vendredi 6 octobre 2017

Passer une bonne journée au bureau, c'est possible de Caroline Webb

Si vous fréquentez ce blog depuis quelques temps, vous le savez, de temps en temps je cède à la tentation des livres de développement personnel.
Je n'en lis pas beaucoup et toujours en lien avec des vrais trucs qui m'arrivent dans ma vie.

Or l'an dernier, j'ai été à la limite de faire un burn-out.
J'ai craqué juste à temps et j'ai envoyé un mail où je disais à quelques collègues avec qui je travaillais davantage ce qui n'allait pas.
Cela ne leur a pas plu et le clash a eu lieu, me permettant de ne pas sombrer (ouf !) (mais un gros clash).
Pourtant, j'ai un boulot qui a l'air cool, mes collègues ont l'air sympa (mais certaines sont des dragons), mais aller au bureau, ouvrir ma boite mail était devenu une vraie torture (bah oui, tout ça a seulement l'air "cool").
J'étais tout le temps stressée, sur les nerfs, je criais après tout le monde (surtout chez moi) et je n'arrivais plus à me calmer.

Du coup, quand j'ai entendu parler de ce livre, je me suis dit que ce serait pas mal de voir de quoi il parle.
Peut-être que cela pourra m'aider à mieux prendre les choses, à mieux m'organiser et à ne pas tout prendre à coeur.
Et puis l'auteur est passée dans l'émission "Grand bien vous fasse" sur France Inter et Fabrice Midal semble aimer ce bouquin.

Le livre commence par une partie théorique qui s'appuie sur des bases scientifiques.
L'auteure décortique notre fonctionnement psychologique et psychique pour montrer que certaines choses dépendent de nous, mais d'autres pas.
Elle aborde ensuite dans 7 parties successives les différents éléments qui pourront faire évoluer vos journées de travail vers du positif : les priorités que vous vous donnez chaque jour, comment être productif, gérer les relations humaines, réfléchir, gérer son influence, la résilience et l'énergie.
Il y a aussi 3 appendices fort utiles : réussir ses réunions, rédiger de bons mails et revitaliser son quotidien.

Avec tout ça, on devrait pouvoir repartir du bon pied et ne plus se faire avoir par des gens nocifs.
Pour ma part, j'ai noté plusieurs petits "trucs" qu'elle donne, notamment pour les relations humaines et la rédaction des mails.
On écrit toujours des mails un peu vite et on ne se place pas toujours du côté de celui qui les lit.
Par contre, pour la procrastination, j'ai fait des progrès mais il faut que je relise le chapitre sur la productivité !
C'est mon gros point noir.

Et vous ? Vous êtes content d'aller au bureau chaque matin ? 












mercredi 4 octobre 2017

Les contes de la ruelle de Nie Jun

La BD de ce mercredi est pleine de douceur et de belles couleurs, de jolis traits et de poésie.
Je l'ai emprunté à la bibliothèque sans trop réfléchir.
Peut-être l'avais-je vu sur un blog ?
Je ne sais plus mais c'était une bonne pioche.

Yu'er habite un petit quartier tranquille du vieux Pékin avec son papy Doubao. 
Elle aimerait bien devenir une championne de natation, mais ses jambes ne le lui permettent pas alors son papy va lui inventer une façon de nager dans les nuages. 
Et quand elle ne nage pas dans les arbres, Yu'er protège les papillons, dessine, écrit des lettres...  

Si vous cherchez une Bd pleine de tendresse, vous l'avez trouvé.
Elle sera parfaite pour un dimanche après-midi avec un thé sous la couette.
C'est une petite bulle de douceur qui fait du bien et qui laisse à penser que le monde est beau.

L'auteur est enseignant aux beaux-arts de Pékin et il nous livre ici plusieurs petites histoires qui mettent toutes en scène les personnages de la petite ruelle ou les voisins.
Le ton est léger mais il y a aussi une grande profondeur puisqu'il traite du veuvage, de la vieillesse, du handicap...

Le trait est doux, les aquarelles nous offrent des images poétiques, parfois très colorées, parfois moins.
Chaque page est un ravissement pour les yeux et on a vraiment l'impression d'être dans la ruelle avec les personnages.

On ne peut donc qu'être touché par la vie de ces personnages et on regrette beaucoup de les quitter quand la dernière page est arrivée !







