vendredi 19 novembre 2010

C'est une chose étrange à la fin que le monde de Jean d'Ormesson

Un avis bien difficile à exprimer, aujourd’hui.

Ayant beaucoup entendu parler du dernier Jean d’Ormesson, notamment en le voyant à la télé, j’ai postulé à un partenariat, me disant que ce serait une bonne occasion de découvrir cet auteur que je n’avais jamais lu.
Son dernier opus semblait intéressant, les avis multiples étaient dithyrambiques, et la réflexion philosophique m’a toujours motivée.
Vous voyez que je partais dans les meilleures dispositions.
Et pourtant, cette lecture a fait un gros flop !

Ce livre est composé d’un prologue et de trois parties. Dans la première, intitulée Que la lumière soit, les chapitres « le rêve du Vieux » et « le fil du labyrinthe » alternent. Dans les premiers, Dieu s’interroge sur le monde qu’il a créé, dans les seconds, le narrateur défile l’histoire de la philosophie.
La deuxième partie, Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien, présente les réflexions du narrateur sur sa vie, et la troisième partie La mort : un commencement ? m’a semblée être une longue médiation sur la mort et ce qu’il y a après.

A la lecture de la première partie, j’ai eu l’impression d’être dans un résumé de l’histoire de la philosophie destiné à égayer les foules. Le narrateur fait défiler les personnalités, les concepts et les grandes idées sans s’y attarder et en nous fournissant des informations qui m’ont parues franchement superflues, comme celle-ci :
« D’une beauté physique remarquable, Platon sort d’une famille aristocratique et illustre. Il met en scène son maître Socrate, d’origine modeste, qui était lourd et laid » (p.65)
Bien entendu, d’Ormesson dispose de témoignages fiables pour écrire cela, il a vu des portraits d’époque et est sûr de ce qu’il affirme ! 
Vous me direz que nous disposons peut-être de textes, mais ne trouvez-vous pas cela étrange qu’un noble soit justement très beau, tandis qu’un manant est laid ? Et ce qui me dérange le plus, c’est que les lecteurs (comme ma maman, mon cobaye J ) qui lisent ce livre comme un traité vont croire ce genre d’affirmation rapide. Un peu de sens critique ne ferait sans doute aucun mal.
De même, les longues énumérations de Dieux ou de scientifiques m’ont laissées perplexe. A quoi sert de lister la généalogie des dieux de la vallée du Tigre et de l’Euphrate, puis des dieux égyptiens si aucun commentaire ne les accompagne ?
Et que dire du raccourci anglais – gens du nord – vikings fait à la page 52 ? Non, les Vikings qui ont conquis la Normandie n’étaient pas des anglais, pas plus qu’ils n’étaient des « Vikings ».

Malgré ce début peu engageant, j’ai poursuivi la lecture, et j’ai tenu à terminer ce livre. Comment vous en parler, si je ne l’avais pas fait ?
(Bon, je suis aussi punie de partenariat sur le forum, pour cause de retard, merci M. d’Ormesson)
Arrivée à la page 110, je me suis dit que cela s’arrangeait. Darwin « est un homme attachant et modeste », mais le discours est plus complet et l’auteur explique davantage les notions qu’il manipule. Je me suis donc intéressée aux explications données, jusqu’à ce que les considérations métaphysiques reparaissent.
Les 100 dernières pages m’ont semblées une longue réflexion de d’Ormesson sur sa vie en général, sur son sentiment face à ce qu’il en a fait et sur la mort qu’il sent proche.

Serait-ce son testament littéraire ?
En tous cas, je suis restée de marbre.

N’hésitez pas à aller lire d’autres avis, car je crois que nous ne sommes pas beaucoup à ne pas avoir aimé. Et qui sait, vous aimerez peut-être ce livre ?


