dimanche 27 mai 2018

Bonne fête mes enfants...




A toi, ma toute belle, ma toute jolie.
Toi qui m’a faite maman.
Toi qui peut être silencieuse ou si bavarde, toi qui nous abreuves de tes mots depuis au moins trois ans.
Toi qui aimes l’école mais pas te lever le matin.
Toi qui me fais de si jolis bouquets de pâquerettes et de boutons d'or. 
Toi qui peut être un peu précieuse et son contraire dans la même minute.
Toi qui aime les robes et les petits bijoux.
Toi qui me rend chèvre parfois, toi qui supporte aussi mes sautes d’humeur.
Toi qui veut faire toute seule mais qui veut qu'on soit à côté.
Toi qui aimes toujours autant les calins. 
Toi qui a tant grandit cette année, qui nous parle parfois comme une ado et parfois comme un bébé.
Toi qui crie et a du mal à te calmer quand tu es fatiguée, et qui sait aussi être douce et calme quand tu es reposée.
Toi qui a accueilli ton petit frère avec tant d’amour, sans réticence et de façon inconditionnelle.






A toi mon tout petit qui est arrivé alors qu’on ne t’attendait plus.
Toi qui regarde ta grande sœur comme si elle était ton dieu, et la cherche quand elle n’est pas là.
Toi qui t’es installé dans nos vies sans heurt comme si tu avais toujours été là.
Toi qui découvre la vie avec de grands yeux curieux.
Toi qui es si doux et si tranquille.
Toi qui mange tes mains plutôt que me réveiller la nuit.
Toi qui adore les bidules qui pendouillent et qu’on peut attraper.
Toi qui fais de grandes siestes.
Toi qui grandit tellement bien.




A tous les deux, mes enfants, vous pour qui j’ai été si fière la première fois que j’ai dit « je suis la maman de… » et « ma fille » et « mon fils », merci d’avoir choisi notre maison et d’avoir agrandit notre famille.
Merci d’être mes enfants.



Bonne fête des mères…  




vendredi 25 mai 2018

Bakhita de Véronique Olmi 🎧📘 [Prix Audiolib]

Vous avez peut-être déjà lu des avis sur ce livre.
On l'a beaucoup vu depuis sa sortie et les blogs l'ont pas mal relayé.
J'étais donc contente de le voir dans la sélection du Prix Audiolib, ayant vraiment très envie de le lire.
J'allais à l'église quand j'étais petite, j'avais des livres sur la vie de quelques saints et cela me rappelait un peu cette période.
Malheureusement, cela n'a pas été le coup de foudre attendu.

Bakhita ne sait plus son nom. 
Enlevée près de son village, elle ne sait plus comment sa mère l'appelait, elle a perdu la mémoire de ce temps où elle pouvait trouver refuge dans ses bras. 
Sa sœur ainée aussi a été enlevée. 
Les razzias sont si nombreuses qu'aucun village n'est épargné et quand on aperçoit un enfant seul, il est si facile de l'enlever pour se faire un peu d'argent. 
On l'emmène alors à travers le désert pour le vendre et le livrer à des maitres qui auront tout pouvoir...

Et Bakhita va passer d'un maitre à l'autre, jamais libre, jamais vraiment libérée.
Elle va voir du pays, raconter ses mémoires, devenir religieuse.
La violence de la première partie est parfois insoutenable pour s'apaiser un peu à la fin du livre mais elle couve toujours.
Et Véronique Olmi nous raconte cette vie si particulière avec des mots qui n'épargnent pas.

Pour ce livre, je ne vais pas faire de commentaire séparé de la version audio parce que je crois que mon avis sur le roman est lié à l'interprétation plutôt qu'au texte.
Je ne suis que très rarement conquise par les livres audios où l'auteur lit le texte.
Cela me surprend moi-même parce qu'on imagine aisément que l'auteur saura mettre son texte en voix, qu'il l'a entendu dans sa tête en l'écrivant.
Mais la lecture expressive, c'est le métier du comédien, pas de l'auteur !
Un comédien sait trouver le rythme qui convient au texte, il donne un ton sans en faire trop, et quand la lecture est réussie, il laisse une part d'interprétation au lecteur qui écoute.
En gros, si le personnage crie, il ne crie pas mais lit l'indication "il crie".

Et là, c'est très loin de tout cela.
Véronique Olmi a un rythme de lecture assez lent, et trop expressif.
Elle ne laisse pas de place au lecteur (ce qui se comprend, c'est l'auteur).
Il y avait des passages sans doute captivants où mon attention décrochait avec un soupir tant j'aurais aimé qu'elle aille plus vite.
Et je me suis lassée.
Certains chapitres m'ont paru de trop, c'est très long. 
Écouter est devenue un mauvais moment tel que je n'avais plus envie.

J'ai terminé le roman en version numérique, lue avec les yeux parce que j'avais envie de terminer, mais pour avoir un avis sur ce livre, je vous conseille de lire plutôt des billets de lecteurs ou de lectrices qui ont aimé (ou pas d'ailleurs).
J'ai été trop dérangée par la lecture de l'auteur pour vraiment savoir ce que je pense du texte.











samedi 19 mai 2018

Rouge #2018Projet52 #11, 12, 13, 14, 15, 16 📸

Oups, j'ai un peu de retard dans mon projet 52 !
Ce n'est pas faute de faire des photos, mais parfois, les thèmes ne m'inspirent pas, je n'ai pas le temps, et puis la semaine passe et comme il y a un trou, je m'arrête de publier.
Je vais tâcher d'y remédier cette semaine et la semaine prochaine, et on verra si j'y arrive.
De toute façon, vous avez bien compris que par ici, il n'y a plus trop de contrainte ^-^
Alors voilà les photos...

