vendredi 18 mai 2012

Swap du printemps d'Asphodèle

 
Pfiou !
La fin de semaine a mis du temps à venir, même avec ce petit jour férié qui fut tout de même bienvenu.

Comme beaucoup d'entre nous, je croule sous les copies et les dossiers à corriger, et je n'ai pas eu le temps de venir vous parler du swap qu'Asphodèle à organisé il y a quelques semaines pour fêter l'arrivée du printemps.

J'ai pourtant été très gâtée et il aurait été dommage de ne pas vous montrer ce que j'ai reçu de la part d'Argali.

Pour la petite histoire, j'ai reçu ce colis il y a au moins trois semaines (je crois même davantage), mais comme mon colis n'était pas prêt, je l'ai laissé intact, en attendant qu'Argali reçoive mon colis.
Hélas, j'avais négligé les jours fériés, le transport vers la Belgique (c'est très loin, apparemment), les aléas postaux... Bref, mon colis est arrivé samedi dernier, soit après deux semaines de voyages !

Dès que j'ai reçu le mail d'Argali, je me suis précipitée sur son colis, et voilà ce que j'ai découvert :




Dans ces petits paquets bien emballés, il y avait plein de belles surprises.

J'ai commencé par m'exclamer "oh ! C'est mignon !" devant ces petits marque-page chouette trop mimi.
Ensuite, j'ai mis ces deux tablettes de chocolat de côté. Je connais cette marque, et je savais que je n'allais pas être déçue.

En matière de livre, que du bon : Monestarium de Japp, et La Librairie Tanabe que je rêvais de lire.
Il y avait aussi un petit livre adorable présentant des recettes tout chocolat illustrées par Hello Kitty accompagné de petits moules.

Pour mon estomac, du thé et du cacao vanille qui fait du bien à 5 h vu le froid qui persiste en ce moment.

Ajoutons deux petits carnets, une jolie broche en feutrine, une jolie carte et des marque-page.




J'ai vraiment été gâtée, 
et quand les swaps se passent comme ça, je n'ai qu'une envie, recommencer ! 


Sur le blog d'Argali, vous pourrez voir le colis que je lui ai envoyé, et sur celui d'Asphodèle, vous pourrez voir les différents billets des participants. 




mercredi 16 mai 2012

Enola Holmes, tome 1, La double disparition de Nancy Springer


Il y a bien longtemps que ce roman était dans ma PAL et j'ai profité du S.T.A.R. pour l'en faire sortir.
Je l'avais croisé sur plusieurs blogs, et en tant qu'amatrice (ça se dit, ça ?) de Sherlock Holmes, je ne pouvais pas passer à côté.
Comme il s'agit d'une série, j'ai commencé très logiquement par le premier tome.

Enola est une jeune fille de 14 ans qui vit avec sa mère veuve à la campagne.
La propriété est bien assez grande pour elles, et leur permet de faire de grandes promenades à pied ou à bicyclette.
Mais hier, la mère d'Enola n'est pas rentrée de promenade !
Elle semble être partie peindre, comme elle le faisait presque chaque jour, mais son matériel est resté à la maison.
Restée seule avec la gouvernante, le mari et le fils de celle-ci, Enola s'inquiète, et finit par se résoudre à appeler ses frères à la rescousse.
Il faut dire que l'un d'entre eux est un brillant détective qui devrait retrouver leur mère sans problème...

Ce petit roman est sympa, mais je ne l'ai pas trouvé extraordinaire.
Je n'ai pas réussi à m'enthousiasmer pour ce que je lisais, bien que j'en ai vraiment eu envie.
Les billets que j'avais lu m'incitaient à y chercher ce qui fait l'attachement des lecteurs à ce personnage, mais je dois avouer que je n'ai pas trouvé.
Les pages se tournent néanmoins sans problème, j'ai eu envie de savoir ce qu'il se passait ensuite, mais plusieurs petites choses m'ont vraiment gêné.