Je remercie les éditions Robert Laffont pour m’avoir permis de lire un d’Ormesson, et le forum Livraddict pour l’organisation de ce partenariat. 
Et je l'ajoute à  mon challenge 1% :)
g

mercredi 17 novembre 2010

Détective conan de Gôshô Aoyama

Ce n’est pas simple de parler d’un tome 28 quand on n’a pas encore parlé des précédents numéros. Et dans les mangas, il y a un certain nombre de numéros. 
Mais pour que vous puissiez comprendre, je vais reprendre l’histoire générale et vous expliquer un peu de quoi ça parle.

Conan Edogawa est un petit garçon de 5 ou 6 ans très futé, avec un sens de l’observation ultra développé. Il résout les enquêtes les plus complexes avec ses amis du club des détectives, Ayumi, Genta et Mitsuhiko.
Oui, mais voilà, en réalité, Conan s’appelle Shinichi Kudo et a 16 ans !
Dans le 1er tome, Shinichi est à la poursuite de dangereux criminels appartenant à une organisation secrète. Il aide la police dans de nombreuses affaires, et celle-ci en est une parmi d’autres. Mais les hommes en noir de cette organisation sont très puissants et prennent Conan au piège dans leur repère. Pour leur échapper, il boit une potion qui le transforme en jeune garçon. Il se réfugie alors chez son ami le professeur Agasa, sorte de Q (le monsieur gadget de James Bond) qui invente sans cesse de nouveaux gadgets.
Mais Conan doit se cacher pour continuer à échapper à cette organisation d’assassins.
Lui et le professeur ont donc l’idée de faire croire à Ran, la petite amie de Shinichi, qu’il est parti à l’étranger sans prévenir et qu’il demande à Ran de s’occuper de son petit cousin : Conan.
Bien sûr, Ran a parfois des doutes, et si elle considère Conan comme un petit garçon, elle est souvent surprise par certaines de ses réactions. Conan doit aussi se faire discret afin que l’organisation ne le repère pas.
Hélas, il ne peut pas s’empêcher de faire le détective. Et heureusement, le père de Ran est détective et est surnommé « Mouri l’endormi ». Il résout chacune de ses affaires en ayant l’air endormi, car Conan se sert d’une seringue hypodermique pour l’endormir, et avec son nœud papillon transformateur de voix, il résout l’énigme.

Vous avez tout suivi ?
Vous connaissez donc les bases.
De nouveaux personnages sont apparus progressivement pendant les 10 premiers tomes, les histoires alternent et portent sur Shinich, sur Ran, sur toute la famille ou uniquement sur une énigme.
Cette diversité fait qu’au 28e tome, j ne m’ennuie toujours pas. Bien sûr, certaines histoires sont moins bonnes que d’autres, et il y a quelques redites ou quelques airs de famille, mais globalement, je reste fidèle et je ne suis pas déçue.
Chaque tome contient la fin d’une histoire, 2 ou 3 récits complets et le début d’une nouvelle histoire qui se terminera dans le tome suivant, ce qui encourage à le lire, évidemment.

Dans ce tome 28, Conan défend un ours et son petit contre un assassin, débusque une femme qui a tué son mari, et un assassin qui sévit sur une île pendant la fête des sirènes.
Je ne trouve pas souvent qui est l’assassin, ce qui me semble être un critère de qualité (sauf quand l’auteur cache des informations), et ce volume n’a pas dérogé à la règle.

Une bonne lecture, donc, mais je vous conseille de commencer au 1er tome si je vous ai donné envie de lire Détective Conan. 



Avec ce premier manga présenté sur ce blog, je participe au challenge BD de M. Zombi et au challenge PAL sèches de chez Mo'.
Je participe aussi à la BD du mercredi de Mango.



mardi 16 novembre 2010

Challenges BD

Je n'ai pas beaucoup parlé de bande dessinée sur ce blog, mais j'en lis régulièrement.
Quand j'étais ado, j'avais le droit de piocher une BD chaque semaine au rayon du supermarché.
Il était bien fourni, et j'ai lu pas mal de bonnes histoires.
Je me fournissais aussi à la bibliothèque, et quand je suis devenue étudiante, trouver une bibliothèque intéressante a été une de mes premières obsessions.

