La Variante chilienne de Pierre Raufast

Cette année, pour les matchs de la rentrée littéraire de Price Minister, on pouvait demander un livre même sans blog. 

Du coup, mon homme (qui a un blog de photo plus alimenté depuis longtemps) a demandé La variante chilienne en proposant de faire sa critique de lecture sur Twitter. 

On n'était franchement pas sûrs du résultat, surtout que cette année, tout le monde n'a pas été sélectionné et une critique sur Twitter, je me demandais ce que ça pouvait donner en 140 caractères.  

Et coup de chance, il a été sélectionné. 

J'en ai profité pour le lire aussi, cela aurait été dommage de s'en priver. 

Margaux et Pascal arrivent dans un petit village de campagne pour y passer les grandes vacances. 

Pascal a loué une maison à l'écart du village en espérant pouvoir y séjourner tranquille, sans regards indiscrets. 

Il faut dire que ces deux là ne correspondent pas au schéma habituel des vacanciers. 

Pascal est professeur de philosophie dans le lycée où Margaux est élève. 

Ils sont partis très vite, sans prévenir personne, Pascal espérant arriver à cacher la jeune femme assez longtemps pour qu'elle ne risque plus rien. 

Cela semble bien parti, l'endroit est désert, mis à part l'homme qui habite la maison voisine du gîte. 

Quand Pascal décide de partager une cigarette un soir avec lui, il découvre Florin, un personnage très original... 

J'ai dévoré ce roman en quelques jours !

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. 

Il y a eu plein de billets enthousiastes sur le précédent roman de cet auteur mais je ne voyais pas bien ce qu'il pouvait avoir de particulier tout en ayant compris qu'il sortait un peu de l'ordinaire. 

Face à cet enthousiasme collectif, et comme cela me paraissait sympa en lisant le résumé, j'ai ouvert ce roman avec un a priori positif. 

Et ça a plutôt bien marché. 

La première moitié du roman a filé en une soirée. 

J'ai été un peu plus lente pour la deuxième moitié, l'euphorie de la surprise était sans doute passée. 

La structure du roman est assez classique. 

Un premier personnage est le narrateur et il débute le récit. 

Il rencontre ensuite un deuxième personnage qui va raconter une histoire qui lui est arrivé ou qui est arrivé à quelqu'un qu'il connait. 

Cela m'a fait penser aux nouvelles de Barbey d'Aurevilly que j'avais beaucoup aimé mais évidemment, le contenu est assez différent. 

Ici, c'est Florin qui raconte les vies des gens qu'il a croisé dans sa vie, avant de raconter la sienne. 

Pourtant, il n'est pas censé avoir de souvenirs (je vous laisse découvrir pourquoi). 

C'est assez paradoxal et singulier mais cela fonctionne bien. 

Pascal et Margaux racontent leurs vies aussi évidemment, et cette parenthèse estival va permettre à chacun des trois personnages de régler leurs problèmes et de repartir plus sereins à la fin des vacances. 

L'écriture coule, les pages s'enchainent, on découvre tous ces petits destins en attendant le suivant avec impatience. 

Les récits ne m'ont néanmoins pas tous intéressés de façon égale, et j'ai parfois trouvé que les personnages n'étaient évoqués qu'en surface. 

On n'a pas le temps de vraiment les connaitre et certains m'ont moins intéressés. 

Mais c'est le propre de ce genre de récit sans doute. 

Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à le découvrir. 

C'est un très joli moment de lecture à réserver pour les après-midi sur la plage ou les dimanches de printemps sur la terrasse. 

       

Mon cahier Stop au sucre

Lors d'une des dernières opérations Masse Critique sur Babelio, j'ai coché plein de trucs comme des livres de recettes, des livres de méditation, et ce cahier pour lequel j'ai été sélectionnée : Stop au sucre.

Depuis quelques temps, je vois passer plein de petits cahiers de ce genre chez mon libraire.
J'ai craqué pour certains d'entre eux sur la méditation ou le lâcher prise, deux trucs qui me font du bien quand je prends le temps de m'y intéresser sérieusement.
Mais le sucre, c'est aussi un truc beaucoup trop présent dans ma vie (dis la fille qui mange des Haribo donnés par une collègue en écrivant ce billet), et quand je vois certaines blogueuses faire des cures ou des périodes sans sucre, je me dis que ce serait peut-être pas mal d'essayer moi aussi.
Je sais que le sucre en excès rend un peu agressif, que ce n'est pas bon pour la santé, que cela fait grossir notamment, mais comment le chasser ?

