samedi 28 avril 2012
jeudi 26 avril 2012
Vie et opinions de Maf le chien et de son amie Marilyn Monroe de Andrew O'Hagan
Ne me
demandez pas pourquoi j'ai lu ce livre, car je ne saurais pas vous le
dire.
Alors
que je cherchais quoi lire dans ma PAL bien remplie en rentrant de
vacances, en espérant trouver quelque chose qui m’aère l'esprit,
je suis tombée sur ce livre et j'ai juste eu envie de le lire,
d'entendre parler de Marilyn, d'aller au cœur des années 60, de
découvrir cette société dans laquelle elle évoluait.
Ce
que j'ai pu faire pendant 350 pages !
Maf
le chien est un petit bichon maltais qui a beaucoup voyagé.
Né
dans le Sussex, il y a passé quelques mois avant d'être emporté
par la mère de Natalie Wood, qui a pour habitude de ramener des
chiens d'Angleterre qu'elle revend ensuite.
Natalie
fréquente Frank Sinatra, qui lui même fréquente Marilyn Monroe.
Pour
la consoler de sa rupture récente avec Arthur Miller, Sinatra
emporte ce petit chien et l'offre à Marilyn, qui le baptise Mafia
Honey.
Pendant
deux ans, les dernières de Marilyn, il la suit partout, au
restaurant comme sur les plateaux, chez le psychanalyste comme chez
ses amis.
Maf
est un petit chien très bavard !
Il a
un avis sur tout et discute volontiers avec ceux qu'il rencontre,
qu'il s'agisse de chiens, de chats, d'êtres humains ou même de
pigeons.
Ce
chien est aussi un petit futé qui se faufile partout et se fait une
place là où il le souhaite.
Très
érudit, un peu snob, il observe, il juge, il donne son avis, ce qui
donne une biographie romancée particulièrement originale des
quelques mois pendant lesquels Marilyn tente de refaire sa vie après
Arthur Miller.
De
New York à Los Angeles, le lecteur croise des figures célèbres,
comme Natalie Wood ou Frank Sinatra, mais aussi Strasberg, Kucor,
Carson Mccullers ou le souvenir de Freud.
Comme
ce chien est accepté partout, il rend compte de ces célébrités
pour la plupart désaxées, droguées qui semblent névrosées et
inadaptées quel que soit l'endroit où elles se trouvent.
La
vie de Marilyn est celle d'une privilégiée, mais ces diners, ces
réceptions ne la satisfont pas et seul le champagne semble lui
permettre de tenir.
On la
suit chez la psychanalyste qui s'occupe d'elle, sévèrement jugée
par Maf, mais également par Marilyn qui finit par s'en éloigner. On
la suit aussi quand elle est internée pendant quelques semaines,
mais l'analyse qu'en fait ce chien est bien éloignée de ce qu'on
lit habituellement.
Cette
alternance de réceptions, de diners et de séances d'introspection
donne parfois le vertige, et l'on comprend qu'elle s'y soit perdu.
Maf
le chien est néanmoins parfois un peu trop érudit pour moi et
j'avoue ne pas avoir perçu toutes les allusions du texte. Je
connaissais vaguement le titre de référence Vie et opinions de
Tristram Shandy, gentilhomme, mais il m'a fallut faire une petite
recherche pour trouver son auteur Laurence Sterne.
La
vie vue du sol ou des bras de Marilyn, c'est tout de même amusant,
ce qui m'a permis de poursuivre ma lecture, et ce petit chien est un
rigolo, malgré ses références très élevées.
Il
sème aussi le doute quelque fois, ce qui invite tout de même à ne
pas le prendre trop au sérieux.
Il
nomme ainsi les animaux familiers des grands héros de la
littérature, par exemple des chevaux ou la chienne Djali d'Emma
Bovary.... mais je ne savais même pas qu'elle avait un chien ^-^.
Enfin,
n'espérait pas lire un témoignage sur la fin de Marilyn, car si Maf
a un avis sur les raisons de sa chute, le livre prend fin
quelques jours avant celle de sa maitresse.
Une fois n'est pas
coutume, j'ai noté une petite citation qui m'a plu :
« Pendant toute
la période que nous passâmes à New York, elle lut un épais roman
russe qu'elle emportait partout dans son sac. Elle le lisait très
lentement et lui accordait peut-être plus de respect qu'il ne
méritait. Il lui donnait l'impression d'être accompagné. »
Eh oui, elle le lisait
vraiment ce roman que l'on voir sur les photos !
