait ce que je vais avoir envie de manger en avril 😆)




Et je me suis dit que cela pourrait faire une jolie recette de printemps, simplissime comme je les aime !
Alors si cela vous tente, voilà un dessert qui ne paye pas de mine mais qui devrait vous régaler.
Et pour faire un clin d’œil à Hilde qui a proposé de passer le mois au Japon, j'ai sorti un petit furoshiki* qui vient directement de Kyoto (sans parler du Sylvanian également japonais).




Ingrédients : 
  • Une faisselle
  • Des fraises (françaises)
  • Des crêpes dentelles au chocolat noir (les miennes sont bretonnes)
  • Du sirop d'agave (facultatif)

Déposer la faisselle dans un bol.
Couper les fraises en rondelles et les disposer autour de la faisselle.
Arroser d'un petit filet de sirop d'agave (très léger, c'est juste pour corriger un peu l'acidité, sauf si vous aimez). 
Émietter les crêpes au dessus de la faisselle.
Prendre une cuillère, la plonger dans la faisselle en prenant des fraises et des crêpes et déguster !!!




Vous voyez ?
C'est ultra simple !!
Mon tout petit en a même profité pour goûter des fraises pour la première fois !

*Et pour le furoshiki, c'est  un tissu qui sert à emballer sa boite à déjeuner.
En général, c'est très joli et là aussi, très simple.

Je vous souhaite une belle semaine... 





Chez Syl d'autres recettes...

https://sylectures.wordpress.com/2019/04/14/ichigo-no-shotokeki-un-fraisier-au-japon/





samedi 13 avril 2019

Projet 52, semaines 6 à 10 📸

Tout doucement, à mon rythme, je poursuis le projet 52 en suivant les thèmes de Ma.
J'ai enfin un peu de temps pour y penser et choisir des photos ou en faire de nouvelles.
Les thèmes de ces 5 semaines étaient plutôt inspirants, mais je crois que dans ma tête, je ne suis pas encore rentrée d'Espagne.
Du coup, il y a trois photos sur 5 qui viennent de Séville !!
Bon, ce n'est pas grave, on voyage...


Portrait

J'ai eu du mal à choisir une photo
mais je crois que celle-ci était la plus puissante !







S'asseoir

Là, je remonte très loin dans nos voyages avec une image
qui serait impossible à réaliser aujourd'hui.
La foule envahie le site d'Angkor Vat tous les matins et plus aucune chaise ne traine.




Nuit

Séville, premier soir, les vendeurs de châtaignes s'installent...




Ancien

Plafond de l'Alcazar de Séville.
Cela devait quand même être impressionnant !




Roman

En cherchant une idée de photo de roman, 
je me suis aperçue que j'en lisais peu. 
Je les écoute plutôt et le marque-page devient superflu. 












jeudi 11 avril 2019

Le nouveau nom (L'amie prodigieuse tome 2) d'Elena Ferrante [Livre audio 🎧 📘]

J'ai hésité à enchaîner les deux premiers tomes de la série L'amie prodigieuse. 
J'avais peur d'un trop plein qu'on ressent parfois quand on a beaucoup aimé un premier tome et que le deuxième déçoit un peu. 
Et puis en discutant sur Fb, un argument à fait mouche : il y a beaucoup de personnages dans ce roman et attendre trop longtemps entraîne l'oubli. 
J'ai donc commencé le deuxième tome deux jours après avoir fini le premier. 
(Si vous n'avez pas lu le premier tome, je vais essayer de ne pas spoiler mais ce n'est pas facile 😉)

Lila n'étant plus aussi disponible qu'autrefois, Elena doit trouver un nouvel équilibre sans son alter ego. 
C'est le début de l'âge adulte tout en étant encore un peu l'adolescence. 
Elena va au lycée, où elle doit trouver sa place et gérer sa nouvelle image dans son quartier où peu de jeunes font des études. 
Il faut choisir dans quel cercle elle veut évoluer et renoncer forcément à une partie de sa vie. 
Mais l'instruction impose aussi des choix et elle n'est déjà plus vraiment une petite fille mal élevée de son quartier... 

