vendredi 8 avril 2011

L'ombre dans l'eau de Inger Frimansson

Les éditions First m’ont proposé de lire deux de leurs ouvrages récemment sortis.
Le second intitulé La marque du tueur attendra mon retour, mais j’ai déjà dévoré l’Ombre dans l’eau.
L’histoire est d’emblée un peu compliquée car il y a plusieurs séries d’intrigues, et j’ai découvert à la fin qu’il y avait un début dans un autre roman qui s’intitule Bonne nuit mon amour.
Autant vous le dire de suite, cela n’a aucune importance pour la lecture de celui-ci. L’intrigue se suffit à elle-même et même si certains événements mériteraient que le lecteur s’intéresse à ce premier épisode, tout est parfaitement compréhensible.

Il y a sept ans, Berit a disparu. Sans aucune explication, sans qu’il y ait eu aucun signe avant-coureur, elle n’est pas rentrée chez elle.
Depuis lors, Tor son mari a sombré dans une dépression sans fond. Il a d’abord tout fait pour la retrouver puis s’est enfoncé dans le chagrin et la culpabilité.
Jill, la meilleure amie de Berit, emmène Tor en vacances pour le distraire un peu et le sortir de son état.
Justine est la dernière personne à avoir vu Berit. Ancienne camarade de classe des deux femmes, elle ne savait pas s’y prendre avec les autres enfants et voulant les acheter, elle ne faisait que les monter contre elle. Grâce à Berit et Jill, elle a connu l’une de ses plus grandes frayeurs d’enfant, elle s’est aussi cassé la jambe. Comment ne pas penser, alors, qu’elle ait tué Berit pour se venger ?
Hans Peter est le compagnon de Justine. Il travaille dans un hôtel où Ariadne fait le ménage. Son mari, policier, la bat quotidiennement et lui reproche la cécité de leur fille.
Enfin, Mikke, un jeune homme de 23 ans, hait Justine et la rend responsable de la disparition de son père, 10 ans plus tôt.

Voilà une galerie de portrait qui semble bien compliquée mais qui s’assemble assez bien finalement.
Les évènements sont prévisibles, et le talent de l’auteur ne réside pas tant dans sa compétence à nous les cacher que dans la construction des personnages et d’une ambiance malsaine.
Il n’est pas question de crime sanglant ou d’assassin caché derrière la porte. Une peur lancinante marque plutôt les personnages qui ne savent pas comment fuir ou sortir de leur état.
D’ailleurs, la fin du roman n’a rien d’un happy end ou d’une révélation. Comme l’ensemble du récit, une certaine douceur amère s’en dégage. Personne n’est vraiment coupable ou innocent, chacun essaie de vivre avec ses problèmes, ses souvenirs, ses frayeurs.
Certains s’en sortent mieux que d’autres.

Si j’ai aimé ce roman, c’est peut-être justement pour cela. Il n’y a pas ou peu de violence ici, mais des êtres en souffrance qui tentent d’aller mieux. Les chemins pour y parvenir peuvent être tortueux et chacun se débrouille comme il le peut.
La trame est bien construite, l’écriture est simple mais efficace et même s’il y a de nombreux personnages, je les ai rapidement identifiés et reliés.
Les pages se tournent d’autant plus vite que chaque chapitre adopte le point de vue d’un personnage et qu’il faut attendre parfois trois ou quatre chapitres avant de connaître la suite.

Une belle découverte, donc, qui ravira les amateurs de thrillers psychologiques, d’histoires bien construites et de bons romans.
Et moi, je file commander Bonne nuit mon amour, parce que je me demande vraiment ce qui s’est passé quand Justine était plus jeune J

Merci aux éditions First pour cet envoi et cette découverte vraiment passionnante. 





Ce billet est programmé rien que pour vous. Je suis en vacances. N’hésitez pas à me laisser des commentaires, ils me feront très plaisir en rentrant.

mardi 5 avril 2011

Un nouveau livre dans ma BAL

Ce matin, ma factrice m'a apporté un nouveau livre, d'une écrivaine que je ne connaissais pas.

Pourtant, ses histoires, je les connais. En tout cas, pour l'une d'entre elles, je sais que je l'ai même regardé au moins trois fois.
Vous connaissez sans doute Terre Indigo, ce téléfilm où Christiana Reali essaie de s'en sortir au fin fond de la Guyane et lutte contre l'emprise masculine pour vivre sa vie.
Eh bien cette histoire est de Françoise Bourdin.