Mes quelques années de thèse m'ont éloigné des petites cases illustrées.
Depuis un an, j'écume à nouveau la petite bibliothèque de BD de mon université, et j'ai des munitions pour faire des billets de lecture.

J'en profite donc pour m'inscrire à deux nouveaux challenges.
Ah ! Les challenges !
Souvent tentant, toujours trop nombreux, mais avec les BD, ça devrait être plus facile.

Voilà le premier :
Le challenge de M. Zombi


L'objectif est de lire une bande dessinée franco-belge, un manga japonais et un comics américain avant avril 2011.
Il y a des challenges intermédiaires bien sûr (une BD, ou deux BD de deux types, par exemple).
Ensuite il y a des modes : 3, 5, 10 ou 30 BD.

Je vais faire modeste et viser le challenge BD curiosité en mode amateur.

Le second est un challenge destiné à vider nos PAL mais comme je vous l'ai dit, la mienne ne contient pas de BD, je les prends en bibliothèque. Pas grave.
Je suis quand même inscrite au challenge PAL sèches de Mo'.

Dans ce challenge, il faut lire 6, 12, 24 ou 36 BD dans l'année (septembre 2011) et choisir si l'on opte pour 4, 7, ou 10 origines géographiques différentes.

J'ai choisi le challenge Promeneur du dimanche à petite vitesse, je dois donc lire 12 BD dans l'année, provenant de 4 origines géographiques différentes.


Il y a aussi les BD du mercredi de Mango, qui nous invite chaque semaine à parler d'une bonne BD.



Et vous ? ça vous tente ?
k

lundi 15 novembre 2010

Un lundi parmi tant d'autres 3°

Quel est le thème du jour ?
Chrys et Zaza ont choisi de nous faire parler balade. 
Mais pas n'importe quelle balade ! 
Une de ces promenades qui nous ont amusées, fait rêver ou surpris. 


Pour répondre à cette invitation, j'ai choisi de poursuivre le voyage entamé hier, et de vous parler d'une des dernières balades qui m'a vraiment marqué. 
Il faut dire que je l'avais vraiment, mais vraiment attendue. 


Connaissez-vous le Bokor ? 
C'est à la fois une montagne, et un lieu mythique pour ceux qui ont connu l'Indochine coloniale. 
Je vous rassure, je n'en fais pas partie, mais j'en ai entendu parler, j'ai vu des photos, et je sais qu'un promoteur chinois menace la beauté du site, situé dans un parc naturel national. 
Je me suis donc dépéchée d'y aller l'an dernier, et j'ai eu raison, car l'accès est déjà réglementé et restreint à quelques jours par mois. 


Le Bokor est donc un parc national, avec plein d'animaux (qui ont fuis les travaux), dont des tigres, des oiseaux, des rhinocéros et autres éléphants. 
Dans les années 1920-1930, au sommet de la montagne, on pouvait séjourner dans une station climatique française, avec une poste, une église, une mairie (seul lieu reconnu pour les mariages français) et un palace à la vue splendide. 
Il y faisait bien frais, la montée durait plusieurs heures, et on pouvait y séjourner de manière très agréable. 
Pendant l'occupation Khmer rouge, Pol Pot logeait dans l'église et avait aménagé un terrain d’atterrissage pour ses hélicoptères. 
Aujourd'hui, c'est un lieu de pique nique très apprécié des cambodgiens qui montent par camions entiers. 


On voit la mer... 


Le village français


 L'église


L'hotel Palace le Bokor


La salle à manger




L'escalier où jouent les enfants






C'est un endroit assez magique, et même si j'ai apprécié qu'il y ait une vraie route pour y monter, j'espère que la crise économique retiendra encore les chinois de tout raser... 
f

dimanche 14 novembre 2010

Un peu de soleil...

La pluie est notre lot quotidien depuis plusieurs jours...
Je suis en Normandie, je devrais être habituée, et quand il pleut chez nous, cela veut aussi dire que la température ne descend pas trop.
Mais voilà !
Là, c'est vraiment très long.

Pour me distraire, j'ai donc fait un tour dans mes photos ensoleillées, et en voici quelques unes...