D'abord, cette petite fille m'a semblé bien hardie pour son âge.
A 14 ans, pour une jeune femme, cette société victorienne imposait probablement plus de contraintes que ne semble en avoir Enola.
Certes, on nous explique que sa mère est assez libre d'esprit, qu'elle ne se préoccupe pas du qu'en-dira-t-on, ce qui justifie son éducation plus que relâchée.
Mais tout de même, comment peut-elle prendre le train, se promener dans Londres, se promener en vélo sans avoir peur ou sans être vraiment inquiétée autrement que pour les besoins de l'histoire ?
Elle a de la chance, oui, mais cela ne justifie pas les excès que se permet l'auteur.
D'ailleurs, à la fin du roman, elle ne s'arrête pas là puisqu'elle annonce qu'Enola envisage de louer un bureau sans autre document que sa bonne mine !
J'ai trouvé cela peu vraisemblable, et j'avoue avoir été gênée par ces extravagances dans un roman qui se veut dans la filiation de Conan Doyle où tout s'explique toujours si bien.

Ensuite, j'ai trouvé que les frères Holmes étaient trop peu présents.
Là, je vous l'accorde, c'est une critique très personnel.
Vu que ce sont les aventures d'Enola, c'est logique que ce soit elle l'héroïne, mais j'espère que les tomes suivants verront un rapprochement familial.

Enfin, quel aquarelliste partirait sans son matériel ? Le propre de ce genre pictural est justement de pouvoir se promener avec sans être encombré.
Mme Holmes a forcément un pinceau fétiche dont il lui aurait été difficile de se séparer ;^)

Ce roman est toutefois très bien écrit, et mis à part ces réserves qui sont toutes mon avis exclusifs et qui n'ont pas d'autre valeur, je l'ai trouvé prenant.
On se prend vite d'affection pour cette jeune fille un peu fofolle, délaissée à la fois par sa mère et par ses frères, cette enfant qui se croit responsable de beaucoup trop d'évènements survenus dans sa vie.
Pour tout vous dire, j'ai déjà acheté le deuxième tome ! Je lui laisse une autre chance de me séduire.

Si vous êtes fan de Sherlock Holmes et que vous lisez tout ce qui s'y rapproche de près ou de loin, si vous aimez les romans pour jeunes bien écrit, ce livre pourrait bien vous plaire.

Avec cette lecture, je sors un nouveau livre de ma PAL (pour y remettre le deuxième tome), et je participe au Sherlock big challenge pour la deuxième fois.





dimanche 13 mai 2012

Il y a un an... Bodnath au Népal et un nouveau travail !

(Pour mieux voir les photos, cliquez sur une d'entre elles)


Il y a un an, j'étais en plein dans les auditions* pour avoir un vrai travail.
J'attendais ce poste depuis deux ans, ce qui n'est pas un délai trop long vu le nombre très restreint de postes disponibles, mais si on ajoute les 6 ans de thèse, cela fait tout de même 8 années à "patienter".
Il faut vous dire aussi que les auditions, ce n'est pas une partie de plaisir.
Il y a parfois des grincheux, souvent des profs qui ont des candidats à placer et vont donc tout faire pour vous déstabiliser, et d'une manière générale, on sort de ces entretiens lessivés et en ayant l'impression qu'on n'est pas grand chose.

Mais le 12 mai 2011, je venais de rentrer du Népal.
J'étais bronzée, reposée, en forme, et quand j'ai passé cette audition à Paris, tout s'est très bien passé.
La dernière question qui m'a été posée m'a beaucoup embêté, je n'ai répondu que partiellement, et si cela m'a vraiment inquiétée, apparemment, ça n'a géné personne.
Le 13 mai, en route pour le sud et d'autres auditions, je recevais un appel qui m'annonçait que j'étais classée première.

Sauf catastrophe, je l'avais ce poste, il était pour moi, et j'allais enfin pouvoir souffler un peu.

En ce 13 mai 2012, j'attends ma titularisation qui arrivera dans le courant du mois.
Depuis un an, il s'est passé beaucoup de chose, mais c'est aussi passé en coup de vent.
Je n'ai pas soufflé tant que cela, j'ai préparé de nombreuses heures de cours, j'ai corrigé des tas de copies, de devoirs, de travaux dirigés, j'ai rédigé un article, postulé à des colloques, participé à d'autres...
Je me suis aussi habituée à un nouveau rythme, au train tôt le matin, à mon nouveau bureau...
J'ai rencontré de nouveaux collègues, le personnel administratif, je me suis fondue dans une autre façon de faire...
Il y a encore beaucoup de choses que je ne saisis pas encore au bon moment, de questions qu'il me faut poser, mais je suis plutôt bien installée.