Si vous voulez entendre
parler de Marilyn, si cette femme vous fascine, si vous appréciez le
milieu new-yorkais de ces années 1960 ou s'il vous horripile, ce
livre pourrait bien vous plaire.
Une première
participation au challenge Marilyn, une quatrième participation
au challenge petit bac 2012 dans la catégorie inédite cette année
« personne connue », et une dernière pour le challenge animaux du monde.
mercredi 25 avril 2012
Bouquiniste au top !
Un petit billet en vitesse aujourd'hui pour vous annoncer que j'ai trouvé THE bouquiniste parisien !!
Le top du top, celui où tu vas en te disant "j'achèterais bien tel bouquin", mais au fond de toi tu sais qu'il y peu de chance que tu trouve CE livre et finalement il y est !
Evidemment, c'est extrêmement subjectif.
Pour bon nombre de lecteurs parisiens, Gibert est un must, mais je ne sais pas pourquoi, je ne trouve pas mon compte dans cette librairie. C'est sombre, encombré, il y a trop de monde, trop de bruit pour moi.
J'espérais donc trouver un autre endroit, une librairie où je trouve ce que je suis venue chercher et ce à quoi je n'avais pas pensé, un coin où je puisse farfouiller, passer quelques minutes ou une demi-heure, ou les libraires sont sympas, sans être obséquieux.
(Je sais, je suis difficile.)
Pour trouver ce genre d'endroit, il faut aussi être disponible, ne pas être pressée par un train, un rendez-vous, une réunion.
C'était le cas, il y a quelques semaines, alors que je passais mon vendredi soir à la capitale.
Il faisait beau et en plein coeur de St Germain des Près, cela aurait été dommage de rester enfermée.
J'avais donc prévu de profiter de l'ouverture tardive des librairies du quartier (minuit !!), et de pas en pas, je me suis retrouvée boulevard St Michel où je savais que plusieurs bouquinistes se partageaient le trottoir.
Et là, j'ai aperçu des bacs de livres qui m'ont irrésistiblement attiré !
Je les entendais m'appeler, ils n'attendaient que moi ;-)
Mais c'est la petite pancarte avec le prix qui m'a vraiment attirée, je l'avoue : 20 centimes !
J'ai donc commencé par faire une petite cueillette de livres quasiment donnés, puis je suis descendue voir les romans policiers et j'ai trouvé ce que j'étais venue chercher, et même plus :
J'étais partie chercher Un étranger dans le miroir et je l'ai trouvé !
Ensuite, j'ai craqué face aux Pardaillan de Zevaco, et face aux séries noires.
J'ai ajouté l'interprétation des meurtres, dont je vous ai déjà parlé ici, parce que je croyais l'avoir acheté, et en fait c'était un autre !
J'ai aussi trouvé deux livres totalement non prévus : Le secret de la ferme-grise découvert sur un blog enthousiaste, et un Nothomb qui me faisait de l'oeil depuis longtemps.
Tous ces livres ne coutent pas 20 centimes, mais je n'ai payé que 10 euros pour le lot. Un rêve.
En plus, en ce moment, je me dis qu'il est dommage de laisser tous mes livres sur leurs étagères, et j'ai bien envie de les revendre.
Il est donc logique d'aller chez le bouquiniste :-)
Le top du top, celui où tu vas en te disant "j'achèterais bien tel bouquin", mais au fond de toi tu sais qu'il y peu de chance que tu trouve CE livre et finalement il y est !
Evidemment, c'est extrêmement subjectif.
Pour bon nombre de lecteurs parisiens, Gibert est un must, mais je ne sais pas pourquoi, je ne trouve pas mon compte dans cette librairie. C'est sombre, encombré, il y a trop de monde, trop de bruit pour moi.
J'espérais donc trouver un autre endroit, une librairie où je trouve ce que je suis venue chercher et ce à quoi je n'avais pas pensé, un coin où je puisse farfouiller, passer quelques minutes ou une demi-heure, ou les libraires sont sympas, sans être obséquieux.
(Je sais, je suis difficile.)
Pour trouver ce genre d'endroit, il faut aussi être disponible, ne pas être pressée par un train, un rendez-vous, une réunion.
C'était le cas, il y a quelques semaines, alors que je passais mon vendredi soir à la capitale.
