jeudi 19 septembre 2024

En juillet et août, j'ai lu... 📚☕️🫖🎧

 Mi-septembre, la rentrée est consommée et j'essaie de retrouver un peu de temps pour ce petit espace... 
Je me suis aperçue que j'avais écrit des billets qui n'attendent que d'être publiés ! 
Il devrait donc y avoir quelques lectures par ici dans les jours à venir.  
En attendant, voici mon petit bilan de l'été, avec des lectures de qualité diverses mais toutes plaisantes.  
 
 
 
 

Et on commence avec La sage-femme du roi, une BD qui raconte l'histoire de Mme Du Couvray, l'une des premières sage-femmes officielles et surtout, celle qui a inventait une "machine" pour former les accoucheuses du royaume. 
Sa Machine est constituée de poupées représentant des bébés et d'un bassin qui permettent de montrer ce qu'il se passe lors d'un accouchement. 
La Bd est sympa, avec un dessin très classique, mais aurait mérité un peu plus d'audace.
C'est un peu lent et on le lit avec curiosité mais cela ne restera sans doute pas dans ma mémoire. 


J'ai aussi poursuivi ma lecture de la série Les carnets de l'apothicaire avec ce tome 12, qui nous laisse un peu en attente à la fin, ce qui n'est pas franchement agréable, surtout quand ma bibliothèque n'a pas encore le tome 13 😆. 
Cette série me plait toujours autant en tout cas, avec des personnages attachants et une histoire plutôt facile à suivre, même quand on espace les lectures. 





J'ai poursuivi avec les deux premiers tomes de la série Madeleine, résistante
Le changement d'ambiance est total ! 
Madeleine est une jeune fille comme les autres, mais lorsque les Allemands envahissent la France, elle ne peut se résoudre à attendre que les évènements se fassent sans elle. 
Elle monte à Paris et va devenir résistante. 
C'est passionnant, basé sur les souvenirs de Madeleine Riffaud, et on attend la suite avec impatience. 
Le tome 3 m'attend d'ailleurs déjà dans ma liseuse ! 
 
 
 
 


J'ai aussi trouvé un peu de temps pour les livres audios, ce qui est toujours plus compliqué avec les enfants. 
J'ai commencé les vacances avec Comment j'ai tué ton mari
Le titre est alléchant, et le roman est vraiment rigolo. 
Je vous en reparlerai car il mérite un vrai billet !
 

 

 
 J'ai poursuivi avec La femme de ménage que l'on a vu partout j'ai l'impression. 
Là aussi, je vous en dirai plus car c'est un roman qui a suscité en moi plusieurs sentiments. 
J'ai trouvé l'histoire astucieuse, avec un twist intéressant, mais j'ai parfois eu un peu du mal à rester dedans, alors qu'on est censé lire un thriller très angoissant. 
J'analyse tout ça et je vous en reparle... 



Pour écouter quelque chose de plus léger à la fin des vacances, j'ai choisi une petite romance d'une autrice que je connaissais déjà et qui a fait mouche encore une fois : Love on the brain !
Je l'ai dévoré en quelques heures, c'est efficace, amusant, frais, j'adore ! 
 
 
 
 
Et je finis avec le roman qui est toujours sur ma liseuse, Pondichéry ou le rivage des ombres
Je le lis doucement, le soir, et ça n'avance pas vite mais il y a 600 pages ! 
Sur ma liseuse, je ne m'en rends pas compte, mais en ayant lu 20%, j'ai donc lu plus de 100 pages !! 
Cela va me remotiver je crois 🤣. 


J'aime bien ces petits bilans parce qu'ils me permettent de voir que malgré le rythme un peu effréné de ma vie depuis quelques mois, j'arrive à lire et cela me réjouit ! 
Je faisais le même genre de bilan à propos des bidules que je crochète ou tricote sur mon autre blog, mais j'ai bien peur que pour ça, en revanche, le placo et la peinture de ma nouvelle maison ne me laisse guère de temps 🫣

Et vous ? Vous avez lu cet été ?


 

 

mardi 10 septembre 2024

The love Hypothesis d'Ali Hazelwood

Mais comment ai-je pu attendre aussi longtemps pour vous parler de ce livre  ??
Pourtant, j'ai vraiment adoré cette lecture !
Et je crois qu'en cette rentrée, c'est vraiment le bon moment pour le présenter par ici car il vous permettra de vous changer les idées (bon, sauf pour celles et ceux qui, comme moi, travaillent dans une université 🤣 mais vous allez voir, ce n’est pas grave !). 


