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vendredi 23 décembre 2016

Mapuche de Caryl Ferey

Je vois passer les romans de Caryl Ferey depuis très longtemps mais je n'avais pas encore cédé à la tentation. 
Et puis je me suis laissée tenter par Mapuche, un peu à cause du sujet, un peu à cause de l'Argentine et de Buenos Aires. 
Dans ma liste des 50 trucs à faire avant de mourir, il y a "acheter des chaussures de tango à Buenos Aires" (à lire avec l'accent). 
J'ai donc toujours une affection particulière pour cette ville. 
Je ne m'attendais néanmoins pas à ce que j'ai lu. 

A 5h du matin, Miguel alias Paola appelle son amie Jana pour lui demander de l'aide. 
Miguel n'a plus aucune nouvelle de Luz avec qui il a l'habitude de faire le tapin. 
Cela ne fait que quelques heures, mais il sent que quelque chose ne tourne pas rond. 
Jana finit par accepter de chercher Luz, mais après plusieurs heures de recherche, ils tombent sur la police qui repêche un cadavre. 
Mais un transsexuel assassiné, tout le monde s'en fout et la police va vite classer l'affaire. 
Jana décide alors de contacter Ruben Calderon, détective privé spécialisé dans la recherche des disparus...

Ce roman, c'est un peu une grande claque toutes les 50 pages ! 
Au propre comme au figuré !! 
Le cadre historique est un personnage à lui tout seul et on ne peut passer outre. 
Ruben Calderon est un Portenio pure souche qui a connu les prisons de la dictature, la torture et la disparition de ses proches.
Sa mère fait d'ailleurs partie de ces grand-mères de la place de mai qui tournent en rond tous les jeudi pour réclamer le retour de leurs proches ou des enfants enlevés à leur famille dans les années 1970. 
Que l'on connaisse ou non ces évènements, on apprend énormément de choses dans ce roman. 
Dans le fil du récit, les informations sont distillées petit à petit et le lecteur découvre les enlèvements, les tortures, les disparitions, le gouvernement militaire. 

Evidemment, c'est aussi très violent. 
Les descriptions de coups, de tortures, sont très nombreuses même si l'auteur n'en abuse pas outre mesure (mais c'est un avis personnel). 
Mais l'histoire est cohérente et les personnages se construisent aussi dans cette violence. 
On pourra sans doute reprocher à Caryl Ferey de s'être un peu laissé aller dans l'horreur, mais je ne crois pas que les tortionnaires se retenaient et même si les images restent longtemps en mémoire, cela me paraît indispensable quand on traite une telle période. 
Je précise tout de même que je n'aime pas les romans trop violents et que je suis encore traumatisée de ma lecture de Tokyo de Mo Hayder. 
Il va falloir que je me remette aussi de celui-ci mais c'est assez différent et c'est bien aussi de pouvoir parler de ce qu'il s'est passé et de le faire connaitre (même si c'est à déconseiller aux âmes sensibles). 

Et puis la tension qui monte et qui est parfaitement maîtrisée par l'auteur empêche de lâcher le roman chaque fois qu'on l'ouvre ! 
Petit à petit, l'étau se resserre autour des personnages et on a forcément très envie de savoir ce qui va leur arriver.
Jusqu'à la dernière page on attend le dénouement. 

Et pour finir, comme je l'ai "lu" en livre audio, je ne peux m'empêcher de préciser que la lecture de Feodor Atkine est parfaite (comme d'habitude en fait). 
Sa voix chaude est toujours un régal et j'avoue foncer sans hésiter quand je vois qu'il lit un livre audio ! 

Si vous n'avez pas peur des scènes de torture, si vous voulez en savoir un peu plus sur la dictature en Argentine, si vous cherchez un bon roman un peu thriller pour les vacances, ce policier pourrait bien vous plaire. 





samedi 22 octobre 2016

Une petite frayeur livresque ?

Hé mais c'est bientôt Halloween !!
Bon, on n'est pas obligé d'apprécier cette fête.
On peut la trouver commerciale, trop américaine (je crois bien que ce n'est pas vraiment le cas en fait) ou trop kitsch, mais il faut quand même avouer que cette période de l'année se prête bien à de petites lectures un peu effrayantes !




