Plein de livres audios !!!! 📚🎧 [ Prix audiolib ]

Les livres audios, c'est ma nouvelle marotte.
J'adore ça et j'en lis de plus en plus.
J'en lis dans la voiture pour ceux qui ne demandent pas beaucoup d'attention (= ceux qui me passionnent moyennement), dans le train, en faisant la vaisselle, en passant l'aspirateur, en prenant ma douche, mais surtout en faisant du crochet !
J'ai même demandé un lecteur bluetooth pour la douche à mon anniversaire et un casque sans fil pour mon noël (le plaisir d'aller se faire un thé en restant dans son livre audio sans déplacer l'ordinateur est indicible).

Du coup, quand Audiolib a relancé son prix annuel, j'ai postulé sans hésiter et j'ai été sélectionnée encore une fois.

La sélection de 2017 est plutôt intéressante.
Il y a un peu de tout, du neuf et du moins neuf.
J'ai déjà reçu le dernier des nôtres, Petit pays, Voici venir les rêveurs et Trois jours et une vie.
Je ne sais pas trop par quoi commencer (et j'ai un livre audio en cours) mais je vais m'y plonger avec délectation.

Et il y aura même une petite surprise pour vous (il n'y a pas de raison que je sois la seule à en profiter) ! 

Il y aura donc des billets réguliers dans les prochains mois sur chacun de ces livres et à la fin de mes lectures, j'enverrai un classement des meilleurs titres.
Ce sera ensuite à vous de voter pour ceux qui vous plairont et peut-être gagner des cadeaux.


En attendant, vous pouvez aller visiter le site du prix pour y lire des avis au fil de nos billets.

Ainsi fleurit le mal de Julia Heaberlin

Voilà un roman parfait pour passer les après-midis au chaud sous un plaid en cette période de grand froid. 

Un peu addictif, vif, intéressant, avec des personnages attachants et une fin en entourloupe, il tient en haleine pendant pas mal de pages. 

Il y a 18 ans, Tessie s'est réveillée dans une fosse recouverte de Marguerites aux yeux noirs comme un tapis jaune et noir qui la veillait. 

Elle n'y était pas seule, mais ses compagnes d'infortune avaient eu moins de chance qu'elle.

18 ans plus tard, elle décide d'aider un cabinet d'avocat spécialisé dans les annulations de condamnation à mort qui l'a sollicité. 

Celui qui a été condamné pour le meurtre de 3 femmes et la tentative de meurtre sur Tessie n'est peut-être pas son monstre... 

Comme cela arrive souvent quand on suit des blogs de lecture ou des comptes IG de lectrices, j'avais un a priori sur ce roman avant même de le commencer. 

Je l'avais gardé pour une période calme, pour pouvoir m'y consacrer parce qu'il s'agit d'un véritable pavé, ce que j'ai du mal à lire rapidement ces temps-ci. 

Du coup, je l'ai lu deux ou trois mois après sa sortie et je n'étais pas la première. 

Après l'avoir vu chez deux ou trois lectrices, je m'attendais donc à un texte moyennement mal écrit et une fin pas terrible (et quand on a lu 560 pages, c'est franchement rageant). 

Je ne sais pas si c'est à cause (ou grâce) à ça, mais finalement, j'ai beaucoup aimé, y compris la fin. 

Evidemment, vous n'en saurez rien ici, je ne voudrais pas vous dévoiler ce qui fait le sel de ce roman, mais l'auteur a su construire un récit qui tient en haleine jusqu'au bout, surtout dans les dernières pages. 

Il n'y a pas de fioritures, l'auteure ne se perd pas dans le travail stylistique, mais je m'étais trompé de suspect, ce qui chez moi est un gage de qualité ! 

Je comprends néanmoins ce qui peut déplaire car si l'auteur indique bien qui est le coupable (c'est quand même indispensable dans ce genre de roman), elle laisse une part de non dit qui est en même temps dit et c'est assez réjouissant de voir qu'elle se permet cette pirouette finale. 

Il vous faudra tout de même vous plonger dans un thriller de 560 pages en grand format. 

Comme Tessa raconte ce qui lui est arrivé après son agression, les chapitres alternent entre la Tessie d'autrefois, celle qui sort à peine de la fosse, et la Tessa d'aujourd'hui, celle qui essaie de faire annuler la condamnation à mort de Terrell. 

Le procédé permet de sauter d'une époque à l'autre et de mettre les évènements en parallèle. 