Quand on m'a proposé de lire son dernier livre, j'ai fait une petite recherche, j'ai vu sa page Facebook, et je me suis dit que ce serait pas mal de pouvoir découvrir un nouvel univers.
Le voilà donc dans ma petite PAL de retour de vacances qui ne contient que deux livres, ce qui est un exploit depuis que ce blog est ouvert.


Le testament d'Ariane raconte une fois encore un destin de femme. Ariane meurt et laisse un héritage qui interroge chacun des personnages à des degrés divers. Anne, l'une de ses nièces, a hérité de sa maison, mais elle ne sait pas trop quoi en faire. Elle est mariée et ne peut décider seule, mais les choses semblent être difficiles.

Je pense que je vais me plonger avec délice dans cet ouvrage le mois prochain.
Est-ce que l'un d'entre vous l'a déjà lu ?
Et n'hésitez pas à aller sur la page FB de Françoise Bourdin, il y a plein de messages et l'auteur répond en personne ;)

dimanche 3 avril 2011

Un dimanche à l'Abbaye

Non loin de chez moi, il y a une abbaye assez connue dans la région, l'Abbaye du Bec Helloin.
Le village dans laquelle elle se trouve fait partie des plus beaux villages de France, et c'est une promenade usuelle de nombreux haut normands.
Quand j'étais petite, on venait souvent marcher par ici. Les gens vont déambuler dans l'abbaye, faire un tour à la boutique et dans l'église, parfois ils vont aux vêpres puis vont dans le village.
La messe est toujours chantée en grégorien et les soeurs du monastère du bout du village viennent plusieurs fois par jour pour les messes.

Ce qui est rigolo, c'est la légende de l'abbaye. On raconte que c'est Napoléon qui a rasé la vieille abbaye, puis a construit ses écuries à la place. Bah oui, à 150 km de Paris, en pleine cambrousse, sans grande route à proximité, il a mis ses chevaux ! Logique !






L'emplacement de l'ancienne église



Si, si, il y a des bonnes soeurs :)



En fait, ce sont les frères de la confrérie de st -Maure qui ont entrepris de nombreuses reconstructions au 18e siècle. Aucun Napoléon dans ce bâtiment qu'il n'a même sans doute jamais vu.  



Les dimanches en photo sont organisés par Lyiah et sont aussi chez 



samedi 2 avril 2011

Victor Hugo me parle...

Non, non, je n'ai pas d'hallucination !

En cette fin d'après-midi, je rentrais tranquillement de chez ma maman, et je cherchais un truc à écouter à la radio pendant le trajet et je suis tombée sur une émission que je connaissais, mais que je n'avais pas vraiment remarqué.

Sur France Inter, tous les samedi à 18h, Guillaume Gallienne lit la littérature française dans une émission intitulée "ça peut pas faire de mal".

Ce soir, il s'agissait des Misérables, de Victor Hugo.
J'ai lu Le dernier jour d'un condamné et Notre-Dame de Paris, mais jamais les Misérables.
Et vous savez quoi ?
J'ai juste une envie : me précipiter dans une librairie pour lire l'histoire de Jean Valjean !

J'ai découvert les audio livres il y a peu, et lorsque le lecteur est bon, c'est toujours un plaisir. Ici, il ne s'agit que de quelques extraits, mais c'est aussi agréable d'avoir plein de morceaux d'histoire qui attendent d'être reliés par une lecture du roman.

J'avais donc envie de partager cette découverte avec vous, et si cela vous tente, vous pouvez réécouter pendant une semaine ou télécharger la baladodiffusion :)

vendredi 1 avril 2011

Bilan de mars

En ce jour de poisson d'avril, l'heure du bilan a sonné ! 
Au mois de mars, j'ai donc lu 362 livres, 46 BD et 3 mangas. 
J'ai publié 262 billets... 


Mais non, j'arrête, vous avez décelé tout de suite la tentative de poisson d'avril un peu bidon :)

En vrai, voici le bilan en chiffre : 
18 billets, 
4 livres lus, 
7 BD,
1 participation à un challenge validée
Plein de photos

Peu de livres, lus, donc mais des partenariats de qualité et de très belles découvertes. 
ça vaut tous les beaux bilans, ça ;)





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