Je crois avoir lu tous les romans de Lætitia Colombani !
C’est plutôt rare mais à chaque fois, j’ai eu l’occasion d’écouter ou de lire ses publications en audio ou en numérique.
Le cerf-volant n’a pas fait exception et j’ai pu plonger dans ses pages avec enthousiasme.
C’est plutôt rare mais à chaque fois, j’ai eu l’occasion d’écouter ou de lire ses publications en audio ou en numérique.
Le cerf-volant n’a pas fait exception et j’ai pu plonger dans ses pages avec enthousiasme.
Après avoir vu sa vie basculer, Lena tente de se reconstruire en séjournant à Mahabalipuram en Inde.
Elle espère que ce voyage lui permettra de se reposer, de voir autre chose et de revenir en ayant enfin fait son deuil.
Mais les choses ne vont pas se dérouler comme elle l’imaginait…
Si vous connaissez les écrits de L. Colombani, vous êtes habitué au croisement des récits, à l’alternance des histoires selon les chapitres.
Ici, elle fait un choix différent et raconte uniquement l’histoire de Léna.
Au fil du récit, elle va croiser plusieurs personnages féminins qui auront également beaucoup d’importance mais c’est sur elle que le roman se concentre.
En revanche, l’autrice poursuit son plaidoyer pour l’éducation des filles, pour que les femmes sortent de la pauvreté et ne soient plus des laissées pour compte.
Léna est enseignante et se retrouve confrontée à la fois au système des castes et aux difficultés, pour les filles, d’aller à l’école ou de recevoir une quelconque éducation.
Elle va utiliser les moyens à sa disposition pour tenter d’agir à sa petite échelle.
C’est un peu manichéen, sans doute un peu trop joli aussi, mais on la suit avec curiosité et on espère qu’elle réussisse à mener ses projets à terme.
Elle espère que ce voyage lui permettra de se reposer, de voir autre chose et de revenir en ayant enfin fait son deuil.
Mais les choses ne vont pas se dérouler comme elle l’imaginait…
Si vous connaissez les écrits de L. Colombani, vous êtes habitué au croisement des récits, à l’alternance des histoires selon les chapitres.
Ici, elle fait un choix différent et raconte uniquement l’histoire de Léna.
Au fil du récit, elle va croiser plusieurs personnages féminins qui auront également beaucoup d’importance mais c’est sur elle que le roman se concentre.
En revanche, l’autrice poursuit son plaidoyer pour l’éducation des filles, pour que les femmes sortent de la pauvreté et ne soient plus des laissées pour compte.
Léna est enseignante et se retrouve confrontée à la fois au système des castes et aux difficultés, pour les filles, d’aller à l’école ou de recevoir une quelconque éducation.
Elle va utiliser les moyens à sa disposition pour tenter d’agir à sa petite échelle.
C’est un peu manichéen, sans doute un peu trop joli aussi, mais on la suit avec curiosité et on espère qu’elle réussisse à mener ses projets à terme.
Les personnages sont également très attachantes.
Elle parvient à créer une galerie de portrait qui se dépose en nous même lorsque le livre est fermé.
On est aussi tenu par les révélations au sujet du mari de Léna.
On se demande forcément comment elle l’a perdu, ce qu’il s’est passé pour qu’elle soit seule et quelle tragédie s’est déroulée dans sa vie.
C’est donc un roman de femmes, de résilience, de (re)construction au sens propre et figuré.
J’ai aimé suivre l’histoire de Léna, mais je crois que la pluralité des récits m’a manqué.
La narration verse parfois dans les poncifs sur l’Inde, dans la dénonciation occidentale d’un système qui nous est très lointain et qui n’est pas vraiment étudié ici.
Certes, les castes, c’est pas bien, mais nous avons nous aussi de nombreuses choses à faire évoluer dans notre société.
Il m’a aussi manqué un peu plus de décor.
Ce n’est jamais très détaillé dans les romans de L. Colombani mais il aurait pu y avoir davantage d'odeurs, des couleurs, une atmosphère qui m’aurait vraiment indiqué qu’on est en Inde.
Elle mentionne quelques noms de plats, le tchaï bu à certains moments du récit, mais de Mahabalipuram, je n’ai rien retrouvé si ce n’est une vague image de plage.
Si vous avez aimé la Tresse ou les Victorieuses, il y a de grandes chances que vous aimiez ce roman.
Si vous avez envie de lire un texte un peu critique, féministe avec une belle histoire qui tient le lecteur, n’hésitez pas !
Quant à moi, je lirai le suivant malgré mes petits bémols.
On est aussi tenu par les révélations au sujet du mari de Léna.
On se demande forcément comment elle l’a perdu, ce qu’il s’est passé pour qu’elle soit seule et quelle tragédie s’est déroulée dans sa vie.
C’est donc un roman de femmes, de résilience, de (re)construction au sens propre et figuré.
J’ai aimé suivre l’histoire de Léna, mais je crois que la pluralité des récits m’a manqué.
La narration verse parfois dans les poncifs sur l’Inde, dans la dénonciation occidentale d’un système qui nous est très lointain et qui n’est pas vraiment étudié ici.
Certes, les castes, c’est pas bien, mais nous avons nous aussi de nombreuses choses à faire évoluer dans notre société.
Il m’a aussi manqué un peu plus de décor.
Ce n’est jamais très détaillé dans les romans de L. Colombani mais il aurait pu y avoir davantage d'odeurs, des couleurs, une atmosphère qui m’aurait vraiment indiqué qu’on est en Inde.
Elle mentionne quelques noms de plats, le tchaï bu à certains moments du récit, mais de Mahabalipuram, je n’ai rien retrouvé si ce n’est une vague image de plage.
Si vous avez aimé la Tresse ou les Victorieuses, il y a de grandes chances que vous aimiez ce roman.
Si vous avez envie de lire un texte un peu critique, féministe avec une belle histoire qui tient le lecteur, n’hésitez pas !
Quant à moi, je lirai le suivant malgré mes petits bémols.