dimanche 17 avril 2016

Pasta al chorizo !!

Cette semaine, c'est Asphodèle qui a proposé le thème pour les marmitonnes.
Elle nous a invité à partir en Italie, au moins dans l'assiette à défaut de partir vraiment.
Dès que j'ai lu ce thème, mon esprit est parti en voyage et est allé se promener du côté des gelati, ces glaces fondantes qu'on allait manger à 10h du soir dans une petite rue de Turin.
Il est aussi parti vers la foccacia mangée au comptoir de ce petit bar de Gênes avec une mortadelle si fine que l'on posait dessus avec une petite fourchette.
Il y a encore ce chocolat chaud si épais dans lequel je trempais mon "croissant" trop sucré à la confiture d'abricot, ou ces tramezzinis choisis tous les midis dans ce petit resto où le serveur parlait si vite, ou la pizza al taglio de Sienne et le panforte acheté dans ce magasin spécialisé...




Enfin bref, vous aurez compris que l'Italie, pour moi, c'est très gustatif.
Oh et puis il y a aussi les arancini ou suppli al telefono dont la mozzarella file, file, et le tiramisu bien sûr !!
D'ailleurs, j'ai déjà publié la recette qui est notre préférée à la maison (elle est ici) ou celle des panna cotta, hyper simple et excellente.
Vous avez aussi eu droit à la pâte à pizza la plus moelleuse ici et le risotto vraiment italien (sans crème hein !!).




Mais alors que faire aujourd'hui ?
Je ne suis pas une grande cuisinière et si je rêve de faire des raviolis moi-même, je ne me suis pas encore lancée.
Il y a des tas de plats italiens que je ne mange que là bas, de peur d'être déçue.
Et puis j'avais envie d'un peu de douceur et de faire des crostate, ces petites tartes sablées simplement couvertes d'une fine couche de confiture et d'un grillé de pâte sablée.
Et puis on est allé à la piscine, on est allé à la ferme, et je n'en ai pas eu le temps.




Alors ce sera un plat de pâtes pour ce dimanche.
Mais un très bon plat de pâtes !
Avec un peu d'Espagne dedans parce que mes vacances approchent...

Pour 4 personnes :

  • 250 g de farfalle
  • 1 poivron vert corne de boeuf émincé (des petits poivrons rouges et jaunes dans la recette)
  • 90 g de chorizo en tranche
  • 1 petite boite de mais égoutté et rincé (340g dans la recette)
  • 4 petites tomates coupés en quartiers
  • 1 oignon émincé
  • 1 (grosse) pincée de paprika
  • 1 pincée de coriandre (de la fraiche dans la recette)
  • 2 cs d'huile d'olive
  • sel, poivre
  • 75 cl d'eau
  • Cheddar ou mimolette râpée pour servir

Mettre les ingrédients dans cet ordre dans une grande casserole ou un faitout et faire cuire une quinzaine de minutes en remuant régulièrement.
Il doit rester 2 cm de jus au fond de la casserole.
Servir avec du parmesan, de la mimolette ou du cheddar en lamelle.

Régalez-vous !




Cette recette vient du livre édité chez Marabout Pasta magiques.
C'est assez rare que je fasse plusieurs recettes dans un livre de cuisine, je l'avoue, mais c'est le cas ici !
Ces pâtes sont rapides, simples à faire et pleines de goûts.
Et les recettes sont vraiment variées.

Si vous êtes comme moi fan de la cuisine italienne, je vous conseille aussi ce livre de Carla Capalbo La cuisine italienne qui est une bible incroyable, contenant les recettes exactes que les mammas vous donneront là bas si vous allez les écouter.
Il n'est plus édité, mais on le trouve encore d'occasion.




Je vous souhaite une belle fin d'après-midi avec Pinocchio 
qui arrive directement de Toscane.

D'autres billets sur l'Italie par ici...


















vendredi 15 avril 2016

La photo du mois #19 : la nature en macro

Le thème du mois a été choisi par Laulinéa qui nous a gâté avec une de mes grandes passions : la nature en macro !
Mais du coup, comme d'habitude vous me direz, mais c'était très très dur de choisir une photo.

