Cet été, Michel Serres nous a quitté, mais il nous a laissé quelques livres pour nous faire réfléchir un peu.
Ce ne sont pas des livres qui se lisent d'une traite mais qui se picorent pour répondre à un questionnement ou occuper son cerveau pendant un voyage par exemple.
C'est en tout cas comme cela que je les ai lu.
Dans ce livre audio, il y a trois titres de l'auteur : C'était mieux avant, Petite poucette et Temps de crise.
Les livres se suivent et on pourrait dire qu'il aborde l'avant, le pendant et l'après.
Les textes sont lus par Michel Serres lui-même, le premier ayant été enregistré pendant une lecture au long cours qu'il a réalisé dans un cadre universitaire.
Le son est un peu moins bon qu'à l'habitude chez Audiolib, mais cela reste tout à fait acceptable et quel plaisir d'entre Michel Serres himself.
Le premier livre m'a un peu désappointée, je l'avoue.
Serres explique que non, ce n'était pas mieux avant quand il n'y avait pas d'antibiotique, qu'il y avait des guerres, la famine récurrente, l'analphabétisme, la pauvreté des masses et autres joyeusetés.
Il parle de sa jeunesse et on est évidemment d'accord avec lui pour dire que notre époque n'est pas parfaite mais qu'elle n'est pas si mal.
Ce qui m'a chiffonné, c'est finalement l'accumulation d'idées toutes faites, d'affirmations irréfutables qui s'enchainent sans véritable espace pour la discussion.
Mais c'est intéressant tout de même.
Il y a longtemps que j'avais envie de lire Petite Poucette.
Il y parle de notre société hyper connectée et de ces "jeunes" qui communiquent avec leurs pouces (sur le clavier de leurs smartphones).
Là aussi, l'auteur enchaine les constatations et les affirmations.
Cela lui permet de montrer que ce n'est pas si terrible et qu'il y a toujours eu des progrès technologiques qui faisaient un peu peur et qui distinguaient les nouvelles générations des anciennes.
Pour Le temps des crises, c'est l'alarmisme ambiant qui est dénoncé.
Sans contester qu'il y ait effectivement des sujets où il faudrait changer nos comportements, il cite d'autres exemples de "crises" qui n'en étaient pas.
Comme je le disais plus haut, ce n'est pas une lecture que l'on fait d'une traite où on risque l'overdose.
Mais une petite piqure de rappel de temps en temps permet de remettre les idées en place !
Ce ne sont pas des livres qui se lisent d'une traite mais qui se picorent pour répondre à un questionnement ou occuper son cerveau pendant un voyage par exemple.
C'est en tout cas comme cela que je les ai lu.
Dans ce livre audio, il y a trois titres de l'auteur : C'était mieux avant, Petite poucette et Temps de crise.
Les livres se suivent et on pourrait dire qu'il aborde l'avant, le pendant et l'après.
Les textes sont lus par Michel Serres lui-même, le premier ayant été enregistré pendant une lecture au long cours qu'il a réalisé dans un cadre universitaire.
Le son est un peu moins bon qu'à l'habitude chez Audiolib, mais cela reste tout à fait acceptable et quel plaisir d'entre Michel Serres himself.
Le premier livre m'a un peu désappointée, je l'avoue.
Serres explique que non, ce n'était pas mieux avant quand il n'y avait pas d'antibiotique, qu'il y avait des guerres, la famine récurrente, l'analphabétisme, la pauvreté des masses et autres joyeusetés.
Il parle de sa jeunesse et on est évidemment d'accord avec lui pour dire que notre époque n'est pas parfaite mais qu'elle n'est pas si mal.
Ce qui m'a chiffonné, c'est finalement l'accumulation d'idées toutes faites, d'affirmations irréfutables qui s'enchainent sans véritable espace pour la discussion.
Mais c'est intéressant tout de même.
Il y a longtemps que j'avais envie de lire Petite Poucette.
Il y parle de notre société hyper connectée et de ces "jeunes" qui communiquent avec leurs pouces (sur le clavier de leurs smartphones).
Là aussi, l'auteur enchaine les constatations et les affirmations.
Cela lui permet de montrer que ce n'est pas si terrible et qu'il y a toujours eu des progrès technologiques qui faisaient un peu peur et qui distinguaient les nouvelles générations des anciennes.
Pour Le temps des crises, c'est l'alarmisme ambiant qui est dénoncé.
Sans contester qu'il y ait effectivement des sujets où il faudrait changer nos comportements, il cite d'autres exemples de "crises" qui n'en étaient pas.
Comme je le disais plus haut, ce n'est pas une lecture que l'on fait d'une traite où on risque l'overdose.
Mais une petite piqure de rappel de temps en temps permet de remettre les idées en place !