C'est un peu ce à quoi répond ce petit cahier.
Si vous trouvez que vous consommez trop de sucre ajouté, si vous avez envie d'assainir un peu votre alimentation, si vous voulez perdre quelques grammes, si vous voulez juste voir l'effet que cela va produire sur vous, alors n'hésitez pas ! 

Ce cahier propose effectivement une cure de détox au sucre de 3 semaines en adoptant un rythme progressif et en douceur pour une désintoxication qui reste supportable.
Le sucre touche d'ailleurs des circuits cérébraux ou nerveux qui font penser qu'il agit comme une drogue sur notre organisme.
Pensez à ces moments de quête frénétique d'une sucrerie dans votre maison (si vous ne connaissez pas, je vous envie).

Vous apprendrez donc à repérer le sucre ajouté, vous essayerez de comprendre pourquoi ce n'est pas terrible d'en abuser et surtout, en suivant le programme proposé, vous pourrez parvenir à rééquilibrer votre alimentation.
Évidemment, ne rêvez pas, cela vous demandera quelques efforts tout de même.
Mais si vous suivez toutes les étapes, si vous prêtez attention aux fiches conseils, vous devriez tout de même réussir à mieux connaître votre alimentation et à mieux vous connaître aussi (et c'est déjà pas mal !).

Le seul bémol que je pourrais trouver à ce cahier, c'est qu'il n'en est pas vraiment un finalement.
C'est un excellent guide, bourré d'informations utiles, mais ce n'est pas un cahier avec des tableau à remplir, des schémas à compléter, des listes à écrire...

Que cela ne vous empêche pas de vous jeter dessus si vous voulez réduire votre taux d'aliments sucrés, car il est tout de même redoutablement efficace !

(et moi, je vais quand même finir les 2 fraises Tagada qu'il me reste ;^) )

Mon cahier Stop au sucre

Marie-Laure André

tous les livres sur Babelio.com

Des cookies chocolat-cranberries (et un joli coffret de cuisine)

Encore une semaine bien chargée qui a vu l'activité sur ce blog réduite à presque zéro !
Enfin il y a quand même eu la photo du mois mardi et mon billet sur La Fille du train jeudi.
J'ai tellement couru cette semaine, que je n'ai pas vraiment pris le temps de me concentrer sur ce que je faisais je crois bien.

Mais j'ai réussi aussi à faire des cookies pour le goûter de ma minette (et le mien).
C'est assez rapide et ça fait toujours plaisir avec une tasse de thé ou un biberon de chocolat chaud.
Et puis ma minette ne mange pas tout alors avec ma bouteille de thé du matin dans le train, ça réconforte un peu quand le ciel est morose.

Mon stock de cookies pour une journée de travail qui commence par un petit déj dans le train :D

J'avoue, j'en avais remplie une boite pleine et j'en ai eu pour toute la journée, et même encore pour le lendemain.
Du coup, quand Syl a demandé quel thème nous plairait pour ce dimanche, j'ai parlé de mes cookies et le thème des Marmitonnes est devenu "cookies et myrtilles" !
Bon, je n'ai pas mélangé les deux parties du thème, mais j'ai fait des cookies avec des cranberries.
ça compte presque comme des myrtilles les cranberries, non ?

Pour une quarantaine de cookies : 

• 150 g de beurre très mou (mais pas fondu)
• 120 g de sucre roux
• 100 g de sucre blanc
• 2 oeufs
• 1 cc d'extrait de vanille
• 350 g de farine
• 1 cc de levure chimique
• 100 g de cranberries séchées (ou de cerises séchées)
• 175 g de pépites de chocolat

Préchauffer le four à 180°c (thermostat 6).
Mettre le beurre et les sucres dans un saladier et battre au fouet (je vous conseille le fouet électrique) pour obtenir une consistance lisse.
Ajouter les oeufs battus, puis la vanille et mélanger.
Tamiser la farine et la levure et l'ajouter progressivement dans le saladier en battant la pâte.
Ajouter les cranberries puis les pépites de chocolat.
Sur une plaque du four ou sur une feuille de cuisson, disposer de petits tas de pâte avec une cuillère et les aplatir.
Faire cuire 12 à 15 minutes, le milieu doit rester clair et les bords un peu roux (mais ça dépend comment vous aimez les cookies).
Mettre sur une grille pour les laisser refroidir.

