Mais comment ai-je pu attendre aussi longtemps pour vous parler de ce livre ??
Pourtant, j'ai vraiment adoré cette lecture !
Et je crois qu'en cette rentrée, c'est vraiment le bon moment pour le présenter par ici car il vous permettra de vous changer les idées (bon, sauf pour celles et ceux qui, comme moi, travaillent dans une université 🤣 mais vous allez voir, ce n’est pas grave !).
Olive est doctorante en 3e année de thèse.
Sa vie sentimentale n’est pas des plus remplie et elle affirme volontiers que les relations longues durées n’existent pas.
Sa meilleure amie Anh n’est pas d’accord, et pour lui prouver qu’elle a raison, Olive embrasse le premier venu dans un couloir de l’université.
Malheureusement, le premier venu est… le directeur du laboratoire d’à côté !
Vous l’aurez compris, The love hypothesis est une romance pur jus !
L’histoire est cousue de fil blanc, mais ce n’est pas sa conclusion qui nous intéresse, c’est plutôt ce qu’il se passe avant celle-ci.
Adam, le « directeur du laboratoire », est un homme réservé, concentré sur son travail et sans vie personnel.
Quand Olive lui demande de faire semblant d’être son petit ami, il se retrouve dans une situation qu’il n’est pas sûr de maîtriser.
Du côté d’Olive, ce sont ses amis qui viennent pimenter la situation et sont à la fois insistants et protecteurs.
Et c’est d’ailleurs l’un des atouts de ce roman où les personnages secondaires sont bien construits, intéressants, et donnent envie de les connaitre un peu plus.
Il n’y a pas qu’Olive et Adam, tout un univers gravite autour d’eux.
Mais la vraie originalité du roman, c’est le milieu professionnel dans lequel il se déroule !
Olive est doctorante, comme ses amis, et Adam est directeur de laboratoire.
Ce n’est pas si courant dans les romans contemporains, surtout lorsqu’on veut lire un livre un peu léger.
L’autrice est universitaire et affirme qu’elle écrit ses romans pour se détendre entre deux projets de recherche.
Elle connaît donc bien ce milieu et cela se voit !
J’ai retrouvé beaucoup de choses que j’ai connu moi-même lorsque j’étais doctorante.
Les relations hiérarchiques, les amitiés entre thésards, les doutes et les petites réussites, les colloques et le stress, on sent qu’Ali Hazelwood a vécu elle-même tout cela.
Le seul petit bémol que je verrais pour ce roman, c’est la relation qui se noue entre une doctorante et un directeur de labo, mais l’autrice a dû le voir aussi puisqu’Adam n’est pas le supérieur d’Olive.
La version audio est lue par Florine Orphelin qui donne au roman une gaieté et une fraîcheur qui convient parfaitement.
Elle suit le récit sans en faire trop et on reste attentif très facilement.
En bref, c’est donc un roman très distrayant, un petit bonbon parfait pour la saison plus fraîche qui s’annonce, mais qui l’est aussi pour le printemps, l’été sur la plage ou l’hiver au coin du feu !