D'autres Bd chez Moka... 






lundi 2 octobre 2017

Gabriële d'Anne et Claire Berest

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais cette année, la rentrée littéraire est marquée par des livres qui parlent d’art, de peintres, de femmes de peintres.
J’ai lu un essai de Camille Laurens sur la fameuse statue dedanseuse de Degas, et puis ce roman sur la femme de Francis Picabia : Gabriële.
Mais j’en ai encore en réserve car on peut trouver aussi Je suis Jeanne Hébuterne sur les étals des libraires, ou Mina Loy.

Mais revenons à Gabriële.

Gabriële Buffet est une femme forte, indépendante.
A 27 ans, elle vit seule à Berlin où elle étudie la musique.
Sa volonté et sa force de caractère lui ont permis de faire des études de musique où elle s’est distinguée par son talent en composition.
Alors que ses parents songent à la marier, elle s’esquivent et réussi à y échapper.
Mais lors d’un déjeuner familial, son frère lui présente Francis Picabia et c’est un coup de foudre intellectuel immédiat.
Gabriële et Francis ne pourront plus se quitter…

Avouons le tout de suite, j’aurais voulu adorer ce roman.
J’ai lu de nombreux billets enthousiastes, et j’ai vraiment l’impression d’être passée à côté.
Pourtant, il se passe beaucoup de choses dans ce livre.
Le rythme est trépidant et la vie de cette femme (et de son mari) est extraordinaire.
Et puis j’aime beaucoup le travail de Picabia et cela m’intéressait énormément.

Mais je crois que le style ne me convient pas.
C’est un roman, et cela n’en est pas tout à fait un.
Les deux auteures sont les arrière-petites filles de Gabriële Picabia.
Elles ont choisi de raconter la vie de leur aïeule en s’immiscant parfois dans le récit, en faisant des réflexions sur leur écriture, sur ce qu’elles se sont autorisé ou non.
Elles adoptent aussi une écriture très factuelle, émaillée de citations de lettres et de textes de personnages croisés par l’héroïne éponyme.
Et je pense que c’est là que je n’adhère pas.
J’aurais aimé plus de sentiment, plus d’implication dans ce que peut penser et vivre Gabriële.
C'est une écriture journalistique dans laquelle j'ai du mal à me sentir concernée. 
Cela m’a semblé assez froid et finalement très frustrant.

Par contre, j'ai beaucoup aimé la présence de photos.
Dans un récit comme celui-là, on a forcément envie de voir les tableaux (mais là, il faut aller sur Google ou Qwant) et de scruter les visages, même en tout petit. 

Face à mon avis empli de déception, je vous conseille d’aller plutôt lire les billets d’Antigone, Sylire ou Saxaoul si le sujet vous plait.
Cela vous donnera peut-être plus envie que moi.





2/6 romans lus



samedi 30 septembre 2017

Septembre et ses éclaircies...




Voilà septembre, son euphorie, sa pluie, ses grands moments, la reprise, la rentrée littéraire... / Le cartable est prêt, le doudou de l'école est choisi, les étiquettes sont posées / Le stress monte un peu (chez moi uniquement semble-t-il !) / Jour J ! Réveil trop tôt, enfant enthousiaste, papa qui râle, euphorie du grand moment, découverte de la dinette dans la classe et amour fou immédiat / Attente fébrile pendant 3 heures et retour à l'école pour aller chercher la demoiselle qui sera mauvaise pendant 2 jours "je veux aller à la cantine" "je veux pas rentrer à la maison" / Les pansements à changer sur le petit genou, les crises de larmes quand l'infirmière parait / Les trois heures libres du matin qui s'apprivoisent, l'inquiétude qui se restreint à l'heure de la récré ("où est mon téléphone, on ne sait jamais, si elle tombe, si les fils sautent...") / L'Internet qui nous lâche / L'efficacité laborieuse du matin qui fait bien sentir le contraste avec l'après-midi où mon petit crampon ne me laisse pas de répit / Les petites cases qui noircissent vite vite dans la to-do-list (mais surtout le matin) / Les petits fils enlevés à la maison (chouette, une visite hospitalière évitée !) / Le rythme scolaire s'installe, mais c'était bien aussi avant quand on n'avait pas besoin de se lever / Deuxième semaine, premier jour d'absence "enfant malade", merci la pharyngite carabinée / Le poêle à bois a repris du service et c'est réconfortant / Lundi enfant malade / Réunion de rentrée, je sais enfin ce que fait ma demoiselle de ses matinées / Mardi, dur retour à la réalité pour une petite fille encore toute maladou / Le plaisir du mercredi calme / Tiens, on pourrait faire un gâteau / Les collègues qui font la sourde oreille / Le gros travail qui attend depuis deux ans qu'il faut enfin finir / La grosse rechute de ma demoiselle... / "la pneumopathie, c'est différent de la pneumonie ?" / Lire 4 ou 5 livres en même temps sans enthousiasme / Oh les jolis petits chaussons pour l'hiver / Délaisser mon crochet / Reprendre mon crochet / Le soleil qui nous nargue quand on ne devrait pas sortir / Les antibios qui ne passent plus (sérieux, c'est quoi ce parfum fraise-pêche-citron) / Les quintes de toux / Les cheveux à démêler / La photo de classe quand même (on l'habille comment pour la photo ? Je lui fais une tresse ? Tu crois qu'ils les recoiffent ? bah oui, et ils les maquillent aussi...) / Enfant qui va mieux, bazar qui revient / Et sinon, je travaille quand moi ? / Soit tu mets l'enfant devant la télé, soit tu lui donnes ton temps / Se spécialiser dans la tresse le matin / La soutenance maudite / Ouf ! C'est fini ! Bonjour Octobre !!!
















