dimanche 31 janvier 2016

Moi après mois [janvier 2016]




Commander des trucs en soldes puis guetter le facteur avec ma minette / Prendre des bonnes résolutions ou pas / Corriger, corriger, corriger, mettre des 6 et des 18, mettre plein de tampons partout pour encourager les plus valeureux / Entendre de nouveaux mots, des phrases toutes neuves, son petit cheveux sur la langue / Recevoir des colis immédiatement interceptés par ma minette pour qui tout est un cadeau / Perdre du temps avec une collègue malfaisante / Penser que tout s'arrange / Et puis finalement non, rien ne s'arrange / Retrouver le temps et l'envie de lire le soir / Avaler un roman en deux jours / Surveiller la fièvre / Acheter un thermomètre électronique / Vouloir faire de l'humour et s'en prendre plein la figure / Finir trois livres en trois jours / Laisser tomber Facebook, je suis trop nulle à ce jeu, pas capable de me taire quand il faudrait / Encore surveiller la fièvre / Moi aussi hein j'ai des soucis, c'est pas une raison / Ne pas arriver à travailler / Ah bah ça c'est les soucis / Etre à la fois heureuse et très anxieuse et nostalgique aussi / Recevoir une jolie enveloppe qui fait du bien et redonne le sourire / Se dire que de toute façon, il n'y avait rien à attendre, c'est aussi bien comme ça / Ne pas trouver d'où vient la fièvre / Avoir froid / Lui faire découvrir la neige et la glace / surveiller encore la fièvre et regretter un peu la découverte de la neige même pendant 2 minutes et bien couverte / Ah ben non, finalement c'était pas la neige / Se motiver pour reprendre les cours / Se motiver pour reprendre le métro / Mais oui allez c'est moi qui ai tort ! De toutes façons c'est toujours moi qui ai tort, non ? (lâcher prise qu'y disait) / Cessons là alors, c'est plus simple / Dur à digérer quand même / Et puis cette fièvre qui se repointe / "j'peux pas t'parler, j'te rappelle plus tard" Crêpe Suzette, 22 mois, sur son téléphone-télécommande / Découvrir de nouveaux étudiants tout mimis et tout gentils ! ça me change des précédents / Recevoir des mails d'étudiants du semestre dernier qui "ne comprennent pas leurs notes"... Bah moi je ne comprend pas comment on peut rendre des trucs aussi nuls à ce niveau / Finir le mois malade, mais malade / Se trainer de son lit à son bureau / Retourner dans son lit / En vrai, je suis une fille jamais malade, je vous promets / Et sinon, ça s'arrête quand ? / Caser des rendez-vous chez le médecins, loin, trop loin / Apercevoir un mieux et puis finalement non / Espérer que ça s'arrange en février...

Je vous laisse, je vais me recoucher...










Sur une idée de Mokamilla



dimanche 24 janvier 2016

Sunday mood...

Pas de recette aujourd'hui, je suis passée à la boulangerie et je me suis fait plaisir avec une belle tartelette au citron et une autre à la fraise (oui, je sais, pas de saison, tout ça tout ça) !
Je sais que mon boulanger les fait lui-même et elles sont excellentes (on a testé toutes celles du village et des villages alentour, soit 7 boulangeries ! ).
Et puis si on ne se fait pas plaisir le dimanche, quand le faire ?




Cette semaine, j'étais en pause.
Après une intense semaine de corrections (finies mardi), de réunions, de négociations en tout genres (qui n'ont d'ailleurs pas forcément tournées à mon avantage, mais bon...), on a droit à l'université à une petite pause destinée surtout au travail de recherche.
Cela permet d'arrêter de courir un peu et de préparer ses cours pour le second semestre (et donc pas trop de faire de la recherche malheureusement).
Et pour une fois, j'ai envoyé toutes mes photocopies à faire pour les deux semaines à venir, j'ai fait mes fiches d'exercices, bref, je suis à jour !!
C'est à marquer d'une pierre blanche.
(enfin pas pour mon projet de recherche...).




