Lorsque j'ai vu ce classique de la littérature dans la sélection du Prix Audiolib, je me suis dit que c'était une superbe occasion de pouvoir le découvrir !
Et je n'ai pas été déçue.
Lors d'une escale, Martin est invité à un dîner dans une famille bourgeoise et tombe amoureux de Ruth, la fille de la famille.
Il est pauvre, sans instruction, rustre, elle est riche, bientôt licenciée en lettres et a de bonnes manières.
Pour elle, Martin va lire encore et encore et trouver un moyen d'avoir une situation...
Je n'avais jamais lu Jack London, je l'avoue, et j'avais l'image d'un auteur de qualité mais avec des thématiques aventurières plutôt pour les enfants.
Mais clairement, Martin Eden n'est pas un roman pour enfant !
Jack London y raconte sa vie, ses apprentissages et ses désillusions.
Ce n'est pas une autobiographie, mais un roman qui remet les choses en place.
Sa vision des choses est désabusée et met en avant la bêtise et la cruauté de la société bourgeoise.
On le sent vraiment blessé par ce qu'il a vécu et on ne peut s'empêcher d'avoir de la peine pour lui.
Il a lutté pour s'instruire et pour réussir, mais sa famille le rejette car il n'est plus des leurs et les bourgeois ne le considèrent que comme un marin, même lorsqu'il ne l'est plus.
Jack London aborde aussi des thématiques politiques en mettant dans la bouche de Martin des discours sur le socialisme et les philosophes prisés à cette époque.
Il y a quelques passages très complexes sur le sujet, mais je suppose que si l'on maitrise ces théories, cela éclaire le reste du roman.
Il n'est néanmoins pas difficile de comprendre ce qui arrive au héros et la dénonciation de ce système qui ne valorise pas le mérite et ne laisse pas le temps au gens de changer.
La lecture audio de Denis Podalydès est vraiment réussie.
On entend les différents personnages, on se coule dans le roman.
Il est très facile de rester attentif, c'est un vrai plaisir.
Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé et je vous conseille ce roman sans hésitation.
Et je n'ai pas été déçue.
Il est pauvre, sans instruction, rustre, elle est riche, bientôt licenciée en lettres et a de bonnes manières.
Pour elle, Martin va lire encore et encore et trouver un moyen d'avoir une situation...
Je n'avais jamais lu Jack London, je l'avoue, et j'avais l'image d'un auteur de qualité mais avec des thématiques aventurières plutôt pour les enfants.
Mais clairement, Martin Eden n'est pas un roman pour enfant !
Jack London y raconte sa vie, ses apprentissages et ses désillusions.
Ce n'est pas une autobiographie, mais un roman qui remet les choses en place. Sa vision des choses est désabusée et met en avant la bêtise et la cruauté de la société bourgeoise.
On le sent vraiment blessé par ce qu'il a vécu et on ne peut s'empêcher d'avoir de la peine pour lui.
Il a lutté pour s'instruire et pour réussir, mais sa famille le rejette car il n'est plus des leurs et les bourgeois ne le considèrent que comme un marin, même lorsqu'il ne l'est plus.
Jack London aborde aussi des thématiques politiques en mettant dans la bouche de Martin des discours sur le socialisme et les philosophes prisés à cette époque.
Il y a quelques passages très complexes sur le sujet, mais je suppose que si l'on maitrise ces théories, cela éclaire le reste du roman.
Il n'est néanmoins pas difficile de comprendre ce qui arrive au héros et la dénonciation de ce système qui ne valorise pas le mérite et ne laisse pas le temps au gens de changer.
La lecture audio de Denis Podalydès est vraiment réussie.
On entend les différents personnages, on se coule dans le roman.
Il est très facile de rester attentif, c'est un vrai plaisir.
Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé et je vous conseille ce roman sans hésitation.
