Je prends le temps de laisser
les évènements reposer
dans mon coeur et mon esprit.
Il sera bien temps de publier dans quelques jours...
Avec des livres pour les grands, des livres pour les petits, des photos et des gâteaux dedans :^)
samedi 10 janvier 2015
dimanche 4 janvier 2015
Un ourson sur la plage...
Hier, 3 janvier 2015, il faisait 25° sur la plage de Saint-Jean-de-Luz.
Comme l'an dernier le 31 décembre 2013.
Nos petites vacances annuelles ne se déroulent pas comme d'habitude cette année, et nous fréquentons plutôt des lieux fermés et aseptisés mais le grand air m'attire toujours.
La mer exerce sur moi une fascination qui ne me quitte jamais, elle m'appelle et je pourrais la regarder pendant des heures.
Je rêve d'ailleurs d'une petite maison avec une baie vitrée face à la mer pour mes vieux jours.
Observer la tempête au chaud avec une tasse de thé fumante... LE rêve absolu !
Mais revenons à la douceur du début d'année basque.
Ma crèpe suzette avait déjà vu la mer au Havre et à Etretat plusieurs fois cet été.
Cela ne lui déplait pas, surtout quand il y a du vent.
Elle attend les bourrasques et sourit quand le vent passe sur son visage.
Peu de vent hier, mais le soleil a réchauffé notre peau, le bruit des vagues nous a enivré et les embruns nous ont rafraichit.
Comme l'an dernier le 31 décembre 2013.
Nos petites vacances annuelles ne se déroulent pas comme d'habitude cette année, et nous fréquentons plutôt des lieux fermés et aseptisés mais le grand air m'attire toujours.
La mer exerce sur moi une fascination qui ne me quitte jamais, elle m'appelle et je pourrais la regarder pendant des heures.
Je rêve d'ailleurs d'une petite maison avec une baie vitrée face à la mer pour mes vieux jours.
Observer la tempête au chaud avec une tasse de thé fumante... LE rêve absolu !
Mais revenons à la douceur du début d'année basque.
Ma crèpe suzette avait déjà vu la mer au Havre et à Etretat plusieurs fois cet été.
Cela ne lui déplait pas, surtout quand il y a du vent.
Elle attend les bourrasques et sourit quand le vent passe sur son visage.
Peu de vent hier, mais le soleil a réchauffé notre peau, le bruit des vagues nous a enivré et les embruns nous ont rafraichit.
Pour voir les photos en plus grand, on clic dessus,
samedi 3 janvier 2015
- De décembre à janvier, de 2014 à 2015 -
Ecrire un bilan pour l'année ou pas ?
Beaucoup hésiter.
Avoir envie de clore un chapitre très moyen.
Vouloir mettre en valeur les bons moments.
Refermer une porte et le faire aussi sur ce blog.
Tenter d'accepter les événements, ne pas lutter contre le flot, se laisser porter vers la rive.
2014 a débuté dans l'épuisement enthousiaste.
2014 s'est terminé dans l'épuisement soulagé.
 |
| La première photo de l'année |
Janvier
Attendre avec impatience la fin du semestre universitaire pour préparer l'arrivée de bébé, lire des bouquins, bricoler...
Finir les articles, publications et autres corrections de copies.
Quitter sa maison pour une visite médicale de routine.
Ne jamais revenir.
 |
| La plus jolie photo de 2014 |
Février... Mars...
Attendre.
Attendre.
Attendre... dans un 6 m2 aux murs saumons un peu trop fréquenté certains jours.
Attendre et prier chaque jour, remercier pour chaque nouveau jour qui se termine et qui en fait un de plus au compteur.
Vivre le plus beau jour de ma vie en tentant d'en graver chaque minute dans ma mémoire.
Découvrir une merveilleuse toute petite fille déjà si forte.
Avril
Attendre encore mais la sortie est proche.
Rentrer chez moi en n'étant plus la même.
Avoir douloureusement conscience qu'elle ne devrait pas encore être là, qu'elle est toute petite, qu'elle aurait dû attendre encore.
Reprendre ses marques, réapprendre à vivre sans le rythme médical, retrouver très lentement ses habitudes.
Mai, juin, juillet, août
Se découvrir, s'apprivoiser.