Je vous ai donc concocté une petite sélection de livres qui font peur, qui restent dans la mémoire parce qu'ils nous ont fait passer une nuit à écouter tous les bruits de la maison, ou parce qu'ils resurgissent les soirs sans lune.
J'y ai mis un peu de tout : un classique, un thriller, des nouvelles, un livre pour enfant, un roman policier.

Il y en a pour tous les goûts et j'espère que vous trouverez votre bonheur !



  • Cache-cache avec le diable, Patricia Wentworth




Je commence doucement avec un roman qui fait un peu peur, où on frissonne pour l'héroïne, où on attend avec impatience de découvrir le fin mot de l'histoire et de savoir qui est ce diable !
Patricia Wentworth est très doué pour construire des histoires qui ne vous lâcheront pas et si vous ouvrez ce roman, il y a de grandes chances que vous ne puissiez plus le refermer.


  • Histoires à claquer des dents, Hitchcock




J'ai lu ce recueil de nouvelles quand j'étais ado et je m'en rappelle encore !!
Il appartenait à ma maman mais je pense que tous les volumes de ce genre vous feront le même effet.
Chaque nouvelle a été écrite par un auteur différent et c'est très varié.
On part d'une situation banale, que chacun peut connaître et puis tout dérape.
J'ai un très net souvenir de cette femme qui prend le métro chaque jour et qui en a marre des pickpockets.
Elle met un serpent dans son sac pour que cela cesse, mais en rentrant chez elle, son fils se jette sur son sac pour voir si elle lui a ramené une surprise...


  • Le Moine, Matthew Lewis




Voilà un petit Classique qui n'a pas pris une ride !!
Je l'ai découvert il y a longtemps, pendant mes études, parce qu'il faisait partie d'un groupe de livres à lire pour un cours portant sur la littérature gothique.
Je ne suivais pas ce cours et il y a donc quelques classiques que je n'ai pas lu et que je garde toujours en tête pour les lire un jour.
Mais celui-là est absolument parfait !
Gothique, lugubre, plein de catacombes, de fantômes, d'hommes cruels et pervers, de jeunes femmes perverties.
C'est à la fois élisabéthain, gothique, noir, délicieusement effrayant.

  • Tokyo, Mo Hayder




On change de genre avec ce thriller très très flippant de Mo Hayder : Tokyo.
Je l'ai lu il y a 5 ans et pourtant, je m'en rappelle encore comme si c'était hier.
L'histoire revient sur le massacre de Nankin en empruntant des chemins terrifiants mais extrêmement efficace.
Si vous aimez le Japon, les thrillers, il n'y a plus qu'à vous laisser convaincre :)

  • Le manoir hanté 


Je finis avec cet album pop-up pour les petits.
Il n'y a pas que les adultes qui ont le droit de se faire peur et cet album est à la fois drôle et très beau !
Il y a des fantômes, des momies, des monstres, des vampires...
C'est exactement ce qu'il faut pour Halloween !



Si vous avez d'autres idées de romans, n'hésitez pas à partager dans les commentaires :)






Et si vous aimez quand même un peu Halloween, il y a plein de billets chez mes copines blogueuses en ce moment.
Avant-hier, il y avait de magnifiques photos de citrouilles et potirons chez Homéostasie, mais il y a eu aussi un déguisement de biche, des franken fougasses, des décors en perles...

Pour suivre les prochains billets, c'est par ici, ou sur Twitter @LesBlogueuses et sur Facebook








jeudi 30 juin 2016

La légende de Coldstone de Patricia Wentworth [concours]

Cette année, j'avais décidé d'anticiper le mois anglais en commençant un roman so british dès la fin du mois de mai, et j'avais surtout décidé de faire attention au choix dudit roman. 
L'an dernier, j'ai effectivement passé tout le mois avec un roman vraiment nul et interminable sans avoir envie de lire autre chose (quand c'est nul, je suis démotivée). 

