Après la lecture du premier tome de cette série, cela m'a paru indispensable de poursuivre !
Je voulais savoir ce qui arrivait ensuite à Sado et le ton du roman m'avait bien plu.
J'ai donc lu le tome 2 quelques semaines après le 1, ce qui est assez rare chez moi pour être souligné.
Et voilà mon avis.
Léon Sadorski est en convalescence après ses mésaventures en Allemagne et à Paris.
Il profite de l'été naissant, se promène dans Paris et emmène sa femme pique-niquer.
Pendant cette escapade à vélo, il tombe sur le cadavre d'une femme en décomposition.
Mais il a d'autres chats à fouetter.
Un attentat a eu lieu dans un lieu fréquenté par ses collègues et il lui faut arrêter les coupables...
Ce deuxième tome change de ton.
Alors que Sadorski était dans une situation difficile dans le tome 1, il se retrouve ici encensé par ses supérieurs et attend de nouvelles responsabilités.
Mais la rafle du Vel d'hiv se profile et la conscience de Sado le travaille.
Il envisage également très sérieusement de séduire sa jeune voisine Julie, une adolescente juive dont les parents ont été arrêtés.
Mais rien ne va se passer comme prévu.
L'écriture de Romain Slocombe est toujours aussi efficace.
Il y a quelques petites longueurs lorsqu'il énumère des listes dans des rapports, mais il sait jouer habilement avec son lecteur et n'hésite pas à malmener son héros pour donner l'illusion qu'il paye aussi pour ce qu'il fait.
Les rapports de police, les listes de noms rendent le roman plus proche du réel et rappellent qu'on n'est pas tout à fait dans la fiction.
Mais ce qui est plus dur dans ce roman, ce sont les descriptions de la rafle du Vel d'hiv.
Les évènements sont froidement décrits et on assiste à la préparation de la rafle, puis aux arrestations.
L'obéissance aux ordres reçus avait bon dos et m'ont laissé nauséeuse.
On sait ce qu'il s'est passé évidemment, mais le voir de l'intérieur, c'est autre chose.
Cela n'en reste pas moins un très bon deuxième tome qui permet justement de s'instruire et de découvrir une réalité qui ne doit pas être oubliée.
(Et le 3e tome arrivera sans doute bientôt...)
Je voulais savoir ce qui arrivait ensuite à Sado et le ton du roman m'avait bien plu.
J'ai donc lu le tome 2 quelques semaines après le 1, ce qui est assez rare chez moi pour être souligné.
Et voilà mon avis.
Léon Sadorski est en convalescence après ses mésaventures en Allemagne et à Paris.
Il profite de l'été naissant, se promène dans Paris et emmène sa femme pique-niquer.
Pendant cette escapade à vélo, il tombe sur le cadavre d'une femme en décomposition.
Mais il a d'autres chats à fouetter.
Un attentat a eu lieu dans un lieu fréquenté par ses collègues et il lui faut arrêter les coupables...
Ce deuxième tome change de ton.
Alors que Sadorski était dans une situation difficile dans le tome 1, il se retrouve ici encensé par ses supérieurs et attend de nouvelles responsabilités.
Mais la rafle du Vel d'hiv se profile et la conscience de Sado le travaille.
Il envisage également très sérieusement de séduire sa jeune voisine Julie, une adolescente juive dont les parents ont été arrêtés.
Mais rien ne va se passer comme prévu.
L'écriture de Romain Slocombe est toujours aussi efficace.
Il y a quelques petites longueurs lorsqu'il énumère des listes dans des rapports, mais il sait jouer habilement avec son lecteur et n'hésite pas à malmener son héros pour donner l'illusion qu'il paye aussi pour ce qu'il fait.
Les rapports de police, les listes de noms rendent le roman plus proche du réel et rappellent qu'on n'est pas tout à fait dans la fiction.
Mais ce qui est plus dur dans ce roman, ce sont les descriptions de la rafle du Vel d'hiv.
Les évènements sont froidement décrits et on assiste à la préparation de la rafle, puis aux arrestations.
L'obéissance aux ordres reçus avait bon dos et m'ont laissé nauséeuse.
On sait ce qu'il s'est passé évidemment, mais le voir de l'intérieur, c'est autre chose.
Cela n'en reste pas moins un très bon deuxième tome qui permet justement de s'instruire et de découvrir une réalité qui ne doit pas être oubliée.
(Et le 3e tome arrivera sans doute bientôt...)