Et puis on apprend des choses sur l'ADN, les analyses génétiques de la poussière qui se dépose dans nos os et permet de retrouver où vous avez vécu dans votre vie ! 

L'auteure ne s'y attarde pas, mais ces quelques lignes m'ont fascinée. 

C'est sans doute le seul intérêt de la pollution, mais il en faut bien un ! 

Je remercie aussi la traductrice d'avoir modifié le nom des fleurs. 

A l'origine, Tessie est déposée dans une fosse recouverte de Suzanne aux yeux noirs, une espèce de fleurs proches des marguerites françaises. 

Le titre du roman est aussi Black-eyed Susans. 

Comme ce sont des fleurs peu connues chez nous, la traductrice a préféré les nommer Marguerite aux yeux noirs. 

Vu le prénom de ma fille, j'aurais eu du mal à lire ce roman dans le cas contraire. 

C'est donc une lecture plutôt réjouissante quand on aime le genre, et comme je le disais au début de ce billet, la saison est parfaite pour s'y plonger !

Moi après mois : janvier 2017

Un premier janvier sous une lumière douce et belle, l'océan qui calme et énerve, le bus de Porto qui a tant plu à mademoiselle, la dernière visite en semi nocturne / Rentrer à la maison, c'est long /  Réchauffer la maison, c'est long / Ranger la maison, c'est long / Les pharyngites, bronchites, trachéites qui ne nous quittent pas / Aller chez le dentiste encore / Désolé, ce n'est pas moi ton petit châton, il est partie dit-elle en courant pour ne pas prendre ses médicaments / Reprendre le chemin du bureau avec un train annulé / Trop de boulot, le temps file trop vite / prendre trois heures pour aller chez Ikea et craquer pour des bricoles en famille ( Oh ! Ce petit cochon il est à moi maman ) / Le train supprimé alors qu'on est à mi parcours, c'est tellement 2017 (2h de retard = 5 euros d'indemnité 😤) / L'heure du conte merveilleuse en musique avec une demoiselle qui retrouve son calme et son attention / Refaire la valise pour repartir / Voyager en première, c'est quand même tout confort / Peut-on manger des chips dans un wagon IDZen où il n'y a aucun bruit ? / Bordeaux, ses cannelés, son tram, sa rue principale à 22h... Et c'est tout, on est là pour bosser hein / Découvrir des collègues délicieux / Écouter de jolies choses / Un petit tour chez Mollat quand même, il ne faut pas se laisser abattre / Les copies à corriger oubliées 😱/ Les jours de réunion / Non mais tu vois, le froid, ça tue tout ! 5 jours de froid c'est bien, après tu repars du bon pied, tout est neuf. - Bah ouais mais ça laisse de la bouillasse quand même, c'est pas si neuf / La deuxième rentrée et ses nouvelles têtes / Mais qu'il est long ce mois ! / Lire de jolis livres / Délaisser ce blog / T'inquiète pas maman, ze suis un sentil fantôme 😂 / Faire de la peinture / Dormir... Prendre le train... Travailler... Prendre le train... Dormir... Prendre le train... travailler... Prendre le train... Dormir...  / Faire des crêpes, ça remonte le moral / Aller trop à la librairie (ça remonte aussi le moral) / Vivement février

🍴🍛🍴 Ficelles picardes du dimanche 🍴🍛🍴

Hello, le soleil revient, l'air se réchauffe, le ciel bascule plus tard vers la nuit chaque soir, février approche à grands pas et je suis toujours beaucoup trop débordée pour pouvoir passer par ici plus souvent.
MAIS en ce dimanche où ma to do list a pas mal diminué quand même, je viens partager une petite recette que j'adore même si elle prend un peu plus de temps que ce que je prépare d'habitude.
Du coup, c'est une recette un peu précieuse, qui sait se faire désirer.

C'est aussi une recette totalement en phase avec la chandeleur qui se profile.
On fait toujours des crêpes sucrées à la maison et monsieur ne raffole pas de leur version salée.
Comme j'aime beaucoup ça, je profite parfois d'un diner multi menu pour en faire, mais c'est difficile de faire une pâte à crêpe pour trois crêpes.
Je prépare donc souvent ma pâte à crêpes salée en ne mettant qu'une pincée de sel et quand j'ai fait le nombre nécessaire de crêpes pour les ficelles, j'ajoute deux cuillères à soupe de sucre et je poursuis avec des crêpes sucrées.
Et voilà la recette...