Sur ce point au moins, j'ai réussi à faire le bon choix. 
Le roman dont je vais vous parler aujourd'hui est vraiment très sympathique, bien écrit et distrayant, avec une pointe de frayeur. 
Par contre, et le roman n'y est pour rien, je n'ai pas fait beaucoup mieux que l'an dernier avec deux romans lus seulement pendant ce mois anglais. 
Mais mieux vaut deux bons romans qu'une tripotée de navets ! 

Lorsque Anthony Colstone se rend chez le notaire pour régler la succession de son grand oncle, il ne se doute pas qu'il va mettre le pied dans un épais mystère familial. 
Mais quand le notaire lui demande de jurer qu'il ne touchera pas aux pierres dressées depuis des millénaires dans le jardin du domaine, il ne sait pas quoi penser et refuse de jurer sans information supplémentaire. 
Avant de prendre une décision, il décide d'aller passer quelques jours au manoir et de faire la connaissance des habitants du village, ses cousines Arabella et Agatha Colstone, la vieille Susan Bowyer et surtout, la jeune Susan... 

J'aime beaucoup Patricia Wentworth. 
Elle ne me déçoit jamais et chacun de ses romans est un petit bijou de fraicheur et de mystère. 
Celui-ci ne déroge pas à la règle et quand j'ai vu que l'héroïne se nommait Susan, je n'ai pas pu résister ! 
(J'ai eu une période récente où j'achetais tous les romans ayant pour héroïne une Susan ou une Suzanne ^-^ )
Et puis il y a une vieille légende, des pierres mystérieuses, des cousines acariâtres, une vieille maison, des passages secrets, des voisines trop curieuses, des secrets de famille... 
L'histoire est jolie, les personnages sont attachants et on les suit avec plaisir dans leurs aventures. 

Ce n'est pas le meilleur roman de cette auteure et Rendez-vous avec le diable me semble meilleur, plus travaillé peut-être. 
Mais j'ai beaucoup aimé celui-ci tout de même. 
C'est frais, on sourit beaucoup, on a un peu peur, il y a des personnages effrayants et mystérieux, des méchants et des gentils, des méchants un peu gentils quand même, des fantômes, un trésor... 
On s'amuse beaucoup à suivre les deux héros Anthony et Susan dans leurs aventures. 

Et puis il faut dire également que chez Patricia Wentworth, les femmes sont fortes, indépendantes et souvent plus courageuses que les hommes. 
Susan agit avec beaucoup de témérité là où Anthony ne fait que la suivre et c'est toujours agréable, surtout pour les romans de cette époque. 

Ce n'est toutefois pas un roman policier à proprement parler. 
Contrairement à la série des miss Silver de la même auteure, il n'y a pas de meurtre mais un mystère qui rode et qui conditionne la vie du petit village depuis quelques centaines d'années. 
Il s'agit donc plutôt d'un roman à suspense, où l'on sent l'influence des romans gothiques du 19e siècle avec ses passages secrets et ses souterrains obscures. 

Pour l'été, ce roman pourrait être un parfait petit livre de plage, mais il sera parfait aussi pour les après-midi automnales que nous avons ces temps-ci. 


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Et comme c'est le dernier jour du mois anglais, 
je vous propose de gagner un livre. 


J'ai dû être très attirée par le résumé de ce roman car je l'ai acheté deux fois !!!
Vous vous en doutez, le second ne me sert pas à grand chose alors j'ai décidé de vous l'offrir. 




Pour cela, rien de compliqué, il suffit de me dire en commentaire que vous souhaitez participer. 

Vous pouvez commenter ce billet sans jouer, commenter et jouer, ou simplement jouer. 

Ceux qui ont déjà commenté sur ce blog auront une chance supplémentaire de gagner. 
Si vous partagez le concours, si vous vous abonnez au blog sur FB, vous aurez une chance de plus mais rien ne vous y oblige. 
Il suffit de m'indiquer les partages et les liens en commentaire ou votre pseudo FB. 



Et sur mon autre blog, il y a aussi des livres à gagner en ce moment et un tote bag la semaine prochaine !!!


 La gagnante a été prévenue par mail.  