J'ai donc essayé de trouver un critère de choix qui me permettent de resserrer la sélection.
Je me suis fixé deux objectifs au choix : trouver une photo avec une goutte d'eau (j'adore ça) ou avec un insecte.
Parmi ma sélection restreinte, il y avait une photo avec plein de petites bestioles qui mangeaient mes lys l'été dernier mais c'est trop déprimant (pour mes lys).

Alors voilà plutôt un mélange des deux objectifs et une jolie abeille qui fait simplement son travail ^-^





D'autres photos de nature par ici :

AF News, Akaieric, Alban, Alexinparis, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Cara, Carole en Australie, Champagne, Chat bleu, Chiffons and Co, Chloé, Christophe, Claire's Blog, Cocazzz, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dom-Aufildesvues, E, El Padawan, Estelle, Eurydice, Eva INside-EXpat, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Giselle 43, Guillaume, Homeos-tasie, J'habite à Waterford, Josette, Julie, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Les Bazos en Goguette, Loulou, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamysoren, Marie, MauriceMonAmour, Milla la galerie, Mimireliton, Mireille, Mirovinben, Mon Album Photo, Morgane Byloos Photography, MyLittleRoad, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Pat, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Pixeline, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sinuaisons, Sous mon arbre, Tambour Major, Testinaute, Thalie, Tuxana, Voyager en photo, Woocares, Xoliv'.






jeudi 14 avril 2016

Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes { Prix Audiolib }

Voilà un très joli texte, extrêmement attendrissant !
Ce tout petit livre audio m'a accompagné un matin, entre mon petit chez moi douillet et mon bureau frisquet sentant encore un peu l'hiver.
Il m'a permis de rester dans une bulle de douceur et de belles émotions jusqu'à Paris.
Ce n'est pourtant pas un livre très gai, autant vous prévenir tout de suite, mais c'est tellement joli (et en poche, il y a même une version longue).


Charlie Gordon a été choisi pour une expérimentation scientifique.
On doit lui faire une opération du cerveau qui le rendra plus intelligent.
En attendant, il doit rédiger son journal et raconter tout ce qui lui arrive.
Bon, au début, ce n'est pas facile.
Charlie ne sait pas trop ce qu'il doit écrire dans son journal...

Le texte de cette nouvelle est très bien conçu.
Au fur et à mesure de l'évolution mentale de Charlie, le style est plus complexe, le texte est plus élaboré.
On sent vraiment ce qui se déroule dans sa tête et comme lui, on ne s'en rend pas compte tout de suite.
C'est lorsqu'il le formule que l'on réalise qu'il a déjà beaucoup changé.

J'ai également vraiment apprécié que le récit soit nuancé, même en étant si court.
Etre très intelligent, ce n'est apparemment pas un cadeau.
Aussi inadapté en étant très intelligent qu'en étant très limité, il ne sait pas comment faire pour s'insérer dans la société car il n'a jamais appris.
Evidemment cela donne à réfléchir sur l'acceptation de l'autre, de la différence, sur la façon dont une société traite ceux qui ne sont pas dans la norme.
Comme il s'agit du journal de Charlie, on a aussi accès à ses pensées et son ressenti, et c'est à méditer.
Est-on vraiment plus heureux en étant plus intelligent ?
Est-on vraiment plus heureux en étant plus civilisé, davantage dans la norme ?
Le progrès (l'avancée que représente cette opération) rend-il plus heureux ?
(vous avez trois heures)

Mais Charlie est aussi soumis aux décisions des 2 chercheurs qui mènent l'expérimentation dont il est l'objet.
Cet aspect de la nouvelle m'a particulièrement intéressée, sans doute en raison de ma profession.
Ces deux chercheurs sont pris dans une querelle d'ego tout à fait vraisemblable (je vous le confirme sans hésitation), mais finalement, cette querelle exprime surtout leur manque de confiance en eux, ce qui est fréquemment le cas dans la réalité des laboratoires universitaires.