Il faisait beau et en plein coeur de St Germain des Près, cela aurait été dommage de rester enfermée.
J'avais donc prévu de profiter de l'ouverture tardive des librairies du quartier (minuit !!), et de pas en pas, je me suis retrouvée boulevard St Michel où je savais que plusieurs bouquinistes se partageaient le trottoir.
Et là, j'ai aperçu des bacs de livres qui m'ont irrésistiblement attiré !
Je les entendais m'appeler, ils n'attendaient que moi ;-)
Mais c'est la petite pancarte avec le prix qui m'a vraiment attirée, je l'avoue : 20 centimes !
J'ai donc commencé par faire une petite cueillette de livres quasiment donnés, puis je suis descendue voir les romans policiers et j'ai trouvé ce que j'étais venue chercher, et même plus :
J'étais partie chercher Un étranger dans le miroir et je l'ai trouvé !
Ensuite, j'ai craqué face aux Pardaillan de Zevaco, et face aux séries noires.
J'ai ajouté l'interprétation des meurtres, dont je vous ai déjà parlé ici, parce que je croyais l'avoir acheté, et en fait c'était un autre !
J'ai aussi trouvé deux livres totalement non prévus : Le secret de la ferme-grise découvert sur un blog enthousiaste, et un Nothomb qui me faisait de l'oeil depuis longtemps.
Tous ces livres ne coutent pas 20 centimes, mais je n'ai payé que 10 euros pour le lot. Un rêve.
En plus, en ce moment, je me dis qu'il est dommage de laisser tous mes livres sur leurs étagères, et j'ai bien envie de les revendre.
Il est donc logique d'aller chez le bouquiniste :-)
mardi 24 avril 2012
Serment d'automne de Françoise Bourdin
Voilà un roman bien
agréable à lire, idéal quand on traine d'autres livres depuis
plusieurs semaines.
Il se lit sans problème,
sans voir les pages se tourner et sans contraintes.
Je m'en doutais, ayant
déjà lu un roman en deux tomes de Françoise Bourdin, mais voilà
qui confirme ma première impression.
Si vous ne connaissez pas
cette auteure, vous pourrez lire d'autres billets sur cette auteur
ici et ici, mais il suffit que je vous dise qu'elle est la scénariste
de Terre Indigo pour que vous situiez sans doute mieux de qui il
s'agit, ou en tout cas, ce qu'elle écrit.
C'est une littérature
bonne pour le moral, qui va bien avec un dimanche après-midi
pluvieux au coin du feu ou une soirée sous la couette, même si les
sujets abordés sont parfois graves.
Guillaume, brillant
architecte parisien, décide de tout quitter quelques jours pour
aller aider son frère Robin et sa belle-soeur Laurence pendant les
vendanges de leur domaine bourguignon.
Alors que Laurence va
accoucher, Robin est en pleine rechute et sent que le cancer dont il
est atteint risque de gagner la partie.
N'y connaissant rien à
la vigne, Guillaume se démène pour les soulager. Il fait ce qu'il
peut, dirige les cueilleurs, emmène Laurence à la maternité,
soutient son frère et par téléphone ou par mail, il essaie de
mener à bien un projet d'immeuble qui devrait lui rapporter un gros
contrat.
Comme si cela ne
suffisait pas, son fils Ralph, parti récemment avec la petite amie
de Guillaume, débarque en Bourgogne...
Encore une fois, Françoise
Bourdin ne m'a pas déçu.
J'avoue avoir eu
quelques craintes, et je me disais qu'il allait peut-être s'agir
d'une variation sur le même thème que dans letestament d'Ariane : problèmes de
couples, problèmes de famille...
Mais pas du tout.
Le sujet tourne aussi
autour du changement de vie et des relations de famille, mais il est
traité complètement différemment.
Ce livre est également
bien écrit, il emporte le lecteur et ne se laisse pas refermer
facilement, ni pendant, ni après la lecture.
Je me suis laissée
emporter par les personnages, par leurs réflexions et leurs
incertitudes.
Il n'y a rien de
manichéen, mais les relations humaines ne sont jamais faciles et
personne n'est réduit à une seule facette de sa personnalité.
La maladie de Robin est
décrite avec retenue et sensibilité, sa douleur et celle de ses
proches sont évoquées, exprimées de manière juste.