Je vous avoue que je n'ai pas pris le temps de bien réaliser.
Dans un mois et demi, en vacances, et le 1er septembre, une fois vraiment titularisée, je pourrais sans doute vraiment souffler.







En attendant, j'avais envie de marquer ce jour et de partager cela avec vous. 
Quel est le rapport avec Bodnath, me direz-vous ? 

A la fin de notre voyage au Népal, l'an dernier, on avait vraiment envie de retourner une dernière fois à Bodnath.
C'est un endroit magique, calme, paisible, empli de spiritualité.
Il y a toujours un endroit qui me marque plus que d'autres dans mes voyages. Au Népal, c'est celui-ci.
Le dernier jour, on a fait le chemin à pied, aller et retour.
Cela ne nous faisait pas peur, mais la fatigue se faisait quand même sentir, et on l'a pris un peu comme un pèlerinage nous aussi, offrant nos pas à Bouddha en espérant qu'il serait avec moi pendant les auditions à venir.

Pour aujourd'hui, je mets quelques photos, mais j'y reviendrais la semaine prochaine et je vous en parlerai plus longuement, car j'ai déjà été bien bavarde !


* je ne suis pas comédienne, mais pour les enseignants chercheurs universitaires, il n'y a pas d'entretien, mais des auditions. C'est logique, on fait le clown tous les jours devant les étudiants ou les collègues ^-^
























Chez Lyiah, on passe le dimanche en photo et c'est aussi chez 

vendredi 11 mai 2012

Lecture en transit #6

Voilà la nouvelle fournée de lectures en transit du vendredi.

Vous l'avez compris, c'est un rendez-vous qui devient involontairement bi hebdomadaire ^-^.
J'avoue ne pas me forcer à bloguer quand je n'ai pas le temps, donc je mets les titres récoltés de côté pour une publication ultérieure, et j'ai une bonne petite réserve.
Je vais ainsi pouvoir continuer encore plusieurs semaines, même si je vais beaucoup moins souvent au bureau en cette fin de semestre.
Evidemment, en bonne enseignante-chercheuse, cela ne signifie pas que je ne travaille pas, mais j'ai plus de temps, notamment pour écrire les billets en retard pour ce blog.

En attendant, voici ce que j'ai pu voir dans le métro, le bus et le train.
Il y a de tout, comme d'habitude, et c'est très très hétéroclite.

Je commence avec les romans policiers.
J'ai pu discuté du Xiaolong avec sa lectrice qui était du même avis que moi sur cet auteur. Cela m'a donné envie de reprendre cette série.
Pouy est un des auteurs que j'ai du mal à lire, mais que je vénère en tant qu'auteur de polar. J'adore l'entendre parler.
Quant à Millenium, il est dans ma PAL et me tente de plus en plus.





La suite est plus diversifiée.
Jean Teulé ne fait pas parti de mes auteurs préférés, mais je ne connaissais pas ce roman, comme celui de King, d'ailleurs.
Par contre, je connaissais Solal, mais je dois avouer que je n'aime pas du tout non plus Albert Cohen. Je m'y ennuie désespérément.




Un best-seller, parce qu'il y en a toujours un :




Et un livre de développement personnel dont le titre est tellement vrai :



Il y a aussi eu un livre lu par un monsieur japonais et protégé par une magnifique couverture-pochette en cuir.
Je n'ai pas vu le titre, mais la couverture m'a bien tentée.
Il va falloir que j'étudie cela pendant les prochaines vacances pour protéger mes livres.