Demain, c'est donc la deuxième rentrée.
Finis les matins sans réveil jusqu'à la fin du mois d'avril (oui, je sais, il y a des gens qui attendent jusqu'au mois de juillet).
Mais ce qui me stresse davantage, c'est le métro du mercredi.
Quand je vais travailler, normalement, je ne prends que le bus.
Je préfère et il m'arrive beaucoup moins de mésaventures en tout genre dans le bus, croyez-moi.
Mais au second semestre, je fais cours dans d'autres bâtiments le mercredi matin, je dois courir le midi pour changer de site et le métro est bondé le matin.
Et puis j'avoue garder une petite peur profonde aussi.
Mais je vais essayer de voir le bon côté : je peux lire un peu plus !




Cette semaine,  le froid glacial n'encourageant pas à sortir, j'en ai quand même profité un peu pour lire, pour engloutir La Variante chilienne, pour finir le Ver à soie, pour finir aussi La Terre qui penche dont il me restait quelques pages depuis longtemps.
Et il me reste toujours Le Guépard sur ma table de nuit !!
Je n'ai pas remis de livre audio dans ma tablette, pas entamé d'autre livre papier.
Je crois que je vais essayer de finir ce fameux Guépard qui me plait tant la semaine prochaine.
J'ai aussi regardé un très chouette numéro de Secret d'histoire sur Henri III et j'y ai appris beaucoup de choses que je ne savais pas.
Du bon Stephane Bern !




J'ai aussi passé trop de temps sur Facebook mais grâce au lien partagé par Livrement, j'y ai trouvé ce générateur d'avatar super rigolo (quand on aime Boulet).
ça valait le coup de trainer là bas.
Et voilà le mien :


Un jour, j'irai chez le coiffeur, mais pas aujourd'hui ! 


Je vous laisse avec une petite chanson reprise d'Adèle 
avec des tuyaux et une planche de surf !! 

ça a de l'allure quand même !






Bon dimanche soir et bon courage pour la reprise. 






samedi 23 janvier 2016

J'ai testé... le snood multifonction !!

Mais qu'il fait froid !
Je dois vous avouer que la neige et moi, on n'est pas copines.
Je déteste ça, elle m'empêche de circuler, me coince chez moi et en plus, c'est froid ! (>-<)
Bon, évidemment, je suis un peu de mauvaise foi, mais quand on habite en pleine campagne, le chasse-neige ne passe pas rapidement, et en cas de vraie neige, on peut l'attendre 3 ou 4 jours !
Mais cette année, on a de petites chutes de neige qui permettent de découvrir quand on a 21 mois et qui fondent dans la matinée.
Du coup, on a fait un mini bonhomme de neige :)




L'autre problème de la neige et du froid en général, c'est d'avoir des vêtements chauds mais qui restent fonctionnels pour les petits.
On aperçoit sur la photo l'écharpe de ma minette tricotée par les blanches mains de sa maman.
Elle est jolie cette écharpe, mais pas forcément pratique.
On a aussi des snoods mais en coton, ce qui est un peu léger pour le "vrai" hiver.
Alors voilà un snood qu'on teste depuis quelques temps et qui est vraiment un bon modèle pour lutter contre le froid.
(évidemment, quand il a neigé, il était dans le panier du linge sale pour cause de biberon du goûter renversé !).




Ce snood est multifonction et tout doux, deux caractéristiques qui le rendent parfait pour les petits.
Voilà des photos un peu moches mais qui essaient de vous montrer comment il est conçu.
Il y a deux parties : un tube de tissu en microfibre, et un tube en polaire plus petit.
Cela donne deux épaisseurs très douces, pas du tout irritantes pour la peau des bébés et surtout bien chaudes avec l'épaisseur de polaire.






