dimanche 3 septembre 2017

Sunday mood de rentrée 🎒👧🌧

Rentrée J-1 !

C'est le bon moment pour reprendre les petits billets d'humeur du dimanche.
Le ciel est toujours gris, j'essaie de travailler pour ne pas penser à demain matin et d'écrire quelques billets pour cette semaine.
J'en profite aussi pour regarder L'inspecteur Murdoch en replay, j'avais manqué les épisodes de dimanche dernier et j'aime bien cette petite série canadienne.




Et puis ce matin, l'infirmière qui est venue refaire le pansements de ma demoiselle a trouvé les mots exacts pour ne pas me rassurer ! 
Elle a insisté sur le fait qu'on pouvait l'appeler demain soir si un point sautait demain à l'école 😥.
Les enfants sont imaginatifs a-t-elle dit, et pendant la récréation, ils risquent de vouloir regarder sous le pansement de ma fille...
Bon, en vrai, elle ne veut pas du tout qu'on y touche, elle a une attelle et demain, la maitresse et l'atsem n'auront que 10 enfants puisque c'est une classe à double niveau et rentrée échelonnée.
J'espère quand même que tout va bien se passer avec un si petit effectif pour le premier jour.
Evidemment, je ne peux pas m'empêcher d'avoir envie de rester dans ma voiture sur le parking au cas où, de proposer mes services pour surveiller la récréation, et je sais que je serai là pile à l'heure au moment de la sortie et que je vais faire un laïus de trois heures à la maitresse.




Mais sinon, elle est gentille l'infirmière 😂
Et puis ma fille est tellement contente d'aller à l'école que je me vois mal la garder à la maison !
Il faudra donc faire avec.
On ne nous le dit pas quand on a un enfant, mais l'inquiétude est un sentiment permanent dès le jour où cette petite chose apparait dans nos vies.
L'essentiel est d'arriver à la gérer, et parfois, c'est un peu plus dur.
Et puis je me déçois moi-même, je l'avoue, parce que j'étais si contente qu'elle aille à l'école et je m'en veux d'avoir peur de l'emmener.


Cool aujourd'hui... 


En attendant, le cartable est prêt, il me reste juste un change à prévoir.
Ça devrait aller vite.
Espérons que je ne l'oublie pas demain, j'en suis capable !!!




Je vous souhaite un bon dimanche soir
et une belle rentrée quand même 😉








mercredi 30 août 2017

C'est la fin de l'été... ☔️ 🌬☀️

Comme dirait Julien Doré, l'été se meurt et il faut reprendre un rythme oublié depuis deux mois. 
C'est l'heure de la liste de courses pour la rentrée (fait depuis longtemps par ici 😜), des nouvelles chaussures, des vêtements d'automne et d'un rythme nouveau qu'il va nous falloir apprendre. 




L'été n'a pas été très productif par ici (mais c'est l'été, c'est fait pour ça, non ?). 
Je ne voulais pas que ma demoiselle utilise la tablette, alors j'ai tachée de montrer l'exemple. 
Et puis la météo m'a aussi un peu minée le moral. 
Temps gris sur la Normandie depuis juillet quasiment non stop, c'est dur dur.




On est sorti bien sûr, mais la cabane n'a pas beaucoup servi et la glacière à sandwich pas du tout ! 
On a tout de même lu beaucoup d'albums (dont certains que j'ai redécouvert dans notre bibliothèque), enfin monté cette deuxième bibliothèque qui attendait depuis plusieurs mois (et qui est déjà pleine), vu les géants du Royal de luxe au Havre et c'était génial, fait des dessins de bonhommes et de fleurs, compté et encore compté (jusqu'à 19), regardé un peu la télé (on connait le programme de France 4 par cœur, surtout Yakari et Marsupilami, et puis le petit Prince et les As de la Jungle qui sont de retour !) (et Miss Marple sur TMC 😆), joué aux schtroumpfs, fait un peu de vélo, du toboggan, cueilli des fleurs et ramassé des feuilles (une grande passion), repris les jeux de société avec assiduité (il faudra que je parle des jeux qu'on a découvert sur mon autre blog), fait des avions en papier (là aussi, un billet s'impose), joué aux Sylvanians et meublé la maison, joué aux marionnettes...
Une seule visite à la plage, ça ne nous a pas donné notre dose annuelle de sable. 
Il y aura sûrement des sorties d'automne.