Bises du Laos et bon dimanche :)
k

vendredi 12 novembre 2010

Tag des 15 auteurs

J'ai été taguée par l'Ogresse pour vous donner à mon tour ma liste des 15 auteurs que je considère comme vraiment bons.

Voici le principe de ce tag :
Ne prenez pas trop de temps pour y penser. 15 auteurs (incluant les poètes), qui vous ont influencé et que vous garderez toujours dans votre cœur. Listez les 15 premiers dont vous vous souvenez en moins de 15 minutes. Taguez 15 amis et amusez-vous surtout !

Alors, j'ai pris un stylo et j'ai noté les écrivains qui me venaient à l'esprit.
Il y a beaucoup de classiques dans tout ça, et un peu de contemporains, et je n'aurais pas pensé que mon panthéon instinctif serait aussi marqué 19e siècle.
Cela me donne envie d'aller voir un peu plus du côté des écrivains considérés comme étant des classiques du 20e siècle. :)




Merci  l'Ogresse. Je sens que ma PAL va encore grossir après cette constatation ;)

Ce tag tourne beaucoup, ces temps-ci, alors c'est difficile de désigner 15 blogueurs qui n'y aient pas encore répondu.
Je l'envoie  à Tiboux, à  Ilsleene, à evy, à Cellivres, à la dévoreuse de livre, à Marianne, à la Plume dilettante, à Marie L et ses carabistouilles, à Praline, à Reka qui ne l'ont pas eu, je crois bien.
Si vous le voulez aussi, n'hésitez pas à vous en emparer, ou laissez moi un petit commentaire, je vous ajouterai à ma liste.

lundi 8 novembre 2010

Un lundi parmi tant d'autres 2°

Chrys et Zaza nous demandent aujourd'hui de leur montrer ou de leur parler d'un artiste, connu, inconnu, d'aujourd'hui ou d'hier...
Il y a souvent des artistes qui nous touchent particulièrement, qu'ils soient écrivains, peintres ou musiciens, et on ne sait pas forcément pourquoi.

Dans mon cas il s'agit de Kandinsky, l'inventeur de l'art abstrait, si je fais quelques raccourcis.
Et je crois que c'est justement cela qui me fascine : comment il a pu, au milieu de ses collègues figuratifs, inventer un nouvel art, une nouvelle façon de peindre qui n'appartenait qu'à lui.
En fait, tout est parti d'une erreur d'interprétation. Face aux meules de Monet, le pauvre Kandinsky ne voyait rien. Il n'arrivait pas à distinguer les meules, peu habitué aux codes de la peinture impressionniste.
Pourtant, il a trouvé le tableau magnifique, avec ses couleurs pastel, ses touches et ses volumes, et le cheminement de sa pensée l'a mené à faire quelques aquarelles géométriques, puis des toiles que nous nommons aujourd'hui abstraites !










Et vous ? Vous aimez l'art abstrait ? 

vendredi 5 novembre 2010

Juliette d'Anne Fortier

Je suis une midinette !
Voilà, c’est dit !
Mais pour être honnête, je dirais que je suis aussi ce qu’on peut qualifier d’intello.
Cela provoque chez moi des télescopages d’avis de lecture.
Je m’explique. J’aime lire des romans qui se finissent bien, avec des héroïnes jeunes et intrépides à qui il arrive plein de trucs et qui rencontrent de beaux inconnus (ou pas). J’ai donc dans ma bibliothèque des séries complètes de Juliette Benzoni ou Mireille Calmel (avec une préférence pour la seconde), et j’ai déjà lu une bonne dizaine d’Harlequin (pour ma thèse, bien sûr !).
J’aime aussi lire et décortiquer les sous-entendus graveleux disséminés par Flaubert dans Madame Bovary ou L’Éducation sentimentale, déceler la critique politique et sociale chez Hugo ou Zola, admirer les descriptions chez Balzac et apprécier Barbey d’Aurevilly ou Huysmans (je suis très 19e). J’aime peut-être même davantage, sans doute un reste de mes études de lettres.
Le problème, c’est que cela provoque parfois chez moi des télescopages et que je ne sais plus quoi penser du livre que je suis en train de lire, et il me faut choisir.
Pour le livre dont je vais vous parler aujourd’hui, j’ai choisi : ce sera midinette !