Règlement : 
Fin du concours le 10 juillet à minuit. Jeu ouvert à toute personne physique majeure résidant en France Métropolitaine, limité à une participation par foyer. Je me réserve le droit de ne pas comptabiliser une participation. Le gagnant sera désigné par tirage au sort et précisé en édit de ce billet.








mercredi 22 juin 2016

Le ver à soie de Robert Galbraith (J.K. Rowling)

Quand on a bien aimé un premier tome, il est souvent difficile de lire le deuxième d'un oeil neuf.
On a des attentes, on a peut-être attendu sa sortie, on a envie de retrouver ces personnages qui nous ont tant plu, mais parfois, on a aussi peur d'être déçu.

Comme j'ai beaucoup aimé L'appel du coucou, j'étais un peu anxieuse en commençant la lecture de ce deuxième numéro (toute proportion gardée quand même).
Pourtant, pour une fois, je l'ai lu assez vite après le premier !
J'avais aussi en tête la qualité des différents tomes d'Harry Potter, et je crois que j'ai finalement fait confiance à Rowling pour soigner ses romans.

Et j'ai bien fait !
J'ai encore une fois adoré cette enquête trépidante, pleine de rebondissements, et surtout qui nous apprend plus sur les personnages.

La femme d'Owen Quine est inquiète. 
Son mari, un écrivain qui sait comment se constituer une flopée d'ennemis, a disparu depuis quelques jours. 
Elle le suppose dans une retraite pour écrivain dont l'entrée lui est interdite, et elle voudrait que Cormoran Strike le retrouve. 
Face à son inquiétude et sa personnalité particulière, le détective accepte et découvre que l'affaire pourrait bien être plus compliquée que prévu. 
Mais Robin est là pour l'épauler et heureusement, parce que sa vie personnelle n'est pas de tout repos... 

L'histoire ne fait pas rêver a priori.
La vie des écrivains n'est pas censée être dramatique, et on ne voit pas bien comment un livre peut tuer son auteur.
Oui, mais Owen Quine est un type franchement antipathique.
Il sait se faire des ennemis et leur nombre est très très grand.
Strike est d'ailleurs attaqué par l'un d'entre eux, ce qui apporte un petit côté "roman noir" à cette histoire.
Et puis Rowling manie les codes du genre avec brio en développant une intrigue complexe, avec des personnages bien campés qui ont tous les attributs de bons suspects.

Dans ce deuxième numéro, on découvre aussi beaucoup plus les personnages.
Robin, apparemment heureuse en ménage, est un peu déstabilisée par l'attitude de son futur mari qui la voudrait soumise et à la maison quand elle se rêve détective de choc.
Cormoran se remet de sa rupture du premier tome et réorganise sa vie en investissant un nouvel appartement.
Leur relation évolue également, même s'il ne s'agit que d'une relation amicale.
On sent là que les personnages prennent de l'ampleur, de l'épaisseur et on a vraiment plaisir à les suivre encore une fois.

Je ne peux donc que vous conseiller de lire ce roman quand vous aurez lu le premier.
Elle ne perd rien de son talent entre les deux volumes et j'ai déjà téléchargé le troisième tome dans ma tablette pour une écoute prochaine !
Par contre, je ne suis pas sûre qu'il s'agisse d'une bonne lecture de plage, l'essentiel de l'action se déroulant sous la neige.
Lisez plutôt L'appel du coucou cet été et à l'automne, enchainez avec celui-ci :)


















mardi 12 avril 2016

Millénium 1, les hommes qui n'aimaient pas les femmes de Stieg Larsson

Depuis quelques temps (peut-être bien 2 ans…), les pavés me font peur.
Je leur préfère les petits volumes qui ne dépassent pas 300 pages, et même pour ça, je mets souvent trois semaines à les lire.
Du coup, la série Millénium comportant 3 tomes de 700 ou 800 pages, c’était hors de question que je me mette à la lire.
Imaginez si ça me plait ?
700 pages trois fois, à mon rythme de lecture actuel, c’est m’engager dans au moins 3 mois de lecture pas très variée !!
(oui, j’aime bien changer)

Mais c’était sans compter la sélection du Prix Audiolib 2016 qui comporte le tome 4.
Je n’imaginais pas lire le 4 sans avoir lu les trois précédents, et du coup, j’ai sorti le 1 des tréfonds de ma PAL (yes ! Un de moins !).