Voilà un tome 2 vraiment réussi. 
L'âge des personnages me touche sans doute davantage que dans le premier tome et les sujets développés m'ont semblé vraiment pertinents. 
Elena Ferrante décrit les pensées de Linù qui se débat entre son appartenance à un quartier et un groupe social défavorisés, et le monde qu'elle découvre en faisant des études. 
Elle doit s'adapter et adopter des codes qu'elle ne connaît pas et qui s'entrechoquent avec ce qu'elle est. 
Les gens de son quartier ne la reconnaissent plus comme un membre de leur communauté, et elle-même ne sait plus trop où elle doit se situer. 
Et pendant ce temps, Lila permet à l'auteure de parler aussi du mariage, de la violence conjugale et de ces deux voies qui s'offrent aux femmes et semblent inconciliables. 
L'époque décrite, en plein bouleversement sociale, fait cohabiter deux réalités qui ne sont sans doute toujours pas conciliables aujourd'hui et j'avoue m'être parfois un peu reconnu dans ce récit. 

C'est aussi très intéressant de se laisser aller à penser soi-même à ces questions et également à la confrontation entre les deux jeunes femmes qui veulent chacune faire mieux que l'autre.
Ne se définit-on pas en grande partie par rapport aux autres, à une amie qui nous paraît plus heureuse, plus méritante, plus travailleuse ? 
Mais finalement, on ne peut jamais savoir ce que les autres pensent. 

La version audio est aussi bonne que pour le tome 1, et toujours en version intégrale apparemment. 

C'est donc un bon tome 2 qui m'a encouragé à lire le tome 3 dans la foulée...
Rendez-vous la semaine prochaine.


Les autres tomes : 
 



mardi 9 avril 2019

Ça raconte Sarah de Pauline Delabroy-Allard { Prix Audiolib 🎧 📘 }

Les Éditions de Minuit ont un catalogue très sélectif qui évoque toujours le nouveau roman pour moi et Marguerite Duras au style si particulier. 
Mais je pense aussi à Ionesco ou Beckett.
Et j'avoue que c'est à ces auteurs que je pensais en lançant l'écoute de ce roman. 

Sarah est belle, imprévisible, caractérielle, flamboyante, absente et trop présente. 
Quand la narratrice la rencontre, sa vie terne prend un élan qui devient vite incontrôlable et la passion consume les deux femmes sans qu'il soit apparemment possible d'y échapper... 

L'histoire de ces deux femmes est celle d'une passion dévorante. 
L'une à une vie posée, trop calme qui va se fracasser contre l'autre qui ne s'arrête jamais et s'épuise dans le mouvement. 
Avec des chapitres courts, parfois de quelques lignes, l'auteure essaie d'emporter le lecteur dans ce mouvement et de précipiter la chute qui paraît inévitable. 
Sur fond de musique classique dont on a envie d'aller écouter les morceaux (Sarah est violoniste), les évènements s'enchaînent et ne laissent pas indifférents. 

Malheureusement, je me suis un peu ennuyée et j'ai trouvé le texte agaçant. 
Certains passages sont très sensibles, c'est très joli, on se laisse emporter par la passion de ce couple, et puis une notice Wikipedia sur le quartier des Lilas ou sur un morceau de musique vient s'intercaler entre deux chapitres !
Ce n'est pas la première fois qu'un auteur utilise ce principe, mais j'ai toujours du mal.
Je n'ai pas besoin que l'auteur me dise "eho ! Ce n'est pas réel, c'est une fiction, fais une pause".
Les répétitions, apparemment destinés à créer un refrain musical, m'ont également parues trop nombreuses, comme celle de "elle est vivante" qui insiste sur le contraste avec le premier chapitre où la mort est évoquée, mais c'est trop. 
Les noms d'auteurs lancés à la volée comme Hervé Guibert que lit la narratrice tombent un peu à plat, même si je vois bien que cela vise à donner un arrière plan thématique.

