mardi 4 septembre 2012

Et la liberté d'expression B¥#©☆L !!

Comme plusieurs d'entre nous, ce matin, je suis choquée par l'article que Catherine a publié hier.
Pas par l'article lui-même, je vous rassure, mais par le comportement qui y est décrit.

Après avoir publié un article détaillé et argumenté à propos d'un livre qu'elle avait acheté (c'est important) mais pas franchement apprécié, une blogueuse a été contactée par son hébergeur qui lui annonçait que l'éditeur du livre en question avait signalé un abus.

D'ordinaire, l'auteur en personne vient discuter avec nous dans les commentaires, ou s'il a quelque chose d'un peu agressif à nous dire, il envoie un mail.
Il m'est arrivé d'avoir aussi affaire avec le service commercial, mais toujours pour un service presse, jamais pour un livre que j'avais acheté, et jamais on ne m'a menacé !!
Or, ici, c'est l'éditeur qui accuse la blogueuse de vouloir attaquer son entreprise, comme vous pourrez le voir dans l'article de Catherine.
On l'accuse de sabotage !!!

Mais à quelle époque vivons-nous ? 
Et la liberté d'expression ? 

L'éditeur accuse aussi la blogueuse de n'avoir aucune autorité pour dire ce qu'elle dit.
Mais tout lecteur a le droit de dire ce qu'il veut, comme tout citoyen a le droit de s'exprimer !!
Heureusement qu'il n'est pas nécessaire d'être critique littéraire pour avoir le droit de dire ce que l'on pense de sa lecture.
Et quand bien même, cette blogueuse pourrait très bien être critique dans sa vie professionnelle, qu'en sait-il ?

C'est juste honteux et je souhaite vivement que le nom de cet éditeur circule entre nous afin qu'il ne puisse plus utiliser ces moyens coercitifs faute d'article le mentionnant !

Edit : Sophie a malheureusement décidé de fermer son blog suite à cette histoire. Je la comprends, et je trouve que cet éditeur est encore plus condamnable. 






lundi 3 septembre 2012

C’est lundi…

C’est aujourd’hui !

Il faut bien y retourner, retrouver les collègues, les étudiants, les secrétaires, les appariteurs, les bureaux, les salles de cours, les salles informatiques, la bibliothèque, la cafétéria, la cantine ou la cuisine, les réunions, les cours, les rendez-vous, les mails, les articles, les photocopies, les devoirs à corriger, les râleurs et les motivés, le train, le bus, mon cartable, ma théière…

Je suis partagée entre la joie enfantine du retour à l’école et des retrouvailles des copines, et la boule au ventre d’une année qui commence et des tâches qui s’accumulent déjà.
Mais c’est ma première rentrée en tant que titulaire, et j’ai envie d’en profiter.
Et puis ce n’est que la rentrée des enseignants.
Celle des étudiants aura lieu dans 15 jours, ce qui permet de prendre un peu de temps pour évacuer certaines choses, préparer les cours, faire les photocopies, revoir les séquences et actualiser les bibliographies.





Comme j’ai encore une âme d’enfant, je me suis acheté un nouveau cartable et une jolie bouteille réutilisable pour bien commencer l’année (et aussi un joli cahier avec des fleurettes).
Une liseuse a aussi rejoint mes indispensables de geek, dont je vous reparlerai bientôt.
Me voilà donc bien équipée.


Et pour savoir ce qu’il y avait dans mon bento, il suffit de cliquer ^-^

Bonne rentrée à tous !!





samedi 1 septembre 2012

Bilan de l'été...

L'été est passé à toute vitesse.
Il y a un mois et demi, je le voyais comme un long passage chaud et tranquille, dont je sortirai bronzée et reposée.
Finalement, pour la chaleur, on repassera, pour le bronzage aussi.
Tant pis, j'attendrai la fin de l'année et mes vacances au soleil, en espérant que cette fois, il sera bien là.

Je pensais aussi que j'aurais du temps et le courage de travailler avec assiduité pour être tranquille à la rentrée.
Je crois que j'avais surtout besoin de repos.
Je me suis plutôt occupée de mon jardin délaissé depuis plusieurs années, de ma maison qui avait besoin d'un grand ménage (note à moi même : l'été il fait trop chaud pour ça) et j'ai lu.

En juillet, j'ai choisi mes lectures : 

(les liens sont sur les photos)







Lus mais pas encore de billet : 




En aout, j'ai participé au jury Lecteurs Vip du forum Entrée Livre, ce qui m'a permis de m'immerger dans la rentrée littéraire :







Billets en cours d'écriture : 



Il me reste deux livres à lire pour ce jury dont les critiques sont enthousiastes : 




Et j'avais laissé de côté ces deux livres au mois de juin : 






Septembre s'annonce donc plein de belles choses, et heureusement, parce que mes lectures du mois d'aout étaient vraiment en dent de scie.
J'ai aussi plein de billets à finir (j'aime bien les écrire dans le train, ça tombe bien ^^), et deux autres partenariats de la rentrée littéraire qui viennent d'arriver.
Je vous en reparle prochainement.




vendredi 31 août 2012

Una Pila da Leggere...