Vous pouvez aller lire la récolte de Mrs Pepys par ici







jeudi 10 mai 2012

Zarbie les yeux verts de Joyce Carol Oates


Joyce Carol Oates est un écrivain très présent sur les blogs de lecture, comme sur la scène littéraire américaine.
Elle collectionne les prix et écrit au rythme effréné de deux romans par an au moins.
Ces livres n'ont pourtant rien à voir avec ceux d'Amélie Nothomb dont le rythme est apparemment proche.
Je suis tombé sur celui-ci par hasard, alors qu'il venait de sortir et je m'y suis plongée en toute confiance.

Francesca est une ado comme toutes les ados, un peu complexée, mal à l'aise avec son corps, et qui se cherche.
Mais quand un étudiant footballeur, rencontré lors d'une fête et très alcoolisé, tente de la forcer, Franky se transforme en lionne et se débarrasse du crétin qui la baptise Zarbie les yeux verts !
Fière d'elle, Franky va adopter Zarbie et la garder au fond d'elle comme une part idéale de sa personnalité, une Franky qui saurait toujours ce qu'il faut faire et qui réagirait toujours de la meilleure manière qui soit.
Il faut dire que chez elle, Franky ne nage pas dans le bonheur. Son père, ancien footballeur célèbre devenu journaliste célèbre, permet à sa famille de vivre dans un quartier riche, d'aller dans des écoles privées et de ne manquer de rien, mais sa mère ne veut plus de cette vie là et s'éloigne tant physiquement que psychologiquement.
Le père de Franky lui impose alors, comme à sa sœur, de choisir entre lui et leur mère...

Je dois d'abord préciser que ce roman de Oates a été écrit et édité pour un public d'adolescent.
Ce n'est pas une critique, cela n’enlève rien au roman, mais la publication en Folio sans aucune indication au sujet de cette destination première est un peu dommageable pour le lecteur.
Ayant beaucoup entendu parler de Oates sur les blogs, je m'attendais à autre chose, et j'ai parfois été surprise par le texte.
Il y a par exemple des oppositions symboliques assez simplistes. Le confort riche et froid offert par le père souvent absent, est opposé à la simplicité douillette, chaleureuse et désargentée de la mère très entourée.
Le point de vue est aussi toujours celui de Francesca, et uniquement le sien. Elle ne se met jamais à la place de sa mère, de sa sœur ou de sa meilleure amie.
Cela permettra sans doute à une lectrice du même âge de se retrouver dans cette jeune fille en construction, mais quand on n'est plus une adolescente complexée, il y a des moments où on garde une distance qui modifie le regard que l'on porte sur ce personnage.
Elle devient insupportable et égoïste, tout en étant en souffrance, et j'ai un peu perdu le fil de ce que l'auteur attendait de moi.
J'aurais néanmoins sans doute mieux compris si cela avait été précisé dès le départ sur la couverture ou le dos du livre, mais j'insiste quand même sur le fait que cela n’enlève rien au roman.
Je ne me suis pas identifiée à Franky. J'ai pourtant eu de l'empathie pour elle, beaucoup même, ce qui m'a permis de vraiment apprécié ma lecture en gardant une distance qui m'était salutaire à titre personnel.

Ce roman est effectivement à la fois doux et violent.
Il y a peu de brutalité, elle n'est pas visible, mais on devine la peur que chacun ressent.
Francesca et sa sœur, comme leur mère sont soumises à l'autorité du père et parfois à des manifestations plus physiques de cette autorité.
Le frère ainé de Francesca joue aussi un rôle dans les rapports que tous entretiennent.
Face à cette situation, les réactions de chacun sont différentes, mais tous essaient de se préserver.
Il semble pourtant que cela ne parvienne pas à les protéger, et ce qui doit arriver survient inévitablement.

Si vous aimez Oates, si vous aimez les romans pour ados vraiment bien écrits, si vous voulez passer un bon moment, lire un livre qui fait quand même réfléchir, vous devriez pouvoir trouver votre compte dans ce roman.

Pour ma part, je pense que Les femelles qui attend dans ma PAL ne va pas y prendre la poussière très longtemps.


Encore une participation au challenge petit bac 2012 d'Enna, catégorie partie du corps, et une participation au challenge ABC que je poursuis doucement mais sûrement.
Je rejoins aussi le challenge Oates organisé par George qui est devenu illimité. 




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