Chaque année à son anniversaire, Henrik Vanger reçoit une fleur séchée mise sous cadre.
Les fleurs viennent de partout et sont aussi postées de partout. Impossible de les tracer.
C'est obsédant et inquiétant, mais à son âge, Henrik Vanger ne fait plus que constater l'arrivée annuelle d'une nouvelle fleur.
Lisbeth Salander est une enquêtrice hors paire. Son apparence ne le laisse pas deviner, loin de là, mais quand elle décide de découvrir quelque chose sur quelqu'un, aucun verrou ne lui résiste.
C'est d'ailleurs ce que lui demande son employeur et il la paye bien pour faire ce travail.
Mikael Blomkvist aurait pu se défendre pendant le procès, mais sans que le public comprenne pourquoi, il a laissé l'accusation le torpiller et saborder son travail de journaliste.
La condamnation dont il vient d'écoper est sévère et il a besoin de se mettre au vert pour digérer tout ça.
Lorsque Henrik Vanger l'invite chez lui en pleine campagne au lendemain de Noël, Mikaël accepte sur un coup de tête bien décider à écouter ce qu'il a à dire, et à rentrer au plus tôt à Stockholm pour se terrer dans son appartement et accepter la défaite.
Mais une autre perspective s'offre à lui...

Mais qu’est-ce que c’était bien !!!
Mais pourquoi ai-je attendu si longtemps pour le lire ?

Ce roman ne se présente pas tout seul quand on décide de l'ouvrir.
Clairement, sa réputation l'accompagne, et son succès en librairie me rendait franchement frileuse.
Je n'ai pas vu les films, je n'étais pas très au courant de l'histoire, mis à part le fait qu'il y a un journal qui s'intitule Millénium et qu'il y a un risque de faillite.
Comme vous le voyez, j'ai quand même réussie à ne pas lire trop de chose dessus (je pense à Mior qui déplorait la semaine dernière qu'on en sache parfois un peu trop quand on ouvre un roman).
Je le sors donc de ma PAL, j'hésite à le lire ou à l'écouter en audio, mais je n'ai que la version papier sous la main.
Et puis je me dis que dans le métro, ça peut-être plus pratique (en fait non).
Et c'est parti...

Dès les premières pages, le style de l'auteur m'a happé (ou celui du traducteur ?).
Malgré les explications de la première partie sur les entreprises internationales et le fonctionnement d'un journal, je ne me suis pas lassée une minute et j'ai délaissé mes livres audios et mes ouvrages au crochet pour me plonger avec délice dans cette histoire.
Bon, j'ai quand même mis deux semaines, mais pour moi en ce moment, c'est un très bon score pour un pavé pareil !

Et puis j'ai aimé qu'il n'y ai pas de temps mort, une intrigue bien conçue, une fin bien travaillée qui laisse la porte à une suite sans totalement la rendre obligatoire.
Les personnages principaux sont bien construits, avec une épaisseur et une psychologie qui peut encore se développer dans les prochains tomes.
Et si je n'ai pas vu le film ou la série, je sais quand même que c'est Daniel Craig qui tient le rôle titre, et comment vous dire... Daniel Craig, c'est mon James Bond préféré, celui dont je peux revoir les épisodes encore et encore (surtout Casino Royale !).
Alors forcément, maintenant, j'ai deux envies très urgentes à satisfaire : lire le tome 2, et surtout voir le film !


Rho mais quand même... 


Si vous ne l'avez pas encore lu, je ne peux que vous encourager à le faire sans hésiter !









jeudi 17 mars 2016

La fille du train de Paula Hawkins { Prix Audiolib }

A sa sortie, ce livre était dans toutes les vitrines des librairies et dans beaucoup de mains dans les transports en commun. 
On l'a aussi beaucoup vu sur les blogs, avec des avis souvent très enthousiastes. 
Evidemment, comme je suis faible et influençable, j'avais très envie de le lire, et un peu aussi parce que je prends le train pour aller travailler et que le sujet me paraissait intéressant. 
Qui n'a jamais regardé les fenêtres éclairées des maisons le soir en se demandant ce que vivent les habitants ? 
Dans le train, c'est encore plus tentant sans doute. 
On passe tous les jours devant les mêmes maisons, on voit ceux qui vivent là, et l'imagination peut divaguer. 