Je n'ai pas lu beaucoup, à peine un roman de la rentrée littéraire et un policier. 
Je n'ai pas crocheté non plus, et les encours stagnent. 
Evidemment, je n'ai pas travaillé non plus, il ne faut pas exagérer. 
J'ai profité de ce dernier été d'insouciance de ma demoiselle, de ces derniers jours où elle ne sait que jouer, où elle ne connait que la vie avec son papa et sa maman, où nous sommes ses seuls références et où nous veillons sur elle. 
J'ai tâché de me rassasier d'elle, de la respirer, de l'observer, de l'accompagner, de la préparer aussi. 
Confier son petit à des gens qu'on ne connait pas, ce n'est pas simple, mais j'en reparlerai sûrement. 




Mais la fin de notre été aura été marquée par les urgences pédiatriques et ça, c'est beaucoup moins drôle, même avec Docteur La Peluche sortie de la réserve à surprises pour l'occasion. 
Entre pansements à renouveler et attelle à imposer, fils qui ne tiennent pas et antibiotiques, je m'amuse moyennement ces jours-ci mais on fait avec.
(et puis il y avait ce matin des cas beaucoup plus graves qui font relativiser la future cicatrice)
On commence à bien connaître les internes et les infirmières, c'est l'avantage !




Une rentrée, c'est toujours un nouveau départ alors on va laisser tout ça derrière nous et regarder droit devant. 
Les enfants doivent s'envoler et l'école est une première grande étape qui lui permettra de grandir. 
Et puis j'aime l'automne et je l'attend de pied ferme.









jeudi 10 août 2017

Today is the day !! 🎂🎉🍸🍾


Ce matin, ma demoiselle m'a réveillée en m'offrant sa paire de ciseaux préférée et un gâteau d'anniversaire !! 




Que demander de plus pour cette journée où je passe un cap, une dizaine que je n'ai pas vu arriver. 

Et puis j'ai reçu de jolies cartes, 
dont celle-ci toute douce envoyée par ma maman. 





Et plein de messages sur FB bien que je n'y sois pas trop présente ces temps-ci. 

Merci à tous. 

J'ai écrit un billet plus long par ici si vous voulez en savoir un peu plus sur moi
ça commence comme ça : 



Et joyeux anniversaire à Enna qui est ma jumelle astrale 😊






vendredi 28 juillet 2017

Agatha De Frédérique Deghelt

En ce mois de juillet, j'ai l'impression de me faire mon petit mois anglais à moi toute seule à contre temps 😁.
Après avoir fini Ma cousine Rachel, voilà Agatha de Frédérique Deghelt, un roman sorti récemment sur la brève disparition d'Agatha Christie en 1926. 
Peut-être que la lecture du sujet vous a inspiré le mot "encore" et vous aurez raison car c'est le troisième roman que je lis sur ce sujet en un an !! 
Il y a eu Le Chapitre disparu (un joli roman intimiste et sensible), puis Agatha es-tu là ? (une élucubration loufoque sur le sujet) et voilà Agatha

Agatha, trompée par son mari qui souhaite divorcer, ne peut s'empêcher de le suivre alors qu'il a prévu un petit week-end avec sa maîtresse. 
Elle constate ainsi qu'il ne lui a pas menti mais ne peut pas en supporter davantage. 
En repartant, elle laisse sa voiture sur le bord de la route et va prendre le train à pied. 
A Londres, elle se réfugie chez son amie Nan avant de partir pour Harrogate où elle compte bien se cacher quelques jours et amener son mari à prendre conscience qu'il l'aime toujours... 

Evidemment, on connait la suite. 
Cela n'a pas du tout marché et Archibald Christie sera très énervé par l'aventure, les soupçons d'assassinat qui ont pesé sur lui et la publicité faite autour de cette affaire. 
De son côté, Agatha plaidera l'amnésie, thèse que l'auteur réfute ici (mais comme la plupart de ceux qui ont étudié cette disparition). 

