J'ai écouté plusieurs livres ces dernières semaines et je trouve enfin un peu de temps pour venir en parler par ici.
Il faut dire que le prix Audiolib approche bientôt de son terme et il va bientôt falloir faire un classement.
C'est toujours un moment délicat, mais je sais malheureusement déjà que ce roman ne fera pas partie des 5 premiers.
Dans la sélection du prix cette année, il y avait quelques romans qui me faisaient vraiment envie.
Il faut dire que le prix Audiolib approche bientôt de son terme et il va bientôt falloir faire un classement.
C'est toujours un moment délicat, mais je sais malheureusement déjà que ce roman ne fera pas partie des 5 premiers.
Dans la sélection du prix cette année, il y avait quelques romans qui me faisaient vraiment envie.
Désorientale était
de ceux-là.
Et la
déception en fut d’autant plus grande.
Pourtant,
j’avais lu des billets de blog plus ou moins enthousiastes.
J’aurais
donc dû être prévenue, mais je suis une fille optimiste.
En Iran, le Shah a transformé la royauté en
dictature et la présence des Américains rend l’air irrespirable.
Pour Darius Sadr, opposant politique, la
situation est difficile, et encore plus pour sa famille.
Kimia se souvient de cette enfance
bousculée alors qu’elle attend dans une salle d’attente du service de
procréation médicalement assistée.
Elle se remémore son enfance, la Téhéran
d’avant, sa famille, ses oncles, les vacances…
Comme
c’est souvent le cas dans les romans qui utilisent les flashbacks, la
narratrice se souvient d’autrefois de façon un peu décousue.
Elle
passe du présent au passé ou de l’Iran à Paris sans prévenir et il faut
être particulièrement attentif, surtout en version audio.
Je
crois que dans la version papier, l’auteure a joué avec la typographie, les numéros de chapitre, les
titres, les notes de bas de page, ce qui doit aider le
lecteur à suivre ou en tout cas, donner des indications.
C’est un aspect qui disparait complètement
dans la version audio mais on s'habitue assez vite et on suit les évènements en ayant envie de connaitre un peu mieux cette famille.
Mais hélas, Négar Djavadi n'est pas avare de clichés !
Et ça m'a profondément agacée.
Je ne veux pas dévoiler toute l'intrigue du roman, mais l'héroïne lesbienne qui, comme par hasard, était un garçon manqué dans son enfance et ne supportait pas les filles, c'est un peu vu et revu.
Elle précise qu'on pourrait penser que c'est un cliché, mais qu'en Iran, ce n'est pas le cas.
Bon, soit, mais que faire alors du jeune américain riche qui vit à Paris, qui est beau et fait serveur pour occuper ses soirées ? Et les parents flamands qui sont tous les deux blonds et se ressemblent parce que ces populations du nord ne se sont pas métissés 😣 (non mais sérieux ? Et les Chinois se ressemblent tous ?) ?
Alors oui, dans la très bonne interview à la fin du livre audio, elle dit qu'elle a voulu écrire un conte, mais cela n'excuse pas tout.
Chaque fois que je me laissais emporter par la lectrice, paf ! Un nouveau cliché arrivait !
Mais hélas, Négar Djavadi n'est pas avare de clichés !
Et ça m'a profondément agacée.
Je ne veux pas dévoiler toute l'intrigue du roman, mais l'héroïne lesbienne qui, comme par hasard, était un garçon manqué dans son enfance et ne supportait pas les filles, c'est un peu vu et revu.
Elle précise qu'on pourrait penser que c'est un cliché, mais qu'en Iran, ce n'est pas le cas.
Bon, soit, mais que faire alors du jeune américain riche qui vit à Paris, qui est beau et fait serveur pour occuper ses soirées ? Et les parents flamands qui sont tous les deux blonds et se ressemblent parce que ces populations du nord ne se sont pas métissés 😣 (non mais sérieux ? Et les Chinois se ressemblent tous ?) ?
Alors oui, dans la très bonne interview à la fin du livre audio, elle dit qu'elle a voulu écrire un conte, mais cela n'excuse pas tout.
Chaque fois que je me laissais emporter par la lectrice, paf ! Un nouveau cliché arrivait !
Du coup, je ne vais pas vous conseiller ce roman mais lisez le si vous en avez envie et allez surtout lire d'autres avis plus enthousiastes que moi.