Préparez-vous un thé, prenez un bon livre et dégustez !!!

La recette vient de ce coffret vraiment très bien fichu pour les enfants (et pour les plus grands).
On a testé deux ou trois recettes pour le moment, et on a tout réussi sans problème !
J'ai tendance à réduire les quantités de sucre (ce que j'ai fait pour les cookies) mais sinon, rien à redire.

 Vous trouverez dans ce coffret un livre avec plein de recettes de biscuits, un rouleau à pâtisserie (qui sera top pour les cheese naans) et des emporte pièces super mignons.
Le coffret est très joli, on peut y ranger d'autres emporte-pièces ou les ustensiles de cuisine des enfants en enlevant le carton.

Il y a plusieurs coffrets dans cette collection avec des thèmes différents, mais on est toujours agréablement surpris des résultats obtenus. 

C'est à la fois simple (bien pour les petits) et original, tout en proposant aussi des recettes classiques. 

Je vous mets le sommaire pour que vous voyez ce qui est proposé. 

 Je vous souhaite un bon dimanche avec ou sans cookies 

et si vous voulez d'autres recettes de cookies et/ou avec des myrtilles, 

c'est chez Syl...

J'ai testé... les biberons MAM !!

Ma minette a eu droit à 18 mois d'allaitement !!
Oui, oui, 18 mois.
Je peux vous dire que j'ai entendu des réflexions de toute sorte.
Mais celles qui me faisaient bien rire, ce sont celles qui m'annonçaient un bébé dépendant, peu autonome qui ne saurait pas se débrouiller tout seul pour avoir été trop collé à sa maman.
Ma minette a passé 4 jours en réa à sa naissance et elle a eu une sonde pour manger pendant une dizaine de jours.
C'ÉTAIT un bébé glue, quelque soit le mode d'alimentation choisi ensuite !

Et puis quand on allaite et qu'on travaille, les biberons sont aussi présents dans nos vies.
J'ai repris le chemin du travail après 5 mois d'allaitement, je tirais mon lait, et papa le donnait au biberon quand je n'étais pas là.
Du coup, il a fallut choisir un tire-lait, des biberons, des tétines adaptées à un bébé allaité.
Je savais que ces tétines pouvaient être déterminantes pour la poursuite de l'allaitement, alors notre choix s'est porté sur les tétines plates MAM.
Et ma minette a tout de suite accepté de passer au biberon de temps en temps.

On a commencé avec des petits modèles, ceux qui ont un fond qui se dévisse.
Il y a une valve qui permet de faire le vide d'air et d'éviter les coliques du nourrisson.
Chez nous, ça a parfaitement fonctionné.
Aucune colique à l'horizon !
Et puis pour le nettoyage des biberons, c'est incomparable.
On peut tout nettoyer facilement en les démontant, l'éponge passe sans souci.
Par contre, je crois que l'utilisation d'un chauffe biberon est déconseillé.
Nous, on met au micro onde et c'est bon.

Depuis quelques temps, je les mets même au lave-vaisselle !!
C'est impeccable, ça chauffe à 70° et élimine une partie des microbes, et pas besoin de passer 3 heures à tout nettoyer !
J'adore !
Surtout qu'on est passé aux biberons plus grands, avec un corps entier.
Du coup, le lave-vaisselle est mon meilleur allié.

Et ces couleurs !!
Je rêve en ce moment d'un biberon turquoise.
Il sont trop beaux !
En attendant, on a des violets, un jaune et un gris.
Les illustrations sont adorables et ma minette passe de longues minutes à les regarder.

Quand les enfants grandissent, MAM propose des biberons de transition dont je vous avais déjà parlé sur ce billet.
On a aussi le kit pour se laver les dents, et le tire-lait manuel qui est parfait pour aller au bureau.
Il rentre dans un sac, est très efficace, discret, c'est top.

Chez nous, il a été adopté immédiatement !

Biberon gris offert

La fille du train de Paula Hawkins { Prix Audiolib }

A sa sortie, ce livre était dans toutes les vitrines des librairies et dans beaucoup de mains dans les transports en commun. 

On l'a aussi beaucoup vu sur les blogs, avec des avis souvent très enthousiastes. 