Je vous avertis donc dès le départ, il y a des stéréotypes dans ce roman, il y a quelques clichés (le bel Italien, la villa toscane, le maffioso, la Mamma…) mais je ne vous en parlerai pas, parce que la midinette qui est en moi a adoré !
Vous me direz que je suis un peu trop fleure bleue et plutôt bon public, et vous aurez raison, mais c’est comme ça !

Mais de quoi ça parle ?
Julie Jacobs est une jeune américaine orpheline, élevée par sa tante et en froid avec sa sœur jumelle Janice. Passionnée par Shakespeare, elle connait Roméo et Juliette par cœur et végète un peu dans sa vie, jusqu’au jour où sa tante décède.
Pour tout héritage, la tante Rose laisse à Janice sa maison, et à Julie une lettre et la clé d’un coffre en Italie. Déçue et déstabilisée, la jeune Julie prend connaissance de cette lettre, où sa tante lui explique qu’elle s’appelle en réalité Giulietta Tolomei et que son destin l’attend en Italie.
Ne sachant plus où elle en est, Julie décide de jouer le jeu et d’aller en Italie. En route pour Sienne, berceau de sa famille, elle rencontre une aristocrate italienne, Eva Maria qui va la guider dans la ville mais qui pourrait aussi être son ennemi mortel. Car Julie doit se méfier de tout et de tous. Dès son arrivée, elle est suivi, sa chambre est cambriolée, et malgré la beauté de la ville, toute cette affaire semble bien dangereuse.

Ah ! La passion, l’Italie, le soleil, un bel Italien ! Que demander de plus ? De l’aventure, bien sûr !
Eh bien dans ce roman, il y en a. Anne Fortier a su construire une histoire bien faite, ingénieuse, et certains éléments ne se dévoilent que dans les dernières pages, sans paraître artificiels. Le parcours de Julie-Giulietta est cohérent, et le lecteur se prend vite au jeu des hypothèses pour deviner qui est réellement un ami et qui ne l’est pas.

Mais la bonne idée de l’auteur, c’est d’avoir alterné les chapitres qui concernent Julie et l’époque contemporaine et ceux qui racontent l’histoire originelle de Romeo et  Juliette au 14e siècle. Car cette histoire ne s’est pas passée à Vérone, et si l’on en croit le texte placé à la fin, c’est vrai !
Romeo et Juliette étaient Siennois, et leur histoire était un peu plus sordide que celle qu’on connait. L’héroïne étant descendante de cette Juliette mythique, elle se sent prisonnière de la malédiction qui touchait ces deux amants, et le lecteur est autant intéressé par l’histoire de Julie que par celle de Juliette.
Le suspens est constant, et les personnages sont suffisamment consistants pour que l’on s’identifie à eux.

Il me faut aussi dire quelques mots du décor.
Sienne est ma ville italienne préférée. C’est beau, typique et en même temps unique, et on s’y sent bien. Alors quand j’ai vu que ce livre se déroulait à Sienne, je n’ai pas hésité. Et j’ai eu raison. Même si les descriptions ne coulent pas sur plusieurs pages, elles permettent de se mettre dans l’ambiance, et rendent bien l’atmosphère de ces petites rues tortueuses, des contrade et du pallio.

Du coup, j’ai ressorti mon DVD de Roméo et Juliette, la version avec Leonardo Di Caprio où les dialogues sont ceux de la pièce de Shakespeare, et je vais même lire la pièce.

Bref, un vrai bon moment de lecture, dixit la lectrice midinette qui est en moi.


D’autres avis chez L’Irrégulière qui a aussi deux personnalités de lectrices, chez Pimprenelle et chez lasardine, qui ont beaucoup aimé, comme moi …

Et merci à  Blog-o-Book où il y aura plein d’avis différents et aux éditions Michel Lafon pour l’envoi de ce livre. 