Olive est doctorante en 3e année de thèse. 
Sa vie sentimentale n’est pas des plus remplie et elle affirme volontiers que les relations longues durées n’existent pas. 
Sa meilleure amie Anh n’est pas d’accord, et pour lui prouver qu’elle a raison, Olive embrasse le premier venu dans un couloir de l’université. 
Malheureusement, le premier venu est… le directeur du laboratoire d’à côté ! 

Vous l’aurez compris, The love hypothesis est une romance pur jus ! 
L’histoire est cousue de fil blanc, mais ce n’est pas sa conclusion qui nous intéresse, c’est plutôt ce qu’il se passe avant celle-ci. 
Adam, le « directeur du laboratoire », est un homme réservé, concentré sur son travail et sans vie personnel. 
Quand Olive lui demande de faire semblant d’être son petit ami, il se retrouve dans une situation qu’il n’est pas sûr de maîtriser. 
Du côté d’Olive, ce sont ses amis qui viennent pimenter la situation et sont à la fois insistants et protecteurs. 
Et c’est d’ailleurs l’un des atouts de ce roman où les personnages secondaires sont bien construits, intéressants, et donnent envie de les connaitre un peu plus. 
Il n’y a pas qu’Olive et Adam, tout un univers gravite autour d’eux. 

Mais la vraie originalité du roman, c’est le milieu professionnel dans lequel il se déroule ! 
Olive est doctorante, comme ses amis, et Adam est directeur de laboratoire. 
Ce n’est pas si courant dans les romans contemporains, surtout lorsqu’on veut lire un livre un peu léger. 
L’autrice est universitaire et affirme qu’elle écrit ses romans pour se détendre entre deux projets de recherche. 
Elle connaît donc bien ce milieu et cela se voit ! 
J’ai retrouvé beaucoup de choses que j’ai connu moi-même lorsque j’étais doctorante. 
Les relations hiérarchiques, les amitiés entre thésards, les doutes et les petites réussites, les colloques et le stress, on sent qu’Ali Hazelwood a vécu elle-même tout cela. 

Le seul petit bémol que je verrais pour ce roman, c’est la relation qui se noue entre une doctorante et un directeur de labo, mais l’autrice a dû le voir aussi puisqu’Adam n’est pas le supérieur d’Olive. 

La version audio est lue par Florine Orphelin qui donne au roman une gaieté et une fraîcheur qui convient parfaitement. 
Elle suit le récit sans en faire trop et on reste attentif très facilement. 
 
En bref, c’est donc un roman très distrayant, un petit bonbon parfait pour la saison plus fraîche qui s’annonce, mais qui l’est aussi pour le printemps, l’été sur la plage ou l’hiver au coin du feu !  




 

 

 

mercredi 28 août 2024

Chasse royale à Sandringham de S. J. Bennett

Connaissez-vous cette petite série de romans policiers "cosy mystery" qui mettent en scène la reine d'Angleterre ? 
Je l'ai découverte lors de la parution du premier tome et j'ai succombé immédiatement. 

 

On vient de retrouver une main dans un sac plastique sur la plage, près de Sandringham, le château préféré de la reine Elizabeth. 
Elle y séjourne justement et il semblerait qu'elle connaisse le propriétaire de ces quelques doigts. 
Il n'est pas dit qu'elle laissera ce crime impuni ! 
Elle charge donc Rozie, sa secrétaire particulière d'aller interroger quelques personnes de sa connaissance, quand elle ne le fait pas elle-même pour glaner des indices. 
Et elle est rudement efficace... 

Quelle idée de transformer sa majesté en détective amatrice ? 😆
Et pourtant, cela fonctionne rudement bien ! 
Encore une fois dans ce troisième tome, la reine n'enquête évidemment pas elle-même, ce serait un peu trop exagéré, mais elle dirige sa secrétaire particulière en la menant vers les pistes qui la tracasse. 
Elle réunit ainsi toutes les informations qui lui permettent en général d'être plus fine que cette pauvre Rozie qui croit chaque fois avoir trouvé le coupable mais qui tombe à côté. 