Apprendre à s'occuper d'un autre soi-même, d'une partie de son corps qui vit hors de soi et demande tant.
Lui apprendre le soleil, la joie, la vie douce et tranquille, les sourires, la quiétude, la tranquillité.
Apprendre à être mère.
Ne plus avoir trop de temps pour lire.
Redécouvrir les livres audios.
Faire du crochet, du tricot.
Profiter, profiter, profiter.
Reprendre un autre rythme.
L'aménager pour notre nouvelle vie à 3.
Faire de mon homme un papa et une nounou.
Constater qu'il s'en sort pas mal.
Commencer la diversification avec plaisir.
Profiter du train pour se remettre à lire.
Bien choisir ses livres.
S'inquiéter pour une malheureuse petite tâche sur un poumon.
Octobre
Se laisser prendre par le stress.
Lire de bons livres.
Avancer la tête dans le guidon.
Ne plus trop s'inquiéter pour cette petite tâche sans doute déjà là depuis longtemps.
 |
| Redevenir croyante |
Novembre
Attendre le mois suivant avec impatience.
Voir ma crêpe suzette changer de jour en jour.
Trouver parfois les étudiants bizarres.
Les trouver souvent paresseux.
 |
| Le dernier livre de l'année |
Décembre
Avoir maintenant une petite fille a la maison.
Se retourner vers décembre 2013 et constater que le temps passé nous a tous profondément transformé.
Recevoir de mauvaises nouvelles.
Ne pas savoir sur quel pied danser.
S'inquiéter... Beaucoup.
Redevenir croyante pour que quelqu'un veille sur lui.
Reprendre le rythme des visites quotidiennes à l'hôpital.
Et puis souffler un peu en retenant un peu de souffle.
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| La dernière photo de l'année |
Espérer que le changement d'année
nous soit bénéfique.
jeudi 1 janvier 2015
☃ ✻ Bienvenue 2015 ✻ ☃
Mon année 2014 a connu de très hauts et de très bas moments.
Je suis donc ravie d'accueillir 2015 !
Je vous souhaite que
cette année vous soit douce et réponde à vos envies !
Une belle année 2015 !!
mardi 30 décembre 2014
Le roi disait que j'étais diable de Clara Dupont-Monot
Cette année, j'attendais les Matchs de la Rentrée littéraire de Price Minister avec impatience.
La sélection de romans proposés comporte toujours au moins un roman qui me fait bien envie et j'espérais y trouver Le roi disait que j'étais diable.
La sélection est arrivée un peu plus tard que d'habitude, mais j'ai découvert avec plaisir que ce roman y figurait.
Il faut dire qu'on l'a vu passer dans pas mal de médias.
Et puis après 3 ans de Matchs, l'organisation s'affine et on a eu le temps de lire nos livres tranquillement, sans se presser.
Cela ne m'a pas empêchée de publier mon billet presque à la limite du temps imparti.
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Dès qu'elle le vit, Aliénor trouva Louis bien trop réservé pour faire un bon roi.
Du haut de sa tour, elle l'avait vu approcher à la tête de son convoi.
Elle l'attendait, mais sans impatience.
Louis, au contraire, est subjugué dès le premier regard.
L'odeur de menthe qui envahit la pièce le marque profondément.
Il sait que cette femme le mènera hors de lui même.
Aliénor, elle, bouillonne intérieurement mais se contient...
Ce roman est très particulier.
Tellement particulier que j'ai tourné autour longtemps avant de me décider à écrire ce billet.
Pourtant, j'ai beaucoup aimé.
Je me suis retrouvée plongée dans les pensées d'Aliénor et de Louis, au coeur de leurs sentiments, de leurs désirs, de leurs caractères.
C'était extrêmement agréable de voir ce couple de l'intérieur.
Clara Dupont-Monot a choisi un mode de récit qui alterne les voix.
Aliénor commence, puis Louis prend la parole.
Ce n'est pas une déclamation ou un récit proprement dit, mais les pensées de chacun d'eux qui se suivent l'une après l'autre.
Une troisième voix s'immisce ensuite dans le fil de l'histoire.
Inutile, donc, d'attendre des descriptions ou une évocation du Moyen Age.