Ses proches et lui-même
souffrent chacun à leur façon, ce qui n'est pas toujours
compatible, mais l'auteure prend soin de donner le point de vue de
chacun.
Il n'y a aucune critique,
pas de jugement, simplement l'expression de la détresse que l'on
peut ressentir dans une telle situation.
Je déconseillerais
cependant cette lecture à toute personne qui vit des moments tels
que ceux-ci actuellement, justement parce qu'ils sont bien exprimés.
Pour ma part, je vis avec et j'ai accepté, ce qui me permet de juger
de la vraisemblance de ce qu'il y a dans ce roman tout en ayant
conscience de la difficulté que pourrait ressentir un lecteur qui
aurait moins de recul. (Le temps fait des miracles insoupçonnés).
Malgré cela, ce roman
n'est pas triste. Il est grave, il touche, mais il n'est pas question
de déprimer le lecteur.
C'est au contraire un
livre positif, plein d'espoir et de vie, au cours duquel on passe
d'émotion en émotion.
Bref, c'est une belle
lecture !
Si vous voulez passer un
bon moment, lire un livre captivant, vous émouvoir pour les
personnages, lire une belle histoire, ce livre pourrait vous plaire.
Je remercie les éditionsBelfond pour l'envoi de ce roman.
Et vous pouvez aller discuter avec Françoise Bourdin sur Facebook par ici.
Libellés :
Partenariat,
Roman contemporain
lundi 23 avril 2012
2e bilan S.T.A.R.
Voilà déjà l'heure du deuxième bilan hebdomadaire du défi Stop Talking And Read de Liyah.
Nous sommes à mi parcours, et la semaine passée a été assez productive en nombre de livres, moins en nombre de pages.
Un problème majeur est alors apparu, celui des billets à rédiger ensuite, qui s'accumulent encore plus vite que d'habitude !!
Je poursuis en tout cas dans ma lignée, sans me forcer, et en essayant d'attaquer franchement ma PAL.
Il ne s'agit pas de battre un record personnel, vu que c'est ma première participation, mais j'essaie de maintenir une moyenne d'au moins 100 pages par jour.
En toute logique, donc, au bout de 17 jours, je devrais en être à 1700 pages, ce qui n'est pas le cas.
Tant pis, je m'en console bien vite en voyant tout de même que j'ai lu 1456 en deux semaines, et 665 pour cette semaine.
Par contre, il semblerait que je me sois mise en vacances intégrales, vu que cette première semaine de congés n'a pas apporté plus de pages lus que la semaine dernière.
Affaire à suivre lundi prochain...
En attendant, cette semaine, j'ai lu Serment d'automne de Françoise Bourdin, un bon livre qui permet de passer quelques heures sympathiques, La double disparition, premier tome d'Enola Holmes, et L'amie de Madame Maigret, un excellent Maigret.
Nous sommes à mi parcours, et la semaine passée a été assez productive en nombre de livres, moins en nombre de pages.
Un problème majeur est alors apparu, celui des billets à rédiger ensuite, qui s'accumulent encore plus vite que d'habitude !!
Je poursuis en tout cas dans ma lignée, sans me forcer, et en essayant d'attaquer franchement ma PAL.
Il ne s'agit pas de battre un record personnel, vu que c'est ma première participation, mais j'essaie de maintenir une moyenne d'au moins 100 pages par jour.
En toute logique, donc, au bout de 17 jours, je devrais en être à 1700 pages, ce qui n'est pas le cas.
Tant pis, je m'en console bien vite en voyant tout de même que j'ai lu 1456 en deux semaines, et 665 pour cette semaine.
Par contre, il semblerait que je me sois mise en vacances intégrales, vu que cette première semaine de congés n'a pas apporté plus de pages lus que la semaine dernière.
Affaire à suivre lundi prochain...
En attendant, cette semaine, j'ai lu Serment d'automne de Françoise Bourdin, un bon livre qui permet de passer quelques heures sympathiques, La double disparition, premier tome d'Enola Holmes, et L'amie de Madame Maigret, un excellent Maigret.
Je lutte aussi toujours en lisant Shim Chong, fille vendue dans lequel j'ai un peu avancé, et Dracula, qui est sur mon ordinateur, ce qui rend la lecture du soir plus difficile. Je le reprendrai sûrement la semaine prochaine.
Au programme sans doute la semaine prochaine :
Et chez vous ? Combien de pages ?
S'abonner à :
Messages (Atom)