Et le lecteur est juste parfait !
Il module sa voix pour exprimer l'état mental de Charlie Gordon et sans que l'on s'en rende vraiment compte, on comprend exactement ce qu'il se passe dans son cerveau.
J'aurais aimé savoir si l'auteur a reproduit la graphie déficiente de Charlie également dans la version écrite, mais il me suffira de consulter le roman en bibliothèque pour le savoir.
Pour découvrir le livre audio, celui-ci peut être idéal.
En une heure et demi, vous pourrez tester votre capacité d'écoute sans trop d'effort pour suivre l'histoire.


C'est donc un livre attachant, bien écrit, attendrissant.
Il donne à réfléchir longtemps après l'avoir refermé, et je vous le conseille vivement.








mardi 12 avril 2016

Millénium 1, les hommes qui n'aimaient pas les femmes de Stieg Larsson

Depuis quelques temps (peut-être bien 2 ans…), les pavés me font peur.
Je leur préfère les petits volumes qui ne dépassent pas 300 pages, et même pour ça, je mets souvent trois semaines à les lire.
Du coup, la série Millénium comportant 3 tomes de 700 ou 800 pages, c’était hors de question que je me mette à la lire.
Imaginez si ça me plait ?
700 pages trois fois, à mon rythme de lecture actuel, c’est m’engager dans au moins 3 mois de lecture pas très variée !!
(oui, j’aime bien changer)

Mais c’était sans compter la sélection du Prix Audiolib 2016 qui comporte le tome 4.
Je n’imaginais pas lire le 4 sans avoir lu les trois précédents, et du coup, j’ai sorti le 1 des tréfonds de ma PAL (yes ! Un de moins !).

Chaque année à son anniversaire, Henrik Vanger reçoit une fleur séchée mise sous cadre.
Les fleurs viennent de partout et sont aussi postées de partout. Impossible de les tracer.
C'est obsédant et inquiétant, mais à son âge, Henrik Vanger ne fait plus que constater l'arrivée annuelle d'une nouvelle fleur.
Lisbeth Salander est une enquêtrice hors paire. Son apparence ne le laisse pas deviner, loin de là, mais quand elle décide de découvrir quelque chose sur quelqu'un, aucun verrou ne lui résiste.
C'est d'ailleurs ce que lui demande son employeur et il la paye bien pour faire ce travail.
Mikael Blomkvist aurait pu se défendre pendant le procès, mais sans que le public comprenne pourquoi, il a laissé l'accusation le torpiller et saborder son travail de journaliste.
La condamnation dont il vient d'écoper est sévère et il a besoin de se mettre au vert pour digérer tout ça.
Lorsque Henrik Vanger l'invite chez lui en pleine campagne au lendemain de Noël, Mikaël accepte sur un coup de tête bien décider à écouter ce qu'il a à dire, et à rentrer au plus tôt à Stockholm pour se terrer dans son appartement et accepter la défaite.
Mais une autre perspective s'offre à lui...

Mais qu’est-ce que c’était bien !!!
Mais pourquoi ai-je attendu si longtemps pour le lire ?

Ce roman ne se présente pas tout seul quand on décide de l'ouvrir.
Clairement, sa réputation l'accompagne, et son succès en librairie me rendait franchement frileuse.
Je n'ai pas vu les films, je n'étais pas très au courant de l'histoire, mis à part le fait qu'il y a un journal qui s'intitule Millénium et qu'il y a un risque de faillite.
Comme vous le voyez, j'ai quand même réussie à ne pas lire trop de chose dessus (je pense à Mior qui déplorait la semaine dernière qu'on en sache parfois un peu trop quand on ouvre un roman).
Je le sors donc de ma PAL, j'hésite à le lire ou à l'écouter en audio, mais je n'ai que la version papier sous la main.
Et puis je me dis que dans le métro, ça peut-être plus pratique (en fait non).
Et c'est parti...

Dès les premières pages, le style de l'auteur m'a happé (ou celui du traducteur ?).
Malgré les explications de la première partie sur les entreprises internationales et le fonctionnement d'un journal, je ne me suis pas lassée une minute et j'ai délaissé mes livres audios et mes ouvrages au crochet pour me plonger avec délice dans cette histoire.
Bon, j'ai quand même mis deux semaines, mais pour moi en ce moment, c'est un très bon score pour un pavé pareil !

