Mauvaise pioche avec cette bande
dessinée !
Le docteur H.H. Holmes me porterait-il la
poisse ?
Après avoir lu Le diable dans la ville blanche où il est relativement peu présent
comparé à l’exposition universelle, j’ai tenté de lire les deux premiers
( ?) tomes de cette bande dessinée.
Je suis arrivée à les lire évidemment,
mais avec un ennui profond.
A
Chicago, en 1893, Herman Mudget arrive à Chicago où il cherche du travail.
Mais
c’est finalement le Dr H.H. Holmes qui se fera connaître en reprenant une
pharmacie puis en faisant bâtir un hôtel démesuré à proximité de l’exposition
universelle.
Mais
les détectives de l’agence Pinkerton sont à ses trousses.
Les
disparitions de femmes qui ont lieu près de chez Holmes éveillent les soupçons…
Le mélange Jack l’éventreur / Pinkerton /
féminisme est détonant dans cette BD et je me suis vraiment demandé comment
tous ces sujets pouvaient tenir dans les 50 pages d’un album.
Eh bien ils ne le peuvent pas !
Les pistes sont lancées, les informations
sont données en vrac, rien n’est amené, il faut deviner qui sont les personnages
et c’est assez lassant.
Les personnages ne sont pas vraiment
présentés, leur apparence et leur nom semble suffire.
Les événements s’enchainent sans lien, il
faut vraiment suivre.
On en ressort un peu frustré, ne parvenant
pas à savoir exactement qui est ce Holmes, qui sont ces personnages qui ne font
que passer, où on en est et ce qu’il faut en conclure.
Je dois avouer que le dessin taillé à la
serpe ne m’a pas pu non plus.
Voilà donc un billet plus que mitigé, très
court parce que je n’ai rien d’autre à vous en dire, et une lecture bien
décevante.
Je ne sais pas s’il y a un troisième tome.
Pour ma part, j’en reste là.