Et ce roman alors ? 
Eh bien j'aurais vraiment voulu aimer, mais je me suis ennuyée. 
On suit ici les pensées d'Agatha Christie à la manière d'un journal intime où elle noterait tout, mais comme elle a une grosse panne d'écriture dont elle se plaint souvent, on est sans doute plutôt dans sa tête. 
Et elle se plaint beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Elle ne fait que cela dans la première moitié du roman ! 
Certes, c'est une femme trompée qui souffre mais bon, pendant 250 pages, c'est long. 
L'écriture de l'auteure est sensible, agréable à lire, on a vraiment l'impression de suivre la remontée de la pente du personnage, à condition de dépasser cette grosse première moitié où elle ne fait que se plaindre. 
J'ai pourtant tenu bon, j'y suis arrivée, mais pas sure qu'il m'en reste un grand souvenir. 

Je m'interroge aussi sur le bandeau de couverture.
Il est noté "le vrai meurtre d'Agatha Christie" mais je le cherche encore !! 
S'agit-il du meurtre de sa vie amoureuse ? De son couple ? De Teresa Neele (son nom d'emprunt pendant sa fuite) ? De son mari qu'elle prétend mort ? 
Je n'ai pas trouvé et je trouve cela assez malhonnête de la part de l'éditeur, comme une publicité mensongère qui ne serait là que pour faire vendre une marchandise trop fade pour être honnête. 

Vous l'aurez compris, à mon grand regret je ne le conseille pas forcément, surtout que pour un roman de l'été, c'est un peu déprimant.
Mais si vous avez décidé de lire tout ce qui parle d'Agatha Christie, ou si vous êtes fan de Deghelt, pourquoi pas. 







lundi 17 juillet 2017

Ma cousine Rachel de Daphné du Maurier

J'ai enfin réussi à finir ce roman !
Ce n'est sans doute pas la faute du texte lui-même vu que j'ai mis seulement deux après-midi à le finir à partir du moment où je me suis décidée.
Mais le fait est qu'il trainait sur ma table de nuit depuis plusieurs semaines (voire plusieurs mois).
Et pourtant, il m'a bien plu.

Philip Ashley a été adopté par son oncle Ambroise qui en a fait son héritier et son double plus jeune. 
Misogyne, un peu ermite, Ambroise dirige son domaine en vieux garçon. 
L'hiver, depuis quelques années, il part en Italie pour se soigner et respirer un air moins humide. 
C'est là qu'il rencontre Rachel et l'épouse à la surprise générale. 
Philip s'occupe du domaine pendant l'absence de son oncle et reçoit des nouvelles de plus en plus espacées jusqu'à ce qu'il apprenne le décès d'Ambroise. 
Il part immédiatement pour Florence mais devra rentrer pour rencontrer la fameuse Rachel qu'il déteste déjà... 

Elle est très forte cette Daphné du Maurier !
Evidemment, c'est difficile d'arriver au niveau de Rebecca, mais ce roman est vraiment très bon et assez différent.
Philip est un jeune homme en pleine formation, influençable et sanguin.
Avant même de la connaître, il hait Rachel, l'imagine comme un vampire qui a tué son oncle.
Mais à son arrivée, tout s'effondre et il perd tous ses repères.
Elle ne ressemble pas du tout à ce qu'il attendait et il se retrouve complètement perdu.

Comme le récit est entièrement vu du côté de Philip, on le suit, on est empêtré dans ses sentiments et on ne peut pas avoir une vision objective de la situation.
On finit même par penser comme lui, ne sachant comment y voir clair dans cette situation.
Evidemment, l'auteure s'amuse à distiller le doute, à ajouter un évènement perturbant à chaque fois que l'histoire semble être réglée.
Rachel est mouvante, insaisissable.
C'est assez fascinant.

Comme presque à chaque fois avec Daphné du Maurier, j'ai dû relire les premières pages pour savoir ce qu'il se passait après la dernière ligne.
Le récit commence toujours à la fin de l'histoire, avec un personnage qui revient sur les évènements passés.
Je ne saurais donc que vous conseiller d'être plus attentif que moi, mais c'est aussi ce qui fait le plaisir de du Maurier de se laisser enfermer dans cette boucle sans fin qui n'en finit pas de recommencer !






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