dimanche 22 décembre 2024

Des idées de cadeaux de dernière minute : des livres nbien sûr !

Le jour J arrive à grands pas, et il vous manque quelques idées de cadeaux ? 
Cette année encore, de mon côté, j'ai acheté plein de livres et il y en avait d'autres qui me faisaient très envie ! 
Je partage donc mes petites idées au cas où vous auriez besoin d'un coup de pouce ! 
 
 
 
 
 

Pour les enfants, il y aura de beaux albums sous le sapin. 
Celui de Benjamin Lacombe fait peur à ma fille mais il a l'air vraiment magnifique. 
Il y a aussi des romans, dont un sur la mythologie, des enquêtes, et puis Harry et Minecraft, les passions des enfants (avec les Pokemon 🫣). 
Bon, il y a un raté puisque le livre de Minecraft en haut à droite est un roman et pas un manga comme je le pensais. 
Je vais le garder un peu, mon fils commence à lire et cela ne lui sera pas très utile. 
Par contre, les albums sont superbes ! 
Je mets de côté celui des villes et les chronologies, pas encore achetés mais je sens que cela va arriver bientôt. 
Noël à Poudlard a de belles illustrations vraiment belles.
Et comme on aime bien bricoler, l'un des livres des mercredissouslapluie serait parfait ! 

 
 
 
Et pour moi, il y a aussi du Harry Potter bien sûr, tout le monde les lit 🤗. 
L'histoire de la magie est un beau livre qui reprend les notions de magie qu'il y a dans les livres, le traité des balais décrit les balais des personnages. 
Le pop-up des créatures est trop onéreux pour moi mais il est vraiment magnifique. 
Quant aux livres de tricot et de crochet, je ne suis pas sûre que les modèles soient tous intéressants, mais ils semblent très sympa. 
J'ai aussi repéré Mesopotamia sur Gertrude Bell chez audiolib et je suis fan de Pastoureau avec ce livre qui me tente depuis longtemps. 
Quant à ma petite biscuiterie, celui de la photo vient de la bibliothèque mais j'aimerais bien en avoir un à moi ! 
 
 
 
Et vous ? Des livres sous le sapin ? 



 

jeudi 19 décembre 2024

Les douze indices de Noël de P.D. James

Lire des romans de Noël à Noël, quel plaisir !


Adam Dalgliesh, inspecteur de police, enquête sur un suicide survenu dans des circonstances suspectes, puis enchaine avec une mort suspecte, celle d’une jeune femme empoisonnée il y 67 ans.
Une grande romancière, quant à elle, se remémore ce crime survenu chez sa grand-mère pendant la guerre le soir du réveillon, tandis qu’un employé de bureau regrette amèrement sa visite clandestine dans le bureau de son patron…
 
 
 


Dans ce recueil de nouvelles, vous trouverez 4 textes édités entre 1969 et 1996.
Pas d’inédits donc, mais des textes variés dont 2 mettent en scène Adam Dalgliesh, l’enquêteur fétiche de l'autrice.
Les deux autres nouvelles ont des personnages nouveaux.
On est en plein dans l’atmosphère de Noël, c’est policé, sympathique, et on lit avec plaisir ces petits textes.
Il faut dire que P.D. James est quand même une grande autrice et en ayant choisi ce livre juste sur son nom, on espère ne pas être déçu.

Chaque texte fait une cinquantaine de pages, parfait pour une soirée ou une après-midi d’hiver au chaud avec un thé !
Vous serez plongé au coeur du récit en quelques lignes, sans fioriture, description ou psychologie.
C’est en général ce qu’on attend d’une nouvelle mais si vous aimez les ambiance détaillées, ce n’est pas ici qu’il faut laisser trainer vos yeux.
Ici, c’est plutôt la légèreté d’une petite histoire criminelle, où tout est dévoilé en bloc en fin de texte, le coupable et les indices permettant de l’identifier.
Comme j’aime beaucoup trouver moi-même l’assassin, j’avoue avoir été un peu frustrée par le procédé, mais bon, dans une nouvelle, on ne peut pas non plus s’étendre.

Le système du récit enchâssé est un classique, évidemment maitrisé par l’autrice qui a su l’utiliser à bon escient.

Un bon volume si vous aimez être en accord avec l’ambiance autour de vous ! 
 
 

 

lundi 16 décembre 2024

L’heure bleue de Paula Hawkins

Vous connaissez peut-être Paula Hawkins car c’est elle qui a publié le thriller à succès La fille du train.
Son dernier roman se passe dans un cadre totalement différent, où il n’y a aucun train !
Cela reste néanmoins un thriller, et même un plutôt bon thriller. 
 