Et je l'ajoute à  mon challenge 1% :) 
g

jeudi 4 novembre 2010

Sur Twitter aussi...

Un petit billet en vitesse pour vous annoncer que j'ai ouvert un compte sur twitter pour ce blog 




Et un nouveau billet de lecture dans quelques minutes, quand je l'aurai terminé...

Edit : Ah ben non, le billet sur Juliette arrivera demain matin. Je dois le laisser poser... ;)

mercredi 3 novembre 2010

Petit bilan d'octobre

Le 3 novembre, il est temps de faire un bilan des lectures du mois d'octobre.

Ce mois-ci a été un peu plus calme que le mois de septembre, j'ai donc eu un peu plus de temps pour lire, et comme j'ai voyagé (un tout petit voyage pro, mais quand même), j'ai même eu plein d'heures de train et d'attente de train que j'ai bien mises à profit.

J'ai donc lu :

- Vintage America et ses 5 nouvelles : Un très beau livre de photos nostalgiques et mélancoliques à souhait et 5 textes qui fonctionnent assez bien avec leur pendant photographique. Une belle découverte.

- Le dernier roi d'Angkor de Jean-Luc Coatalem : un vrai bon livre que j'aime de plus en plus quelques semaines après l'avoir lu. Pour les adeptes d'Asie ou pour ceux qui préfèrent Paris, ce roman est bien construit et la quête du personnage m'a vraiment plu.

- Juliette d'Anne Fortier (billet à venir) : le second coup de coeur du mois ! Certes, Juliette n'est pas un roman de Zola, mais on passe un vrai bon moment de lecture.

- L'auberge rouge d'H. de Balzac : une belle petite découverte pour cette longue nouvelle qui m'a permis de passer quelques heures agréables.

Détective Conan tome 28 de Gosho Aoyama (billet à venir) : fidèle à lui-même, ce manga ne m'a pas déçu.




Et le mois prochain ? 

Je pense lire : 
- Grand Paradis d'Angélique Villeneuve (déjà commencé)
- C'est une chose étrange à la fin que le monde de Jean d'Ormesson (déjà commencé)
- Détective Conan tome 29
- Nagasaki d'Eric Faye

Et pour le reste, on verra....

lundi 1 novembre 2010

Un lundi parmi tant d'autres 1°

Chrys et Zaza proposent à partir d'aujourd'hui un nouveau rendez-vous du lundi.
ça s'appelle "Un lundi parmi tant d'autres" et ça consiste à publier une ou plusieurs photos sur un même thème chaque lundi.

Le thème du jour : Halloween

Sur mon autre blog, Halloween est passé par là.
Dans mon jardin, les citrouilles étaient bien au rendez-vous
et devant ma porte, les enfants du village sont bien venus réclamer des bonbons.

J'ai donc mélangé les photos de citrouille de mon jardin, et mes bentos fantomatiques pour obtenir une petite mosaïque de ce qui a symbolisé Halloween pour moi cet année.
J'avoue ne pas avoir sorti la déco, ne pas avoir découpé de courge artistiquement, ou tapissé mes murs de toiles d'araignées, car mes accessoires sont au grenier.
Pendant quelques années, il n'était plus trop question d'Halloween et passées les fêtes d'étudiants, j'ai tout remisé pour les oublier dans un coin.
On verra l'an prochain, pour cette fois, c'est trop tard !


Pour voir en plus grand, cliquer sur la photo :)

Chez Chrys et Zaza, un récap des participations...

dimanche 31 octobre 2010

L'Auberge rouge de Balzac

Honoré de Balzac est une valeur sure !
Toujours efficace, il ne m’a encore jamais déçu.

Il y a quelques jours, j’ai terminé un super bouquin dont je vous parlerai la semaine prochaine, et comme souvent après une lecture agréable, je ne savais pas trop quoi lire.
J’ai tenté le dernier d’Ormesson, mais vraiment je n’accroche pas, j’ai lu quelques pages de manga, et après trois jours, j’ai dégotté dans ma bibliothèque un tout petit livre qui me semblait pouvoir correspondre à mon envie du moment.
J’ai donc lu l’Auberge rouge d’Honoré de Balzac.

