Comme dirait Julien Doré, l'été se meurt et il faut reprendre un rythme oublié depuis deux mois.
C'est l'heure de la liste de courses pour la rentrée (fait depuis longtemps par ici 😜), des nouvelles chaussures, des vêtements d'automne et d'un rythme nouveau qu'il va nous falloir apprendre.
L'été n'a pas été très productif par ici (mais c'est l'été, c'est fait pour ça, non ?).
Je ne voulais pas que ma demoiselle utilise la tablette, alors j'ai tachée de montrer l'exemple.
Et puis la météo m'a aussi un peu minée le moral.
Temps gris sur la Normandie depuis juillet quasiment non stop, c'est dur dur.
On est sorti bien sûr, mais la cabane n'a pas beaucoup servi et la glacière à sandwich pas du tout !
On a tout de même lu beaucoup d'albums (dont certains que j'ai redécouvert dans notre bibliothèque), enfin monté cette deuxième bibliothèque qui attendait depuis plusieurs mois (et qui est déjà pleine), vu les géants du Royal de luxe au Havre et c'était génial, fait des dessins de bonhommes et de fleurs, compté et encore compté (jusqu'à 19), regardé un peu la télé (on connait le programme de France 4 par cœur, surtout Yakari et Marsupilami, et puis le petit Prince et les As de la Jungle qui sont de retour !) (et Miss Marple sur TMC 😆), joué aux schtroumpfs, fait un peu de vélo, du toboggan, cueilli des fleurs et ramassé des feuilles (une grande passion), repris les jeux de société avec assiduité (il faudra que je parle des jeux qu'on a découvert sur mon autre blog), fait des avions en papier (là aussi, un billet s'impose), joué aux Sylvanians et meublé la maison, joué aux marionnettes...
Une seule visite à la plage, ça ne nous a pas donné notre dose annuelle de sable.
Il y aura sûrement des sorties d'automne.
Je n'ai pas lu beaucoup, à peine un roman de la rentrée littéraire et un policier.
Je n'ai pas crocheté non plus, et les encours stagnent.
Evidemment, je n'ai pas travaillé non plus, il ne faut pas exagérer.
J'ai profité de ce dernier été d'insouciance de ma demoiselle, de ces derniers jours où elle ne sait que jouer, où elle ne connait que la vie avec son papa et sa maman, où nous sommes ses seuls références et où nous veillons sur elle.
J'ai tâché de me rassasier d'elle, de la respirer, de l'observer, de l'accompagner, de la préparer aussi.
Confier son petit à des gens qu'on ne connait pas, ce n'est pas simple, mais j'en reparlerai sûrement.
Mais la fin de notre été aura été marquée par les urgences pédiatriques et ça, c'est beaucoup moins drôle, même avec Docteur La Peluche sortie de la réserve à surprises pour l'occasion.
Entre pansements à renouveler et attelle à imposer, fils qui ne tiennent pas et antibiotiques, je m'amuse moyennement ces jours-ci mais on fait avec.
(et puis il y avait ce matin des cas beaucoup plus graves qui font relativiser la future cicatrice)
On commence à bien connaître les internes et les infirmières, c'est l'avantage !
(et puis il y avait ce matin des cas beaucoup plus graves qui font relativiser la future cicatrice)
On commence à bien connaître les internes et les infirmières, c'est l'avantage !
Une rentrée, c'est toujours un nouveau départ alors on va laisser tout ça derrière nous et regarder droit devant.
Les enfants doivent s'envoler et l'école est une première grande étape qui lui permettra de grandir.
Et puis j'aime l'automne et je l'attend de pied ferme.