La version audio, en revanche, adopte un ton assez neutre qui paraît parfait pour ce genre de texte. 
Clara Brajtman lit en donnant du relief au texte sans sur jouer, et c'est appréciable. 
Clairement, la version audio m'a aidé à aller au bout, et je suis d'ailleurs contente de l'avoir fait.
Et comme c'est souvent le cas, j'ai beaucoup aimé l'entretien avec l'auteur à la fin du livre.

Au final, une dizaine de jours après l'avoir terminé, j'en garde plutôt un bon souvenir quand même, mais également l'impression d'un roman qui finit dans un gros délire laissé à l'interprétation du lecteur (ce qui n'est pas forcément un défaut). 
Mon avis est cependant très personnel, et j'avoue que lorsqu'un truc m'agace, je ne vois plus que ça. 
Mais le livre est aussi très sensible, avec une belle description de la passion. 
Si vous voulez d'autres avis, n'hésitez pas à aller chez mes copines du Prix audiolib.







https://www.audiolib.fr/prix-audiolib






samedi 6 avril 2019

L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante [Livre audio 🎧 📘]

Il y a quelques mois, j'ai eu plein de crédits à dépenser chez Audible, un site d'Amazon où l'on peut s'abonner pour télécharger des livres audios. 
(Oui, je sais, Amazon ce n'est pas bien mais ma bibliothèque n'a pas tout)
Il fallait faire un choix et je me suis décidée pour cette saga dont on a tant entendu parler à chaque sortie d'un nouveau tome. 
L'auteur ayant terminé la série, j'ai pris les quatre tomes d'un coup !
C'était un gros pari qui impliquait d'aimer le premier tome. 

Pour Lenù, Lila est une petite fille méchante qui n'hésite pas à jeter sa poupée dans une cave pour lui faire de la peine. 
Mais les contraires s'attirent et à l'école comme dans la cour de leur immeuble, elles deviennent inséparables. 
Lila est violente, brillante et intrépide, Lenù est travailleuse, courageuse et sage. 
Dans leur quartier de Naples où la violence et la pauvreté sont monnaie courante, elles grandissent comme elles peuvent, avant que leurs chemins ne se séparent et ne se recroisent sans cesse... 

On en a dit des choses sur ce roman. 
Il y a ceux qui adorent, ceux qui détestent (moins nombreux apparemment) et ceux qui ont aimé de façon plus mesurée. 
Je fais partie de ce dernier groupe. 
J'ai écouté ce roman avec plaisir et l'envie de savoir la suite, mais ce n'est pas un coup de cœur absolu, sans doute parce que ce premier tome concerne deux enfants. 
C'est très joli, ces deux petites filles sont attachantes, mais cela reste un roman d'apprentissage comme il y en a tant. 
J'ai d'ailleurs un peu de mal à comprendre l'enthousiasme qui a accompagné la sortie de chaque tome. 

Je reconnais néanmoins que l'écriture est belle, les personnages sont bien construits, et le quartier dans lequel ils vivent est peu décrit physiquement mais palpable.
On sent l'atmosphère de violence, de pauvreté et de petits trafics qui le caractérise. 
L'auteure a aussi fait le choix d'écrire sous un pseudonyme, ce qui lui permet de laisser croire qu'elle raconte sa propre vie et celle de son amie. 
La narration par Lenù (Elena donc comme l'auteur) permet ainsi de parler à la fois de la vie de Lila et de la sienne en justifiant les périodes d'absence pour pouvoir les raconter. 
Le roman est épais et pourtant il se lit vite, surtout en livre audio. 

La lectrice Marina Moncade module sa voix en fonction des personnages. 
On la suit sans effort et les mots défilent avec plaisir. 
Je pense d'ailleurs que j'aurais abandonné en version papier mais en audio, c'est parfait. 
(Et pour une fois, Gallimard semble avoir enregistré les versions complètes !)

En bref, j'ai bien aimé et j'ai lu les quatre tomes sans hésiter parce que je voulais savoir ce qui était arrivé à ces deux femmes.

 (et le tome 2, ce sera pour la semaine prochaine...)

(et j'ai trouvé cette photo de l'auteure sur Babelio mais rien ne dit que c'est bien elle 😆)


Les autres tomes : 
 





LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...