Lorsque j’ai vu le résumé de ce roman, j’avoue, j’ai hésité.
Isabelle Autissier n’est pas particulièrement connue pour son talent d’écrivaine et je ne savais pas trop si cela allait me plaire.
Est-ce à cause de mes lointaines origines russes, du destin de femme qui nous est promis ou tout simplement de l’envie de découvrir que j’ai demandé ce titre ?
Tout ce que je sais, c’est que j’ai vraiment bien fait.
Iouri revient à Mourmansk pour voir son père Iouri.
Hospitalisé, celui-ci n’a plus que quelques jours à vivre.
Désireux de solder tout ce qui a compté dans sa vie, il demande à son fils de chercher pourquoi Klara, sa mère, a été arrêtée par la police communiste avant de disparaître dans les camps de redressement...
Commence alors un récit dans le récit où l’on suit la quête de Iouri, puis la vie de son père et enfin celle de sa grand-mère.
Le roman est très bien construit et on suit les personnages avec curiosité, empathie, tristesse, peur, révolte.
L’histoire de Klara est tragique et on mesure l’absurdité du système mis en place par Staline qui broyait les gens et les familles.
C’est aussi une histoire originale qui ne laisse pas indifférent.
Si Isabelle Autissier n’est pas connue pour son talent de romancière, c’est bien dommage !
Oublier Klara est un joli roman qui parle de filiation, d’héritage familial, de courage, de choix de vie, de culpabilité aussi.
On y mesure toute la complexité qu’il pouvait y avoir à vivre dans la Russie communiste si l’on souhaitait vivre honnêtement tout en affirmant ses convictions.
Mais là où elle excelle, c'est lors des descriptions de la mer et des îles (on s'en serait douter).
On se retrouve au milieu des embruns, des vagues et du roulis !
La version audio m’a charmée également en donnant une voix à cette femme qui n’a pas pu exprimer ce qu’elle aurait voulu.
Taric Mehani nous emporte dans le froid de cette Russie soviétique avec sa voix chaude.
C'est extrêmement agréable !
Si vous avez envie d'évasion, de grands espaces, de mer, d'histoire familiale, de quête d'informations, ce livre pourrait vous plaire !
Isabelle Autissier n’est pas particulièrement connue pour son talent d’écrivaine et je ne savais pas trop si cela allait me plaire.
Est-ce à cause de mes lointaines origines russes, du destin de femme qui nous est promis ou tout simplement de l’envie de découvrir que j’ai demandé ce titre ?
Tout ce que je sais, c’est que j’ai vraiment bien fait.
Iouri revient à Mourmansk pour voir son père Iouri.
Hospitalisé, celui-ci n’a plus que quelques jours à vivre.
Désireux de solder tout ce qui a compté dans sa vie, il demande à son fils de chercher pourquoi Klara, sa mère, a été arrêtée par la police communiste avant de disparaître dans les camps de redressement...
Commence alors un récit dans le récit où l’on suit la quête de Iouri, puis la vie de son père et enfin celle de sa grand-mère.
Le roman est très bien construit et on suit les personnages avec curiosité, empathie, tristesse, peur, révolte.
L’histoire de Klara est tragique et on mesure l’absurdité du système mis en place par Staline qui broyait les gens et les familles.
C’est aussi une histoire originale qui ne laisse pas indifférent.
Si Isabelle Autissier n’est pas connue pour son talent de romancière, c’est bien dommage !
Oublier Klara est un joli roman qui parle de filiation, d’héritage familial, de courage, de choix de vie, de culpabilité aussi.
On y mesure toute la complexité qu’il pouvait y avoir à vivre dans la Russie communiste si l’on souhaitait vivre honnêtement tout en affirmant ses convictions.
Mais là où elle excelle, c'est lors des descriptions de la mer et des îles (on s'en serait douter).
On se retrouve au milieu des embruns, des vagues et du roulis !
La version audio m’a charmée également en donnant une voix à cette femme qui n’a pas pu exprimer ce qu’elle aurait voulu.
Taric Mehani nous emporte dans le froid de cette Russie soviétique avec sa voix chaude.
C'est extrêmement agréable !
Si vous avez envie d'évasion, de grands espaces, de mer, d'histoire familiale, de quête d'informations, ce livre pourrait vous plaire !