En 66 pages, Balzac nous raconte une double histoire.
Le narrateur invité à un diner entend un récit bien triste qui va affecter sa vie personnelle sans qu’il s’en doute.
Ce processus de récit enchâssé est très classique, mais il prend ici un tour particulier du fait des conséquences de ce récit sur la vie de l’auditeur.

Voici le début de ce récit : deux officiers visitent la campagne allemande avant d’intégrer leur régiment. Arrivés tard dans une auberge, il ne leur reste que la chambre de l’aubergiste, qu’ils partagent avec un riche négociant. Comme on peut s’en douter, le négociant meurt et la question de son meurtrier est posée. Au petit matin, l’un des officiers est parti, l’autre est endormi, baignant dans le sang du négociant.

Je n’en dirai pas plus pour vous laisser quelques surprises à la lecture, mais j’ai été étonnée par ce récit car ce n’est pas du tout à cela que je m’attendais. Les films inspirés par ce livre sont généralement motivés par le couple d’aubergistes assassin, qui détrousse tous les voyageurs s’égarant chez eux avant de les trucider.
Ce n’est pas ce dont il est question ici, et ce récit est d’ailleurs dans une position particulière, car s’il motive la nouvelle, il n’est pas central. Le questionnement final amène plutôt vers une interrogation du lecteur. Qu’aurait-il fait à la place du narrateur ?
Je me pose d’ailleurs la question sans y avoir apporté de réponse.

Bref, un bon petit moment de lecture, certes bref mais parfait pour moi entre deux pavés J

Un autre billet chez Vilvirt.




Avec ce petit livre (66 pages), je boucle in extremis mon challenge PAL (un livre par mois), ma participation mensuelle pour J’aime les Classiques, et ma lecture à 2 €.
Il était temps ! 



vendredi 29 octobre 2010

Beirut sur la radio des blogueurs

Encore une bonne idée du net...

Chez Bricabook, Leiloona nous propose de créer une radio des blogueurs, une playlist mensuel qui regrouperait toutes ces chansons qu'on écoute en boucle ET qu'on apprécie.
Cela exclue donc ces chansons qu'on ne peut pas se sortir de la tête, qu'on fredonne sans cesse mais qui, en fait, nous plaisent moyennement. :S

Pour cette première participation, je me suis creusé la tête...
Je vous ai déjà parlé de la nouvelle chanson de Yaël Naim, et j'écoute parfois des trucs bizarres (style A-Ha, n'ayons pas peur des mots :D) ou des vieux trucs (style les Beattles).
Mais j'ai finalement choisi cette chanson de Beirut qui m'a accompagné pendant mes dernières vacances et que j'aime vraiment beaucoup.
Elle fait aussi penser à Divine Comedy dont on sent l'inspiration.



Vous connaissiez ?
f

mercredi 27 octobre 2010

Un cahier pour s'affirmer :)

Je ne suis pas une grande chanceuse aux tirages au sort.
Comme tout le monde, j'imagine.
La chance tourne, c'est le principe, et parfois, elle passe quand même par chez moi.


Il y a quelques temps, dans la même semaine, elle est passée deux fois chez moi  !
Elle est d'abord passée chez La Parisienne, qui m'a offert un petit livre dont je vous parlerai quand je l'aurai lu, et elle est passée chez Isacile, illustratrice, qui m'a offert un exemplaire d'un de ses ouvrages pratiques.

Il s'agit du Cahier d'exercices pour s'affirmer en douceur.
Comme la plupart des Cahiers de ce genre, celui-ci alterne les pages de conseil, les tests, les exercices, les jeux...
Les illustrations (de ma bienfaitrice) sont bien trouvées et parfois fort utiles, comme lorsqu'il s'agit de faire la salutation au soleil chaque matin.
Voici deux extraits (clic sur les images pour voir en plus grand) :



Sympa, non ?

Et en plus, mon exemplaire est dédicacé !

Merci Isacile, j'adore

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