mardi 29 janvier 2013

☆ 500 ☆


Avec ce billet, j'atteins le chiffre astronomique de 500 billets publiés sur ce blog !!




En regardant le détail, je m'aperçois qu'il n'y a finalement pas tant de billets de lecture. 
Je vous raconte beaucoup ma vie, souvent en lien avec les livres mais pas toujours, 
un peu mes lectures (mais toutes mes lectures), 
je vous montre mes photos, je vous mets un peu de musique... 

Comme dans la vraie vie, je suis donc une incorrigible bavarde ! 

Cela semble vous plaire puisque vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à venir me lire. 
Je vous en remercie et 
j'espère que vous serez encore là pour les 500 prochains billets (et les suivants). 




C'est aussi la rentrée pour moi aujourd'hui, avec de nouveaux étudiants à découvrir, ce qui me stresse toujours un peu, allez savoir pourquoi... 


lundi 28 janvier 2013

C'est lundi, bon anniversaire Miss Austen

C'est lundi, et je peux vous le dire car j'en suis très fière, j'ai enfin terminé un pavé qui me résistait depuis juillet dernier !!!

Non mais vous vous rendez compte ?
JUILLET ! 
J'ai lu une partie de ce roman sur la plage de St Jean de Luz en maillot de bain et je le termine sous la neige !
Evidemment, j'ai lu beaucoup d'autres livres pendant cette période, mais tout de même, c'est très long.

Pourtant, ce n'est pas un mauvais roman et j'ai beaucoup aimé le personnage principal.
Chaque fois que je retrouvais Sira, je me rappelais avec beaucoup de précision ce qui lui était arrivé précédemment et j'étais impatiente de savoir comment sa vie allait évoluer.
Mais il faut dire que l'Espionne de Tanger est un roman de 600 pages grand format, très dense où il se passe beaucoup de chose. Pas question donc de l'emmener au bureau pour le lire dans le train.




D'ailleurs, en parlant de bureau, j'essaie également de terminer un autre pavé pendant mes trajets presque quotidiens : Zawgyi, l'alchimiste de Birmanie.
Celui-ci aussi est commencé depuis très longtemps, celui-ci aussi fait 600 pages, mais il tient dans ma liseuse et se fait beaucoup plus léger.
J'espère lui faire un sort la semaine prochaine ou la suivante, finir les livres entamés étant une de mes résolutions de janvier (il y a aussi Les Femelles et Combien ?).

Comme il ne faut pas se laisser abattre par la fin d'un roman, je remonte de suite en selle et je vais sûrement commencer l'un de ces deux romans policiers ce soir.
Mon homme les a reçu car il est juré pour le prix du livre de poche policier, alors il va sûrement falloir que je négocie mais il ne peut pas lire les deux en même temps ^-^.





Aujourd'hui 28 janvier, c'est aussi la date anniversaire de la publication d'Orgueil et Préjugés !! 

Pour l'occasion, je suis allée à la librairie (l'ordonnance de George est terriblement efficace) acheter un Jane Austen et je me suis même trouvé un petit collier un peu victorien revisité pour fêter ça !




Et je ne pouvais pas manquer de partager quelques images de ce cher Darcy. 
C'est tout de même le meilleur jour pour cela ! 



Alors voyez-vous, moi, le Darcy, je le préfère ténébreux, un peu méprisant et hautain, 
l'oeil noir et sévère. 
J'aime quand il y a encore tout à faire et qu'il est cassant et sec avec Elizabeth. 
Evidemment, dans ce genre de scène, Colin Firth excelle et pour le moment, 
aucun autre acteur ne lui arrive à la cheville (c'est mon avis perso, bien sûr). 



Et pour finir, n'oubliez pas : 
Elizabeth ne change d'avis qu'après avoir vu Pemberley...


vendredi 25 janvier 2013

Charlotte Delbo


Cette année, il y aura 100 ans qu'est née Charlotte Delbo.
Un 10 août, comme moi.
Peut-être est-ce pour cela que je l'ai croisé tant de fois pendant mon adolescence.

Aucun de nous ne reviendra était dans la bibliothèque familiale.
Je suivais l'option théâtre au lycée et Louis Jouvet n'avait aucun de secret pour nous.
Shoah a été diffusé plusieurs fois à cette époque, en intégralité, de même que le procès de Nuremberg.

Si vous ne connaissez pas Charlotte Delbo (ce qui se comprend, elle n'est pas très connue), vous vous demandez sans doute pourquoi je parle de Nuremberg, de Shoah et de Jouvet au sujet de la même personne.
C'est que Delbo était la secrétaire de Jouvet.
Une secrétaire au caractère bien trempée, avec de la gouaille et qui a laissé de nombreux témoignages avant et après la guerre.

Mais Charlotte Delbo est surtout l'auteur d'un témoignage magnifique (si l'on peut dire), celui de sa déportation à Auschwitz en tant que déporté politique.
Le 24 janvier 1943, il y a 70 ans, après avoir été arrêtée pour fait de résistance, après avoir été emprisonnée un an à Compiègne et avoir perdu son mari fusillé par les Allemands, elle fait parti d'un convoi de 230 femmes dont 49 seulement reviendront.