 

 

La succession de Vanessa Chapman, grande artiste à succès, est complexe.
Toutes ses œuvres ont été léguées à une fondation mais la détentrice actuelle des tableaux et des céramiques refuse de les confier à leurs destinataires.
Il va bien falloir pourtant que James, conservateur à la fondation, récupère les œuvres et les cahiers de l’artiste car un ossement humain vient d’être découvert dans une des sculptures de Chapman…  


C’est toujours un risque de relire un auteur qu’on a beaucoup aimé, surtout quand on a apprécié tout en sachant que ce n’était pas non plus le roman du siècle.
Quand j’ai commencé L’heure bleue, j’avais donc une petite appréhension.
Allais-je apprécier ce roman ?
L’autrice avait-elle réussi à produire un nouveau thriller aussi captivant que le précédent ?
La réponse est oui, mais un peu différemment, ce qui est une bonne chose !
Refaire La fille du train aurait été dommage.
L’heure bleue commence doucement, on entre dans l’histoire sans vraiment savoir où va se trouver la menace.
James Becker a un travail assez tranquille, dans un environnement protégé, mais les chapitres passant, on découvre que chacun a des choses à cacher.
Le monde de l’art n’est pas aussi tranquille qu’il y parait.
La tension monte doucement, et on guette l’évènement qui va tout déclencher, le point de bascule qui va accélérer l’histoire.
Préparez-vous, car il faut attendre plusieurs chapitres avant d’être vraiment au cœur de l’histoire, mais ce qui précède est très intéressant également.  
Le héros reconstitue les évènements de la vie de Chapman, on découvre pourquoi il lui voue une admiration sans bornes, il y a des meurtres anciens, des disparitions, la tension est diffuse et monte comme la mer.
J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les passages sur la peinture, sur la mer, sur l’île.
Ce n’est pas un simple thriller.
Il y a un vrai lien avec le sujet choisi, ce qui n’est pas toujours le cas.
Et puis les derniers chapitres sont tendus et vous ne pourrez plus lâcher le roman.

Mon seul bémol concerne la fin.
J’ai écouté deux fois, mais je ne suis pas sûre de mon interprétation 😅.
Si vous avez un avis plus tranché que le mien, je suis preneuse, car je ne suis pas certaine que ce soit totalement tragique ou, au contraire, plutôt positif (j’essaie de ne pas spoiler 🫣).

La version audio est parfaite.
On ne devine pas du tout d’où va venir la menace, même au dernier moment.
La lecture de Martin Spinhayer et Marcha Van Boven suit le rythme du texte et nous accompagne dans la montée de la tension.
C’est fin, bien interprété, parfait !


Si vous aimez les thrillers, c’est donc une lecture à tenter sans hésiter.
Si vous aimez l’art, cela pourrait bien vous plaire aussi.

vendredi 13 décembre 2024

En octobre et novembre, j'ai lu...

... des livres audios et des BD !!  
Il semblerait que ce soit d'ailleurs l'essentiel de mes lectures pour cette année. 
Ma bibliothèque est plutôt bien fournie en bandes dessinées, et comme j'ai pris le train un peu plus souvent, il y a eu de nombreuses heures d'écoute.
Et il y a eu un peu de tout, du pas mal, du Wahou et du bof.
 
 
 
 
En octobre, un mois chargé, j'ai lu le tome 2 de Céleste qui raconte la vie de la servante préférée de Proust.  
Soyons honnête, l'effet de surprise est passé et l'autrice joue elle-même beaucoup moins avec les belles pages envolées du premier tome. 
Cela reste une très belle BD, poétique et charmante, qui permet de découvrir un peu plus Proust en s'intéressant à un personnage d'ordinaire invisible. 

Le Barman du Ritz m'a davantage surprise. 
J'écoute Philippe Collin à la radio depuis longtemps et j'avais très envie de découvrir son roman qui n'en est pas vraiment un. 
Il nous raconte ici comment le Barman du Ritz a passé la seconde guerre mondiale en restant aux commandes de son bar. 
Il y a surement une grande part romancé car les informations personnelles sont moins accessibles, mais c'est intéressant. 
 
Et j'ai finis le mois avec l'Heure bleue, que j'ai vraiment beaucoup aimé. 
J'avais peur que cela se répète un peu après le précédent succès de l'autrice, mais elle a réussi à se renouveler et on le lit avec grand plaisir, surtout en audio, pour sentir monter les vagues !!
 
 
 
 
En novembre, il y a eu Feux dans la plaine, un roman perturbant, surprenant, beau et dur à la fois. 
Dans la droite ligne des Nature Writing américains, l'auteur nous offre une traque dans la montagne et la forêt qui nous surprend à plusieurs moments. 
C'est plutôt très original. 