Bon, en vrai, je ne le fais pas dans le train. 
Je regarde les jolies maisons de la grande banlieue, du côté de Maison Alfort, Asnières sur Seine, Vernouillet, Poissy, Achères... 
Mais il n'y a jamais personne aux heures où je passe et je ne cherche pas spécialement à voir les habitants. 
Je crois que j'aurais l'impression de violer leur intimité, et franchement, je suis souvent occupée à faire autre chose, vu que j'ai du mal à ne rien faire dans le train. 
Du coup, le petit avant-propos de l'auteur m'a franchement chiffonnée. 
Avec un excès de précautions assez mal venu, elle raconte l'histoire de son roman avant même qu'on l'ait ouvert (quelle idée ! Elle a l'impression qu'on ne va rien comprendre ?) et elle décrit surtout les passagers des trains de banlieue comme des voyeurs qui sont tous obnubilés par ce qu'il se passe devant les fenêtres. 
Gageons que les passagers des trains français sont différents, mais je n'ai pas l'impression que ce soit si répandu que cela. 
En tout cas, ce n'est pas mon cas ! 

Rachel prend le train tous les matins pour aller à Londres et tous les soirs dans le sens inverse. 
Elle connait le trajet par coeur. 
Il y a des ralentissements, un feu où le train s'arrête chaque matin, des maisons que Rachel connait bien. 
Deux années plus tôt, elle habitait dans l'une d'elle. 
Son mari y vit toujours avec sa nouvelle femme Anna. 
Mais ce qui intéresse surtout Rachel, c'est une autre maison où vit un jeune couple. 
Chaque jour, elle guette le passage devant cette maison, elle espère que le train fera une longue pause au feu pour pouvoir laisser son esprit divaguer. 
Elle leur imagine une vie chaque fois qu'elle les voit en passant, elle leur a donné des noms et leur a assigné des emplois et des passe-temps. 
Jason et Jess, deux jeunes artistes sportifs, sont donc un petit couple heureux et qui s'aime follement. 
Jusqu'au jour où Jess, alias Megan, disparait... 

J'ai été agréablement surprise par ce roman, je dois bien l'avouer. 
Très déçue par Avant d'aller dormir, j'avais peur de lire un roman du même genre, pseudo thriller dont la solution serait transparente et très ennuyeuse. 
Et puis finalement non ! 
Le récit est maitrisé, avec une belle structure et une tension bien distillée.
Trois voix sont mêlées pour plonger le lecteur au coeur du récit. 
Il y a Rachel, mal dans sa peau qui ne se souvient pas toujours de ce qu'elle a fait la veille et qui s'ennuie franchement dans sa petite vie. 
Et puis il y a Anna, la nouvelle femme, un peu névrosée aussi, parfois franchement hystérique. 
Et Megan, celle qui disparait dont le récit est au passé, remontant le temps qui a précédé sa disparition. 
Ces personnages sont bien construits, surtout Rachel qui occupe le devant de la scène. 
C'est une femme complexe, qui évolue pendant le roman d'une façon tout à fait vraisemblable. 

Je me rends compte en l'écrivant que les femmes décrites ici ont toutes quelque chose qui ne tourne pas rond.
Espérons que toutes les femmes qui vivent en banlieue de Londres ne soient pas toutes comme ça, ou il vaudrait mieux éviter d'aller y habiter.  

La version audio du roman est vraiment bonne. 
Trois lectrices se partagent le récit, avec des voix bien identifiables et qui permettent au lecteur de se repérer. 
La lecture est vivante, facile à suivre et je pense que j'aurais eu plus de mal à le lire en version papier. 

Comme cela m'arrive souvent, j'avais trouvé le coupable, mais j'ai douté jusqu'à la fin. 
Il n'y a pas de revirements spectaculaires, et pourtant on reste surpris par la succession des évènements. 