Pour survivre, elle récite les pièces de théâtre dont elle se souvient, la poésie qu'elle avait appris autrefois.
Après avoir été transféré dans un camp annexe de Birkenau puis à Ravensbruck, elle organise une représentation théatrale du Malade imaginaire, pour ne pas oublier, pour ne pas se perdre, pour survivre.



Et puis en rentrant, elle raconte.
Elle dit sans fard les travaux dans les champs, la terre gelée, le froid, les camarades qui tombent, la maladie, la vie qui s'en va.
Elle évoque les moments de doute, les petites joies, les douleurs.
Elle parle des transferts, des convois à la fin de la guerre, des marches interminables poussés par les nazis qui savent que tout est perdu.

Lire ce livre, c'est vivre avec elle ces jours terribles.
Lire ce livre, c'est refuser d'oublier.

Bien entendu, cela ne laisse pas indifférent.
Il y a presque 20 ans que j'ai lu ce livre, et pourtant il continue de m'habiter.
Il s'est déposé en moi et ne me quittera jamais.


 Sur France Inter, plusieurs émissions sont consacrées à Charlotte Delbo ces jours-ci. 
Profitez-en ! 

La marche de l'histoire : la vie de Charlotte Delbo en 30 minutes



jeudi 24 janvier 2013

Livres impatients de vous rencontrer...

Suite au billet de valou sur Héritage de Nicholas Shakespeare, je me suis souvenu que j'avais évoqué la possibilité de faire voyager mon exemplaire sans toutefois donner suite.

Je profite donc d'un petit temps de calme avant la tempête de la semaine prochaine (c'est la rentrée universitaire) pour vous proposer DEUX livres voyageurs, deux excellents romans dont l'un a connu plus de succès que l'autre.

Si vous voulez lire ou relire mes billets, ils sont par ici :

Pour que l'un de ces livres passe par chez vous (ou les deux), rien de plus simple.
Il suffit que vous ayez déjà commenté par ici, ou que vous ayez un blog de lecture ayant quelques mois d'existence.
Ensuite, vous laissez un commentaire et vous m'envoyez un mail avec vos coordonnées (estelle.calim(at)gmail.com) et je fais une liste.
Quand votre tour arrive, je vous envoie un petit mail de confirmation.








mercredi 23 janvier 2013

De briques et de sang de Hautière & François


Une petite bande dessinée du mercredi, ça vous dit ?
J’en ai quelques unes en réserve et je me suis dit que j’allais vous en parler, même succinctement, même dans un billet assez court, histoire de ne pas les oublier et de (peut-être) vous donner envie d’aller les découvrir.

Les billets trop courts me laissent parfois un peu sur ma faim, mais pas de billet du tout me frustre encore davantage alors allons-y pour cette nouvelle version de billets BD.

Et je commence avec ce livre un peu noir, sombre mais pas inintéressant.

Un meurtre a eu lieu au Familistère de Guise.
Ce lieu emblématique d’une organisation sociale non hiérarchisée est pourtant réputé pour la paix social qui y règne.
Dans cette ambiance si particulière où la discussion doit primer sur la violence, comment un assassinat a-t-il put se produire ?
Évidemment, les habitants songent plutôt à un rodeur, mais quand un second meurtre survient, il faut se rendre à l’évidence.
Il y a un assassin au Familistère !

Je dois d’abord confesser une fascination personnelle pour ce lieu tellement avant-gardiste et si moderne pour l’époque.
Le familistère témoignait d’une confiance en la nature humaine de la part de son concepteur qui me semble excessive mais vraiment belle (d’ailleurs, l’expérience n’a pas su perdurer).
J’avais donc repéré cette BD depuis longtemps et j’ai été ravie de la trouver dans ma bibliothèque, car elle me semblait assez atypique et originale.

Comme vous pouvez le voir sur les quelques images qui sont dans ce billet, l’atmosphère est très sombre.
Les tonalités sont toujours sépia ou bleue nuit, les aplats de noir sont nombreux et bien qu’il ne fasse pas toujours nuit, le lecteur se trouve enfermé dans un environnement obscur.
C’est très bien fait et assez esthétique, de même que le trait du dessinateur qui s’attache à rendre un peu de ce lieu si étonnant.

Néanmoins pourquoi tant d’obscurité ?
C’est peut-être le caractère industriel du lieu qui est mis en valeur ainsi.
On a souvent l’impression que les usines étaient forcément entourées de lieux noircis, que chacun devait être malheureux d’y travailler et que l’atmosphère ne pouvait pas y être gaie.
Ou le climat de suspicion lié au meurtre se doit d’être accompagné de cette ambiance.
Soit, mais le familistère n’est pas réputé pour avoir été un lieu triste ou obscur.
Cela ne correspond donc pas à cette atmosphère.
D’ailleurs, j’ai trouvé qu’il n’y avait pas assez d’information sur ce lieu, sur la vie que les habitants y mènent.
L’histoire est un peu accessoire, le coupable n’est pas identifiable par le lecteur et le familistère semble être un décor pas vraiment investi.

C’est dommage. Cela aurait pu faire un très beau livre pour le découvrir.
Mais ne fuyez pas ! C'est une BD qui se lit aussi très bien et qui permet de connaître un pan de cette histoire si particulière qu'est celle du familistère ;)


Je reprends ma participation à la BD du mercredi de MangJ















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