Evidemment, comme je suis faible et influençable, j'avais très envie de le lire, et un peu aussi parce que je prends le train pour aller travailler et que le sujet me paraissait intéressant. 

Qui n'a jamais regardé les fenêtres éclairées des maisons le soir en se demandant ce que vivent les habitants ? 

Dans le train, c'est encore plus tentant sans doute. 

On passe tous les jours devant les mêmes maisons, on voit ceux qui vivent là, et l'imagination peut divaguer. 

Bon, en vrai, je ne le fais pas dans le train. 

Je regarde les jolies maisons de la grande banlieue, du côté de Maison Alfort, Asnières sur Seine, Vernouillet, Poissy, Achères... 

Mais il n'y a jamais personne aux heures où je passe et je ne cherche pas spécialement à voir les habitants. 

Je crois que j'aurais l'impression de violer leur intimité, et franchement, je suis souvent occupée à faire autre chose, vu que j'ai du mal à ne rien faire dans le train. 

Du coup, le petit avant-propos de l'auteur m'a franchement chiffonnée. 

Avec un excès de précautions assez mal venu, elle raconte l'histoire de son roman avant même qu'on l'ait ouvert (quelle idée ! Elle a l'impression qu'on ne va rien comprendre ?) et elle décrit surtout les passagers des trains de banlieue comme des voyeurs qui sont tous obnubilés par ce qu'il se passe devant les fenêtres. 

Gageons que les passagers des trains français sont différents, mais je n'ai pas l'impression que ce soit si répandu que cela. 

En tout cas, ce n'est pas mon cas ! 

Rachel prend le train tous les matins pour aller à Londres et tous les soirs dans le sens inverse. 

Elle connait le trajet par coeur. 

Il y a des ralentissements, un feu où le train s'arrête chaque matin, des maisons que Rachel connait bien. 

Deux années plus tôt, elle habitait dans l'une d'elle. 

Son mari y vit toujours avec sa nouvelle femme Anna. 

Mais ce qui intéresse surtout Rachel, c'est une autre maison où vit un jeune couple. 

Chaque jour, elle guette le passage devant cette maison, elle espère que le train fera une longue pause au feu pour pouvoir laisser son esprit divaguer. 

Elle leur imagine une vie chaque fois qu'elle les voit en passant, elle leur a donné des noms et leur a assigné des emplois et des passe-temps. 

Jason et Jess, deux jeunes artistes sportifs, sont donc un petit couple heureux et qui s'aime follement. 

Jusqu'au jour où Jess, alias Megan, disparait... 

J'ai été agréablement surprise par ce roman, je dois bien l'avouer. 

Très déçue par Avant d'aller dormir, j'avais peur de lire un roman du même genre, pseudo thriller dont la solution serait transparente et très ennuyeuse. 

Et puis finalement non ! 

Le récit est maitrisé, avec une belle structure et une tension bien distillée.

Trois voix sont mêlées pour plonger le lecteur au coeur du récit. 

Il y a Rachel, mal dans sa peau qui ne se souvient pas toujours de ce qu'elle a fait la veille et qui s'ennuie franchement dans sa petite vie. 

Et puis il y a Anna, la nouvelle femme, un peu névrosée aussi, parfois franchement hystérique. 

Et Megan, celle qui disparait dont le récit est au passé, remontant le temps qui a précédé sa disparition. 

Ces personnages sont bien construits, surtout Rachel qui occupe le devant de la scène. 

C'est une femme complexe, qui évolue pendant le roman d'une façon tout à fait vraisemblable. 

Je me rends compte en l'écrivant que les femmes décrites ici ont toutes quelque chose qui ne tourne pas rond.

Espérons que toutes les femmes qui vivent en banlieue de Londres ne soient pas toutes comme ça, ou il vaudrait mieux éviter d'aller y habiter.  

La version audio du roman est vraiment bonne. 

Trois lectrices se partagent le récit, avec des voix bien identifiables et qui permettent au lecteur de se repérer. 

La lecture est vivante, facile à suivre et je pense que j'aurais eu plus de mal à le lire en version papier. 

Comme cela m'arrive souvent, j'avais trouvé le coupable, mais j'ai douté jusqu'à la fin. 

Il n'y a pas de revirements spectaculaires, et pourtant on reste surpris par la succession des évènements. 

C'est donc un roman que je vous conseille sans hésiter, surtout si vous avez un trajet en train de prévu !