Résister à la culpabilisation m'a permis de découvrir Mona Chollet. 
Dans son dernier essai à succès, l'essayiste féministe nous explique qu'il ne faut pas culpabiliser à tout moment comme nous le faisons en convoquant des auteurs, des exemples personnels ou des expériences à tenter. 
C'est très instructif. 

J'ai réussi à attraper Nellie Bly à la bibliothèque à son arrivée et je crois que j'ai bien fait car depuis, il est sans cesse emprunté. 
C'est une belle BD (un roman graphique ?) sur cette femme journaliste du début du siècle qui a fait beaucoup pour l'avancée du droit des femmes. 
Et le dessin est moderne, clair (tout en étant sombre 😆), un vrai plaisir de lecture ! 

Petit Pays est lui aussi intéressant, bien que moins riche que le roman. 
Cela permet de découvrir cette histoire, peut-être pour des ados, tout en restant un gros volume, ce qui m'entraine à avoir des scrupules à écrire cela, mais j'ai quand même trouvé ces pages trop rapides. 
J'ai eu peine à bien comprendre l'avancée des évènements qui semblent vraiment se bousculer. 
Même la relation entre les personnages est saccadée, tout va vite, cela empêche un peu de s'y plonger réellement. 

Et pour Sherlock Holmes... comment dire... Je ne lirai pas le 3e (s'il est publié un jour 😆). 
C'est très classique, avec un dessin caricatural, une histoire à laquelle on ne croit pas une seconde. 
Sherlock n'a aucune de ses qualités habituelles, il n'y a rien qui nous permet de retrouver son flegme, ses déductions, bref, à fuir !


Une seule mauvaise pioche pour 2 mois, c'est un bon résultat !
Et vous ? De belles lectures ces dernières semaines ?

 

 

 

 

mercredi 11 décembre 2024

Comme un oiseau dans un bocal : Portraits de surdoués, de Lou lubie

Ces derniers temps, j’ai lu plusieurs BD vraiment chouettes dont celle-ci, écrite et dessinée par Lou Lubie.
 J’ai découvert cette autrice il y a quelques temps et j’adore tout ce qu’elle fait.
Elle ne se cantonne pas à un genre précis mais se promène un peu partout et cela tombe souvent juste. 

 
 

 
Birdo rencontre Raya dans une soirée où il s’ennuie copieusement.
C’est le coup de foudre !
Mais Raya n’est pas libre, et finalement, ce n’est peut-être pas le plus important.
Car Birdo et Raya se retrouvent l’un dans l’autre, il sentent qu’ils ont un énorme point commun.
Ils ont très probablement un cerveau qui fonctionne un peu différemment… 
 
Je ne suis pas fan en général des livres un peu trop didactiques.
Le souci de transmettre une ou plusieurs informations fait parfois oublier le coté esthétique mais je me suis dit qu’avec Lou Lubie, il y avait de grandes chances pour que ce ne soit pas le cas.
Et j’ai eu raison.

Cette BD est vraiment chouette si le sujet vous intéresse (si cela ne vous intéresse pas, vous pourriez être surpris d’aimer tout de même, parce que c’est très bien fait !).
La situation de départ est assez simple, mais la rencontre décrite ici est plus complexe qu’il n’y parait et va permettre de montrer pas mal de facettes de ce que signifie « haut potentiel ».
On a un peu tous notre propre idée à ce sujet, qu’on y soit confronté ou non, mais finalement, on ne sait pas toujours ce que cela signifie réellement.

Lou Lubie entreprend donc de nous donner un ensemble de connaissances précises, appuyées sur des sources qu’elle cite dans des notes de bas de page et qu’elle met en scène dans des illustrations souvent libérées de tout cadre.
C’est didactique, c’est le propre de ce genre, mais cela reste léger et facile à lire. 

Et puis l’histoire de Birdo et Raya est aussi intéressante, même si elle constitue un arrière plan.
Les deux personnages se tournent autour, tout en étant surtout en train de tenter de comprendre qui ils sont.
Il y a ici davantage une quête d’identité, d’informations, ce qui permet de les donner aussi au lecteur.  
On visualise beaucoup avec des pages ludiques, des schémas qui n’en sont pas vraiment mais visent à mieux comprendre et, peut-être, enregistrer les informations.
Les choix graphiques sont d’ailleurs assez originaux, avec cette omniprésence du bleu et du jaune. 
Les personnages ont des têtes d’animaux, peut-être pour la référence à la dénomination de J. Siaud-Facchin qui désigne les HPI comme des « zèbres ».

C’est donc une BD vraiment intéressante, originale et instructive.
Et si vous croisez un autre livre de Lou Lubie, n’hésitez pas ! 
 
 
 
 
 
 


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