Ma minette n'était pas très partante pour servir de mannequin alors j'ai fait appel à amineko géant qui était beaucoup plus volontaire (il est toujours volontaire, c'est une bonne pâte :) ).
Comme vous le voyez, on peut choisir plusieurs façons de le porter comme le snood, le bonnet, la cagoule...




Ma minette adore se déguiser et du coup, ça lui plait beaucoup de le mettre de plusieurs façons différentes.






Sur Amazon, on trouve plein de modèles pour 10,90 euros !
Avec un prix pareil, cela me semble un très bon rapport qualité-prix, surtout qu'on peu trouver encore moins cher sur certains sites.
Et puis il y a plein de jolis motifs comme celui-ci :





J'ai trouvé cette petite vidéo sur Youtube si vous voulez plus d'infos :



Vous l'aurez compris, ici ce col est adopté ! 






Produit offert

jeudi 21 janvier 2016

La terre qui penche de Carole Martinez

Parfois, il est difficile de parler d'un roman.
Souvent, je laisse passer quelques jours pour voir comment cela va évoluer.
Je le laisse décanter et j'attends de voir ce qu'il en reste.
Mais de temps en temps, cela ne change rien et je ne sais pas trop quoi dire d'autre que "j'ai aimé".
Je reste devant mon petit carnet de notes en me disant qu'il faudrait que je note quelques idées pour pouvoir me lancer dans un billet, mais non, ça ne vient pas.
Certains de ces romans finissent dans les oubliettes, bien que j'ai souvent envie d'en parler quand même.
Je ne saurais pas dire à quoi cela est dû et cela m'arrive avec des livres très différents.

Pour La terre qui penche, je me suis demandé pendant ma lecture ce que j'allais en dire, et déjà je savais que le billet serait difficile à écrire.
Je crois que je ne suis moi-même pas très sûre de ce que j'en pense.

Blanche a grandi comme une mauvaise herbe, entre les coups de fouet de son père et le regard de ses bâtardes. 
Promise à la colère du diable au moindre faux pas, elle rêve de ce qu'elle ferait si elle ne le croyait pas caché derrière le moindre regard levé un peu trop hardiment. 
Et puis un jour, on lui coud une superbe robe, on la met sur un cheval, et on la conduit là-bas, dans la forêt. 
La livre-t-on au diable ? Qu'a-t-elle fait de mal ? 
Mais ce n'est pas au diable qu'on l'emmène. 
On la conduit aux murmures pour qu'elle y épouse Aymon, un simple d'esprit qui doit devenir le seigneur des murmures et de sa rivière, la Loue enchanteresse qui sait séduire les hommes et les emporter...

Raconté à deux voix, ce roman est aussi singulier que celui qui le précède (Du domaine des murmures) et que j'avais adoré.
Alors qu'Esclarmonde nous contait son enfermement, il est plutôt question ici d'une libération.
Deux voix se mêlent pour faire le récit d'une petite vie, celle de la petite fille et celle de la vieille âme qui l'a accompagnée toute sa vie et qui l'observe encore du fond de sa tombe.
Ce choix permet à Carole Martinez de nous plonger dans les pensées de cette toute jeune fille de 12-13 ans et de la regarder de plus loin, avec les yeux d'une adulte qu'est la vieille âme.

L'écriture est très belle, émaillée de chansons du moyen âge et de mots délaissés.
Le lecteur se trouve plongé dans ce moyen âge fait de violence et d'arrachements, avec la peste qui rôde et qui ne se fait jamais complètement oublier.
On regarde cette petite fille qui grandit et apprend la vie par une multitude de petits ou de grands évènements qui ne peuvent que toucher.
Le début du roman est d'ailleurs un peu trop violent et j'ai trouvé que le récit cédait peut-être un peu à la facilité en ajoutant du trash au trash, ce qui m'a empêchée de m'y plonger complètement.
Mais cela s'efface ensuite.