C'est donc un roman que je vous conseille sans hésiter, surtout si vous avez un trajet en train de prévu !  











mardi 8 décembre 2015

"Avant d'aller dormir" ou faut-il parler des livres qui nous ont ennuyé...

Faut-il écrire un billet sur les livres dans lesquels on s'est mortellement ennuyé ? 
Bonne question, n'est-ce pas  ? 
Enfin, une question qui concerne surtout ceux d'entre vous qui ont aussi un blog évidemment. 

Mais on pourrait aussi se poser la question d'une façon générale. 
Allez-vous faire part à vos amis de ces lectures où vous vous êtes mortellement ennuyé ? (vous noterez dans cette question que j'ai le sens de la mesure, n'est-ce pas ?)
Souvent, on partage plutôt ce qui nous a plu, l'idée étant d'inciter les autres à venir eux aussi se vautrer dans ces pages qui nous ont semblé si belles ou si prenantes, qui nous ont tenu éveillé. 
Et d'ailleurs, quand une de mes bonnes copines n'a pas aimé ces livres que j'ai adoré, j'entends une petite voix qui me dit "nan mais laisse tomber, elle a rien compris". 
Bah oui, si elle n'a pas aimé, c'est qu'elle n'a rien compris, non ? 

Songez à ces petits commentaires sibyllins laissés sur votre blog (si vous en avez un) après un billet négatif, ou à ces petits "oui oui" répondus rapidement quand vous avez prêté un livre adoré et que vous demandez s'il a plu. 
Le malaise est palpable, on n'est pas d'accord ! 
D'ordinaire, cela peut donner lieu à discussion, débat, argumentation, mais pour un livre, parfois, on aime ou pas, et puis c'est tout. 

Eh bien pour moi, le livre dont je suis censée être en train de vous parler là tout de suite va sans doute être l'objet de ces petits "oui oui". 
Il y a beaucoup de blogs où vous pourrez lire des avis très enthousiastes, dont des blogs de bonnes copines qui se diront sans doute que je n'ai rien compris. 
Et c'est clair que j'ai sans doute manqué quelque chose. 

Mettons ça sur le conte du format alors. 
Comme ça, on ne se fâche pas ^-^
Un livre audio, ce n'est pas tout à fait pareil qu'un roman papier, sauf que là je crois que j'aurais abandonné.
Je m'aperçois d'ailleurs que j'abandonne beaucoup moins les livres audios. 
Mais c'est un autre sujet. 
Et puis quand même, j'avais envie de savoir comment l'auteur avait fini son histoire, comment il avait résolu les questions qu'il pose. 

Mais quel ennui ! 
Christine est une femme qui ne se rappelle plus de rien et doit tout recommencer tout les matins. 
Son mari lui colle des post-it partout pour qu'elle sache ce qu'elle doit faire. 
Déjà, vous vous doutez sans doute que cela va être un peu répétitif. 
Et puis elle écrit un journal parce qu'il y a de temps en temps des petits trucs qui lui reviennent. 
Et tous les jours, elle relit et écrit ensuite ce qu'il s'est passé dans la journée. 
Et encore. 
Et encore. 

Vous vous en doutez aussi, il y a un secret qu'elle va découvrir petit à petit (oh ! quelle surprise ! ) et elle va retrouver des gens qu'elle a connu avant son amnésie, mais pas tous et pas longtemps (sinon il n'y a plus d'histoire). 
Et voilà ! 
J'avais (malheureusement pour ma lecture) compris beaucoup trop de choses dès les premières lignes, et même la résolution est d'un classique usé et re usé qui ne laisse aucune place à l'originalité et la surprise. 
On peut aimer être placé dans une situation de connaissances partielles qui se dévoilent petit à petit mais si l'auteur refait ce que tout le monde a déjà fait, il n'y a plus de surprise ! 

Alors bon, vous l'aurez deviné, je ne vous conseille pas ce roman, mais allez voir plein d'autres billets si vous avez envie de le lire, et ne prêtez pas vos bouquins à vos amies si vous ne voulez pas être déçus par leur avis ;^) 




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