Le texte est assez classique, mais il est plein d'humour, de rebondissements et de surprises. 
On le lit sans se lasser, sans temps mort et en ayant évidemment très envie de découvrir le coupable. 
Ce qui est également très agréable, c'est qu'il n'y a pas de tromperie du lecteur. 
Le coupable est bien caché, mais on aurait souvent pu le trouver nous-même (même s'il est quand même très bien caché en général). 
C'est aussi plutôt vraisemblable, la reine ne sortant pas de son rôle protocolaire, même lorsqu'elle intervient dans l'enquête. 

Je vous conseille donc cette enquête sans réserve ! 
Pour affronter la rentrée, ce sera parfait, ou plus tard avec une tasse de thé et un plaid, ou sur la plage si vous y êtes encore !

 





 


jeudi 15 août 2024

Les mondes perdus, tome 1 : Le crâne de Lubaantum de Lemaux et Aucha

Je partage de plus en plus de lectures avec ma demoiselle, surtout des bandes dessinées. 
Certaines sont vraiment chouettes, comme celle-ci qui s'adresse à des jeunes lecteurs mais est aussi sympa pour les plus grands. 
 
 
 
 
 
A Londres, au début du XXe siècle, Amy refuse de voir à nouveau son père adoptif partir pour une expédition sans elle. 
A 13 ans, elle considère que sa place est à ses côtés, et s'invite dans ses bagages pour partir chez les Incas. 
Mais le voyage ne sera pas de tout repos... 
 
Dès la couverture, le ton est donné ! 
Cette BD met en scène une jeune fille intrépide dans un pays de jungle luxuriante avec un dessin très inspiré des mangas. 
Le croisement de la BD franco-belge et du manga est d'ailleurs très réussi. 
Les dessins sont ronds, modernes, c'est frais et sympathique. 
Les couleurs sont aussi chatoyantes, luxuriantes dans la jungle, plus grises en ville. 
Le Londres victorien nous rappelle Sherlock Holmes, même si la liberté d'Amy est sans doute assez anachronique. 

Le personnage d'Amy est très attachant. 
Elle est vive, têtue, elle affiche ses idées féministes et revendique une vie où elle pourrait faire ses choix, vivre comme elle l'entend, et surtout, pouvoir suivre son père adoptif. 
Elle refuse de rester enfermée à une époque où c'était pourtant le lot de la plupart des jeunes filles.

Ce premier tome est donc très réussi, et donne envie de lire les suivants. 
Ma grande lectrice m'a d'ailleurs déjà demandé si la suite était publiée ! 


 



 
 
 



 

vendredi 9 août 2024

Vous qui entrez à Montechiarro de Vincent Engel

Voici un livre parfait pour l'été où le temps se distend et permet de se laisser aller à des lectures plus longues ! 
 
 
 
Il y a parfois des romans dont il est difficile de parler. 
Vous qui entrez à Montechiarro fait partie de cette catégorie.  
5e tome d'une série qui peut se lire sans ordre particulier, il rentre dans un projet global visant à raconter la vie de plusieurs personnages à des époques très différentes. 
Le récit traverse les siècles et croise les vies de personnages multiples. 
Les thèmes développés sont très nombreux, amours contrariés, fascisme et nazisme, liens familiaux, secrets de famille, judéité, et même le confinement du Covid.  
Le début du roman se déroule au 19e siècle, puis c'est la seconde guerre mondiale, et le confinement. 

C'est un roman assez complexe, où vous aurez besoin de suivre pour vous y retrouver tant les personnages sont nombreux.
Les évènements s'enchainent néanmoins avec logique et la structure est maitrisée. 
J'ai aimé certains passages, l'écriture est parfois inventive, parfois plus classique. 
C'est surprenant mais on s'y fait rapidement.
Si je croise un autre tome de la série, je le lirai sûrement par curiosité car on est forcément curieux du destin des personnages.

La version audio est lu par Philippe Caulier qui nous propose une écoute au rythme du roman. 
C'est posé, clair, on écoute sa voix avec plaisir. 

En bref, c'est un roman particulier, mais agréable, qui vous emporte dans une série bien plus longue, parfaite pour ceux et celles qui aiment rencontrer un personnage et passer du temps avec lui !

 


 

 

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