Pour une dizaine de crêpes bien épaisses* : 
Pâte à crêpe : 

• 200g de farine
• 2 oeufs
• 20 cl de lait + 20 cl d'eau
• 50 g de beurre fondu
• 1 pincée de sel

Pour la garniture : 

• le nombre de tranche de jambon qui correspond au nombre de crêpe que vous envisagez
• 250 g de champignons (en boite pour moi)
• 20 + 30 g de beurre (+20g pour le dressage)
• 30 g de farine
• 30 cl de lait
• gruyère rapé
• sel, poivre

Préparer les crêpes : 
Dans un saladier, mettre la farine et le sel, puis verser le mélange oeuf + lait progressivement au fouet.
Ajouter l'eau (ou de la bière).
Laisser reposer 1 h.
Rallonger avec du lait si nécessaire et faire cuire les crêpes.

Préparer la garniture : 
Avec 20g de beurre, faire revenir les champignons émincés dans une poèle pour qu'ils dégorgent avec du sel et du poivre.
Béchamel :
Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter la farine et bien mélanger.
Ajouter le lait en une fois et fouetter.
Continuer à fouetter jusqu'à ce que le mélange épaississe, puis mettre les champignons égouttés et laisser encore 1 minute sur le feu.
Ajouter du gruyère.

Dressage : 
Beurrer le plat.
Mettre une tranche de jambon sur une crêpe, couvrir d'une ligne de sauce, rouler la crêpe et la déposer dans le plat.
Répéter pour toutes les crêpes puis couvrir de carrés de beurre et de gruyère râpé.
Mettre au four à 180° ou sous le grill si les crêpes sont encore chaudes.

Dégustez avec une petite salade d'endive (ou de feuille de chêne) !!!

Allez, je retourne travailler, j'ai un truc à rendre demain et ça n'avance pas bien vite...

Bonne semaine (il y aura des billets, ils sont prêts).

D'autres recettes chez Syl

Karma City 1/2 de Pierre-Yves Gabrion

En 2017, j'aimerais lire au moins une BD par mois. 

Je ne sais pas si je vais y arriver, mais je commence en janvier avec ce premier tome d'une série très courte puisqu'il n'y a que deux volumes de prévus. 

J'ai du mal, je l'avoue, avec les séries à rallonge que j'ai tendance à oublier et je ne lis jamais la fin. 

Ici, au moins, c'est rapide, même si le tome 2 n'est pas encore sorti. 

J'avais découvert cette BD chez Antigone il y a déjà plusieurs semaines. 

Quand je l'ai vu parmi les livres proposés dans l'une des dernières opérations Masse Critique de Babelio, j'ai cliqué tout de suite pour la demander. 

Ces histoires de Karma qui régit une ville entière m'intriguaient. 

Karma City est une enclave, une ville idéale où l'on n'entre que si l'on a un karma positif. 

Ce matin là, l'archéologue Emma List réussit à entrer malgré un karma légèrement négatif. 

Un petit mensonge a suffit. 

Mais après quelques kilomètres, un fulgurant AVC la terrasse au volant de sa voiture, comme quelques autres habitants de la ville à quelques minutes d'intervalle. 

Le major stagiaire Cooper et les agents Napoli et Azuki sont appelés sur place pour éclaircir l'affaire... 

L'histoire est assez classique, il faut l'avouer, même s'il y a un petit truc en plus. 

Un mal mystérieux tue dans la ville, il faut découvrir pourquoi. 

Le karma, l'intérêt général et quelques notions mystérieuses de politique futuriste viennent agrémenter l'affaire et sont expliquées en fin d'album. 

Je ne suis pas sûre, d'ailleurs, que ce soit là la meilleure des positions pour que le lecteur puisse tout comprendre, mais cela éclaire certains passages et permet d'attendre le tome 2 avec impatience. 

Le dessin est très coloré, et colle parfaitement à l'histoire.
Les tons chauds, marrons, donnent l'impression qu'on est projeté dans un environnement très minéral. 

C'est très agréable à lire, surtout les grimaces de dépit du major stagiaire. 

Elle est d'ailleurs très attendrissante avec ses petites crises de nerf. 

Si vous voulez passer un bon moment avec une bd futuriste sans excès, cela pourrait bien vous plaire. 

Pour ma part, je vais guetter le tome 2 et me jeter dessus à sa sortie.

Et si vous voulez découvrir, il y a de longs extraits sur ce site.

Karma City, tome 1 : Karma city 1/2

Pierre-Yves Gabrion

tous les livres sur Babelio.com