Semaine 11 

Dans ma main



Semaine 12

Sac de fille



Semaine 13 

Bois



Semaine 14 

1 mot pour toi



Semaine 15 

Cache-cache



Semaine 16 

Lumière







La semaine prochaine, on rattrape les semaines 17 à 21 si j'y arrive...

Toutes les photos par là... 






vendredi 18 mai 2018

Quand sort la recluse de Fred Vargas 🎧📘 [Prix Audiolib]

C'est l'histoire d'une petite araignée. 
C'est l'histoire d'une petite araignée qui intéresse beaucoup le commissaire Adamsberg.
C'est l'histoire d'une petite araignée qui serait peut-être à l'origine de plusieurs morts suspectes. 
C'est l'histoire d'une lectrice arachnophobe qui n'avait pas lu Vargas depuis longtemps et qui a bien fait d'y retourner. 

Une femme vient d'être renversée par une voiture. 
Adamsberg rentre d'Islande et résout cette affaire en vitesse avant d'être intrigué par les recherches que mène l'un de ses hommes sur son ordinateur. 
Il semble qu'il s'intéresse à une petite araignée nommée "Recluse" qui peut parfois mordre et provoquer des blessures assez importantes. 
Il y aurait eu plusieurs morts chez des personnes âgées mordues par des Recluses du côté de Nîmes...

Évidemment, tout ce qui est un peu hors cadre intéresse le commissaire Adamsberg.
L'enquête officielle est vite expédiée pour qu'il puisse s'intéresser à cette affaire d'araignée, malgré les risques encourus.
Sa hiérarchie ne semble pas d'accord pour qu'il enquête, tout comme une partie de ses hommes, dont Danglard le fidèle compagnon qui va se révéler ici un adversaire retors.

L'histoire est bien menée, on suit les péripéties de l'enquête avec délectation.
J'avais un peu deviné, mais pas vraiment et pas pourquoi, et c'est toujours un gage de qualité pour moi.
 Les rappels historiques sont toujours intéressants et bien amenés, et les personnages ont une véritable épaisseur.
Il y a tout de même quelques petites imprécisions, comme ce commissaire parisien qui va enquêter en province juste parce qu'il en a envie, mais ce n'est pas si important et on pardonne à Fred Vargas sans hésiter.


J'avais quitté Adamsberg dans sa 5e ou 6e aventure.
Ne sachant plus trop où j'en étais, cela me décourageait d'avance de reprendre cette série que j'apprécie pourtant beaucoup.
La présence de ce nouvel opus dans la sélection du Prix Audiolib m'a un peu forcé la main, et je pense que je vais reprendre la série en plein milieu, et tant pis pour ce qu'il me manquera.
Je complèterai au fur et à mesure.

La version audio est vive et bien équilibrée.
Thierry Janssen offre sa voix grave pour raconter cette histoire un peu sombre et c'est un vrai plaisir de l'écouter. 

En bref, voilà un Vargas de très bonne facture, un très bon cru qui pourrait vous enchanter l'été prochain !






mercredi 16 mai 2018

Bâtard de Max de Radiguès

C'est mercredi !
C'est la BD de la semaine !!!
Et voilà une petite BD que j'ai lu il y a quelques semaines mais qui me semble difficile à présenter.
Alors je me lance, et on verra bien ce que cela donne...

May et Eugène filent sur la route, le coffre de leur voiture plein de billets. 
Traqués, ils fuient pour échapper à un tueur qui élimine petit à petit tous ceux qui ont participé au casse du siècle...

Je me rends compte que le pitch de cette BD est assez simple finalement.
C'est l'histoire d'une fuite avec tout ce qui l'accompagne dans les films américains, les poursuites en voiture, les accidents, les héros qui se cachent dans une maison et les méchants qui les traquent.
Max de Radiguès manie les clichés en les reprenant à son compte.
Il y a des indiens, un routier, des voitures cassés, des cactus...
Entre western moderne et film-poursuite, il nous offre des images un peu dure pour leur donner un petit côté tendre renforcé par le dessin.

Au premier coup d’œil, difficile en effet d'imaginer que ce trait rond, plein de douceur, sert un récit parfois violent et difficile.
Mais l'histoire est maitrisée et les rebondissements nous tiennent en haleine.
On suit les aventures de ces deux personnages avec intérêt en espérant forcément un happy end.
Il y a aussi quelques personnages secondaires qui viennent compléter le duo et renforcer le côté tendre de l'histoire, même si on a un peu peur qu'ils soient finalement très méchants.
Et puis le twist final est vraiment bien trouvé, même si la fin m'a un peu laissée sur ma faim.

En résumé, c'est donc une BD qui mérite son prix du polar SNCF pour l'originalité de son trait et le jeu avec les clichés des films de genre.
Vous passerez un bon moment dans ces pages et il sera peut-être difficile de quitter May et Eugène.




LA BD de la semaine est chez Stephie






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