Ce n'est pas ce qui vous attend dans ce livre.
Par contre, vous y trouverez une belle plume, une écriture fine et ciselée.
L'auteure a un vrai talent pour dépeindre ses personnages.
J'ai eu une préférence pour Aliénor, qui est tout de même le personnage principal du livre.
Cette femme use de la colère pour vivre.
Elle s'en nourrit, elle l'anime, elle lui permet de tenir.
Mais Louis n'est pas en reste, il observe sa femme avec une lucidité frappante.
Bien sûr, si l'on se réfère aux personnages historiques, la magie de ce récit risque fort de disparaitre car on ne sait pas vraiment ce qu'il se passait dans le lit de ces deux là.
Néanmoins, quand on ouvre un roman, j'imagine qu'on accepte de se détacher de la vérité historique pour laisser la place à la fiction et à l'imagination de l'auteur qui comble les blancs.
N'écoutez donc pas les fâcheux et lisez ce roman pour ce qu'il est : un roman !
Vite, je me dépêche de publier mon billet avant le 31, comme on nous l'a demandé car j'ai lu ce roman grâce à l'opération de Price Minister Les matchs de la Rentrée Littéraire.
La sélection de romans proposés comporte toujours au moins un roman qui me fait bien envie et j'espérais y trouver Le roi disait que j'étais diable.
La sélection est arrivée un peu plus tard que d'habitude, mais j'ai découvert avec plaisir que ce roman y figurait.
Il faut dire qu'on l'a vu passer dans pas mal de médias.
Et puis après 3 ans de Matchs, l'organisation s'affine et on a eu le temps de lire nos livres tranquillement, sans se presser.
Cela ne m'a pas empêchée de publier mon billet presque à la limite du temps imparti.
Dès qu'elle le vit, Aliénor trouva Louis bien trop réservé pour faire un bon roi. Du haut de sa tour, elle l'avait vu approcher à la tête de son convoi.
Elle l'attendait, mais sans impatience.
Louis, au contraire, est subjugué dès le premier regard.
L'odeur de menthe qui envahit la pièce le marque profondément.
Il sait que cette femme le mènera hors de lui même.
Aliénor, elle, bouillonne intérieurement mais se contient...
Ce roman est très particulier.
Tellement particulier que j'ai tourné autour longtemps avant de me décider à écrire ce billet.
Pourtant, j'ai beaucoup aimé.
Je me suis retrouvée plongée dans les pensées d'Aliénor et de Louis, au coeur de leurs sentiments, de leurs désirs, de leurs caractères.
C'était extrêmement agréable de voir ce couple de l'intérieur.
Clara Dupont-Monot a choisi un mode de récit qui alterne les voix.
Aliénor commence, puis Louis prend la parole.
Ce n'est pas une déclamation ou un récit proprement dit, mais les pensées de chacun d'eux qui se suivent l'une après l'autre.
Une troisième voix s'immisce ensuite dans le fil de l'histoire.
Inutile, donc, d'attendre des descriptions ou une évocation du Moyen Age.Ce n'est pas ce qui vous attend dans ce livre.
Par contre, vous y trouverez une belle plume, une écriture fine et ciselée.
L'auteure a un vrai talent pour dépeindre ses personnages.
J'ai eu une préférence pour Aliénor, qui est tout de même le personnage principal du livre.
Cette femme use de la colère pour vivre.
Elle s'en nourrit, elle l'anime, elle lui permet de tenir.
Mais Louis n'est pas en reste, il observe sa femme avec une lucidité frappante.
Bien sûr, si l'on se réfère aux personnages historiques, la magie de ce récit risque fort de disparaitre car on ne sait pas vraiment ce qu'il se passait dans le lit de ces deux là.
Néanmoins, quand on ouvre un roman, j'imagine qu'on accepte de se détacher de la vérité historique pour laisser la place à la fiction et à l'imagination de l'auteur qui comble les blancs.
N'écoutez donc pas les fâcheux et lisez ce roman pour ce qu'il est : un roman !
Vite, je me dépêche de publier mon billet avant le 31, comme on nous l'a demandé car j'ai lu ce roman grâce à l'opération de Price Minister Les matchs de la Rentrée Littéraire.
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