Comme toujours avec cette auteure, il y a aussi un peu de surnaturel avec une jolie réécriture d'Hansel et Gretel.
Et puis il y a la Loue, cette rivière qui prend corps, qui ne s'embarrasse pas de bons sentiments et peut parfois se transformer en monstre qui emporte tout sur son passage.

Mais ce qui m'a vraiment plu, ce sont les passages qui concernent l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
Pour Blanche, savoir lire et écrire, c'est risquer d'être emportée par le diable.
C'est en tout cas ce que son père lui a longtemps répété et c'est ancré en elle, tellement ancré qu'elle a bien du mal à apprendre à écrire.
Et pourtant, elle en a envie et a commencé à apprendre les lettres de son prénom en cachette.
Au fond d'elle, elle sait que cela lui permettra de trouver sa liberté.

"Le diable est filou et agile, et je n'aurai jamais de psautier. 
Père ne m'a rien appris et j'ai volé de droite et de gauche ce que je sais. Pas grand chose. J'en parle aussi la nuit, de ces quelques lettres que je connais et que je m'applique à dessiner avec un baton sur la terre, sur l'eau et dans l'air. Et dès que je maîtrise une nouvelle lettre, je m'en vante en dormant et je la présente à celles que j'ai déjà apprivoisées. J'anime gaiement mon minuscule alphabet en faisant de chacune de mes lettres un petit personnage, une marotte imaginaire, avec son caractère, ses humeurs, sa couleur. Alors la badine cingle de nouveau mes doigts qui ne doivent pas écrire, puisque écrire est aussi une porte pour le diable, agile et filou."

Et puis cette fin...
Juste sublime mais je ne vous en dis pas plus !

Bon et bien finalement, je l'ai écrit ce billet.
Alors ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
La lecture vous tente ?

Il parait que c'est une trilogie... Vivement le tome 3 !




Bon, par contre, je crois que pour la créativité demandée par Price Minister pour les Matchs de la Rentrée Littéraire, c'est raté ! 
(enfin pour moi, c'est un billet originale : d'habitude, je ne cite pas ^-^)
Mais je les remercie vivement pour cette belle lecture ! 











lundi 18 janvier 2016

Soeurs de miséricorde de Colombe Schneck

 Lors de la rentrée littéraire, j'ai découvert ce roman qui m'a bien plu !
 
 

 
 Azul a grandi dans un tout petit village de Bolivie, élevée par sa mère illétrée mais très savante pour les recettes qui guérissent. 
Son enfance est emplie de couleurs, de fleurs, qui vont terriblement lui manquer lorsqu'elle doit partir pour travailler en Europe. 
Rome, Paris, elle doit trouver un travail, un logement sans connaitre personne, sans parler la langues. 
La vie est rude, mais Azul est obstinée et courageuse... 

Colombe Schneck nous raconte ici le destin terrible de ces femmes qui doivent partir, s'exiler en laissant leurs enfants, leur mari, pour affronter l'étranger et y gagner un peu d'argent. 
Face à l'adversité, le récit montre la solidarité, la détresse qui rencontre l'amitié, les valeurs que l'on garde malgré tout pour ne pas s'effondrer.
Azul reste droite, elle force le respect et éclaire d'un jour nouveau ce qu'on ne fait qu'entrevoir dans la vie quotidienne. 
Les migrants économiques sont rarement là de gaieté de cœur. 
Leur histoire parle toujours d'arrachement, d'un morceau de soi laissé en arrière. 
 
L'écriture emporte le lecteur et oppose un monde occidental froid, aseptisé qui laisse l'humain et la fraternité dans un coin et la luxuriance de la nature de la Bolivie, la vie qui se répand sans être contrainte. 
Les oppositions sont parfois un peu frontales, et la narration est plutôt factuelle. 
On ne peut cependant pas résister au récit de la solidarité féminine qui se déploie pour aider l'autre à ne pas sombrer. 

C'est donc une jolie lecture, sensible et éclairante.
 


 
 


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