Et puis j'ai aimé qu'il n'y ai pas de temps mort, une intrigue bien conçue, une fin bien travaillée qui laisse la porte à une suite sans totalement la rendre obligatoire.
Les personnages principaux sont bien construits, avec une épaisseur et une psychologie qui peut encore se développer dans les prochains tomes.
Et si je n'ai pas vu le film ou la série, je sais quand même que c'est Daniel Craig qui tient le rôle titre, et comment vous dire... Daniel Craig, c'est mon James Bond préféré, celui dont je peux revoir les épisodes encore et encore (surtout Casino Royale !).
Alors forcément, maintenant, j'ai deux envies très urgentes à satisfaire : lire le tome 2, et surtout voir le film !


Rho mais quand même... 


Si vous ne l'avez pas encore lu, je ne peux que vous encourager à le faire sans hésiter !









dimanche 10 avril 2016

Un cake au citron pour le teatime !!

En ce dimanche parfois ensoleillé où l'air normand est d'une fraicheur peu printanière, j'ai ressorti un thé d'hiver, épicé et un peu orangé, pour réchauffer ma fin d'après-midi.
Je l'ai accompagné d'une tranche de cake au citron dont j'ai pris la recette chez Sandrion, chez Asphodèle et chez Louise aussi.




Cette semaine, Syl nous a effectivement proposé de choisir une recette chez une autre marmitonne du groupe.
Toujours un peu débordée, j'ai oublié de regarder avant d'aller faire mes courses...
Mais j'ai toujours des citrons et comme Asphodèle vante souvent sa recette de cake au citron fétiche, je me suis dit que ce serait une bonne occasion de la tester !
Et puis une recette aussi présente sur les blogs des copines qui cuisinent, c'est un signe de qualité, non ?




Et j'ai bien fait !
En ce dimanche après-midi, je suis très très contente d'avoir pris le temps de faire ce cake hier et de pouvoir prendre tranquillement mon thé pour finir ce weekend mi figue mi raisin.
Mais bon, vous le savez maintenant, quand il fait tout gris, je ne suis jamais très en forme.





Voilà donc la fameuse recette du "Cake ultime au citron de Bernard" : 

  • 200g de sucre
  • le zeste d'un citron
  • 120g de beurre fondu
  • 150g de farine
  • 3 oeufs
  • 1/2 cuillère de levure (j'ai mis 1 cuillère)
  • 80g de jus de citrons (environ 2 citrons)


Préchauffer le four à 170°.
Dans un récipient, mélanger grossièrement le beurre, le sucre et le zeste.
Apparemment, il ne faut pas mélanger trop pour que le cake ne se rétracte pas.
Mettre les oeufs, puis la farine et la levure.
Mélanger et ajouter le jus de citron.
Beurrer un moule à cake (Bernard conseille un petit moule haut de 160*80. J'ai pris un moule classique à cake).
Cuire 35 minutes à 170°.
Sortir le cake, le démouler, puis l'envelopper de film alimentaire. Le laisser refroidir complètement avant d'enlever le film alimentaire.




Il y a un glaçage prévu dans la recette originale (qui est ici), mais à la maison, on n'est pas trop glaçage.
Du coup, je n'ai pas non plus laissé mon cake retourné, j'aime bien voir le dessus tout gonflé (et j'ai sans doute aussi l'esprit de contradiction).




Verdict : ce cake est effectivement très goûtu, on sent bien le citron et il est surtout très moelleux.
Je l'ai coupé avec le couteau à nutella que vous voyez sur les photos, et ma minette a coupé son morceau elle-même !!
Je crois que je re-tenterai le film alimentaire pendant que le cake refroidit sur d'autres recettes, ça m'a l'air d'être une très bonne astuce.
Par contre, je préfère des textures plus aérées, moins compactes.
Mais je crois que ma petite famille, elle, adore cette version !

Quant à moi, je vais aller crocheter un citron pour la petite épicerie de ma minette en finissant le cake.





Bon dimanche !! 







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