Entre deux billets consacrés à la rentrée littéraire, j'ai trouvé un 21e challenge pour vider mes étagères et aller lire un peu hors des sentiers battus.

Il s'agit du challenge "In italiano da Maria et Georgia".




J'ai travaillé en Italie, j'y ai fait plusieurs séjours et c'est un pays dans lequel je me sens bien.
J'aime sa cuisine, son architecture, son patrimoine, ses plages, sa culture et bien sûr, ses habitants.
Il me reste encore beaucoup à voir, mais à chaque fois, je rentre éblouie et impatiente de repartir.

Je rentre aussi avec des livres !
J'imagine que cela ne vous étonne pas, mais à chaque séjour, j'ai rempli mon sac de nouveaux livres, de bandes dessinées et de magazine.

Lors de mon dernier séjour en Sicile, j'avais prévu d'acheter Il Gattopardo.
Difficile de résister une fois dans la librairie, et il est revenu bien accompagné.




Le problème, c'est que je ne lis pas tout ces livres, sans doute peu motivée face à ma PAL en français. 
Le challenge de George et Marie tombe donc à pic ! 

Pour l'occasion, j'inaugure aussi une nouvelle PAL, traduite Pila da Leggere en version italienne. 
Elle rassemblera l'ensemble des livres en italien de ma bibliothèque que voici en trois photos : 

i fumetti : 


En VF : Topolino : Mickey, Paperino : Donald, Minni : Minnie


i gialli : 



i romanzi e i classici : 



Le challenge accepte les BD mais je suppose que les Topolino ne seront pas validés. Pas grave, j'aime bien quand même ^-^.

Pour la liste évolutive (vous ne croyiez quand même pas que j'allais m'arrêter là), c'est sur cette page.

Et pour la page Facebook du challenge, c'est ici.

E Lei ? Parla italiano ? 




jeudi 30 août 2012

Les Immortelles de Makenzy Orcel


Je poursuis mes lectures de la rentrée littéraire avec ce livre singulier.
Encore, me direz-vous !
Eh oui ! Après Tous les diamants du ciel, celui-ci est également bien différent d’un roman classique.
Cela change et permet de ne pas enchainer les récits sans les distinguer.

C’est un roman qui se lit aussi très vite, en quelques heures, car il est constitué de très courts chapitres, d’une demi page parfois.
Ces pages ressemblent davantage à un poème ou à une chanson à la manière des troubadours dont les épisodes s’enchainent les uns après les autres.

Au lendemain du tremblement de terre qui a frappé Haïti, une des prostitués de la Grand-Rue raconte à un écrivain l’histoire d’une de ses protégées.
Elle lui demande de transmettre son récit pour que l’on sache qui elle était.
Le Petite, comme elle l’appelle, a tenu douze jours sous les gravats avant que sa voix ne s’éteigne.
Pour qu’elle ne disparaisse pas totalement, elle raconte et la fait revivre par ses mots.
Elle espère aussi qu’elle poursuivra sa quête.

Il est encore une fois difficile d’exprimer un avis catégorique sur ce livre.
Je ne suis pas sure, d’ailleurs, que l’on puisse l’appeler « roman ».
C’est une œuvre singulière par son format et son contenu.
Il n’y a pas à proprement parler d’histoire ou de récit au sens traditionnel.
Ce sont plutôt des instantanés, des épisodes de vie.
L’écriture est soignée, on suit le fil de cette narration et l’on partage l’émotion de cette femme qui tente de maintenir ses souvenirs du temps d’avant.
Le tremblement de terre est un bouleversement, une rupture majeur dont il ne semble pas possible de se remettre.
Le monde d’avant a disparu et il faut en construire un nouveau, mais cette femme ne semble pas en avoir la force.

Il faut dire qu’elle a tout perdu.
Sa fille l’a quitté longtemps auparavant, et cette jeune fille qui l’avait remplacé s’en est allée aussi, mais d’une autre façon.
Cette vie solitaire, offerte aux hommes de passage sans partage, sans amour ne semble plus la satisfaire.
Pourtant, elle raconte l’équilibre qui existait autrefois autour de cette rue où s’étaient installées toutes celles qui exerçaient le même métier.
Elle semble nostalgique de cette ère tranquille où rien n’arrivait.
Et je dois avouer que c’est surtout cela qui m’a gêné, alors qu’il s’agit de l’argument principal de ce récit.
La nostalgie de la prostituée satisfaite de sa profession, je suis désolée, mais j’ai du mal.
Mon féminisme latent qui s’exprime sans doute. 
Le fait que ce soit écrit par un homme m'amène également à un peu de suspicion (mais je suis sans doute de mauvaise foi). 
Pour autant, il n’y a pas d’outrance dans l’écriture qui reste sobre et poétique.
Cela se lit sans déplaisir et les textes composent un bel ouvrage, un morceau de vie et de souffrance.

Si vous connaissez Haïti, si vous aimez les récits de femme, les textes poétiques, les premiers romans, les romans atypiques, celui-ci pourrait vous plaire. 


Je remercie Entrée Livre et la librairie Decitre pour l’envoi de ce livre.




Une cinquième lecture pour le challenge 1%  Rentrée littéraire 2012 et un 22e pays pour le challenge tour du monde




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