Sur mon autre blog, il y a eu des livres, des billets sur la rentrée, sur un petit genou, sur le coup de fil du matin à la maitresse et des albums :) 








D'autres moi après mois chez Moka




jeudi 28 septembre 2017

Ma rentrée littéraire 2017 📚🏆

La rentrée littéraire, ce moment qui doit être tant attendu par certains et tant redouté par d'autres.
Il y a les lecteurs qui la fuient, ceux qui l'aiment, ceux qui s'en fichent complètement.
Pour ma part, je trouve cela rigolo de voir des romans dont on ne sait rien, des couvertures et des résumés qui ne vont nous séduire que pour eux-mêmes.
Evidemment, cela ne dure que quelques jours, à moins de vivre dans une bulle.
Très vite, les revues spécialisées publient leur sélection, les blogs qui ont eu la primeur des romans les mieux mis en avant publient leurs critiques, et s'en est presque fini de cet effet de surprise que j'aime tant.
Et oui, presque seulement, parce qu'il reste plein de romans qui ne font pas les gros titres et réservent encore pas mal de temps leur mystère.
Quant à ceux qui sont plus dévoilés, certains me font davantage envie après la lecture des billets, et c'est tant mieux.




Cette année, il y en a plein que j'ai repéré mais que je n'ai vu sur aucun blog !
Tant mieux, je vais pouvoir les découvrir et peut-être vous donner envie de les lire avant tout le monde.
Bon, en même temps, si je suis honnête avec moi-même, je sais aussi que je suis parfois plutôt lente et qu'il y a des chances que d'autres aillent plus vite que moi.
Mais cela n'a finalement pas beaucoup d'importance.

En attendant que je me décide à les ouvrir, j'ai tout de même eu envie de partager avec vous ma petite sélection.
Voilà donc les romans déjà lus ou bien entamés :







J'ai commencé par La petite danseuse de quatorze ans (parce qu'il était court, j'avoue).
C'est un essai très intéressant pour qui s'intéresse à l'art.
J'ai poursuivi avec une petite déception Gabriële des soeurs Berest, une biographie un peu trop journalistique pour moi sans doute.
Pour les matchs de la rentrée littéraire organisés par Price Minister, j'ai reçu Underground Railroad, et mon homme a demandé Ces rêves qu'on piétine (que j'ai finalement déjà commencé, fortement influencée par les avis positifs de plein de monde).

Et voici tous mes repérages, dont la plupart sont au chaud dans ma liseuse :




 

Le Nothomb me fait vraiment très très envie.
Depuis plusieurs années, je ne la lis plus, mais là, il semblerait que ce soit un bon cru.
J'ai un peu peur du Chalandon par contre.
J'avais beaucoup aimé le 4e mur, mais pas du tout Profession du père.
Pour le reste, je suis rarement déçue par Stock alors je pioche sans hésiter dans leurs publications.
Pour Grasset, c'est plus fluctuant.
Mina Loy et Jeanne Hébuterne tournent autour de la peinture, les Talons rouges a l'air un peu surprenant avec ses vampires au milieu de la révolution française, et Josef Mengele viendra contrebalancer le Spitzer où Magda Goebbels a choisi le suicide plutôt que la fuite.


Alors ? Certains vous tentent ? 

Bonne lecture en tout cas !








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